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Lutèce Cup

Le Blood Bowl à la sauvage !!!

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#1 28-02-2022 16:20:35

Duda
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ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

ANALYSE DU SECOND TIERS DU CHAMPIONNAT 2021-2022

Ça y est, c’est fait et c’est arrivé plus vite que prévu, mais nous venons de passer le fameux cap qui marque la fin des deux-tiers de la saison, l’apogée du championnat, l’apex de la rudesse des combats et des coups foireux entre les coachs, en somme le pinacle de l’arrogance dans la victoire et de la mauvaise foi dans la défaite – adage qui caractérise si bien l’état d’esprit ambiant au sein de la Lutèce Cup !

Les quarante coachs engagés entrent donc désormais dans la dernière phase du championnat, le contre-la-montre fatidique, l’ultime ligne droite dans laquelle tout va se jouer et où les places aux play-offs vont se jouer au coude-à-coude entre bon nombre de participants.

Mais avant cela, avant ces cinq matchs haletants qu’il reste à aborder, analysons en détail la deuxième manche de la saison, car elle fut riche d’évènements marquants, d’actions de gloire et de coups de sort funestes pour bon nombre d’entre nous. Le second tiers d’une saison de la Lutèce Cup est généralement celui où les carrières des entraineurs se font et se défont, où certains s’entourent d’un halo de gloire alors que d’autres tombent dans l’ignorance et l’oubli, et il convient d’avouer que cette année ne déroge pas à ce principe ! Les coachs ont ainsi connu des réussites bien diverses, et les cinq journées écoulées ont permis de dégager un certain nombre de favoris qui, pour certains ont confirmé les espoirs portés en eux alors que d’autres ont surpris bon nombre de suiveurs du championnat. Mais ce fut également la période de désillusion pour plusieurs d’entre nous, qui avons lamentablement échoué à aligner des résultats satisfaisants et qui avons perdu tout espoir de figurer parmi les places d’honneur en fin de saison. Destins croisés donc, et fortunes diverses pour les quarante participants de la Lutèce, le deuxième tiers de la saison a tout de même donné lieu à quelques réussites de remontée plus que notables, mais aussi à plusieurs chutes vertigineuses qu’il nous appartiendra de détailler plus en avant.

Avant tout, procédons à une première analyse globale du déroulement de la saison, en analysant une rapide comparaison entre les performances des cinq dernières journées et celles de la première partie du championnat.


CONSTATS GLOBAUX

1.STATISTIQUES GENERALES

A l’aune des derniers résultats enregistrés, il convient d’avouer que les craintes – somme toute assez solides – émises à l’issue du premier tiers de la saison sur la compétitivité de la saison et le spectacle offert sur les pelouses, se sont quelque peu atténuées. En effet, les coachs semblent avoir compris les critiques émises quant au jeu stéréotypé et parfois ennuyant pratiqué par leurs équipes, et ils ont manifestement inversé la vapeur, de telle sorte que nous avons assisté à bien plus d’actions de classe, d’exploits individuels ou collectifs et, plus généralement, de beau jeu sur les terrains de la Lutèce. Ce constat peut naturellement être mis au crédit de l’expérience de plus en plus grande des équipes engagées qui, avec l’évolution positive de leurs joueurs, gagnent en stabilité et en homogénéité, ce qui leur permet de produire bien plus de jeu qu’en début de saison. Le résultat est clairement visible au niveau statistique. Ainsi, 249 TD ont été marqués durant ce 2e tiers de la saison, contre 216 seulement lors des 100 premiers matchs, soit une augmentation de 33 TD au total. Nous passons donc d’une moyenne de 1,08 touchdown par coach et par match à une moyenne 1,245 TD par coach en 2e partie du championnat. Au final, sur l’ensemble des 10 journées, la moyenne générale actuelle se situe à 1,16 TD par coach et par match. Ce n’est certes pas fameux, mais avouons que le résultat est déjà bien plus satisfaisant qu’en début de saison ! De la même manière, le nombre de passes réussies a progressé, même si l’amélioration est moins visible qu’au niveau des touchdown. Nous enregistrons ainsi 124 passes lors des 5 dernières journées (soit une moyenne de 0,62 par coach), contre 100 passes seulement (soit une moyenne de 0,5 par coach) lors du 1er tiers de la saison. En conséquence, après 10 journées, les coachs ont réussi 0,56 passes en moyenne par match. Le score reste assez faible, mais n’est pas non plus honteux au regard des rosters engagés et de la philosophie de jeu, portée sur le combat dans la mêlée, majoritairement présente cette saison.

A ce titre, et dans la mesure où il est naturellement question de jeu physique et de violence, les coachs semblent s’être surpassés durant ce 2e tiers de la saison ! Si les statistiques de début d’année impressionnaient déjà, elles paraissent atteindre des sommets rarement vus même à la Lutèce durant la 2e partie du championnat. Nous passons ainsi d’un score très honorable de 313 sorties au total en fin de journée 5, à un résultat faramineux de 396 sorties durant le 2e tiers de la ligue (moyenne de 1,98 par coach et par match), soit une augmentation de 83 du nombre de sorties ! Un résultat très satisfaisant, qui permet de constater que la moyenne générale de sorties par coach a augmenté sensiblement et passe de 7,82 sorties par coach en 5 journées (soit une moyenne de 1,56 par coach et par match) à une moyenne de 9,9 par coach durant le 2e tiers de la saison. Au total, sur les 10 matchs écoulés, l’ensemble des équipes engagés a réalisé une moyenne globale de 1,77 sorties par match.

A cette effervescence de violence il convient d’ajouter une explosion scélérate des coups bas et des actions vicieuses auxquels les entraineurs et leurs équipes se sont allégrement adonnés durant ce 2e tiers de la saison. Nul doute, vous avez fait honneur à la Lutèce et vous avez parfaitement su redorer le blason de cette compétition séculaire, car pas moins de 68 agressions réussies ont été enregistrées par les instances officielles de la ligue durant ces 5 dernières journées (soit une augmentation notable par rapport au score total de 43 agressions réussies durant le 1er tiers de la saison). La moyenne, pour ce 2e tiers, se situe donc à 1,7 agressions par coach (0,34 agressions par coach et par match). Cela donne une moyenne générale de 0,27 agressions réussies par coach et par match sur les 10 journées écoulées. 

De la même manière, le tableau écarlate de la violence doit être complété par le très beau score de 29 sorties du public réalisées (soit une moyenne de 0,145 par coach et par match) contre seulement 13 sorties du public réussies durant le 1er tiers de la saison. Nous sommes donc au-delà du double ce qui démontre parfaitement la fureur et l’ivresse de la passion des supporters des équipes de la Lutèce. La moyenne actuelle est donc de 1,05 sorties du public réussies par coach au total (soit une moyenne générale de 0,105 sorties du public par coach et par match).

Et précisément, puisque nous évoquons le public, comment ne pas faire un focus sur l’engouement de plus en plus fort des spectateurs pour notre ligue adorée. Fortes des exploits retentissants et d’actions de talent de la part des joueurs et des coachs, les quarante équipes attirent une foule de curieux de plus en plus grandissante. Si la moyenne générale se situait à 3.905 supporters par équipe à chaque match lors des 5 premières journées de la saison, nous passons à une belle moyenne de 4.915 de supporters par équipe et par match durant le 2e tiers de la saison. Au total, ce n’est pas moins de 1.764.000 supporters qui sont venus assister aux 200 matchs déjà effectués cette saison, ce qui donne une très belle moyenne générale de 4.410 supporters par match et par équipe.

Naturellement, cette ferveur populaire se ressent au niveau des gains réalisées par chaque team, dans la mesure où la Lutèce semble atteindre des sommes de performance économique dignes des plus grandes entreprises du CAC40 ! Alors que nous nous situions à un total de 249.250 pièces d’or glanées par chaque coach durant les 5 premiers matchs de la saison (soit une moyenne de 49.850 pièces d’or par match), nous passons à un total de 307.750 pièces d’or récupérées par les coachs durant le 2e tiers de la saison (soit une belle moyenne de 61.550 pièces d’or par match et par équipe). L’accroissement de la rentabilité des équipes est significatif et permet à la plupart des coachs de prévoir une fin de saison en toute quiétude au niveau financier. Nul doute qu’avec une moyenne générale, en forte croissance depuis le début de la saison, de 55.700 pièces d’or gagnées par match, certaines équipes des plus populaires ont pu amasser une véritable fortune, un matelas de sécurité qui présage nécessairement une floppée de coups bas, de stars ou de sorciers engagés durant les play-offs ! C’est la raison pour laquelle certains des coachs les plus expérimentés de la Lutèce Cup osent prétendre que les play-offs se joueront à celui qui aura réussi à amasser le plus d’économies durant la saison régulière. Nous ne nous prononcerons pas sur ces prédictions, et vous laissons seules juges de ces propos. Prophéties ou mauvaise foi, à vous de juger !

Malgré tout, il serait quand même illégitime de prétendre que la fin de saison dépendra uniquement de la réussite des équipes sur le seul plan économique et financier, tant ces dernières ont progressé au niveau des compétences et de l’expérience de ses joueurs. Les effectifs sont, pour la plupart des équipes, impressionnants et foisonnants aussi bien au niveau du nombre qu’à celui de la qualité des joueurs. Ces derniers font preuve d’une progression impressionnante de leurs capacités tactiques et physiques et les statistiques globales reflètent ce constat de manière limpide. Alors que le premier tiers de la saison aboutissait à une moyenne de 54,37 xp par équipe au total (soit un nombre d’xp moyen de 10,875 par match), le 2e tiers voit ce nombre significativement amélioré, avec un nombre d’xp total de 61,57 par équipe (et donc une moyenne de 12,31 par match). Presque 2 xp de plus par match en moyenne, cela peut ne pas paraitre grand-chose, mais tout coach de Blood Bowl expérimenté sait que la différence est en réalité énorme. Au final, sur les 10 journées écoulées, les équipes ont pu glaner en moyenne 115,95 points d’expérience au total, soit une moyenne plus que correcte de 11,59 points d’expérience par match. Naturellement, certaines équipes et certains rosters s’en sortent bien mieux que d’autres, mais force est de constater que la moyenne générale est plutôt très positive et accentue d’autant le côté spectaculaire des matchs auxquels nous avons assisté durant la 2e partie de la saison.

A ce titre, notons que la compétitivité de la Lutèce Cup semble avoir augmenté et que les rencontres donnent de plus en plus lieu à des luttes stratégiques de plus en plus acharnées entre les coachs. Selon l’adage populaire, il y a de moins en moins d’adversaires dits « faciles » et chaque rencontre doit être abordée avec sérieux et panache par les entraineurs et leurs équipes. C’est ainsi que si 8 coachs demeuraient invaincus à l’issue de la 5e journée, ils ne sont désormais plus que 2 à pouvoir se vanter du titre d’Invictus Armis si cher à Cicéron. Il s’agit de Laerthis, impressionnant de stoïcisme et de régularité, et naturellement de l’indomptable et incontournable duo de joyeux lurons Nicap/Lepropre, qui dominent outrageusement le championnat. Attention tout de même Messieurs, une fameuse légende de la Lutèce voudrait qu’aucun coach invaincu à l’issue de la saison régulière n’a, par la suite, remporté les play-offs. Nous connaissons certains des entraineurs les plus superstitieux qui font en sorte de perdre au moins un match (une fois la qualification assurée) pour conjurer le mauvais sort ! Attention donc, car si la tradition se devait d’être respectée, un sort funeste semble vous attendre durant la phase finale. Notez, personne parmi les coachs engagés ne s’en plaindra spécialement, bien au contraire. Vous voilà prévenus !

A l’inverse, trois coachs n’ont pas encore pu gouter à la félicité de la victoire en 10 matchs déjà effectués. Il s’agit des malheureux Frakas, Schoufet Yetislx, pour lesquels la saison doit paraitre bien longue. Nous leur souhaitons naturellement bonne chance pour la suite, en espérant que la chance leur sourit enfin (mais pas trop non plus, faut pas déconner !).


2.STATISTIQUES PARTICULIERES

Suite à cette litanie de statistiques générales, entrons dans le vif du sujet et regardons quels rosters et quels coachs ont le plus brillé durant cette 2e partie de la saison au niveau des statistiques individuelles, et lesquels ont au contraire essuyé des revers fracassants dans les stratégies déployées et dans les actions tentées. Cela nous permettra de dresser un constat global des 10 journées écoulées sur les bons et les mauvais élèves du championnat.

Meilleure Attaque

Une nouvelle fois, les meilleurs élèves de la classe sont les Bas-Fonds avec – chose curieuse – le même nombre de TD inscrits durant le 1e et le 2e tiers du championnat, soit un score impressionnant de 26 TD (une moyenne excellente de 1,73 par match). Certes, sur les seuls 5 dernières journées, les Morts-Vivants sont légèrement supérieurs, avec une moyenne de 2 TD par match, mais sur l’ensemble des 10 journées, les non-morts finissent derrière les Bas-fonds avec une moyenne de 1,7 TD par match (alors que les Bas-fonds, vous l’aurez compris, capitalisent 1,73 TD en moyenne par match).
En troisième place, nous retrouvons l’autre roster rapide et agile que sont les Skaven, avec une moyenne sur le 2e tiers de la saison de 1,7 TD par match et avec une moyenne générale sur 10 journées de 1,65 TD par match.
Tous les autres rosters sont bien loin derrière ce trio qui caracole en tête des meilleurs scoreurs de la compétition.
Si la facilité à marquer dont font preuve les rosters rapides et agiles d’hommes-rats n’étonne guère, la présence des Morts-vivants si haut dans le classement détonne. Mais n’oublions pas qu’une seule équipe mort-vivante est présente cette année à la Lutèce et nous connaissons tous qui les mène ! 

Performance individuelle 2e tiers de la saison

Sur le plan individuel, et sur ce seul tiers de la saison, ce n’est nul autre que le fantasque blondinet fanfaron, le virtuose virtuel, le gadjo de la tour à dés, à savoir Nabolo, qui se démarque avec 12 TD scorés (moyenne de 2,4 par match). Il est rejoint en tête du classement par le patient stratège Skarlan, toujours en embuscade, qui réalise le même joli score que le coach humain. Derrière ce duo de tête nous retrouvons un autre duo d’entraineurs implacables. Il s’agit naturellement des affreux Nicap et Lepropre, dont les exploits cette année n’ont plus à être vantés. Ils réalisent un très joli score de 11 TD marqués, soit une moyenne de 2,2 par match.

Performance individuelle globale

Sur l’ensemble des deux tiers de la saison, c’est encore l’invité fantastique du championnat, le chantre du bôjeu et le virtuose de l’Equipe de France – j’ai nommé Olivierdulac – qui mène le bal, avec 22 TD marqués en 10 matchs, soit une moyenne impressionnante de 2,2 TD par match. En 10 journées, maintenir une moyenne supérieure à 2 TD par rencontre est un résultat significatif, et celui-ci a également été réussi par une autre équipe, à savoir celle menée par les ténors de la ligue cette saison, Nicap et Lepropre bien évidemment, qui se placent juste derrière le représentant de l’équipe de France en totalisant 21 touchdown marqués (soit une excellente moyenne de 2,1 TD par match). Et dire qu’ils coachent un roster orque cette année, la performance est d’autant plus frappante !
La troisième place du podium revient à Skarlan qui se replace magnifiquement pour le titre du meilleur marqueur du championnat grâce à un 2e tiers de saison remarquable d’efficacité. Il totalise 20 TD inscrits, soit une spectaculaire moyenne de 2 TD par match. Certes, pour les Hommes-lézards, marquer est quelque peu plus facile que pour les orques, il n’en demeure pas moins que le score est plus qu’honorable pour Skarlan.

Pire Attaque

Vous vous demandez certainement qui sont les mauvais élèves dans l’exercice du touchdown ? Et bien je vais de ce pas répondre à cette question oppressante.
Le roster qui réalise, une nouvelle fois, un très mauvais tiers de parcours est celui du Pacte du Chaos, qui peine toujours autant à scorer. Alors certes, l’équipe engagée triple son total de TD durant le 2e tiers de la saison, mais avec 3 petits TD marqués dans les 5 dernières journées (soit une très faible moyenne de 0,6 TD par match), les pacteux se trainent lamentablement très loin des performances des autres rosters, même les moins en réussite. Vous pouvez juger vous-mêmes de l’écart abyssal entre la performance du Pacte du Chaos et des rosters devant. Les suivants en partant du bas sont à égalité les les Nains et les Orques Noirs[/b], mais ils arrivent tout de même à une moyenne de 0,9 TD par match. L’écart semble énorme !
Sur l’ensemble des 10 journées, et au regard du départ catastrophique du roster Pacte du Chaos, la palme du mauvais élève leur revient également, avec donc 4 malheureux TD marqués en 10 matchs, soit une moyenne catastrophique de 0,4 TD par mach. Devant, nous retrouvons étrangement les Elfes Noirs, pourtant plutôt adroits quand il s’agit de scorer, avec une moyenne très basse de 0,85 TD par match sur les 10 dernières journées. N’empêche qu’il s’agit du double du score réalisé par le Pacte du Chaos !
Notons que les rosters du Chaos et des Nains du Chaos ne sont pas bien mieux lotis, avec une faible moyenne de 0,9 TD par match en moyenne.

Contreperformance individuelle 2e tiers de la saison

Si le Pacte du Chaos dispose de la pire moyenne en termes de roster, le plus mauvais résultat sur ces 5 dernières journées revient à deux coachs pas en verve ces derniers temps. Il s’agit des malheureux PoireAbricot et Schouf qui comptabilisent chacun 1 pauvre TD marqué en 5 journées passées (soit une moyenne de 0,2 TD par match). Espérons que ce résultat apocalyptique ne leur fasse pas perdre le sourire qu’on leur connait ! A noter qu’un autre coach fait à peine mieux que les deux précités. Ainsi, Yugxul totalise seulement 2 TD marqués durant les 5 derniers matchs (moyenne de 0,4 par match).

