Monument de l’homo larbinus
Chez un joueur de BloodBowl, le syndrome de l’homo larbinus est un comportement pathologique visant à prendre systématiquement la défense des joueurs les plus favorisées au détriment de ceux dont il est issu.
Ce syndrome diminue les capacités d’analyse de l’homo larbinus et se traduit par un blocage psychologique l’incitant à agir préférentiellement contre ses propres intérêts au profit de ceux qui l’exploitent.
L’amour démesuré qu’affiche l’homo larbinus à l’égard des joueurs héros, des joueurs aux multiples victoires et trophées est l’acte de foi qui structure son discours.
L’homo larbinus agit sans discernement de ce qui pourrait être bon pour lui, il intellectualise le débat pour tenter de nous convaincre que critiquer, reprocher, se moquer des joueurs héros est toujours la pire des solutions, quand bien même il en serait bénéficiaire.
Les arguments stratégiques, techniques, éthiques et morales qu’il invoque inlassablement n’ont pas servi à forger sa conviction, le syndrome de l’homo larbinus est malheureusement une vocation qui se trimbale dès le plus jeune âge et contre laquelle il n’existe aucun remède.
L’homo larbinus n’a pas choisi d’aimer les joueurs héros, il aime les joueurs héros parce qu’il est un homo larbinus.
De tendance nettement libérale l’homo larbinus est celui qui vous vante les bienfaits de jouer comme tel ou tel joueur héros alors même qu’il ne le fait pas ou qu’il tente de le faire…sans réussite.
Un écervelé victime du syndrome de l’homo larbinus n’a pas de conscience BloodBowlistique, il suit, approuve et revendique instinctivement l’intérêt de ceux qui l’exploitent pour s’attirer leur bienveillance.
L’homo larbinus estime que les victoires qui lui fait défaut, sont beaucoup plus utile aux joueurs héros.
L’homo larbinus cautionne tous les sacrifices BloodBowlistiques quels qu’ils soient dont il pourrait être l’objet même si sa façon de joueur ne lui convient d’aucune façon et que les joueurs héros ne lui offrent aucune perspective d’améliorer sa condition BloodBowlistiques.
Deux théories principales s’affrontent pour expliquer l’origine du syndrome : la thèse génétique et la pathologie mentale.
Après des années d’esclavage et de féodalité BloodBowlistique dû à la grande putain GW, les homos larbinus pourraient être le produit d’une sélection artificielle des soumis par les joueurs héros en tout genre.
La transmission génétique des caractères aurait favorisé la sélection d’une souche vivace avec l’apparition d’une nouvelle espèce de primates : l’homo larbinus.
Selon cette hypothèse le mécanisme en ½uvre serait similaire à la sélection des bons joueurs et des mauvais joueurs directement appliqué à la communauté BloodBowlistique.
Pour les tenants de la pathologie mentale le caractère héréditaire n’est pas retenu, il s’agirait plutôt d’un trouble qui se développerait dès le début de la pratique du BloodBowl, voire dès l’enfance pour beaucoup.
Le processus s’aggraverait au passage à l’âge adulte lorsque le sujet prend conscience de la médiocrité de sa condition, l’homo larbinus développerait des stratégies inconscientes visant à restaurer un équilibre cognitif pour justifier l’acceptation de sa subordination BloodBowlistique ou autre.
L’homo larbinus finit ainsi par s’identifier aux joueurs héros en s’imaginant appartenir à ce corps social qui l’exploite.
L’homo larbinus réagit vivement à toute discussion qui ose remettre en cause les privilèges des joueurs héros, incapable de se livrer à une argumentation convaincante, ses messages distillent la peur et les intimidations dont il est l’objet.
Le syndrome de l’homo larbinus ne prolifère pas seulement chez les plus démunis intellectuellement comme on pourrait le penser, il affecte une large fourchette de la communauté BloodBowlistique sans corrélation apparente avec le niveau de jeu de chacun.
Les homos larbinus sévissent en masse sur les forums des ligues, championnats et autres sites dédiés au BloodBowl dont l’étude de cette discipline semble en aggraver les symptômes.
La situation est grave mais peut-être pas complètement désespérée.