Nabolo
Les prochains adversaires des Maraboes sont les Miami Cheat. Des détritus sur pattes coachés par une starlette du Bloodbowl au nom bizarre : olivierdulacmonster. Ce fanfaron, au prétexte d’une expérience longue comme la b-ras de Nabolo a eu l’outrecuidance d’oser le provoquer en prédisant un score de 3 à 0… Ce qui est déjà comique en soi mais, plus hilarant encore : en SA faveur.
Lol de chez MDR.
Lorsqu’on rapporte l’incident à Nabolo, il est en plein travaux, en train de diriger les finitions du trône en or qu’il a fait sculpter à la place de l’ancien banc de touche, et sur le piédestal duquel sont inscrits les noms des coachs déjà vaincus. Or il y a un problème technique, d’après les mots-mêmes du sculpteur :
- On fait quoi avec la mention « Presque vainqueur d’Azzroag »… ? Ca rent’ pas…
- Virez le « presque » ! tranche Nabolo, énervé par les nouvelles qu’on lui rapporte du forum.
Mais qui est ce olivivmachin ? Encore un qui le sous-estime ; un lecteur de Duda, à n’en pas douter.
Le futur triple champion prend un plume, une parchemin, et écrit :
« A l’intention de ce très PAS cher Olivier du Lac. Pas de chance, tu es mon prochain adversaire. Pas de chance pour TOI (au cas que t’aurais pas compris). Sache que je sais tout ce que tu racontes sur le forum, qui n’est que fofanterie, arrogace, narcissiasme, égocentration et même : vanteries. Toute cette vanité me répugne. Il est temps que quelqu’un te remette les pieds sous terre… Eh bien ce sera : Je, LE triple champion, dont tu as osé prédire que tu le battrais 3 à 0. Lol. Je/Il te défie de n’en rien faire, et je parie d’ores et même déjà sur ton honneur que tu n’en es pas capable. Tu sais ce que ça signifie ? Que tout résultat moindre équivaut à la MEGA HONTE. Alors prépare-toi à être méga-honteux, Olivier du Lac… ou devrais-je dire : Olive la flaque. »
Et bim ! Ca c’est envoyé ! Avec une missive pareille, Nabolo est confiant : Olive-la-flaque abandonnera ou mieux encore, embauchera Duda pour mercenaire ! Dans tous les cas : grosse victoire, et une place garantie pour les playoffs ! MA-RA-BOES !!
Bientôt, la J-13.
Nabolo
Hier soir, le monde civilisé affrontait… ses déchets. D’un côté des millions d’années d’évolution pour aboutir à des corps superbement sculptés, et des cervelles passablement "okay" ; de l’autre, quelques mutations soudaines et odieuses. L’humanité contre ses poubelles, le MSRG de MARABOES contre les MIAMI CHEAT.
Et d’emblée, les Maraboes font ce qu’il ne faut pas : ils perdent le toss. Néanmoins leur défense est solide, et les ‘Boes se rapprochent au contact de leurs adversaires pour éviter tout abus, d’autant que, Nabolo l’a vu : des cinq bourses qui pendaient à la ceinture d’Olivier du Lac, trois pendent désormais à celles de l’arbitre. Quant aux deux autres… bref.
Il y a de quoi éveiller la méfiance de ce coach avisé qui, rappelons-le, N’A JAMAIS CONNU LA DEFAITE depuis longtemps. Donc les Maraboes sont prudents et Rémy Oordt vient se mettre au contact de la minuscule créature, verte et gluante, qui lui arrive au genou. Mauvaise idée car, elle est immédiatement rejointe par quatre ou cinq de ses congénères qui parviennent à immobiliser Rémy tandis que la bestiole en question lui bondit sur l’estomac… et même au travers. Le public, quoique majoritairement supporter des Maraboes, ne peut qu’applaudir devant la prestation du microbe, qu’Olivier du Lac commente : « Sorti par un Snot… C’est la plus grande humiliation que puisse connaître un joueur de Blood Bowl. »
Vraiment, ce coach est beaucoup trop vantard, un défaut que Nabolo exècre au plus haut max. L’humilité est en effet une vertu, et Nabolo est très très humble. C’est même le meilleur humble de toute la planète, voire de l’Univers, et quand on a atteint un tel degré d’humilité il est très pénible d’être confronté à des coachs qui ne la partagent pas.
Rémy sort sur une civière. Il n’est pas le seul : Hein, le blitzer star des Boes est sorti sur agression quelques minutes plus tard… Les Miami Cheat font preuve d’une violence totalement extrême, autant que déroutante. Mais ils ont un peu trop la confiance : leur rat ogre fonce dans le tas (c’est-à-dire : Ferry Ratering et ses copains), et s’enfonce au c½ur de la fier équipe des Maraboes ! Comme si que !!!!! Quelle effronterie. Bon, ca prend quelques plaqueurs pour le faire tomber mais une fois à terre, Marteen fait le boulot, presque tout seul, à peine aidé de quelques sept autres joueurs - bye-bye rat-ogre !
Mais les Miami Cheat ont incontestablement la balle… et l’avantage numérique. Sans être top menacés, leur coureur d’égoût marque en faisant montre, à l’occasion, d'une vitesse surhumaine.
MIAMI CHEAT : 1 - MARABOES : 0
On n’est qu’en début de première mi-temps cependant, les Maraboes ont tout leur temps devant eux. Tobi récupère la balle et passe à Jérôme tandis que la LOS fait son devoir. Les bas-fond s’en sortent bien, mais les Boes occupent le terrain et vont pouvoir remonter le ballon, botté en profondeur, jusqu’au milieu du terrain sauf que… ils comprennent très vite ce qu’il en coûte de laisser un de leurs joueurs isolé. Et quand je dis « ils » je veux dire : tous sauf le joueur en question justement qui sera violemment agressé… c’est une fin de carrière a priori pour Gabriël Keijmis dont la jambe gardera les séquelles de cet « incident » à tout jamais.