Contreperformance individuelle globale

Depuis le début de la saison, vous vous en doutez, le pire score en termes de touchdown marqués revient à… Schouf (et oui, c’était un petit piège). Avec juste 3 TD dans son escarcelle (et donc 0,3 TD marqués en moyenne), il s’est fait dépasser par Ma-Big-Burger qui totalise désormais 1 touchdown de plus. Evidemment, 4 TD marqués en 10 journées, ce n’est pas un résultat dont on peut être fier, il n’en demeure pas moins que notre aimable coach du Pacte du Chaos abandonne sa dernière place à Schouf et rejoint Yugxul et ses Nains du Chaos à l’avant-dernière place du classement avec une moyenne de 0,3 TD marqués par rencontre. Manifestement, c’est compliqué en ce moment de marquer pour les équipes marquées par le chaos…

Meilleure Défense

Passons désormais aux rideaux-de-fer, aux murailles infranchissables, aux bétonneurs de l’extrême, et analysons qui sont les détenteurs du Prix de l’Imperméabilité. 
Au niveau des rosters, la meilleure forme du moment est à mettre à l’actif des Morts-vivants dont l’unique équipe engagée n’a encaissé que 2 petits TD sur les 5 dernières journées (soit une moyenne de 0,4 TD encaissés par match). Les autres rosters semblent loin derrière, car avec une moyenne de 0,93 et de 0,95 TD encaissés par match, respectivement les Bas-Fonds et les Orques semblent bien en peine face à la réussite défensive mort-vivante. Avec une moyenne inférieure à deux fois celle de leur poursuivant, les Morts-vivants impressionnent actuellement, et nul doute qu’ils souhaiteront maintenir cette imperméabilité défensive jusqu’à la fin de la saison. On note toutefois l’excellente performance globale du roster Bas-fonds, qui termine meilleure attaque et 2e meilleure défense du 2e tiers du championnat !
Malgré tout, il faut ajouter à ce constat que les Morts-vivants présentent une solidité défensive à toute épreuve depuis le début du championnat ! 4 TD encaissés sur les 10 matchs joués (et donc une moyenne de 0,4 TD encaissés par match) est un résultat qui force le respect de l’ensemble de la profession. Certes, la performance est due, avant tout, au fait qu’une seule équipe mort-vivante a été draftée cette année, et qu’elle est coachée par l’entraineur le plus titré de la Lutèce. Ce n’est pas pour autant que l’exploit n’a pas à être souligné !
Derrière, loin derrière les Morts-vivants, nous retrouvons les Orques qui, avec une excellente moyenne de 0,775 TD encaissés par match, prouvent de nouveau, s’il le fallait, que la solidité orque n’a rien d’un mythe. Les Nécromantiques se placent en troisième position avec une belle moyenne de 0,9 TD encaissés par match, laquelle démontrent pleinement le potentiel défensif de ce roster.

Performance individuelle 2e tiers de la saison

Nous avons tant et tant parlé d’Azzroag et de son équipe dans les lignes qui précèdent, que l’on pourrait croire qu’il domine ce classement de la tête et des pieds. Il n’en est pourtant rien, car la meilleure forme présentée sur les 5 dernières journées est l’½uvre de la doublette magique Nicap/Lepropre, lesquels viennent d’encaisser 1 seul petit touchdown seulement (soit une moyenne de 0,2 par partie). Une performance magistrale donc du duo fatal, lequel est également 2e meilleur marqueur sur la même période. Azzroag n’est toutefois pas en reste, car son équipe n’a pris que 2 TD durant les 5 matchs écoulés (soit une moyenne de 0,4 par match), mais il partage cette prouesse avec deux autres coachs dont la forme est excellente dernièrement, et que sont Laerthis et le duo Kral/JC – duo dont la performance ces derniers temps, avec un roster compliqué, sera étudiée plus en détail dans une autre partie du présent développement !

Performance individuelle globale

Si vous avez bien suivi des quelques lignes d’analyse, vous vous êtres certainement capables de prévoir quelle est actuellement la meilleure défense du championnat. Je vous le donne dans le mille, oui, il s’agit évidemment – et à égalité – d’Azzroag et de la doublette Nicap/Lepropre qui se partagent la 1ère place du podium avec 4 petits TD encaissés sur 10 matchs, soit une moyenne très basse de 0,4 TD par match. Ajoutons à cela qu’ils trustent le haut du classement en termes du nombre de touchdown marqués, et cela vous place la performance globale réalisée jusque-là par ces coachs. Chapeau bas !
Attention tout de même, un autre coach se cache en embuscade juste derrière les têtes de gondole susnommées. Ainsi, le petit Laerthis (qui a bien grandi depuis) continue son chemin vers les sommets en n’encaissant pour le moment que 5 TD et présentent une magnifique moyenne de 0,5 TD pris par match.
Viennent ensuite Budmilka, OON et Skarlan qui performent également dans ce domaine avec juste 6 TD encaissés en 10 rencontres (soit une moyenne de 0,6 par journée).

Pire Défense

Continuons notre jeu en détaillant cette fois-ci les contreperformances notables en termes de solidité défensive, et faisons un focus sur les vraies passoires de la Lutèce.
Or, sur ce point, un seul roster se distingue vraiment des autres, tant ses défenses semblent poreuses et tant ses joueurs se montrent inaptes à la moindre action défensive réussie. Il est naturellement question de l’Union Elfique qui, avec 11 TD encaissés par coach en moyenne (soit une moyenne par match de 2,5 TD subis) durant le 2e tiers du championnat, fait office de figure de proue de l’amicale des passoires de la Lutèce ! Au total, les deux équipes de l’Union Elfique ont encaissé pas moins de 20,5 TD en 10 rencontres, soit une moyenne de 2,05 par match !
Le roster est très loin devant les autres rosters ayant contre-performé durant la saison. L’autre mauvais élève s’avère être le Pacte du Chaos, avec une moyenne de 1,8 TD encaissé durant les 5 derniers matchs, et une moyenne légèrement moins basse de 1,5 TD pris par match depuis le début de la saison. Vous voyez ainsi parfaitement que la contreperformance de l’Union Elfique est à des années-lumière des moyennes des autres rosters ayant des difficultés en terme du jeu défensif.
Notons, pour mémoire, que la forme actuelle des Orques Noirs semble également en berne, car avec 8,5 TD encaissés sur les 5 dernières rencontres (1,7 par match en moyenne), les Orques Noirs présentent une porosité défensive que nous ne leur connaissions pas. Les Nordiques ne sont pas en reste, tant leur saison semble chaotique au niveau des résultats et des performances globales. 1,6 TD encaissés en moyenne durant ce 2e tiers du championnat pour les 2 équipes nordiques engagées, et une moyenne de 1,4 TD pris par match durant les 10 dernières journées, est un résultat loin d’être fameux pour un roster habituellement considéré comme solide et compétitif.

Contreperformance individuelle 2e tiers de la saison

Sur le 2e tiers du championnat, deux joueurs se démarquent particulièrement par leurs résultats piteux, et qui paraissent bien au-delà de la simple contreperformance ponctuelle. La palme de la pire défense actuelle revient sans contestation aucune à Frakas qui a encaissé dernièrement la bagatelle de 14 TD en 5 matchs, soit une moyenne désastreuse de 2,8 TD par match ! Rien ne va plus chez les Nez dans le Gazon qui, s’ils arrivent à se créer des occasions en attaque, semblent ne pas se préoccuper du tout des tâches défensives ! L’autre très mauvaise forme actuelle est à mettre au débit de Chewbie dont les nobles impériaux viennent d’encaisser 13 TD entre la 6e et la 10e journée (soit une moyenne horrible également de 2,6 TD pris par match). L’antépénultième place est occupée par le malheureux (et blessé) Louis X, qui a vu ses Orques Noirs encaisser 11 TD (soit une mauvaise moyenne de 2,2 TD par match). La blessure semble être arrivée au pire moment pour Louis X, car les deux mercenaires coachs qu’il a embauché pour les 2 derniers matchs de son équipe (dont malheureusement votre serviteur) ont pris chacun 3 TD par match. Catastrophique, tout simplement !

Contreperformance individuelle globale

Là aussi, peu de surprises à l’horizon car les mauvais élèves de la classe se nomment évidemment Frakas et Chewbie. Avec 21 TD encaissés depuis le début de la saison (soit une moyenne de 2,1 par partie), le jeu défensif déployé par leurs équipes ressemble à une morne plaine, à une toundra sans vie, à un désert apocalyptique, ou pire, à la zone industrielle de Dunkerque par temps de pluie…
Mais certains autres coachs ne font guère mieux et présentent des moyennes tout aussi spectaculairement affligeantes. Avec 20 TD encaissés (et donc 2 par match en moyenne), Ankmorpork fait indiscutablement une saison ratée. Etrangement, il en est de même de Drah, coach pourtant réputé pour son style de jeu solide, car son équipe finit le 2e tiers de la saison également avec 20 touchdowns encaissés en 10 rencontres (soit une moyenne de 2 TD pris par match). Enfin, Yetislx se reste juste devant en serrant les sphincters, car ses Elfes Noirs ont subi pas moins de 19 TD par match depuis le début de la saison (moyenne de 1,9 TD par match donc). Malheureusement, pour tous les coachs précités, au vu de l’adversité à venir, leur moyenne ne semble pas pouvoir s’améliorer, de telle sorte que, sauf effondrement spectaculaire d’un coach, nous trouverons certainement le vainqueur du Prix de la Passoire en Plomb parmi ces 5 coachs là.

Passes

Bien que cette saison ne brille pas par le côté aérien du jeu développé par les équipes engagées, un roster se démarque magnifiquement de la morosité ambiante en termes de lancer de ballon. Evidemment, il s’agit de l’Union Elfique qui – si elle ne sait pas défendre – réussit une performance de haute volée dans le jeu de passe, en atteignant durant le 2e tiers de la saison presque le double du total passes réussies durant le 1er tiers. Ainsi, les Elfes totalisent 18 passes en moyenne par équipe sur les 5 derniers matchs (soit une moyenne spectaculaire de 3,6 passes par match et par coach). Au final, sur la totalité des 10 journées, ce ne sont pas moins de 56 passes réussies sur les 20 matchs joués par les deux équipes des Elfes engagées qui ont été réussies, soit une moyenne mirobolante de 2,8 passes par coach et par match. Avec un tel score, l’Union Elfique caracole en tête du classement, très loin devant les autres rosters. Les Humains par exemple, deuxièmes dans ce classement général, totalisent 37 passes, alors même que le roster compte deux fois plus d’équipes engagées que le roster de l’union elfe !
Dans ces conditions, il est fort dommageable que l’Union Elfique ne performe pas au niveau des scores, car avec une moyenne générale de 1,2 TD réussis par coach et par match, les Elfes semblent transformer qu’une seule passe sur 5 en touchdown. Certains pourraient y voir clairement du gâchis, mais nous savons pertinemment que toute passe réussie ne signifie pas nécessairement un touchdown. La performance elfique doit toutefois être portée aux nues.
Les autres rosters sont très loin derrière les Elfes. Notons tout de même le score moyen honorable de 1,2 passe par match réussie par l’Alliance du Vieux Monde de votre serviteur, et le résultat beaucoup plus singulier (d’aucuns diraient intriguant) de 1 passe réussie par match en moyenne par le Pacte du Chaos. Un score qui pose certainement bon nombre de questions sur le style de jeu développé par l’unique équipe du Pacte engagée dans la compétition…

Performance individuelle 2e tiers de la saison

Ce n’est une surprise pour personne, Ankmorpork domine les débats avec 18 passes réussies sur les 5 dernières journées (moyenne exceptionnelle de 3,6 par match), mais il a été rejoint à la première place par son comparse elfe Frakas qui, après une première partie du championnat en demi-teinte sur cet aspect du jeu, revient comme un cheval au galop et réalise un score identique. La suivant dans la liste n’est autre que Bosk, mais il totalise seulement 9 passes réussies sur l’ensemble des 5 matchs du 2e tiers du championnat (1,8 en moyenne par match), soit deux fois moins que les deux coachs elfes précités.

Performance individuelle globale

Nous retrouvons le même trio en tête du classement général depuis le début de la saison. Mais pour le coup, Ankmorpork semble avoir pris un avance plus que confortable sur son poursuivant, car il totalise pas moins de 33 passes en 10 matchs (soit une moyenne de 3,3 par partie), alors que son compère Frakas, à cause d’un début de saison très compliqué, culmine à 10 longueurs de retard, et comptabilise 23 passes réussies [2,3 en moyenne par match). Bosk complète donc ce podium avec une moyenne de 17 passes, mais il est déjà à 6 passes de retard de Frakas.

Il doit être noté qu’à l’inverse, deux coachs s’obstinent pour l’instant, et probablement pour toujours, à ne pas réaliser la moindre passe sur l’ensemble des matchs joués par leurs équipes. Ils pensaient passer sous les radars, mais nous les avons repérés. Les mauvais élèves se prénomment Budmilka et PoireAbricot qui réalisent un magnifique 0 pointé. Applaudissements mérités !

Sorties

C’est le moment tant attendu par bon nombre d’entre vous, coachs de la Lutèce – beau ramassis de viles créatures participant au championnat dans l’unique objectif d’assouvir leurs plus bas instincts de brutalité animale et de sauvagerie forcenée. Je vous l’accorde, la violence et l’agressivité ont, de toujours, été l’apanage de notre ligue, sa singularité, sa particularité, et – comme je l’écrivais dans la première partie de la présente analyse – les traditions ça se respecte ! Or, force est de constater qu’effectivement, certains ont littéralement dépassé la décence en matière de cruauté, ils ont lâché la bride à leurs désirs abjects et ont libéré les pulsions bestiales enfuies en eux.
A ce jeu, le roster du Pacte du Chaos s’est montré le plus efficace sur ce 2e tiers de la saison, et a parfaitement démontré que la férocité et la sauvagerie étaient intimement liées aux préceptes de jeu portés par les joueurs le représentant (et non pas le jeu de passe…). Le Pacte du Chaos est donc le plus efficace en termes de sorties réalisées par rencontre sur les 5 derniers matchs, avec une moyenne virulente de 3,2 (16 sorties au total). Il est également en toute première position, et loin devant les autres concurrents, en ce qui concerne la moyenne de sorties réalisée depuis le début de la saison, car avec un score moyen de 2,7 sorties par match (et donc 27 sorties au total), il dépasse de 0,45 points en moyenne le roster arrivant en 2nde position ! L’écart est immense donc avec le roster Nain du Chaos qui termine la 10e journée avec un score de 2,35 de sorties en moyenne par match. La troisième place au podium général est occupée par le roster Bas-fonds, qui termine ce 2e tiers du championnat avec un score général de 2,23 sorties faites par match (22,33 sorties au total en moyenne par équipe sur les 10 journées écoulées). Ce résultat global est excellent pour un roster plutôt porté sur l’attaque. Mais nous l’avons vu précédemment, les Bas-fonds semblent performer dans tous les domaines cette saison, pas seulement dans le domaine offensif, mais également dans celui de la destruction. Cela illustre parfaitement la compétitivité de ce roster.
En quatrième position, nous retrouvons des connaissances dont nous avons déjà eu l’occasion de parler, car avec une moyenne générale de 2,2 sorties par journée, les Morts-vivants et Orques démontrent clairement qu’il faut se préparer à recevoir plein de beignes lorsque l’on rencontre les représentants de ces rosters.
D’ailleurs, les Orques réalisent un remarquable parcours sanguinaire sur le 2e tiers du championnat, car avec 13,25 sorties en moyenne par équipe (soit 2,65 sorties par match) sur les 5 dernières journées, les peaux-vertes se placent pas loin du résultat réalisé par les pacteux du chaos. Ils sont devancés malgré tout, au niveau de la forme actuelle, par le roster Nain du Chaos qui termine sur une moyenne décente de 13,5 sorties réalisées par équipe, soit une moyenne élevée de 2,7 sorties par match durant les 5 dernières journées.
Néanmoins, si l’on ne regarde que la forme récente, c’est un autre roster qui crée la surprise en ce domaine sur le 2e tiers de la saison. Il s’agit des Amazones, lesquelles – chose invraisemblable – atteignent un total de 15 sorties en 5 matchs, soit une moyenne incroyable de 3 sorties par match sur les dernières journées, et jouent en ce domaine presque d’égal à égal avec le Pacte du Chaos ! Qui l’eut cru, pour un roster réputé fragile et certainement pas armé pour lutter en termes de combativité et de férocité avec les quelques autres rosters bodybuildés et dopés à la testostérone. Et pourtant, le résultat – aussi incroyable qu’il puisse paraitre – ne fait pas de place au doute. Les Amazones sont de retour et ont visiblement à c½ur de démontrer que le Blood Bowl n’a que faire de la théorie du genre ! Elles veulent bien faire la cuisine, mais gare aux fesses à ceux à qui leur bouffe ne plait pas ! Au vu du résultat en nombre de sorties, certains coachs, et non des moindres, l’ont compris à leurs dépens.

Performance individuelle 2e tiers de la saison

Sur le plan personnel, trois coachs finissent le 2e tiers de la saison avec le même nombre de 16 sorties réalisées durant les 5 dernières rencontres. Il s’agit de Ma-Big-Burger, d’OONet évidemment (et encore) de Nicap et Lepropre. Très jolie moyenne de 3,2 sorties par match qui force le respect. Derrière ce trio de tête, nous retrouvons à une petite encablure trois autres coachs qui finissent avec un total de 15 sorties en 5 matchs (soit une excellente moyenne de 3 sorties par journée). Sont appelés à la barre Alchemy qui signe un retour magistral dans la compétition, Budmilka dont les orques semblent s’être enfin réveillés, et du surprenant Morrigan qui lutte toujours efficacement pour les play-offs.

