Léguman
La Horde pécheresse Greedesque.
Les sept péchés capitaux concentrent et nourrissent toutes les formes du péché BloodBowlistique et les mille et une déclinaisons du mal à l’½uvre lors d’un match de Blood Bowl. Ils sont les maladies de l’âme perverse de chaque joueur quel qu’il soit. Le Grand maitre de l’ordre Greedesque, par la voix de GreedO, détaille les symptômes.
Entreprendre d’établir une liste exhaustive des péchés BloodBowlistique est hasardeux. Comment les connaître tous ?
Plutôt que d’envisager un recensement, et parce que cela risque de focaliser l’attention sur des actes qui ne tiennent pas compte du joueur pécheur dans son contexte : humain, historique, psychologique, vice, mentalité, servitude,…
l’Ordre Greedesque propose d’identifier des tendances de jeux, des pulsions de joueurs, les sources de toutes les formes de péchés BloodBowlistiques.
Selon les saintes écritures Greedesques, GreedO, rapporte une liste donnée par le grand maitre de l’ordre Greedesque : « Du c½ur de chaque joueur de BloodBowl en effet procèdent mauvais desseins, meurtres, adultères, débauches, vols, faux témoignages, diffamations, mauvaise foi, mauvais perdant, pleurnicheur, mal propre, dégueulasse et la pire de toute, léchage de cul ou de fion pour certains….Voilà les choses qui rendent le joueur de BloodBowl impur, pire, souillé ».
Selon le Grand inquisiteur de l’ordre Greedesque, qui nous présente sa vision du péché BloodBowlistique : « On sait bien tout ce que produit la chair lors d’un match, d’un tournoi, d’une rencontre en réseau : fornication, impureté, débauche, idolâtrie, magie, haines, discorde, jalousie, emportements, disputes, dissensions, scissions, sentiments d’envie, orgies, ripailles et choses semblables… ».
Le Grand maitre de l’ordre Greedesque, citant GreedO, propose dans la somme théologique Greedesque une liste de ce qu’il nomme des vices. Ils sont au nombre de sept, qui symbolise la totalité, comme pour résumer tout ce qui conduit au mal. À eux seuls ils concentrent et nourrissent toutes les formes du péché et les mille et une déclinaisons du mal à l’oeuvre. Ils sont les maladies de l’âme du joueur de BloodBowl.
Ce sont les sept péchés capitaux qui vont main dans la main avec chaque joueur de BloodBowl suivant son orientation putride.
L’orgueil
La certitude de se suffire à soi-même pour accéder à la victoire lors d’un match de BloodBowl. Ce vice invite à se passer de toute considérations pour les autres joueurs. Il pousse à ne jamais demander d’aide, à « jouer des coudes » pour réussir, à s’accaparer le bénéfice d’une réussite… « Moi d’abord » est la devise de l’orgueilleux. L’orgueil est la racine de tous les péchés.
L’avarice
Perdre sa liberté pour posséder des goodies et des trophées. En avoir, en vouloir plus, toujours plus, jusqu’à ne plus savoir qu’en faire, et ceci coûte que coûte, violence, trahison, vol compris. « Toujours plus » est la devise de l’avare.
La jalousie
Cousine de l’envie qui lui est associée, la jalousie concerne les joueurs, l’envie concerne les joueurs crapuleux. L’une et l’autre sont guidées par une incapacité à se réjouir et à se contenter. Le joueur jaloux ne veut pas seulement être aimé, il veut être préféré. Pour cela tous les moyens sont bons ! « Rien qu’à moi » est la devise du jaloux.
La colère
Mauvaise conseillère, elle détruit toutes les barrières qui permettent de ne pas blesser d’autres joueurs, de se contenir, de se maîtriser. Elle déborde parfois en violences concrètes. Elle ne supporte aucune résistance de la part des autres joueurs. « J’ai raison ! » est la devise des joueurs colériques.
La luxure
Un dérèglement du rapport à son corps et aux corps des autres. Seul le plaisir personnel du joueur compte. Le vice salace est dans la recherche effrénée de plaisir de la victoire à tout prix et surtout à n’importe quel moyen, y compris vendre sa chair. Ainsi « Mon plaisir avant tout ! » est la devise du débauché.
La gourmandise ou goinfrerie
Tout est ici question de mesure et il faut déceler les éventuels dérèglements lubriques qui conduisent à la beuverie BloodBowlistique . « Vivre pour boire et encore boire » est la devise du goinfre.
La paresse
Elle concentre les deux excès de l’action lors d’une rencontre de BloodBowl. D’abord le manque d’initiatives, le refus des responsabilités de tel ou tel action. Puis, paradoxalement, un laisser aller à toutes ses impulsions, le refus de persévérer et d’éviter la dispersion et de choisir la voix « lui sait le faire ». L’inconstance est cousine de la paresse. Elle empêche de « durer » lors d’un match de BloodBowl, les relations avec les autres joueurs, les engagements lors des tournois, etc. « Je n’ai pas envie » est la devise du paresseux.