Depuis le banc de touche, Nabolo intime à Rein Godding, le Capitaine : « RESTEZ GROUPES ! » ce qui signifie, en bon français : « restez groupés ! » (mais je sais pas faire les « é » majuscule sur mon clavier).
Rein répète le mot à ses coéquipiers et les Boes d‘opérer un rassemblement bien central… Olivier du Lac n’attendait que ça. Il bondit de son banc de touche et, avec une joie non-dissimulée, produit un geste magique, quoique simple, qui consiste à fermer les doigts de la main droite, à l’exception du pouce et de l’auriculaire, avant de se les coller sur la joue :
- Allô, Harry ? dit-il
Nabolo le regarde, sans comprendre.
- Ouais Harry, c’est moi !
Nabolo ne comprend toujours pas.
- Dis, j’ai une petite situation là, Harry…
Nabolo cède à la curiosité :
- C’est qui Harry… ?
Olivier du Lac n’attendait que ça :
- Harry Potter mon pote. Et il a une belle boule de feu rien que pour toi !
« SHLAAAAAAAAK ! Je t’ai cassé ! » peut-on lire dans le regard confiant et rieur du coach adverse tandis qu’un frisson d’horreur parcourt l’échine du meilleur des humains… Oui, il vient de se faire casser en beauté. Et il ne va pas être le seul car, crevant le ciel, une énorme boule de feu s’abat sur le terrain ! Les joueurs se protègent comme ils peuvent, et pendant quelques minutes, une fumée noire recouvre le stade et on ne voit plus rien… Lorsqu’elle se dissipe les Maraboes sont… debout !!! A l’exception de Edje, qui se relèvera bientôt. Nabolo cherche immédiatement une vanne pour bien se foutre de la gueule d’Olivier qui trouve la vanne avant lui : « Merde, je me suis trompé de numéro, j’ai appelé Ron Wesley… ». Pas mal comme vanne en plus, il commence vraiment à soûler ce olivlaflak. Et si on lui montrait de quel bois se chauffe un Maraboes ?!
Le bois de moule, tout simplement : alors que Jérôme, qui tient la balle, semble quasiment cerné, un joueur des Miami Cheat rate son esquive et les Maraboes ouvrent la boîte à baffe. C’est le tournant du match : les bas-fond prennent des coups et les Maraboes s’ouvrent une voie, en profondeur, de l'autre côté du terrain… pas une voie géniale-géniale non plus, à cause que Nabolo a foutu son grain de sel au milieu de l’action, en demandant aux joueurs de faire de la merde. Bon, du coup l’échappée fantastique manque d’échouer à cause que les microbes, se faufilant partout, prêtent main forte au coureur d’égoût qui utilise sa vitesse pour chahuter le porteur de balle… mais il tient bon. Alors les Maraboes cognent, et agressent. Le coureur se retrouve dans les bras du public après un joli blitz à trois bandes, et Jérôme s’échappe avec le ballon. Il ne sera jamais rattrapé, les humains marquent au tour 8.
MIAMI CHEAT : 1 – MARABOES : 1
Donc ça, c’est fait : olivlaflak a perdu son pari, il ne gagnera pas 3-0. GNARK-GNARK ! Le match pourrait s’arrêter là pour Nabolo, dont le CV, quoique peut-être plus récent et peut-être presque plus glorieux, est tout de même vachement moins long que celui de son adversaire… mais le match continue et tandis que l’équipe adverse se place, Nabolo part pisser un coup pour évacuer le stress.
Quand il revient, surprise ! Les adversaires sont en place mais… ils ne sont plus que six ?! D’agressions, en blitz, les Maraboes ont fait leur boulot, l’équipe adverse est décimée. Ce n’est pas pour ça que Nabolo est plus relaxé. D’autant que les Boes engagent et… font une belle connerie. Le porteur de balle est exposé, pour peu que l’adversaire s’autorise quelques esquives… qu’il s’autorise d’ailleurs. A six contre onze, les Miami Cheat récupèrent le ballon !!! Pas pour longtemps : les Maraboes se relèvent et finissent le travail : anéantir l’équipe adverse… sans toutefois parvenir à se débarrasser de leur ultime joueur restant. Il finira le nez dans l’herbe, certes, mais dans l’herbe du terrain.
MIAMI CHEAT : 1 – MARABOES : 2
Pour joueur les dernières minutes de la deuxième mi-temps, les Miami Cheat se repeuplent… avec peut-être une chance de TD ultra rapide ? Ils en ont les moyens ! Alors, les Maraboes... blitzent ! ...tout en se démerdant pour leur laisser une chance de marquer bordel mais putain j'ai de la merde dans le cerveau ou quoi fait chier…
MAIS, parce qu’il y a une justice, et que l’humanité doit triompher, et que les MARABOES DOIVENT GAGNER ce championnat pour plus qu’on puisse contester à Nabolo les deux titres officieux qu’il a, certains disent, « usurpés »; BREF, pour toutes ces raisons : l’attaque des mutants échoue, et les Maraboes remportent une nouvelle victoire, face à meilleurs qu’eux, dans l’incompréhension totale de leur coach qui ne sait pas pourquoi il gagne toujours à la fin, mais c'est pas grave, il le vit bien. Ce faisant, les Maraboes se rapprochent lentement mais sûrement de la première place… il ne suffirait à leur challengers que quatre défaites finalement, pour que ces leaders temporaires du classement se retrouvent derrière les Boes. Y’a plus qu’à.
MA-RA-BOES !!!