Performance individuelle globale

Peu de place aux surprises du côté des performances individuelles depuis le début de la saison, tant l’avance en nombre de sorties réalisées est outrageuse pour la doublette Nicap et Lepropre qui finissent la 10e journée avec 33 sorties causées (soit une moyenne de 3,3 sorties par match). Les deux entraineurs ont réussi à transformer leur équipe en un véritable rouleau compresseur, une déferlante de peaux-vertes qui vous foncent dessus et ne laissent que des os broyés et de la chair déchiquetée. Les adversaires à venir sont prévenus.
La 2e place du podium général est occupée par Ma-big-burger tout naturellement, qui totalise un très joli score de 27 sorties (soit une moyenne de 2,7 sorties par match). Enfin, le podium est complété par OON avec un score de 26 sorties, résultat plutôt logique pour une équipe toujours portée sur la bagarre et coachée par un afficionado de la castagne.

Plus mauvais sorteurs

A l’opposé des rosters virils, nous retrouvons quelques équipes qui souffrent profondément sur l’aspect physique et semblent délaisser totalement le jeu d’impact. Vous imaginez bien que dans ce classement, les Elfes jouent les tout premiers violons. Les cancres en la matière se nomment l’Union elfique qui réalise un score moyen très faible de 1,1 sortie faite sur les 5 derniers matchs, et une moyenne encore plus faible de 0,85 sorties réalisées par match depuis le début de la saison. L’Union elfique est suivie de près par les Elfes Noirs, qui semblent également en peine dans le domaine de la combativité en réalisant une moyenne désastreuse de 1,2 sortie faite sur les 5 dernières journées et de 0,95 sortie réalisée par match depuis la 1ère journée. Il s’agit d’un résultat bien inférieur, et de loin, pour les elfes par rapport aux autres rosters du championnat. Par exemple, le 3e roster le moins en réussite est la Noblesse impériale qui termine le 2e tiers de la saison avec une moyenne plus honorable de 1,4 sorties par rencontre. L’on ne peut que constater l’écart abyssal, en termes de sorties entre le score final réalisé par les elfes et celui fait par les autres rosters engagés.

Contreperformance individuelle 2e tiers de la saison

Pour autant, sur le plan individuel, les coachs elfes s’en tirent quelque peu mieux que deux coachs malheureux, qui ne comptabilisent que 3 petites sorties en 5 matchs du 2e tiers du championnat (soit une pauvre moyenne de 0,6 sorties par match. Les intéressés se dénomment Schouf et Cosius. Ah, les Kaiser Krampon, ce n’est vraiment plus ce que c’était. La gloire d’antan semble partie et espérons que cela ne soit pas définitif pour cette équipe emblématique de notre ligue.
Derrière ce duo malheureux, nous retrouvons deux autres coachs mal en peine dans le domaine du combat viril. Avec 5 petites sorties en autant de journées, Frakas et Yetislx n’ont vraiment pas fière allure.

Contreperformance individuelle globale

Nous retrouvons ce dernier coach dans le classement des pires sorteurs en général depuis le début de la saison. Avec 8 sorties en 10 rencontres, Yetislx traine son spleen sur les terrains de la Lutèce, et ce résultat aurait pu être encore bien pire si ce n’est l’élan de réussite qui semble avoir soufflé sur les Nightblood lors de la 10e journée, lors de laquelle les Elfes Noirs ont performé en sortant pas moins de 3 joueurs aux solides Nains du chaos de OON. Quoi qu’il en soit, avec ce score très bas, Yetislx partage la place du mauvais élève avec Ankmorpork, lequel présente la même très faible moyenne de 0,8 sorties par match.
D’autres coachs ne sont pas mieux lotis, et notamment Frakas, qui n’enregistre que 9 malheureuses sorties depuis le début de la saison. Enfin, Schouf est juste devant, avec également un piètre résultat (surtout pour une équipe Nécromantique) de 10 sorties en autant de matchs.

Les moins fragiles

Analysons désormais quels rosters ont su faire preuve d’une solidité physique à toute épreuve, ayant le moins souffert dans les âpres combats au corps-à-corps, pourtant si répandus sur les terrains de la Lutèce.
A noter que ce classement se réfère aux sorties subies par chacun des coachs, mais par sorties il convient d’entendre tous types de sorties, qu’il s’agit de blocages, d’agressions, de blessures du public voire même s’esquives ratées.
A ce jeu, la meilleure forme actuelle, afférente aux 5 dernières journées, revient à deux rosters réputés solides. Il s’agit d’une part du Chaos et d’autre part des Nains, qui comptabilisent à peine 8 sorties durant le 2e tiers de la saison (soit une moyenne de 1,6 sorties par match). Vous vous en doutez, le roster Orque n’est pas très loin de ce duo, en terminant avec 8,5 sorties subies en moyenne par les 4 équipes engagées sur les 5 dernières rencontres (soit une moyenne de 1,7 sortie par match).
Au plan global, depuis le début du championnat, le roster qui domine les débats en termes de solidité physique demeure le roster Nain, qui n’a encaissé que 11,5 sorties en moyenne par équipe en 10 journées (soit 1,15 sorties par match et par coach). Le score est impressionnant, tant l’écart moyen est grand avec les autres rosters. La 2e place est en effet occupée par les Orques qui totalisent malgré tout 14,25 sorties en moyenne par équipe sur les 10 journées écoulées (soit une moyenne de 1,42 sorties subies par match. C’est déjà 3 sorties de plus au total, en moyenne, par rapport aux Nains !
En 3e position arrivent les solides cousins des Nains, à savoir les Nains du Chaos qui prouvent une nouvelle fois qu’ils s’y connaissent en termes de résistance et d’abnégation. Avec 15 sorties subies en moyenne par chaque équipe depuis le début de la saison, ils terminent donc le 2e tiers du championnat avec une belle moyenne de 1,5 sortie seulement par match.
A noter la très belle – et surprenante – performance du roster Skaven qui prend la place d’honneur avec seulement 16 sorties subies en 10 matchs (1,6 sorties subies par match en moyenne). Il s’agit d’une véritable prouesse pour un roster réputé fragile et qui souffre d’un manque d’impact latent.

Performance individuelle 2e tiers de la saison

Evidemment, les coachs ayant drafté les rosters résistants performent merveilleusement en plein milieu du championnat en ne subissant que très peu de blessures. Le meilleur dans ce domaine se nomme Sobhek dont l’équipe de Nains n’a encaissé que 5 petites sorties en 5 parties (soit une moyenne de 1 sortie à peine par match). Mais une surprise se cache derrière Sobhek. En effet, les Maraboes du fantasque Nabolo ne subissent que 6 sorties durant le 2e tiers du championnat (moyenne de 1,2 sortie par rencontre). Jolie performance sur le plan de la résistance physique pour les Humains, dont les armures ont habituellement plus tendance à craquer à ce moment-là de la saison. Manifestement, Nabolo dispose d’un excellent armurier qu’aucuns souhaiteraient probablement lui ravir. Enfin, le podium est complété par trois équipes, dont deux habituelles à ce gendre de performance, car il s’agit des Orques de SSB et des sempiternels Nicap et Lepropre, mais également les Nobles impériaux du duo Kral et JC, lesquels encaissent tous un petit score de 7 sorties durant les 5 derniers matchs (moyenne de 1,4 sortie par journée). Si la présence des équipes orques ne détonne guère, celle des Nobles impériaux est plus surprenante. Manifestement, plus la saison avance, plus le roster noble s’avère compétitif, disposant enfin de compétences utiles pour contrecarrer efficacement le jeu agressif des équipes plus physiques.

Performance individuelle globale

En ce qui concerne les performances plus globales, relatives à l’ensemble des 10 journées de la Lutèce, c’est une nouvelle fois les solides Nains de Sobhek qui dominent le classement avec 10 blessures subies en autant de match (et une moyenne de 1 blessure par journée donc). Rien de bien surprenant en somme, tant la résistance naine sur les pelouses de Blood Bowl est légendaire. Derrière les barbus plusieurs équipes font preuve d’une solidité certaine. Ainsi, Gardën, Nabolo, SSG et bien sûr Nicap et Lepropre n’ont subi que 12 sorties en 10 parties (soit une moyenne de 1,2 sortie par match). A noter que l’autre équipe naine engagée, à savoir celle d’Aredhel arrive juste derrière, avec un total de 13 sorties subies.

Les plus fragiles

Il est intéressant d’observer l’autre côté du miroir et d’analyser quels rosters et quelles équipes ont subi la loi du plus fort sur les terrains de la Lutèce.
A cet égard, c’est une nouvelle fois les équipes de l’Union Elfique qui semble payer les pots cassés, alors que leurs joueurs se voient affreusement maltraités à chaque rencontre. Le 2e tiers du championnat a été très difficile pour les deux équipes de ce roster, car elles terminent la 10e journée avec un nombre catastrophique de 20 joueurs blessés au total (soit une moyenne de 4 blessures par match et par coach). En deuxième place de ce classement de malheur arrivent les Bas-Fonds, dont la position haute peut aisément se comprendre au regard de la composition si particulière du roster et de la fragilité plus qu’évidente d’une grande partie de leur effectif. Un score de 18,33 sorties subies en moyenne sur le 2e tiers du championnat (soit une moyenne par match de 3,66 sorties subies) reste tout de même un résultat alarmant pour un roster réputé fragile. Enfin, élément étrange, la troisième position est occupée par les Orques Noirs qui subissent la bagatelle de 15,5 sorties en moyenne par équipe sur le 2e tiers de la saison (soit une moyenne de 3,1 sorties par match). Ce score important pourrait se comprendre du fait de la présence d’un bon nombre de gobelins au sein des effectifs Orques noirs, si ce n’est que les deux équipes engagées cette année ont surtout vu les solides Orques noirs souffrir de la domination physique de leurs adversaires ! Une modification du style de jeu s’impose pour les coachs de ce roster car voir autant d’Orques noirs blessés à chaque journée risque de coûter très cher en fin de championnat.
Le constat est presque identique en ce qui concerne les résultats depuis le début d’année. Le pire score est à mettre au débit de l’Union Elfique dont les deux équipes culminent déjà à 37 blessures subies en 10 journées par chacune d’elles (soit une très haute moyenne de 3,7 sorties par match) ! Un score tout bonnement astronomique ! Derrière eux figurent évidemment les Bas-Fonds avec une moyenne légèrement inférieure à celle du 2e tiers de la saison, soit 3,16 blessures subies par match (31,66 sorties au total subies en moyenne par coach depuis le début de la saison).
Le podium est complété par une équipe ayant atrocement souffert durant le 1er tiers du championnat, à savoir les Amazones, dont la solidité défensive s’améliore quelque peu dernièrement, mais qui pointent quand même à 25 blessures depuis le début de la saison (soit une moyenne de 2,5 blessures par match).

Contreperformance individuelle 2e tiers de la saison

Vous vous doutez probablement des lignes à venir, la plus mauvaise forme revient évidemment à l’équipe de l’Union elfique menée par Frakas, qui a subi une véritable hécatombe, un carnage, une boucherie, durant les 5 dernières journées. Jugez vous-mêmes : 24 blessures subies (soit une moyenne de 4,8 blessures par match) ça vous pose tout de suite le niveau de la contreperformance. Au vu de ces statistiques, on peut sérieusement s’interroger comment Frakas fait pour disposer toujours d’une équipe presque au complet à chaque match. Nul doute que sa tactique de jeu si particulière – le nez dans le gazon mais toujours debout – y est pour beaucoup !
Evidemment, la forme n’est pas bien meilleure pour une autre équipe plutôt fragile, car il s’agit des Bas-fonds coachés par Morrigan qui terminent la 10e journée avec un total de 22 blessures en 5 matchs (soit une moyenne importante de 4,4 blessures par rencontre). La difficulté pour Morrigan consiste dans le fait que les blessures ne concernent pas uniquement les joueurs dispensables de son effectif, mais précisément quelques positionnels importants, ce qui pourrait avoir des conséquences néfastes en fin de saison alors que la Fungus Invasion est toujours engagée dans la lutte pour les Play-offs.
Enfin, la 3e place de ce podium néfaste est étrangement occupé par les Nécromantiques de Schouf qui viennent de subir 19 blessures en 5 parties (soit une moyenne surprenante de 3,8 blessures par rencontre). Un score plus que surprenant pour un roster habituellement bien plus résistant.

Contreperformance individuelle globale

Une fois n’est pas coutume, nous quasiment le même trio que ci-dessus, parmi les trois équipes les moins résistantes de la ligue. Frakas crève à lui seul toutes les limites de l’indécence en subissant pas moins de 43 blessures depuis le début de la saison (soit 4,3 sorties subies par match). A ce niveau-là, ce n’est même plus du masochisme. Nous sommes chanceux en réalité, Messieurs les coachs. Nous assistons en direct à la naissance d’une nouvelle mouvance dans le milieu du Blood Bowl, à la conception d’une stratégie révolutionnaire et avant-gardiste, dont l’objectif consiste à faire souffrir les joueurs de son équipe pour le salut et l’absolution de tous ! Car, je vous le dis en vérité mes frères, Frakas et ses joueurs sont des saints-martyres du Blood Bowl, des anges de la rédemption venus dans notre Ligue pour nous sauver tous, pour purifier nos c½urs de la vile violence, de la répugnante bestialité et de la crasseuse barbarie dans laquelle nous nous louvons, tels des vers dans une fange putride. Adoptez la philosophie bloodbowlienne du Saint Frakas et rachetez vos âmes impures mes frères, en sacrifiant vos joueurs pour votre propre salut !
Frakas semble avoir en effet fait quelques adeptes. Ainsi que précisé ci-dessus, Morrigan parait s’être donné c½ur et âme à la sagesse de Frakas, car ses joueurs ont subi 38 blessures depuis le début de la saison (moyenne de 3,8 par match donc).
Le troisième apôtre de la pensée frakassienne n’est autre que le noble Chewbie, dont les Impériaux viennent de subir 34 blessures en 10 journées. Enfin, n’oublions pas le croque-mort Schouf, qui semble également avoir sacrifié ses joueurs sur l’autel du martyrisme, avec 33 blessures subies sur l’ensemble des deux tiers de la saison (moyenne de 3,3 blessures par journée).

Sorties public

Analysons désormais rapidement une statistique assez drôle et qui consiste à déterminer quel coach dispose du public le plus chaud, le plus virulent. Quelle équipe est entourée d’ultras fanatiques, de hooligans prêts à faire exploser leur cruauté enragée dès qu’un joueur adverse ose franchir la ligne de touche, et tout cela naturellement dans la plus grande considération des principes séculaires de ce jeu si populaire qu’est le Blood Bowl ? Car, n’oublions jamais, notre sport adoré se distingue – en premier lieu – par le très grand respect que portent ses fans, à chaque instant, aux traditions, règles et principes bloodbowliens, surtout s’il s’agit d’en mettre plein la gueule à l’adversaire ou à ses joueurs !
Et parmi les équipes les plus à cheval question uses et coutumes de ses fans adorés, nous retrouvons – tout naturellement oserai-je dire – les Nains dont les supporters, grands amateurs de bière et d’autres boissons à fort potentiel de débridage cérébral, semblent les plus respectueux des traditions du Blood Bowl, en ayant réalisé en moyenne par équipe 2,5 sorties du public sur les 5 derniers matchs, et 4 par équipe au total depuis le début du championnat. Très beau score du rancunier peuple barbu, et même si, sur le 2e tiers de la saison, ils sont suivis de près par les surprenantes Amazones, qui totalisent 2 sorties du public sur les 5 dernières journées.

C’est surtout au niveau individuel que deux coachs se distinguent clairement dans cette discipline séculaire. Je veux naturellement parler de l’impressionnant de régularité Sobhek qui totalise 5 sorties du public en autant de match, ainsi que de Laerthis qui semble enfin profiter des avantages naturels en la matière que représentent ses deux Loups-garous, en réalisant 4 sorties du public dans le 2e tiers du championnat.
Depuis le début de la saison, c’est toujours Sobhek qui mène la danse du public vindicatif, avec 6 sorties au total. Il est ainsi suivi de Laerthis et ses 4 sorties – réalisées toutes durant le 2e tiers de la compétition ! En troisième position, avec 3 sorties du public en 10 matchs, deux coachs se placent en embuscade. Il s’agit de Manuratus et de Yaouch, qui peuvent toujours se mêler à la lutte pour le prix du public le plus violent !

Dernière modification par Duda (28-02-2022 16:25:54)


Pourquoi les Nains ont la bière et les Elfes la magie ?
Parce que les Nains ont choisi en premier...

Hors ligne

 

#2 28-02-2022 16:23:33

Duda
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

Agressions

Nous arrivons enfin à la statistique la plus recherchée par une bonne majorité des coachs de la Lutèce – championnat ô combien connu pour la virulence et le vice de ses coachs. Ainsi, le fameux Prix du Crampon d’Or est le trophée pour lequel se battent d’année en année les plus crapuleux, les plus mesquins, les plus vils des entraineurs du landerneau lutécien, mais également celui qui a forgé la légende de certains des personnages les plus emblématiques du Blood Bowl de l’hexagone. Remporter ce prix si convoité représente – pour d’aucuns – le summum de leur carrière, le Graal bloodbowlien valant bien plus qu’un simple titre de champion. Ainsi, certains arborent l’écusson au crampon doré avec plus de fierté qu’une étoile de champion sur leur maillot, et l’aura dont ils sont entourés dépasse alors de loin les frontières de notre Ligue. Et dire – qui plus est – que certains ont obtenu ce titre si convoité à plusieurs reprises !
Cette année ne déroge pas à la règle, les coachs réputés dans le domaine de l’agression menant des équipes spécialisées en la matière. Ce n’est donc pas surprenant de retrouver le roster Orque Noir à la première place du classement des équipes les plus agressives, avec 1 agression réussie en moyenne par match durant le 2e tiers de la compétition (5 par coach donc). Mais ils sont suivis de près par un autre roster malsain, à savoir celui des Bas-fonds qui totalise en moyenne, par équipe, 0,93 agressions par match sur les 5 dernières rencontres (4,66 au total par équipe). Enfin, les équipes de Nains ne sont pas en reste, en réussissant 3 agressions en moyenne par équipe (soit 0,6 par match).
A l’inverse, les Skaven, les Amazones et chose plus surprenante, les Morts-vivants n’ont pas réussi la moindre agression sur les 5 dernières journées.
Depuis le début de la saison, ce sont donc toujours naturellement les Orques Noirs qui dominent en la matière, et de loin devrais-je dire. Car avec 8 agressions réussies par équipe sur les 10 derniers matchs, ils ont distancé les rosters poursuivants et notamment les Bas-fonds qui sont seconds avec 6,33 agressions réussies par équipe (soit une moyenne de 0,63 par équipe par match). Le 3e roster est celui des Humains, avec 0,5 agressions réussies en moyenne par match par les équipes humaines, qui gardent cette 3e place du podium grâce à un très bon début de saison, mais pour combien de temps encore ?
De l’autre côté, deux rosters seulement n’ont pas performé du tout dans l’agression depuis le début du championnat. Il s’agit évidemment des Skaven et des Amazones. Il convient de vous ressaisir Messieurs les entraineurs de ces rosters, parce qu’un zéro pointé en matière d’agressions n’est pas digne d’un coach lutécien ! Même les Elfes font mieux que vous en la matière, c’est pour dire !

Performance individuelle 2e tiers de la saison

Au niveau individuel, sur cette 2e partie de la saison, trois coachs se distinguent clairement. En premier lieu, il convient de souligner la performance magistrale d’un duo passé maître en la matière. Pedro et Laraigne ont fait des merveilles sur les 5 dernières rencontres en réalisant pas moins de 8 agressions réussies (soit 1,6 agressions par journée). Ils rappellent ainsi qu’ils restent des agresseurs hors pair et que les multiples titres de Crampon d’Or glanés tout au long de leur carrière ne sont aucunement dus au hasard et ne sont certainement pas des détails de l’histoire. Juste derrière ce duo magique nous retrouvons un autre entraineur-star du Blood Bowl qui n’est autre que le représentant de l’Equipe de France, à savoir Olivierdulac, coach mutli-médaillé et multi primé, qui démontre ainsi que ses compétences du jeu ne s’arrêtent pas aux seuls sens du positionnement et calcul de probabilités, mais qu’il sait aussi jouer du crampon quand il le faut. Avec 7 agressions en 5 matchs, il joue d’égal à égal avec les deux experts lutéciens sus-évoqués (soit une moyenne de 1,4 agression par match). En 3e place du classement du 2e tiers c’est une autre doublette bien connue qui se positionne, en les personnes des vilains Nicap et Lepropre – lesquels ont manifestement décidé cette année de jouer les premiers de cordée de la Ligue sur tous les tableaux !

Performance individuelle globale

Sur l’ensemble de la saison, le duo réalisant la meilleure performance – et de loin – est naturellement celui de Perdo et Laraigne qui totalise 12 agressions réussies (1,2 en moyenne par match). La performance est excellente, même si elle est loin de leurs meilleurs exploits. Rappelons à ce titre que le record de cette doublette infernale est de 25 agressions en 15 matchs (ce que constitue le record absolu de la Lutèce). La présente saison n’atteindra certainement pas ce plafond, mais l’avance de Pedro et Laraigne est déjà conséquente sur le 2e au classement Olivierdulac et ses 9 agressions réussies sur 10 matchs. Notons tout de même qu’Olivierdulac a réussi cette belle performance presque sur un seul match. En effet, il comptabilise pas moins de 5 agressions sur le pauvre Morrigan dans un des matchs les plus violents de la saison ! Enfin, en 3e place sur le podium se placent deux coachs toujours dans la course au titre. Il s’agit d’un autre technicien Bas-fonds, à savoir le mesquin Buckler et celui qui avait annoncé la couleur dès l’entame du championnat avec un nom d’équipe des plus parlants, c’est-à-dire Cosius et ses Kaiser Krampon. Les deux coachs comptent 7 agressions réussies en 10 matchs, et sauf exploit magistral en fin de saison, il semble qu’il faudra qu’ils se contentent des places d’honneur uniquement.

Agressions subies

Le Prix du Crampon d’Or est peut-être l’un des titres les plus convoités, mais à l’inverse nous retrouvons un autre prix séculaire et fort respectable de la Lutèce Cup. Le Prix Hansablast récompense ainsi le coach, et l’équipe, les plus agressés durant une saison, prix ô combien estimable, tant il prime l’opiniâtreté et la persévérance des équipes ayant lutté coûte que coûte contre vents et marrées (et contre les crampons adverses) durant toute une saison.

A ce jeu, et durant ce 2e tiers de la saison, ce sont les rosters de l’Union elfique tout naturellement, mais également – chose plus étrange – des Hommes Lézards qui ont été les plus agressés, avec 3,5 agressions subies par équipe sur les 5 dernières journées (soit une moyenne de 0,7 agressions subies par match). Les équipes de Nécromanciens et des Morts-vivants ne sont pas en reste, avec 3 agressions subies en moyenne par équipe sur le 2e tiers de la saison (0,6 agressions subies par match en moyenne). Enfin, les Elfes Noirs ne sont pas loin, avec 2,5 agressions subies en moyenne par équipe (soit 0,5 en moyenne par match).
Sur la totalité des 10 journées écoulées cependant, les positions ne sont pas exactement semblables, tant le début de saison diffère de sa deuxième partie. Ainsi, même si le classement est toujours dominé par l’Union elfique qui a subi 6,5 agressions en moyenne par équipe au total (moyenne de 0,65 agressions par match par coach), ce sont bien les Nécromanciens qui arrivent en 2e place, avec 5 agressions subies par équipe depuis le début de l’année (moyenne de 0,5 par match par coach). Les Hommes-léazrds n’arrivent ainsi qu’à la 3e place, avec 4 agressions subies en moyenne par équipe (soit 0,4 agressions subies par match).

Contreperformance individuelle 2e tiers de la saison

Sur le plan individuel, deux coachs se démarquent clairement, nettement, du reste de la troupe, sur les 5 dernières journées. Il s’agit des malheureux Schouf et Morrigan (qui peut dire merci à Olivierdulac !) qui comptabilisent chacun 6 agressions subies en 5 matchs (soit une moyenne de 1,2 agressions par match). Frakas n’est toutefois pas loin derrière ce duo, avec 5 agressions subies en autant de journées. Enfin, en 3e place arrivent, à égalité avec 4 agressions subies, Pixmen et ses Efes Noirs ainsi que – de manière plus étrange – OON et sesNains du chaos.

Contreperformance individuelle globale

Si l’on regarde désormais les statistiques depuis le début de la saison, deux coachs se distinguent dans comme martyrs des crampons adverses. Le maitre incontesté semble, pour l’instant, être la valeureux Schouf, qui a déjà subi 10 agressions en autant de matchs. Une agression subie par match, cela semble être très rude pour une équipe Nécromancienne qui n’aime naturellement pas se faire marcher sur la tronche, surtout en l’absence d’apothicaire autorisé. D’ailleurs, le résultat au classement de Schouf s’en ressent, tant sa saison semble compliquée !
En 2e position nous retrouvons un autre coach-victime de la saison. L’émouvant Frakas a ainsi subi 9 agressions depuis le début de la saison, et pour lui la saison parait également ratée et la fin du championnat s’annonce d’ores et déjà bien longue.
Enfin, en dernière place du podium se place un autre coachs malheureux cette saison, à savoir Yaouch dont la malchance chronique en championnat se reflète parfaitement dans les 6 agressions déjà subies par ses Hommes-lézards. A noter qu’il occupe cette place avec un autre coach, qui n’est autre que Morrigan, mais dont l’équipe à l’effectif pléthorique est certainement mieux armée pour lutter malgré les statistiques défavorables en matière d’agressions subies.

Les moins agressés

A l’inverse, quelques coachs d’équipes solides, impressionnent par l’impénétrabilité des armures de leurs joueurs, par l’hermétisme de leurs défenses et la stabilité verticale de leurs positionnels, que les adversaires ont énormément de mal à mettre au sol et à piétiner.
A ce titre, les rosters du Pacte du chaos et de l’Alliance du Vieux Monde méritent d’être distinguées, car elles n’ont pas subi la moindre agression durant les 5 dernières journées. Le roster du Chaos n’est pas en reste, avec 1 seule agression subie de comptabilisée sur les 5 derniers matchs, performance d’autant plus notable qu’au contraire des deux autres précités, ce roster est représenté par 2 équipes au championnat.
Sur l’ensemble de la saison, c’est une nouvelle fois le Pacte du Chaos qu’il convient de féliciter, car l’équipe engagée n’a connu qu’une seule blessure par agression en 10 matchs. Il partage cependant la première place avec le roster Nordique qui comptabilise autant d’armures brisées, ce qui semble cependant un résultat plus que surprenant pour un roster pourtant connu pour la légèreté des protections de ses joueurs. Manifestement, il est bien ardu de mettre un Nordique au sol cette année, et ce n’est pas les deux coachs (dont un duo) représentant ce roster qui vont se plaindre.
Le roster Humain n’est toutefois pas en reste, car avec 4 équipes représentées, il compte uniquement 1,5 agressions subies par coach depuis le début de la saison. Très belle performance humaine donc, alors même que le roster compte dans ses rangs certains des positionnels les plus violentés habituellement, tels les Halflings ou les Receveurs humains.

Performance individuelle globale

Bon nombre de coachs n’ont connu aucune blessure sur agression durant les 5 dernières journées, mais c’est bien les performances fantastiques depuis le début de la saison, de la part de certains coachs, qui méritent avant-tout d’être soulignées. Les meilleurs dans cette discipline sont quatre fantastiques, quatre chevaucheurs de l’Apocalypse, quatre coachs aux armures indestructibles et aux joueurs indomptables. Il s’agit de Drah, Bosk, Sobhek et Yugxul qui n’ont connu la moindre agression subie depuis le début de la compétition ! Si le résultat semble assez banal pour les entraineurs nains, la prouesse est immense de la part de Drah, tant les Nordiques sont, en principe, peu performants en matière de résistance de leurs joueurs.
A noter tout de même un résultat tout aussi excellent réalisé par une ribambelle de coachs expérimentés de la ligue, car avec 1 seule agression subie en 10 matchs, ces coachs font presqu’aussi bien que les 4 glorieux susnommés. Ces coachs sont Ashrame, Budmilka, Ma-big-burger, Nabolo, Olivierdulac, PoireAbricot, et enfin Scarabee.

Les Plus Violents (Facteur de destruction)

Je pense que mes lecteurs seront d’accord avec moi, sortir les joueurs adverses c’est très bien, mais les piétiner, ou les faire massacrer par les supporters frénétiques c’est aussi bien ! Dans ces circonstances, il serait injuste de considérer que l’équipe la plus violente, la plus destructrice, est celle qui a réalisé le plus de sorties en jeu, de manière « officielle ». Ce serait considérer que l’agression et le tabassage par le public ne sont pas des actions tout aussi « officielles » et respectables que la bagarre sur la pelouse. N’importe quoi ! C’est la raison pour laquelle, l’analyse ci-dessus s’intéresse aux rosters et aux équipes les plus violentes, les plus destructrices, dans tous les domaines du jeu !
Et à ce niveau, les résultats détonnent. Ainsi, sur le 2e tiers de la saison, le roster le plus destructeur est celui du Pacte du Chaos qui totalise 17 destructions adverses (3,4 destructions par match en moyenne). Magnifique résultat, mais que le roster partage de manière fort surprenante avec les ahurissantes Amazones, tout autant violentes que les Pacteux du Chaos. Or, lorsque l’on se rappelle que les deux représentants de ces deux rosters se sont affrontés lors de la 6e journée dans un des matchs les plus violents (sinon le plus violent) de l’année, l’on comprend bien mieux ce score extraordinaire réalisé par ces deux rosters.
Attention, les Orques Noirs se placent également de manière parfaite dans ce classement, avec une moyenne par équipe de 16,5 destructions adverses réussies en 5 journées (soit une moyenne de 3,3 destructions par coach et par match).
Enfin, les Nains arrivent en embuscade, en totalisant 16 destructions adverses par coach sur le 2e tiers de la saison (moyenne de 3,2 par coach et par match).
Si l’on regarde cependant les statistiques depuis le début de la saison, les positions changent quelque peu. Le roster le plus performant, le plus destructeur, est bien le Pacte du Chaos, avec une moyenne de 3 destructions par match en 10 journées. Juste derrière, nous retrouvons les vicieux Bas-fonds, qui réussissent la bagatelle de 2,93 destructions adverses par coach et par match en moyenne.  La 3e place est occupée par les virulents Nains qui totalisent 2,9 destructions d’adversaires par coach et par match.

Performance individuelle 2e tiers de la saison

C’est évidemment les statistiques au niveau individuel qui vous intéressent le plus, et bien naturel !
A ce titre, les meilleurs sur le 2e tiers de la saison ne sont autres que les sempiternels Nicap et Lepropre qui comptent 22 destructions d’adversaires (soit une moyenne énorme de 4,4 destructions par match). Résultat spectaculaire donc, et qui symbolise à lui seul la performance globale du duo infernal cette saison. Les victimes sont nombreuses et se souviennent parfaitement du rouleau-compresseur vert qui leur est passé dessus. C’est un autre duo orque, mais noir celui-là, qui occupe la 2e place dans les performances actuelles. Avec 20 destructions réussies (dont 8 par agression tout de même !) Pedro et Laraigne font presqu’aussi bien que Lepropre et Nicap et comptabilisent 4 destructions adverses en moyenne par rencontre ! Derrière, OON réalise également une excellente performance, avec 19 destructions adverses (moyenne de 3,8 par match). Mais nous voyons parfaitement, au vu de ces statistiques, le gouffre abyssal qui sépare actuellement les Prêtres de la Sainte Gouaille des autres équipes du championnat !

Performance individuelle globale

Sur l’ensemble de la saison, la situation est quasiment identique. Les coachs orques (et orques noirs) susvisés dominent le classement général de la tête, des pieds, des poings et des genoux. Nicap et Lepropre sont bien évidemment en pole position, avec un total dingue de 39 destructions réalisées (soit une moyenne affolante de 3,9 destructions par rencontre). Pedro et Laraigne sont ainsi deuxièmes et totalisent 34 destructions adverses (moyenne de 3,4 par journée). En dernière place du podium, OON est cependant rejoint par Olivierdulac. Les deux coachs expérimentés comptent 33 destructions adverses (soit une moyenne de3,3 par match).

Les Moins Destructeurs

Regardons désormais ce qui se passe de l’autre côté du tableau des destructions massives (et je parle ici uniquement de Blood Bowl) en faisant un focus sur les rosters et les coachs qui ont le moins performé sur le plan physique. Détaillons donc qui a été le moins brutal ces derniers temps, mais également depuis le début de la saison, celui ou ceux qui n’ont toujours pas enlevé les moufles de ses joueurs ou qui ont oublié de visser des crampons aux chaussures de ces derniers !
Evidemment, vous imaginez très bien que les plus grandes contreperformances dans ce domaine sont de la responsabilité des équipes agiles ou dites « légères ». Mais n’oublions pas que parmi celles-ci les Amazones font exception, tant leur facteur de destruction est élevé sur le 2e tiers de la saison. Non, en réalité, la palme du biceps fluet revient au roster de l’Union Elfique qui démontre parfaitement que la puissance par la brutalité n’est pas l’apanage des délicats Elfes. Ces derniers comptabilisent ainsi seulement 7 destructions adverses en moyenne par équipe, sur le 2e tiers du championnat (soit 1,4 destructions par coach et par match). Naturellement, leurs cousins sombres ne sont pas très loin de ce mauvais résultat, car avec un nombre de 7,5 destructions en 5 rencontres en moyenne, les équipes des Elfes Noirs réalisent une bien faible moyenne de 1,5 destructions adverses par coach et par match. En antépénultième position arrive le roster de la Noblesse impériale qui, décidément, a toujours autant de mal à performer sur le plan physique, avec 8,5 destructions adverses en moyenne par équipe sur les 2e tiers du championnat (soit une moyenne également basse de 1,7 destructions par coach et par match).
Pour le coup, la situation est identique si l’on observe les performances depuis le début de l’année. Ainsi, sur les 10 journées, le pire résultat est enregistré par l’Union Elfique, qui comptabilise à peine 10 destructions adverses en moyenne par équipe en 10 rencontres (soit une moyenne de 1 par coach et par match). Résultat très faible, mais finalement assez logique pour un roster souffrant énormément de la déficience physique de ses joueurs. L’avant dernière place est occupée par les Elfes noirs, qui comptabilisent 11,5 destructions adverses en 10 journées en moyenne par équipe engagée, soit une moyenne de 1,15 destructions par équipe par match. La Noblesse impériale se positionne donc en 3e place en partant du bas, en réalisant un score total des destructions très bas de 16,5 par équipe sur les 10 journées écoulées (soit 1,65 destructions adverses seulement par équipe et par match en moyenne).   

Contreperformance individuelle 2e tiers de la saison

Au niveau des contreperformances actuelles, un entraineur qui se démarque clairement de l’ensemble des concurrents. Il s’agit du malheureux croque-mort Schouf, dont la Maison Borniol n’a su faire mieux que 3 ridicules destructions d’adversaires en 5 matchs (soit une moyenne de 0,6 destructions par match). Résultat risible pour une équipe Nécromantique, généralement plus à l’aise sur le plan physique et des coups vicieux. Schouf devrait encourager son équipe à plus se concentrer sur les genoux adverses et moins sur la picole ! Mais rien de moins certain, connaissant les appétences du coach ! Le résultat pitoyable de Schouf est mieux visible si on le compare à celui réalisé par les autres mauvais élèves en la matière, lesquels pourtant ont réalisé un score de destruction deux fois supérieur au coach susnommé ! Ainsi, tant Ankmorpork qu’Ashrame comptent 6 destructions en 5 matchs (soit une moyenne de 1,2 par journée). C’est très peu, mais c’est bel et bien deux fois plus que le résultat de Schouf !
En 3e position dans ce tableau des contreperformances, nous retrouvons le coach Cosius qui totalise uniquement 8 destructions adverses durant le 2e tiers de la saison (soit une faible moyenne de 1,6 par match).

Contreperformance individuelle globale

Les choses ne sont pas exactement les mêmes si l’on observe la situation depuis le début de la saison. Visiblement, pour certains coachs, le 2e tiers de la saison a été bien meilleur, sur le plan physique et de l’agressivité, que le 1e tiers, durant lequel ils ont souffert bien plus dans ce domaine.
Ainsi, au niveau de la situation globale, Ankmorpork reste toujours en queue de peloton, à cause d’un début de saison totalement raté de sa part. Il totalise ainsi 8 destructions seulement en 10 rencontres (soit une moyenne de 0,8 par match). Il est loin derrière le suivant dans la liste, qui n’est autre que Pixmen, lequel présente un très faible résultat également – mais bien meilleur que celui d’Ankmorpork – de 11 destructions adverses (soit une moyenne de 1,1 par journée).
Enfin, juste derrière se placent à égalité trois autres coachs en difficulté certaine depuis le début du championnat, et en manque flagrant de réussite tant sur le plan de l’impact physique que sur le plan des scores, à savoir Schouf et Frakas et Yetislx qui terminent la 10e journée avec un petit score de 12 destructions adverses au total, soit une moyenne très basse de  1,2 destructions par match.

Meilleur public

Qui dit Blood Bowl, dit nécessairement spectacle, actions de classe, adrénaline, luttes sans merci, coups-bas, joueurs-vedettes, exultations, hémoglobine et bien évidemment, public en folie ! Un match de notre sport favori ne serait rien sans ces dizaines de milliers de fans qui, chaque semaine ou presque, s’agglutinent sur les gradins des stades de la Lutèce Cup pour supporter leurs joueurs et équipes préférés, et ce sans aucune autre considération que l’amour du maillot. Car en réalité, j’ose l’affirmer, nulle par ailleurs que dans un stade de Blood Bowl vous ne rencontrerez des nains et des gobelins, des elfes et des guerriers du chaos, des halflings et des minotaures, des orques et des skaven, supportant une seule et même équipe et hurlant à l’unisson, main dans la main (ou presque), les encouragements envers leurs joueurs favoris.
Regardons donc qui, parmi les équipes et coachs engagés cette saison à la Lutèce, dispose du meilleur public, des supporters les plus fidèles et les plus exaltés, et qui au contraire, sombre peu à peu dans l’oubli et la banalité.
En ce qui concerne les rosters, nous pensions tous – en début de la saison – que les Humains allaient dominer les débats en termes de popularité et de ferveur populaire. Mais à l’issue de la 10e journée, le constat est limpide, le roster Humain n’est plus le roster le plus populaire de la Lutèce Cup ! Il vient de se faire battre à plat de couture par les Morts-vivants, dont la seule équipe engagée en compétition profite pleinement de l’engouement que représente son coach-vedette de notre championnat, je veux naturellement parler du triple-étoilé Azzroag ! Véritable star des bords de pelouse, Azzroag maitrise à la perfection la communication et son aura, sa gloire, sa légende presque, font manifestement se déplacer les foules. Et les résultats sont plus que parlants. Avec 34.000 supporters lors des 5 dernières journées (soit une excellente moyenne de 6.800 supporters par match), les Morts-vivants sont le roster plus populaire sur le 2e tiers de la saison. De même, avec une moyenne très haute de 5.900 supporters par match depuis le début du championnat, les Morts-vivants sont premiers sur l’ensemble des 10 journées écoulées !
Qu’en est-il alors du roster Humain me demanderez-vous ? Ils sont toujours 2e sur l’ensemble de la compétition, avec une belle moyenne de 5.400 supporters en moyenne par équipe et par match. Mais sur le 2e tiers de la saison, avec seulement 26.000 supporters en moyenne par équipe sur les 5 derniers matchs, soit 5.200 fans en moyenne par match et par coach, les Humains viennent de se faire dépasser en termes de popularité par les Bas-fonds. Ces derniers ont en effet attiré en moyenne 29.666 fans par équipe sur la totalité des 5 dernières journées (soit 5.933 supporters en moyenne par équipe et par match). Très belle performance des habitants du sous-monde, qui démontre parfaitement que la compétitivité et le jeu spectaculaire proposé par le roster est un formidable vecteur d’attirance des foules.
Mais en réalité, sur le seul 2e tiers de la saison, les Humains se sont également fait dépasser, au niveau de public, par deux autres rosters qui montent en puissance en termes de popularité. Il s’agit des Skavens qui ont vu la présence de 5.500 fans en moyenne par équipe durant leurs matchs, mais également des Nécromanciens, qui ont fait déplacer 5.333 supporters en moyenne à chaque match durant les 5 dernières journées.
Au niveau global cependant, les Morts-vivants et les Humains disposent encore d’un large avantage, car les Bas-fonds voient 5.000 fans lors de leurs matchs en moyenne depuis le début de la saison. Quant aux Skaven, ils sont encore plus loin (et en 4e position) avec 4.850 supporters en moyenne par match.

Performance individuelle 2e tiers de la saison

En termes de popularité actuelle, si vous pensez qu’Azzroag dominait seul le classement, vous vous trompez énormément. En effet, un autre coach très aimé et apprécié, surtout pour ses envolées trollesques, semble prendre un malin plaisir à jouer les trouble-fête et mettre les bâtons dans les roues de l’hégémonie azzroagienne. Il s’agit – vous l’avez certainement deviné – de Scarabee, dont la popularité actuelle égale celle du triple-champion de la Lutèce. Avec 34.000 supporters sur les 5 derniers matchs, Azzroag et Scarabee figurent à la première place du podium de la popularité (soit une excellente moyenne de 6.800 supporters par match).
Mais attention, un petit jeune qui en veut se place pas très loin du duo de tête. En effet, Laerthis réalise un excellent 2e tiers du championnat et le résultat se voit au niveau de la popularité de son équipe, laquelle totalise 33.000 fans déplacés sur les 5 derniers matchs, soit une impressionnante moyenne de 6.600 supporters par match. Jolie performance du coach nécromantique, qui récompense l’efficacité et l’invincibilité de son équipe. En 3e place actuelle, nous retrouvons deux coachs performants actuellement, que sont Buckler et Budmilka, lesquels comptent un total de 32.000 supporters sur les 5 dernières journées (soit une moyenne de 6.400 supporters par match).

Performance individuelle globale

Pour une fois, le classement n’est pas le même si l’on regarde les performances en termes de popularité depuis le début de la saison. Sur ce plan-là, nous pensions tous que le hâbleur Nabolo allait jouer les premiers rôles, mais il n’en est rien ! Car avec 6.400 supporters en moyenne depuis le début de la saison, Nabolo ne se place qu’en 2e place, et surtout reste très loin derrière le performeur numéro un, le showman de la zone technique, le poète des temps modernes au verbe haut et à la rime riche, j’ai nommé évidemment Scarabee, dont les exubérances lyriques ont fait déplacer 7.200 fans en moyenne par match depuis le début de la saison ! Nul autre coach ne peut se targuer d’un tel exploit, pas même le fameux Azzroag, qui n’arrive qu’en 3e position au classement général de la popularité, avec 5.900 supporters par match sur l’ensemble des journées écoulées.
La véritable question qui demeure sera de savoir si Scarabee réussira à maintenir cette hégémonie jusqu’à la fin de la saison ou s’il se fera dépasser par un de ses concurrents.

Pire public

Une foule en liesse et des gradins pleins et hurlant de plaisir a toujours été synonyme de joie et de bonheur pour tout coach lutécien. Mais à l’inverse, certains d’entre nous vont de désillusion en désillusion, et de par leurs résultats en berne et un jeu stéréotypé, usé et souvent ennuyeux, voient le public fuir les matchs, voient les tribunes de vider et les sponsors se retirer peu à peu. Lesquels d’entre nous donc, entraineurs émérites du championnat, connait des jours difficiles en termes de popularité ? Qui tombe dans l’oubli et l’anonymat le plus total ? Qui ne fait plus déplacer les foules ? Je vais vous le narrer immédiatement !
Au niveau des rosters, un seul connait une baisse de popularité actuelle flagrante. Il s’agit des malheureux elfes de l’Union elfique, dont les 2 équipes engagées en compétition n’ont su attirer que 18.000 fans en moyenne sur le 2e tiers du championnat (soit 3.600 supporters par match et par coach). Résultat bien pauvre pour une roster pourtant spectaculaire dans le jeu offensif. Il faut croire que le public lutécien frétille plus pour les combats du milieu du terrain que pour l’élégant jeu de passe dont les elfes sont maîtres. Les autres rosters sont très loin devant l’Union elfique. Par exemple, l’Alliance du Vieux Monde, qui déçoit énormément par son jeu rébarbatif, a quand même accueilli 4.200 supporters en moyenne durant ses matchs, soit 600 fans de plus par match en moyenne que l’Union elfique. Le gouffre est énorme entre les derniers et les avant-derniers au classement. En antépénultième place figurent les cousins barbus, Nains et Nains du chaos qui ont attiré en moyenne 4.300 supporters par match durant les 5 dernières journées.
Les statistiques changent quelque peu si l’on observe les performances en termes de popularité depuis le début du championnat. L’Union elfique est certes toujours bonne dernière, avec une moyenne de 3.450 supporters par match et par coach. Mais, les elfes sont suivis de très près par un roster qui a connu une véritable crise en début de saison, mais qui gagne peu à peu en popularité. Il s’agit des Amazones, lesquelles présentent tout de même et toujours une très faible moyenne de 3.500 fans par match. En 3e place en partant du bas, nous retrouvons l'Alliance du Vieux Monde, à égalité toutefois avec les Elfes Noirs, qui n’ont attiré que 3.800 supporters par match et par coach sur les 10 dernières journées.

Contreperformance individuelle 2e tiers de la saison

Actuellement, un coach étonne par le désamour flagrant que lui voue son public. Les mauvais résultats dernièrement enregistrés n’aidant pas le jeu quelque peu soporifique de son équipe, Yugxul semble avoir énormément du mal à remplir les tribunes de son stade. Avec 14.000 fans seulement en 5 journées (soit une très faible moyenne de 2.800 ultras par match), le coach Nain du chaos se place bon dernier en termes de popularité actuelle. Il est cependant suivi de très près par deux autres coachs en manque d’amour que sont Yetislx et Cosius qui totalisent chacun 15.000 supporters sur le 2e tiers de la saison (soit une moyenne de 3.000 supporters par match). Enfin, à la dernière place de ce podium de l’anonymat actuel, se placent deux autres coachs dont les résultats des équipes déçoivent fortement leurs fans. Schouf et Frakas n’ont ainsi pas pu attirer plus de 16.000 supporters sur les 5 journées écoulées, soit 3.200 supporters par match en moyenne.

Contreperformance individuelle globale

En ce qui concerne l’ensemble des deux-tiers de la compétition, le coach le moins en forme est bel et bien le pauvre Schouf, dont les Nécromantiques n’ont attiré que 27.000 fans en 10 matchs (soit une moyenne presque ridicule de 2.700 supporters par match). Pourtant, le roster Nécromantique pratique un jeu plutôt plaisant et spectaculaire. Cette contre-performance est donc difficilement compréhensible, et s’explique probablement par le manque d’efficacité offensive de la Maison Borniol. Sur l’avant-dernière place, nous retrouvons un autre coach en manque de réussite, qui n’est autre que Yetislx, dont les Nightblood comptabilisent seulement 2.800 fans par match depuis le début de la ligue. Le résultat est plus qu’étonnant, alors que les équipes Elfes noires jouissent habituellement d’une ferveur populaire importante, due à un jeu offensivement efficace et spectaculaire. Là encore, les très mauvais résultats globaux de Yetislx expliquent certainement le désamour des fans pour son équipe. En 3e plus mauvaise position se place Yugxul, dont la Compagnie Noire – déjà peu aimée du temps de sa carrière militaire – semble tout autant détestée sur les terrains de Blood Bowl. Yugxul et ses Nains du chaos attirent ainsi une très faible moyenne de 3.000 supporters par match depuis le début de la saison.
Décidemment, c’est très dur de porter un surnom commençant par un « Y » pour les coachs de la Lutèce cette année…

Les plus rentables

Il faut le souligner avec vigueur, le Blood Bowl crée des fortunes. Et nous en avons amassé une très belle, nous les coachs de la Lutèce. Ainsi, 22.280.000 pièces d’or ont été gagnées sur l’ensemble des 200 matchs déjà joués en 10 journées, soit une moyenne de 557.000 au total par équipe. Mais vous vous imaginez bien que le partage de ce pactole n’a pas été réalisé de manière égale. Alors, quels coachs ont su profiter à fond du système et se remplir les poches de manière gloutonne, désinvolte et sans-gêne aucune, ce qui leur permettra de connaitre une fin de saison paisible et calme, assis tranquillement à l’ombre d’un grand orme et sirotant des cocktails hors de prix ? A l’inverse, quels coachs n’ont glané que des picaillons, gracieusement offerts ou abandonnés par les plus gourmands d’entre nous ?
A ce jeu, le roster qui est actuellement le plus rentable est, une nouvelle fois, le roster Mort-vivant. Le jeu spectaculaire proposé par l’unique équipe représentant ce roster, ainsi que la personnalité auréolée de légende de leur coach, place naturellement les Morts-vivants en haut du tableau des rosters les plus rentables, avec 375.000 pièces d’or amassées en 5 matchs (soit une moyenne impressionnante de 75.000 pièces d’or par match). L’autre roster actuellement en verve au niveau des finances est le roster Skaven. Les hommes-rats profitent ainsi pleinement du nouveau système de répartition des gains de match, car leur jeu efficace offensivement, et riche en touchdowns, permet aux deux équipes skaven engagées de récolter 352.500 pièces d’or en moyenne sur les 5 dernières journées (soit une moyenne de 70.500 pièces par équipe et par match). En 3e place actuelle, nous trouvons le roster cousin des skaven, à savoir les Bas-fonds, dont le jeu spectaculaire leur fait gagner 351.666 pièces d’or en moyenne par équipe sur le 2e tiers de la saison (soit une moyenne de 70.333 pièces d’or par équipe à chaque match).
Les positions au classement sont identiques sur l’ensemble de la saison présente. Les Morts-vivants sont largement dominateurs, avec un total de 710.000 pièces d’or amassées depuis la 1ère journée. Les Skaven arrivent 2e avec un total de 640.000 pièces d’or en moyenne par équipe. Enfin, les Bas-fonds sont en 3e position, avec un total moyen par équipe de 625.000 pièces d’or gagnées en 10 journées. Et les Humains me demanderez-vous ? Qu’en est-il d’un des rosters les plus populaires du championnat ? Ils n’arrivent qu’en 4e position, avec un total général moyen de 618.750 pièces d’or gagnées par chaque coach. Visiblement, la popularité ne fait pas tout, il faut également se montrer très performant sur les pelouses pour entasser les pépettes ! Et à ce jeu-là, les Humains font moins bien que les hommes-rats (et leurs cousins des sous-sols), ainsi que les morts-vivants.

Performance individuelle 2e tiers de la saison

Sur le plan individuel, les plus performants en termes de gains sur le 2e tiers de la saison ne sont autres que les bien connus Lepropre et Nicap. Et oui, manifestement, gagner des matchs rapporte énormément ! Ils sont ainsi pu faire main basse sur un total de 385.000 pièces d’or en 5 rencontres (soit une moyenne très haute de 77.000 pièces par match). Très jolie performance du duo de véritables banquiers. Quand on sait que l’un est trésorier de la Lutèce et l’autre est membre du bureau, l’on comprend bien mieux ce résultat spectaculaire, mais qui soulève cependant quelques doutes et une ribambelle de questions. Sans tirer de conclusions hâtives, le parallèle entre leurs fonctions officielles et les gains surprenants réalisés par leur équipe interroge nécessairement.
Derrière, un autre duo réalise une performance presqu’aussi belle. Il s’agit de Magus et Nico qui se positionnent 2e, avec 380.000 pièces d’or glanées sur le 2e tiers de l’année, soit une excellente moyenne de 76.000 pièces d’or par match.
En 3e place sur le podium figure naturellement Azzroag, qui totalise 375.000 pièces d’or gagnées sur les 5 dernières journées (soit une moyenne de 75.000 pièces par journée). Véritable Crésus, Azzroag amasse un très joli pactole, qu’il a cependant du dépenser en partie pour acquérir de nouveaux joueurs, et pas des moins coûteux, car la perte consécutive de trois de ses goules a pesé nécessairement sur la santé financière de son équipe. Il n’en demeure pas moins qu’en termes de gains, ses morts-vivants demeurent parmi les équipes les plus efficaces du championnat.

Performance individuelle globale

Les performances sont quelque peu autres sur le plan annuel. Ainsi, si Azzroag joue toujours les premiers violons, il est rejoint dans l’exercice par le virevoltant et loquace Scarabee. Les deux coachs totalisent 710.000 pieces d’or gagnées depuis le début de la saison (71.000 en moyenne par match), largement de quoi prévoir une fin de saison tranquille et une lutte pour les play-offs non gangrénée par des soucis financiers.
Juste derrière ce duo se place un autre coach volontaire, peut-être un peu trop volontaire, mais qui ne doute pas de son talent ni de ses capacités à résister à la pression adverse. Il s’agit évidemment du lunatique Nabolo, dont la popularité semble inversement proportionnelle à ses chances de victoire finale (victoire réelle et non virtuelle s’entend). En effet, les Maraboes semblent toujours aussi compétitifs en termes de rentabilité, permettant à leur coach d’amasser pas moins de 705.000 pièces d’or en 10 journées (soit une moyenne de 70.500 pièces par match).
En 3e place, à égalité, nous retrouvons les deux doublettes de coachs précitées, à savoir les très efficaces offensivement Magus et Nico, ainsi que les imbattables Nicap et Lepropre, lesquels ont glané déjà 680.000 pièces d’or depuis le début de la ligue.

Les moins rentables

Observons désormais quels coachs souffrent d’un déficit chronique de finances, lesquels ont énormément de mal à joindre les fameux « deux bouts », et dont les difficultés économiques se reflètent invariablement sur les performances de l’équipe et la santé de leurs joueurs.
Sur ce point, et cela semble particulièrement curieux tant ce peuple est en principe connu pour son goût pour l’or et les pierres précieuses, les Nains de notre championnat sont les pus à plaindre dernièrement. En effet, alors que la compétition bat son plein, et que les coffres des équipes engagées se replissent de pièces, les équipes naines n’accumulent que 265.000 pièces d’or en moyenne sur les 5 dernières journées (soit une moyenne par match et par coach de 53.000 pièces). Envolée donc la fameuse légende de fibre naine pour le commerce et les richesses ?
Juste devant les taciturnes barbus, nous retrouvons les guerriers du Pacte du chaos, manifestement plus portés sur la castagne que sur l’amassage de l’or. Avec 275.000 pièces collectées en 5 journées (soit 55.000 pieces par match), les pacteux démontrent que la bagarre à tout-va n’est pas la tactique la plus rentable sur le plan financier. Enfin, les Nordiques, ainsi que les Orques Noirs font guère mieux, car avec 287.500 pièces d’or récoltées sur le 2e tiers de la saison (soit une moyenne de 57.500 par rencontre), ces rosters se placent tout juste devant le Pacte du chaos.
Cependant, au niveau global depuis le début de la compétition, le roster le moins rentable reste toujours ce dernier. Ainsi, le Pacte du Chaos ne peut se targuer d’avoir amassé que 480.000 pièces d’or en 10 journées (4.800 en moyenne par match). Situé très près sur l’échelle de la médiocrité, l’Alliance du Vieux Monde n’est pas bien mieux lotie, avec 505.000 pièces d’or gagnées depuis la 1ère journée (moyenne de 50.500 par match). Enfin, en 3e position en partant du bas, les Nains semblent bien en peine avec 510.000 pièces d’or récoltées en moyenne par équipe depuis le début du championnat.
Visiblement, le jeu très stéréotypé et plutôt ennuyeux de ces rosters ne fait pas recette auprès des fans du Blood Bowl !

Contreperformance individuelle 2e tiers de la saison

Malgré tout, si l’on observe la forme actuelle des différents coachs, il est vain de chercher les moins rentables parmi ceux ayant drafté un des rosters susvisés. Bien au contraire, il s’agit de techniciens qui ont opté pour des rosters performants, mais dont les équipes peinent actuellement au niveau des résultats. Ainsi, le moins rentable économiquement n’est autre que Schouf, qui n’a récolté que 195.000 malheureuses pièces d’or en cinq matchs (soit 39.000 pièces par match). Pour bien comprendre la contreperformance effroyable de Schouf, il suffit de préciser qu’à l’avant-dernière position figure Cosius, lequel a malgré tout amassé 230.000 pièces d’or durant ce 2e tiers de la saison (moyenne de 46.000 par journée). 35.000 pièces d’or de plus que Schouf, l’écart est gigantesque ! En 3e place arrive Yugxul qui totalise 240.000 pièces d’or (soit 48.000 en Moyenne par match).

Contreperformance individuelle globale

La situation pour ces coachs est quasiment identique sur l’ensemble des journées écoulées. Ils demeurent les moins rentables de la totalité des 40 coachs engagés dans la compétition. Ainsi, Schouf est bon dernier en termes de rentabilité financière, avec un total désastreux de 370.000 pièces gagnées sur l’ensemble des 10 journées jouées (moyenne de 3.700 par match). Nous sommes donc déjà aux deux-tiers du championnat, et la rentabilité de l’équipe nécromantique de Schouf ne décolle pas ! Juste devant lui, nous retrouvons non pas Cosius mais un autre coach noble impérial, à savoir Chewbie, lequel comptabilise à peine 440.000 pièces d’or amassées en 10 journées. Chewbie partage d’ailleurs sa place, ex aequo, avec Yetislx – toujours aussi mal en point en termes de spectacularité, ce qui ressurgit nécessairement sur les gains de son équipe. Enfin, en 3e position en partant du bas se place Yugxul, qui n’a su glaner que 455.000 pièces d’or en 10 journées (moyenne de 45.500 par match).
Le printemps s’annonce ainsi rude pour ces coachs et leurs équipes, déjà malmenés sur les terrains, mais qui en plus risquent de souffrir d’un manque flagrant de finances pour terminer la saison, alors que leurs effectifs s’amoindrissent de plus en plus dans des matchs dans lesquels ils doivent souvent reconnaitre la supériorité tactique, mais aussi physique, de leurs adversaires. Courage Messieurs les coachs, il vous faut avant tout penser à bien finir la saison, à protéger vos joueurs et à constituer quelques réserves financières, si vous souhaitez tenter de performer en Chocolate Cup !

Les plus expérimentés

Dernière statistique, mais pas la moindre, tant elle exprime à elle seule la compétitivité, la puissance et la forme des différentes équipes, l’expérience récoltée par les différents effectifs nous renseigne de manière claire et précise sur les évolutions potentielles des rosters et des équipes jusqu’à la fin de la saison régulière. Chacun le sait, plus les joueurs sont expérimentés, plus ils disposent d’armes pour perturber le jeu adverse et pour performer pleinement sur les pelouses.
Or, à ce niveau, le roster qui se démarque clairement au niveau de la progression récente de ses joueurs est le roster Mort-vivant, qui comptabilise 78 points d’expérience glanés sur les 5 dernières journées (soit une très belle moyenne de 15,6 xp par match. En 2e position arrivent les surprenantes Amazones, qui étonnent par leur bonne forme actuelle après un début de saison plus que catastrophique. Le vent semble avoir tourné complètement pour les Amazones, lesquelles ont fini le 1er tiers de la saison avec 8,6 points d’expérience gagnés par match, alors qu’elles finissent ce 2e tiers avec un score formidable de 14,8 xp en moyenne par journée (total de 74 xp). Plus de 6 points d’expérience par match en moyenne, le soleil brille de nouveau au-dessus des têtes emplumées des Amazones ! Enfin, la 3e position est actuellement occupée par le roster de l’Union elfique avec 73 xp gagnés en moyenne par les 2 équipes elfes en 5 journées (soit une moyenne de 14,6 par coach et par match). Et oui, malgré des résultats plus que mitigés sur les terrains, les elfes performent de plus en plus sur le plan individuel, grâce notamment à quelques exploits notables de plusieurs joueurs vedettes, dont on évoquera l’évolution de carrière dans une partie ultérieure de la présente analyse.
Sur un plan plus large, depuis le début de la saison, le roster le plus performant en termes de points d’expérience reste toujours celui des Bas-fonds, qui continue à bénéficier de sa performance extraordinaire du début de saison. Ainsi, avec 143 points d’expérience amassés en moyenne par chacune des trois équipes Bas-fonds en 10 journées (14,3 en moyenne par match), les habitants du sous-monde dominent outrageusement la classification générale. En 2e place arrivent les Morts-vivants, qui cèdent 0,6 points en moyenne par match aux Bas-fonds. Ainsi, ils terminent le 2e tiers de la saison avec 137 xp (soit 13,7 xp par match en moyenne).
La 3e place est occupée par l’un des rosters les plus performants sur le plan offensif, à savoir les Skaven, dont les 2 équipes engagées ont grapillé en moyenne 127,5 points d’expérience au total (soit une moyenne de 12,75 par journée).
A noter que les Humains ne sont pas loin derrière. Avec 126,25 xp en moyenne par équipe, ils talonnent de près les Skaven. Le résultat global est d’autant plus remarquable si l’on rappelle que le roster est représenté par 4 équipes (contre seulement 2 pour les hommes-rats).
Ainsi, si l’on pondère la moyenne des points d’expérience par le nombre d’équipes engagées, le roster qui arrive en tête reste les Bas-fonds avec une moyenne pondérée de 17,16 xp par équipe et par match. Mais derrière, nous retrouvons justement les Humains à la 2e place avec une moyenne pondérée de 16,41 xp par équipe et par match (les Orques arrivent 3ème avec 15,89 xp par match en moyenne).

Performance individuelle 2e tiers de la saison

Evidemment, ce qui vous intéresse le plus – et je le comprends bien volontiers – est de savoir lequel d’entre nous s’en sort le mieux dans la gestion de ses matchs et de ses effectifs, lequel des lutéciens performe en termes d’expérience gagnée et qui peut fanfaronner sur les forums avec une étiquette de vilain optimisateur et de « powergamer » que d’aucuns apprécient tant.
La meilleure performance dans ce domaine, sur le 2e tiers du championnat, est à mettre au crédit – une énième fois devrions nous dire – de la doublette imbattable Nicap et Lecropre. Grace à un parcours sans faute, mais aussi et surtout grâce à un jeu efficace tant sur le plan offensif qu’au niveau de l’impact physique, leurs orques dominent outrageusement leurs adversaires sur les pelouses, ce qui leur permet de récolter 85 points d’expérience en 5 journées (soit 17 xp par match). Un résultat immense et identique à celui réalisé durant le 1er tiers de l’année, et qui ne se situe pas très loin du record absolu réalisé par Olivierdulac dans les 5 premiers matchs de la saison (avec ses 92 xp en 5 rencontres).
A la deuxième place du podium de la forme actuelle, c’est un autre coach en verve en ce moment qui joue des coudes. Il ne s’agit de personne d’autre que de Nabolo – lequel semble allier la parole au geste, car s’il souhaite manifestement se faire un nom à la Lutèce, on ne peut nier qu’il s’en donne, à tout le moins, les moyens en réalisant une belle performance de 81 points d’expérience gagnées dans le 2 tiers de la saison (soit une moyenne de 16,2 xp par match).
En 3e position, nous retrouvons une valeur sûre du championnat, dont l’équipe monte en puissance d’une manière certaine et implacable. Avec 80 xp (et donc une moyenne de 16 xp par match), OON démontre ainsi qu’il ne faut jamais le prendre à la légère et que son équipe sera fin prête pour les play-offs.

Performance individuelle globale

Vous devez le deviner parfaitement, c’est encore les fameux Nicap et Lecropre qui dominent le classement des coachs les plus expérimentés de la saison. Leur équipe a ainsi réalisé un total ahurissant de 170 points d’expérience en 10 matchs. A cela il convient d’ajouter qu’ils n’ont perdu qu’un seul joueur expérimenté, de telle sorte que leur total effectif de points d’expérience après 10 journées s’élève à 158 points. C’est plus de double de ce qu’ont réalisé certains coachs. Comment, dans ces conditions, ne pas faire des Prêtres de la Sainte Gouaille les principaux favoris pour la victoire finale, tout simplement ?
La 2e position sur le podium est occupée par un autre coach impressionnant de régularité. Il s’agit d’Olivierdulac, lequel profite pleinement de sa performance incroyable durant le 1er tiers de la saison (92 xp en 5 matchs), pour maintenir une très belle moyenne de 15,9 points d’expérience par journée (159 xp au total), et ce malgré une 2e partie de la saison quelque peu moins exaltante, mais qui reste très belle quand même (13,4 xp en moyenne par match dans le 2e tiers de la saison).
La 3e place revient à un autre coach Bas-fonds émérite, qui reste toujours haut placé au classement général et qui démontre, de par sa régularité depuis le début de saison, qu’il faudra compter sur lui durant les play-offs. Il s’agit de Buckler, dont l’équipe totalise 140 points d’expérience en 10 matchs (moyenne de 14 xp par match). A noter qu’un autre coach expérimenté et également très bien placé en championnat, talonne Buckler de tout près. Skalran affiche en effet un total de 139 points d’expérience au total, même si l’expérience effective de son équipe s’est quelque peu amoindrie avec la perte récente et notable de son expérimenté Kroxigor.

Les moins expérimentés

Observons désormais, et pour terminer cette première partie de notre analyse, ce qui se passe de l’autre côté du tableau, et ayons une (brève) pensée de compassion envers les coachs en manque total de réussite, qui souffrent à faire progresser leurs joueurs, et qui stagnent dans le marasme ambiant en cherchant désespérément la petite lumière au bout du tunnel qui symbolise la fin d’une saison qui s’éternise un peu trop pour eux.
Chose bien étrange, et alors que ses équipes ont plutôt tendance à performer au classement général (à une exception près), c’est le roster Nécromantique qui réalise la plus mauvaise performance du 2e tiers du championnat. En effet, les 3 équipes encagées n’ont réussi qu’un très piètre résultat de 50 points d’expérience en moyenne (soit 10 xp en moyenne par match). En réalité, ce mauvais chiffre s’explique par la contreperformance désastreuse réalisée par Schouf, que nous détaillerons ci-après.
A peine devant les Nécormantiques nous retrouvons un autre roster en manque de réussite actuelle. Il s’agit des Elfes noirs, qui peinent cette année à développer leur jeu habituellement si efficace. Un total de 50,5 xp en moyenne par équipe sur les 5 dernières journées (soit 10,1 xp par équipe et par match), c’est largement insuffisant pour un roster qui nécessite des joueurs expérimentés et insaisissables pour compenser efficacement le manque d’impact physique de son effectif.
La 3e place du podium des mauvais élèves sur le 2e tiers de la saison est occupée par le Chaos, dont les deux équipes engagées n’ont pu faire mieux que 52 points d’expérience en moyenne (soit 10,4 xp par équipe et par match). Le ventre-mou du championnat semble destiné aux chaotiques cette année, et ce n’est pas avec ce genre de contreperformance qu’ils arriveront à contrecarrer leurs mésaventures actuelles.
Si l’on analyse les mauvaises performances depuis le début de l’année, un roster se dégage clairement de par ses piètres résultats globaux en termes de points d’expérience acquis. Il s’agit naturellement des Elfes noirs, dont les équipes n’ont grapillé que 90,5 malheureux points d’expérience en moyenne en 10 matchs (soit une moyenne par match de 9,05 xp seulement !). Résultat bien faible qui fait craindre le pire à venir pour la fin de saison des sombres elfes. Le roster du Chaos n’est pas loin derrière. Les mauvais résultats en termes de points d’expérience reflètent magistralement la position très basse au classement des équipes chaotiques. Avec un total de 98 xp en moyenne par équipe (9,8 xp en moyenne par match), le 3e tiers de la saison s’annonce d’ores et déjà compliqué pour eux.
Le 3e mauvais élève n’est autre que la Noblesse impériale, dont les équipes n’ont pas su faire mieux que 104,25 points d’expérience au total (soit 10,42 xp par match et par coach). A noter qu’à cause d’un 2e tiers de saison rate, les Nécromantiques ne sont qu’à peine devant les nobles impériaux, car ils présentent un total moyen par équipe de 105 xp seulement (soit 10,5 xp par match). Sera-ce suffisant pour permettre aux coachs impériaux et nécromantiques encore en course pour les play-offs d’y figurer avec efficacité ? Rien de moins certain, au vu de ces piètres résultats.

Contreperformance individuelle 2e tiers de la saison

Lorsqu’il est question de contreperformance, l’image de l’équipe de Schouf s’impose comme une illustration claire, telle la coque éventrée d’une épave de bateau, qui attire l’½il sur les dangers des hauts-fonds et permet aux autres navires d’éviter les écueils. Jugez par vous-mêmes : 30 points d’expérience réalisés en 5 matchs (moyenne de 6 xp par journée), est-il réellement possible de faire pire ? La moyenne la plus basse jusqu’à lors était l’½uvre de Chewbie, qui avait réalisé seulement 7 xp par match durant le 1er tiers de la saison. Schouf vient de le battre à plat-de-coutures.
En 2e plus mauvaise position arrive PoireAbricot, dont la contreperformance semble expliquer à elle seule les mauvais résultats du roster chaotique. Le barbu chauve engrange ainsi 37 points d’expérience seulement en 5 journées (soit une faible moyenne de 7,4 par rencontre).
Enfin, non loin de là se positionne Cosius, réalisant un bien piètre score de 39 xp en 5 parties (moyenne de 7,8 par match. Le 2e tiers du championnat fut très compliqué pour les Kaiser Krampon, ce qui est parfaitement reflété par le mauvais total en termes d’expérience des joueurs.

Contreperformance individuelle globale

Vous vous doutez qu’avec une si mauvaise passe, abyssale même, durant le 2e tiers de la saison, l’équipe la moins expérimentée de la Lutèce n’est autre que la Maison Borniol du miséreux Schouf. Le résultat est déprimant pour ce coach pourtant si jovial. 74 points d’expérience glanés en 10 journées (soit 7,4 à peine par rencontre). Cela semble totalement logique cependant, si l’on observe l’effondrement du coach dans le classement général de la ligue.
On peut déplorer le résultat lamentable de Schouf, mais ce serait injuste d’affirmer que son équipe est la seule à se situer dans une position délicate en termes d’expérience de ses joueurs. PoireAbricot ne fait guère mieux avec un pathétique (également) total de 77 points d’expérience (soit 7,7 en moyenne par match). Le score est presque aussi mauvais que celui du coach nécromantique, c’est dire la taille astronomique de la contreperformance de PoireAbricot, qui nous avait habitué à bien mieux les saisons passées.
Enfin, deux autres coachs tristounets se distinguent également de par leurs scores ridicules en termes de points d’expérience. Yetislx n’enregistre ainsi que 80 xp au total (soit 8 xp par match à peine), et Yaouch en est tout près avec juste 82 points d’expérience (soit 8,2 par match). La fin de saison risque de sembler bien longue pour ces malheureux entraineurs.

Place désormais aux autres parties de cette brève analyse de la saison.


Pourquoi les Nains ont la bière et les Elfes la magie ?
Parce que les Nains ont choisi en premier...

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#3 28-02-2022 16:23:56

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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

ANALYSE PAR ROSTER

Dans ce développement, nous allons nous concentrer sur la forme générale présentée par chacun des rosters engagés sur l’ensemble des 10 journées écoulées, tout en détaillant lesquels d’entre eux continuent sur leur bonne lancée du début de saison, lesquels connaissent une remontée significative et lesquels encore sont en perte de vitesse ou confirment leurs mauvais résultats du 1er tiers de la saison.

1.Les meilleures performances

Cela n’étonnera personne, mais le roster le mieux portant actuellement est celui des Morts-vivants. Comment pourrait-il en être autrement alors qu’une seule équipe non-morte est engagée dans la compétition et qu’elle est pilotée par l’un des tout meilleurs joueurs de l’histoire de la Lutèce. Les Morts-vivants continuent ainsi sur leur lancée de la première partie de la saison, en réalisant le même nombre de points en 2e tiers, soit la bagatelle de 12 points (pour un total de 24 points et une 3e place au classement général). Il faut y ajouter l’excellente forme en termes de compétitivité offensive et de solidité défensive. Les Morts-vivants sont ainsi, au niveau des rosters, la 2e meilleure attaque et la meilleure défense sur l’ensemble des 10 journées écoulées. Par ailleurs, les non-morts montent clairement en puissance au niveau de l’impact physique, avec une moyenne de sorties qui progresse par rapport au 1er tiers du championnat (moyenne de 1,8 sorties par match durant les 5 premières journées, contre 2,6 par match en seconde partie de la saison). On y ajoute le fait que les Morts-vivants restent le roster le plus populaire (5.900 supporters par match en moyenne) et surtout le plus lucratif (71.000 pièces d’or par journée). Certes, ces gains spectaculaires s’expliquent, en grande partie, par le fait qu’une seule équipe représente les Morts-vivants cette année, mais tout de même, il convient d’avouer que les résultats sont parlants. Nous verrons très certainement l’équipe mort-vivante en Play-offs en fin de saison, et probablement parmi les huit têtes de série.

L’autre roster particulièrement en forme durant le 2e tiers de la saison a été celui des Bas-fonds. Il se place ainsi en 11e position moyenne au classement général, avec 18,66 points en moyenne par équipe à l’issue de la journée 10. La progression est plus que notable – alors que le roster était en 14e position moyenne en fin de premier tiers de la saison – et ce d’autant plus qu’il est représenté par 3 équipes engagées cette année. Nous le savions déjà, l’efficacité en attaque et la compétitivité générale des Bas-fonds ne sont plus à démontrer. De même, la limitation de leur puissance, due à la refonte de la compétence Déferlement – quand bien même elle ait été bénéfique pour l’équilibre des matchs – n’a eu que peu d’impact sur le potentiel du roster. Les statistiques en cette fin de 2e tiers du championnat sont ainsi très claires. Les Bas-fonds demeurent la meilleure attaque, et de loin, avec une moyenne fixe sur la saison de 1,73 TD par match, et leur potentiel défensif se renforce de match en match (ils sont ainsi 2e meilleure défense sur le 2e tiers du championnat avec 0,93 TD encaissés par match en moyenne). Les Bas-fonds disposent, par ailleurs, dans chacun des effectifs des 3 équipes engagées dans la compétition, de joueurs parmi les plus expérimentés du championnat. Les 3 Coureurs d’égout, principalement, demeurent toujours insaisissables et présentent un danger de tous instants pour les défenses adverses. Le constat est basique : à eux trois, les Coureurs d’égouts des Bas-fonds ont déjà inscrit 29 TD en 30 rencontres, soit presque 1 TD par match ! Ajoutons à cela que les effectifs des 3 équipes engagées semblent complets, avec certes quelques joueurs blessés voire tués (mention spéciale pour les pertes subies par la Fungus Invasion), mais aucun positionnel essentiel ne manque à l’appel. Au regard de l’ensemble de ces éléments, il est plus que vraisemblable que deux, voire toutes, des équipes du roster seront présentes en Play-offs cette année, même si la route semble quelque plus compliquée pour Morrigan.

Les hommes-rats ont décidément le vent en poupe cette année car, aux côtés des Bas-fonds, les Skaven réalisent une 2e partie de championnat de haute volée, et confirment pleinement leurs velléités de victoire finale. La régularité du roster impose le respect. Alors que les 2 équipes engagées se positionnaient à la 12e place moyenne à l’issue de la J5, elles occupent actuellement la 11,5e position, avec un nombre moyen de points par équipe de 18,5. C’est bien plus qu’honorable pour un roster qui, au regard des forces en présence cette année et de la multitude d’équipes supposées lourdes et violentes, était destiné à subir moultes déconvenues. Et pourtant, il n’en a rien été. Les deux équipes n’ont que peu souffert de blessures tout au long des 10 journées écoulées, et présentent des effectifs complets et très expérimentés, qui devraient leur permettre de se qualifier aisément pour les phases finales. Certes, sur le plan mathématique, les Skavens n’y sont pas encore, mais les deux équipes semblent parfaitement placées pour obtenir le fameux pass de 26 points assurant un ticket pour les play-offs. Cette affirmation peut être appuyée par les chiffres réalisés par les Skaven. Les hommes-rats sont ainsi la 3e meilleure attaque du championnat (1,65 TD par match en moyenne) et également la 4e meilleure défense (1 TD encaissé par match en moyenne, à égalité avec les Nains du chaos). Par ailleurs, ils se défendent plutôt sur le plan de la résistance physique, avec seulement – et étrangement à vrai dire – seulement 1,6 sorties subies par match en moyenne, ce qui place le roster en 4e position des rosters les moins blessés ! Les techniciens des Skaven devront nous expliquer comment ils sont parvenus à cette performance incroyable, qui laisse nombre de commentateurs sans voix.

Parmi les rosters ayant le mieux progressé durant le 2e tiers de la saison comment ne pas mentionner celui de la Noblesse impériale, qui semble avoir magnifiquement inversé la vapeur et réalise des résultats plus que significatifs – surtout comparé au 1er tiers du championnat. Alors que la Noblesse se situait à la 29 place au classement général moyen, elle remonte désormais à la 24e place. Le roster passe ainsi de 0,8 points en moyenne par match lors des 5 premières journées, à 1,17 points par match en moyenne à l’issue de la 10e journée. L’écart de points est immense, car les nobles passent d’une moyenne de 7,75 points par équipe en moyenne sur les 5 derniers matchs joués contre 4 seulement durant le 1er tiers du championnat. Cette très bonne forme globale est surtout due aux performances magistrales des coachs Ashrame (une seule défaite en 2e tiers de la saison) et Kral et JC (aucune défaite dans les 5 derniers matchs). Mais surtout, il est nécessaire de souligner que le roster noble impérial a gagné en solidité défensive au fur et à mesure de l’avancée de la saison. Assez méconnu en ouverture du championnat, les coachs l’ayant drafté ont eu quelques difficultés à parfaitement gérer leurs effectifs. Mais plus la saison avançait, plus le potentiel de nuisance, de freinage des attaques adverses du roster noble impérial se faisait sentir. La persévérance paie, car au final, le 2e tiers de la saison semble parfaitement clôturé pour les quatre équipes engagées. Attention, à cause d’un début de saison plus que raté, et malgré une montée en puissance évidente, les play-offs ne sont qu’un rêve lointain pour la plupart des coachs nobles impériaux cette saison. Les deux précités luttent encore, mais il loin d’être évident qu’on verra en play-offs l’un d’entre eux. Ashrame est certes en bonne position, mais sa fin de saison s’annonce plutôt complexe à aborder. Il en est de même pour Kral et JC et ce d’autant que nous le savons désormais, ils viennent de perdre leur match de la 11e journée.

Parmi les excellentes performances, il convient enfin de souligner la progression mirifique des Amazones. Souvenons-nous, nous les avons laissés avec 3 points au total à l’issu de la 5e journée (et une 34e place au classement général, et les voilà 26e avec un total de 11 points. Qui aurait cru en une renaissance amazone après un début de championnat apocalyptique. Mais il faut croire que les Amazones ont la Remontada dans le sang, car les voici avec 8 points supplémentaires dans leur escarcelle en 5 matchs, et ce alors même que la seule équipe engagée était décimée à l’issue du 1er tiers du championnat. Il faut croire que leur coach Alchemy a trouvé la recette miracle, car les filles de la jungle ont sorti les crocs et les griffes durant la 2e partie de la saison. Elles sont ainsi le 2e meilleur roster en termes de sorties sur les 5 derniers matchs (3 sorties par journée en moyenne) et meilleur destructeur (à égalité avec le Pacte du Chaos) avec 3,4 destructions adverses par match. Le roster connait également un accroissement spectaculaire de l’expérience de ses joueuses, car les Amazones réalisent la 2e meilleure performance en la matière sur le 2e tiers de la saison (avec une moyenne de 14,8 xp par match). Naturellement, ces statistiques sont beaucoup plus basses sur l’ensemble de la saison pour l’instant, ce qui est dû à un des pires faux départs pour un roster dans toute l’histoire de la Lutèce Cup ! Il n’en demeure pas moins que si les Play-offs sont pratiquement inatteignables pour les Amazones cette année, la performance de la 2e partie de la saison devait être soulignée avec du rouge-à-lèvres !

2.Les confirmations

Les journées se suivent et se ressemblent cette année pour les Nécromanciens. Parmi les 3 équipes engagées, deux performent de manière éloquente durant ce 2e tiers de la saison, alors que la troisième traine son spleen au fin-fond du classement général. Malgré tout, la position globale du roster en championnat est plus qu’enviable. Les Nécromantiques occupent ainsi une 17 place moyenne au classement (alors qu’ils étaient en 18e place à l’issue de la J5), avec 15,33 points en moyenne gagnés par équipe. Naturellement, ce résultat aurait pu être largement meilleur sans la contreperformance de l’équipe de Schouf, tant les exploits réalisés par Laerthis et Gardën semblent excellents. Sans nécessairement briller dans les statistiques, le roster nécromantique se montre plus que solide, avec notamment la 3e meilleure performance globale au niveau défensif (0,9 TD encaissés par match en moyenne). Sobres et efficaces, tel pourrait être le crédo des Nécromantiques cette année. Sans se distinguer de la masse, il réussit à placer deux des trois équipes engagées en très bonne voie pour les play-offs, avec une qualification quasiment assurée. Cette année, les Nécromantiques démontèrent une nouvelle fois qu’ils constituent un roster compétitif et solide et que leur classique popularité n’est en rien infondée.

Les Humains constituent également une confirmation de leur forme habituelle en réalisant un 2e tiers de saison plus que correct. N’oublions pas que le roster est représenté cette année par pas moins de quatre équipes (soit le roster le plus représenté à égalité avec les Orques). Or, nous savons parfaitement que la polyvalence des Humains est parfois susceptible de jouer en leur défaveur, surtout en deuxième partie de saison. Cependant, les quatre coachs engagés semblent avoir pris les devants et ont parfaitement su adapter leurs équipes tant à l’aléa que représente parfois le jeu offensif humain, qu’au manque d’impact physique des humains en défense, face à des rosters dont l’écart en termes de violence est de plus en plus important avec le roster humain au fur et à mesure de l’avancée de la saison. Ainsi, si les Humains occupaient la 20,5e position moyenne au classement en fin du 1er tiers de la saison, ils sont désormais 19e à l’issue de la 10e journée. La forme est également meilleure au niveau des points gagnés, car le roster passe d’une moyenne de 7 points gagnés en 5 matchs durant les 5 premières journées, à une moyenne de 8 points gagnés par équipe entre la 6e et la 10e journée (soit une moyenne actuelle globale de 15 par équipe). Au même titre que les Nécromanciens, les Humains n’impressionnent pas vraiment au niveau des statistiques – la popularité mise à part car ils sont le 2e roster le plus populaire (avec une moyenne de 5.400 supporters par match). C’est surtout au niveau des effectifs – pléthoriques – que les Humains imposent le respect, ainsi qu’au niveau de l’expérience de leurs joueurs (12,62 xp gagnés en moyenne par match depuis le début de la saison, soit le 4e meilleur score parmi les rosters engagés). De quoi permettre aux coachs humains d’envisager sereinement la fin de saison. Ne nous trompons pas toutefois, les Humains sont très loin d’une performance extraordinaire au classement général. Toutefois, plusieurs équipes sont toujours en lutte pour les Play-offs, et si l’une d’entre elles est pratiquement qualifiée (Nabolo), deux autres (Scarabee et Melphios) luttent toujours de manière efficace. Seul Bosk reste à la traine, mais même pour lui, les carottes ne sont pas encore cuites. Il est ainsi possible de viser une double présence humaine dans les play-offs, ce qui serait un résultat plus que satisfaisant pour un roster très polyvalent, mais également assez aléatoire dans son évolution tactique.

Dans leur ensemble, les Nains du chaos confirment également leur santé du début de saison. L’une des deux équipes (OON) performe à merveille, tandis que l’autre (Yugxul) se morfond dans les profondeurs du classement. Cet écart important entre les deux équipes se reflète parfaitement dans leur position moyenne, car les nains chaotiques occupent la 22e position médiane après 10 journées, avec un nombre moyen de points de 12,5. Ils représentent malgré tout la 4e meilleure défense sur le 2e tiers de la saison, ainsi que sur l’ensemble des journées déjà écoulées (1 TD encaissé par match seulement en moyenne), et sont en 3e position en termes de solidité de leurs joueurs (1,5 sorties subies par match en moyenne sur la saison). Le résultat semble assez naturel pour un roster réputé pour sa solidité défensive. Cependant, les Nains du chaos performent également au niveau de leur puissance physique. Ils sont ainsi le 3e meilleur roster sur le 2e tiers du championnat en termes de sorties (moyenne de 2,7 par match) et surtout 2e meilleur sur la totalité de la compétition (moyenne de 2,35 sorties en moyenne par match). En réalité, mis à part l’effroyable contreperformance de Yugxul, et grâce aux bons résultats globaux de OON, les Nains du chaos gardent une bonne position au classement et confirment qu’ils sont un des rosters les plus solides du Blood Bowl. Nous verrons certainement l’une des deux équipes en play-offs cette année, et je vous laisse deviner laquelle…

La situation est somme toute assez semblable à celle des Nains du chaos pour le roster des Hommes Lézards, qui présente une équipe très performante et une autre qui occupe les dernières places du classement et qui n’arrive pas à décoller du fond. Malgré tout, et du fait d’un excellent parcours de Skarlan, là où la forme de Yaouch déçoit, la situation du roster est assez enviable, avec une 18e place moyenne au classement général, soit une place quasiment identique à celle occupée à l’issue de la 5e journée (les Hommes-lézards finissaient alors à la 18,5e place). Ce positionnement est parfaitement logique alors que les sang-froid de Lustrie réalisent, dans le 2e tiers du championnat, une moyenne de points identique à celle réalisée durant les 5 premières journées (soit 7,5 points en moyenne par équipe). En termes de statistiques générales, retenons la belle 4e place au classement en nombre de touchdowns marqués durant le 2e tiers de l’année (1,5 TD en moyenne par match). Toutefois, le roster semble globalement assez frileux et montre quelques faiblesses au niveau physique. Alors que les Hommes-lézards n’arrivent à faire mieux que 1,6 sorties en moyenne par match depuis le début de la saison, ils sont à 2,3 sorties subies par match en moyenne et surtout, ils finissent à 0,7 agressions subies durant la 2e tiers de l’année (soit le plus mauvais résultat, à égalité avec l’Union elfique). Attention donc, il ne faudrait pas que ce résultat négatif sur le plan de la brutalité cause des dégâts importants dans les effectifs des Hommes-lézards. Nous avons eu un avant-goût de ce à quoi pourrait ressembler une fin de saison compliquée pour le roster avec la perte du Kroxigor de Skarlan durant la 10e journée du championnat. Ainsi, si tout va globalement bien pour les Hommes-lézards, ces derniers ne doivent pas se reposer sur leurs lauriers s’ils ne veulent pas connaitre une fin de saison pleine de désillusions. Malgré tout, nous comptons sur le professionnalisme des deux coachs représentant le roster pour envisager la qualification de l’un d’eux – en l’occurrence Skarlan – pour les Play-offs.

3. Les ventres-mous

C’est bien connu, les Nains ont, en règle générale, des gros ventres. Mais à la Lutèce, ce sont manifestement des ventres-mous ! Certes, la position naine au classement générale est plutôt correcte, car situé à la 19e place moyenne, le roster fait bien mieux que nombre de ses concurrents. Mais en réalité, ce positionnement ne reflète que peu la réalité du terrain. En effet, avec une moyenne de 14 points seulement en 10 journées, les équipes naines déçoivent beaucoup, alors qu’elles représentent un des rosters les plus performants habituellement en championnat. 7 points glanés en moyenne sur le 2e tiers de la saison par les deux équipes naines engagées (soit exactement le même nombre que durant les 5 premières journées), c’est bien trop peu pour un roster compétitif et qui a l’habitude de vraiment performer à cette époque de l’année. Or, les équipes naines soufflent le chaud et le froid. Si Sobhek s’en sort plutôt convenablement – et sans que sa réussite ne sont fameuse non plus – Aredhel va de déconvenue en déconvenue et risque fort bien de rater la porte des play-offs. D’ailleurs, Sobhek n’est pas sorti de l’auberge non plus, car avec 16 malheureux points en 10 journées, il ne fait clairement pas partie des favoris pour la course aux phases finales, de telle sorte qu’il soit possible qu’aucune des deux équipes naines ne se qualifie pour la suite de la compétition. Chose impensable en début d’année, mais la morosité actuelle dans les effectifs nains n’appelle pas à la confiance. Le roster performe peu. Certes, il demeure le plus solide du championnat en termes de résistance des joueurs, avec une moyenne de 1,15 joueurs sortis par match seulement, et dispose du public le plus virulent, avec une belle moyenne de 0,4 sorties du public par match. Mais, les équipes naines désillusionnent leurs fans dans les aspects les plus traditionnels du jeu nain, à savoir la castagne. Avec 2,05 sorties seulement par match, les nains se situent en milieu du classement des équipes les plus violentes, à égalité avec les Amazones (c’est pour dire le désenchantement !). Forcément, cette frilosité au niveau de la brutalité a un impact immédiat sur la popularité et donc la rentabilité du roster, lequel demeure le 3e roster le moins rentable de la ligue, avec seulement 51.000 pièces d’or gagnées par match en moyenne (et même le roster le moins rentable sur le 2e tiers de la saison avec à peine 53.000 pièces d’or gagnées par match en moyenne). Dans ces conditions, il n’est guère étonnant de retrouver les Nains parmi les rosters du ventre-mou du championnat.

S’il existait un seul roster qui symboliserait à lui seul ce que l’expression « ventre-mou » veut dire, ce serait certainement celui des Nordiques, tant les prestations réalisées cette année par les deux équipes engagées en championnat demeurent ennuyeuses et font bailler d’ennui les fans norsques. Si vous avez bien ingurgité la première partie de la présente analyse, vous vous êtes certainement rendus compte que les Nordiques ne sont quasiment jamais cités, ni parmi les bons élèves du championnat, ni parmi les mauvais. Effectivement, leurs équipes réalisent des prestations plus que moyennes, faisant clairement des Nordiques un roster qui est tombé dans le marasme routinier du championnat. Une 24e position moyenne au classement, c’est-à-dire identique à celle réalisée durant la première partie de la saison, et un nombre de points moyen de 11 par équpe (qui était de 5,5 à l’issue de la 5e journée, ce n’est pas ce qu’on peut appeler une débâcle, mais c’est très loin d’être satisfaisant pour un roster habituellement beaucoup plus efficace à la Lutèce. Les coachs ayant drafté ce roster peuvent donc fulminer, tant il serait vain de chercher des points positifs dans le jeu nordique cette année. 1,05 TD marqués par rencontre, contre 1,4 encaissés en moyenne, c’est largement insuffisant pour le roster. De la même manière, le bilan des sorties joue en défaveur des Nordiques. Sur l’ensemble des 10 journées écoulées, avec 1,7 sorties réalisées en moyenne par match contre 2,1 subies, les deux équipes norsques n’ont effectivement pas de quoi pavoiser. Le bilan général – sans être désastreux – demeure très moyen et si une équipe lutte encore pour l’accessit pour les phases finales (Bozo et Ankha), les espoirs sont désormais perdus pour l’autre (Drah). Or, au vu de leur situation, il n’est pas évident que le duo premier cité puisse effectivement lutter avec succès dans la course vers les play-offs, de telle sorte qu’il est tout à fait possible qu’aucune équipe Nordique ne soit qualifiée cette saison ! 

L’on peut déplorer le jeu ennuyeux proposé par le roster Nordique, mais que dire alors ce celui pratiqué cette année par l’Alliance Vieux Monde coachée par votre serviteur ? Les résultats enregistrés par la seule équipe du roster engagée cette année en compétition ressemblent, peu ou prou, à ceux réalisés par le roster norsque précité. Une 23e place au classement à l’issue de la 10e journée (l’Alliance était 24e sur le 1er tiers de la saison), et un nombre de points acquis semblable à celui engrangé durant les 5 premières journées (13 points à la fin de la J10, contre 6 points à la fin de la J5), l’Alliance du Vieux Monde déçoit énormément ses fans mais également son entraineur. Il convient de reporter le fait que le roster ne se distingue en rien de bien particulier au niveau des statistiques générales, si ce n’est qu’il se démarque par un désintérêt certain de son public (3.800 fans en moyenne par match, soit le 3e pire résultat de la ligue), ce qui a un impact direct sur sa rentabilité (50.500 pièces d’or gagnées par match, soit le 2e plus mauvais résultat du championnat). Dans ces conditions, il apparait évident que l’Alliance du Vieux Monde est appelée à végéter dans le fameux « ventre-mou » du championnat et qu’au regard des résultats réalisés, il est fort à parier que le roster – déjà bien peu populaire – ne devrait connaitre d’engouement spécifique durant la phase de draft de l’année à venir.

4.En perte de vitesse

Autant l’affirmer d’emblée, les Orques dominent toujours le championnat cette année. Mais en même temps (pour reprendre une formule à la mode dernièrement), leur hégémonie du début de saison s’est pas mal amoindrie sur le 2e tiers de la saison. Pour preuve, le roster occupait la 10e position moyenne au classement à l’issue de la 5e journée, mais les Orques ne sont désormais plus qu’en 14,5e place en moyenne. En d’autres termes, les équipes peaux-vertes ont perdu, en moyenne 4,5 places au classement entre la 5e et la 10e journée. De la même manière, si les Orques avaient gagné en moyenne 10,25 points durant le 1er tiers du championnat, ils n’ont réussi à glaner que 7,75 points entre la 6e et la 10e journée. Au regard de ces éléments, la perte de vitesse semble manifeste. Le roster demeure cependant toujours puissant, notamment grâce à la magistrale performance de Nicap et Lepropre, mais également aux très bons résultats de Budmlika. Mais tant SSB que Dritzz connaissent une deuxième partie de saison beaucoup plus difficile. Certes, sur le plan statistique global, la situation demeure très favorable pour les peaux-vertes. 1,25 TD marqués en moyenne contre 0,77 d’encaissés par match (2e meilleur résultat de la ligue), le bilan reste largement en faveur des Orques. De la même manière, le roster domine dans l’aspect physique des matchs, avec un facteur de destruction moyen de 2,52 contre seulement 1,42 sorties subies en moyenne par match sur les 10 journées écoulées. Toutefois, le constat d’une baisse de forme générale du roster demeure. S’ils restent forts, les Orques ne performent plus autant qu’en première partie de la saison. Évidemment, c’est une situation assez classique pour un roster qui – au fur et à mesure de l’avancement de la saison – ne peut plus se reposer sur la seule prédominance physique et donc faire face à de plus en plus de résistance adverse. Cette année ne déroge donc pas à la règle d’un abaissement des performances des peaux-vertes en fin de championnat. Il demeure ainsi la question primordiale qui est celle de savoir si cette baisse de forme est uniquement un évènement passager ou s’il s’agit d’un véritable effet à long-terme. Dans tous les cas, et sans jouer les faux prophètes, il parait évident que deux des quatre équipes orques ont, d’ores et déjà, leur billet pour les play-offs en poche. Une autre équipe, celle de Dritzz peut malheureusement dire adieu aux phases finales, et il reste donc à SSB, à lui seul ou presque, de de confirmer ou d’infirmer le constat de la perte de forme chronique des orques. S’il parvient à se hisser en play-offs, la saison du roster devra être considérée comme réussie. S’il échoue, le constat tendra plutôt vers une saison ratée pour le roster, surtout après son démarrage en trombe. Le sort du roster est entre les mains de SSB. C’est beaucoup de pression, mais ce coach émérite en a l’habitude !

L’autre roster qui sous-performe significativement en ce 2e tiers du championnat est celui des cousins orques que sont les Orques noirs. Après un excellent début de saison, les deux équipes orques noires engagées connaissent une chute de forme vertigineuse et assez étonnante. Nous les avons ainsi quittés à la 14,5e position moyenne au classement en fin de 5e journée, les voilà 25e à la fin de la J10 ! 11 places au classement perdues en moyenne, c’est une véritable déroute que connait le roster orque noir. La baisse de forme est également visible au niveau des points gagnés. Le roster finissait la 5e journée avec 8,5 points en moyenne sur les 2 équipes engagées. En 5 matchs, les Orques noirs n’ont gagné en moyenne que 3,5 malheureux points et finissent le 2e tiers avec 12 points en moyenne sur leur compteur. La plus impressionnante demeure la spirale infernale de défaites que les Orques noirs ont enregistré entre la 7e et la 10e journée. Sur les 8 matchs joués, les deux équipes du roster ont enregistré autant de défaites, laissant les joueurs et leurs coachs tomber dans un marasme compliqué sur le plan moral. Les fanfaronnades du début de saison semblent donc très lointaines pour les deux coachs et place désormais à un silence de leur part sur les réseaux sociaux lourd de sens… Il serait vain de chercher une statistique spécifique en faveur des Orques noirs à l’exception toutefois – notable – d’une seule. Ainsi, et comme prévu, le roster figure comme le champion incontesté des agressions réussies, avec une très belle moyenne de 0,8 agressions par match (et même 1 agression par match sur le seul 2e tiers de la saison). Excellent résultat, mais qui ne peut absolument pas occulter la monumentale perte de forme du roster, qui risque bien de ne pas être présent du tout dans les phases finales de la compétition. Perdo et Laraigne luttent encore, mais leur fin de saison s’annonce bien compliquée pour des Orques noirs qui – face à des adversaires de plus en plus expérimentés – ne peuvent plus compter sur le seul puissance physique pour dominer sur la pelouse.

5.Les déceptions

Le premier roster qui déçoit fortement dans ses performances globales est celui des Elfes noirs. Classiquement, il s’agit d’un roster plutôt en verve en championnat, qui réalise habituellement de belles prestations et dont les équipes figurent à de très belles positions tout au long de l’année. C’est malheureusement la soupe à la grimace pour les Elfes noirs cette année, avec des statistiques, jusqu’à présent, très défavorables pour eux. Rappelons que le roster a vu seulement deux équipes engagées cette année et que celles-ci ne brillent pas particulièrement par leurs résultats. Certes, l’un des coachs concernés (Pixmen) s’en sort bien mieux que son homologue (Yetislx). Néanmoins, la performance globale des Elfes noirs demeure alarmante. Le roster inquiète surtout par son déficit chronique en termes d’expérience acquise, car avec une moyenne de 90,5 xp glanés par équipe (soit 9,05 par match en moyenne), les Elfes noirs constituent le roster le moins expérimenté de la ligue. Il y a donc de quoi craindre une baisse encore plus drastique de forme pour les deux équipes engagées d’ici la fin de saison, alors qu’elles doivent affronter des effectifs bien plus fournis et bien plus expérimentés que les leurs. Or, précisément, les Elfes noirs sont actuellement dans une recherche critique de points. Pour Pixmen, il s’agit naturellement de grapiller des points précieux en vue d’une potentielle qualification en phases finales. Pour Yetislx, l’objectif semble d’une toute autre ampleur, tant sa lutte pour ne pas finir bon dernier du championnat parait compliquée. Or, les Elfes noirs occupent actuellement la 25e place au classement général en moyenne. C’est légèrement mieux que leur 27e place à la fin du 1er tiers de la saison, mais avec une moyenne de 10,5 points par équipe, nous sommes bien loin des résultats escomptés pour les Elfes noirs en début de saison. Dans ces conditions, et même si Pixmen garde toutes ses chances de qualification, la saison semble d’ores et déjà ratée pour les Elfes noirs, si l’on observe la globalité des performances du roster.

Lorsque l’on évoque les déceptions, comment ne pas exposer la situation catastrophique du roster de l’Union elfique. Dernier roster en termes de position moyenne, en 35,5e place à l’issue de la 10e journée, plus mauvais total de points avec 5 points seulement acquis en moyenne, c’est certes mieux qu’à la fin du 1er tiers de la compétition, mais les résultats semblent catastrophiques. A ce constat, il convient d’ajouter un comportement à la limite du néant bloodbowlistique sur les terrains. L’Union elfique constitue ainsi la plus mauvaise défense du championnat (2,05 TD encaissés en moyenne par match et même 2,2 par match sur le seul 2e tiers de la saison), le roster le moins destructeur (même si cela se comprend, uniquement 1 destruction adverse par match en moyenne est largement insuffisante), celui qui a réalisé le moins de sorties (0,85 sorties par match en moyenne), mais surtout le roster le plus blessé de la saison, avec une moyenne ahurissante de 3,7 blessures subies par match en moyenne (laquelle monte carrément à 4 sorties par match sur le 2e tiers de la saison !). Dans ces conditions, il parait incontestable que la saison de l’Union elfique ne pouvait ressembler à autre chose qu’à une catastrophe totale et absolue. Alors certes, les résultats sont quelque peu meilleurs pour les elfes durant le 2e tiers de la saison. Les deux équipes engagées réussissent tout de même à grapiller 4 points en moyenne sur les 5 derniers matchs, soit 3 de plus que la moyenne infernale de 1 point sur le 1er tiers de la saison. Toutefois, ce résultat est largement insuffisant pour un roster qui sait se montrer efficace. Evidemment, au regard de la composition des effectifs de la Ligue cette saison, tous les observateurs prédisaient une année difficile pour les elfes. Néanmoins, personne ne s’attendait à une telle débâcle. Evidemment, l’on peut mettre au crédit de l’Union elfique un jeu de passe implacable. Ils dominent le championnat dans ce domaine, avec une magnifique moyenne de 2,8 passes réussies par match (et même 3,6 par match sur le 2e tiers de la saison). Toutefois, l’objectif du Blood Bowl c’est de détr… de gagner des matchs, et non pas uniquement de jouer à la baballe. Or, en l’occurrence, la domination aérienne du roster s’avère purement stérile, car avec 1,2 TD marqués par match, les elfes ne transforment en touchdown qu’une passe sur 2,5 en moyenne. La saison de l’Union elfique est, pour ainsi dire, terminée, et il reste aux deux coachs engagés de la terminer en toute quiétude, en pensant surtout à protéger leurs onéreux joueurs dans l’objectif de bien figurer dans la Chocolate Cup.

Evoquons désormais la situation peu enviable du roster du Chaos. Nous le savons pertinemment, les équipes chaotiques – au regard de la composition de leurs effectifs et de l’absence de compétences pour leurs joueurs – ont toujours du mal à démarrer en ligue. Néanmoins, elles montent progressivement en puissance et deviennent relativement compétitives vers le milieu, ou les deux-tiers d’une saison. Pour autant, cette année semble déroger à ce principe, tant les deux équipes engagées semblent faire du surplace. Qui plus est, et contrairement à l’habitude, elles avaient plutôt bien démarré cette saison, en se plaçant à la 22e place au classement à l’issue de la 5e journée. Elles sont actuellement en 28e place médiane, soit une perte de 3 points au classement. Les deux équipes stagnent également en termes de points acquis, car si elles avaient glané 6 points en moyenne durant le 1er tiers de la saison, elles ne sont qu’à 10,5 points en moyenne aujourd’hui. Cela semble très peu pour un roster sensé développer son plein potentiel précisément durant la présente partie de la saison. Enfin, les chaotiques désillusionnent surtout au niveau des statistiques particulières. Disposer d’un bilan de sorties largement en leur défaveur (moyenne de 1,45 sorties réalisées par match contre 2,1 sorties subies par match) n’est pas digne d’un roster connu surtout pour son jeu virulent et son impact physique. Pire, et même s’il ne s’agit pas d’un point fort des équipes chaotiques, celles-ci finissent le 2e tiers de la saison avec une peu envieuse 3e pire place en ce qui concerne le nombre de TD marqués (0,9 TD par match seulement en moyenne). Les deux coachs ayant dafté le roster cette année (PoireAbricot et Manuratus) vivent ainsi un 2e tiers de l’année sous le signe d’un désenchantement progressif, alors même que nous les félicitions pour un début de saison particulièrement réussi. Mais, alors que les chaotiques devaient commencer à performer, ils sont subitement tombés en panne sèche tant au niveau des résultats que de la forme de leurs joueurs. La 2e partie de la saison a ainsi surtout été marquée par une incapacité notoire pour les joueurs chaotiques d’engranger une expérience suffisante pour leur permettre de finir la saison de manière positive. Avec la 3e pire moyenne des rosters en termes d’expérience (10,4 xp par match en moyenne) sur le 2e tiers de la saison, et surtout la 2e plus mauvaise place si l’on regarde l’ensemble de la saison (9,8 xp par match en moyenne sur les 10 journées passées), le roster parait insuffisamment armé pour permettre aux deux équipes engagées d’espérer participer à la lutte pour les play-offs. Il est probable que nous ne voyions aucune équipe chaotique durant les phases finales cette année, ce qui illustrera immanquablement une saison absolument ratée pour ce roster.

Terminons cette revue des rosters en beauté en détaillant la contreperformance assez spectaculaire du roster du Pacte du Chaos qui, journée après journée démontre qu’il n’est venu à la Lutèce que pour une seule et unique chose : LA BAGARRE ! Ainsi, le roster continue invariablement à patauger dans la fange putride des profondeurs du classement général avec une invariable 35e place et un nombre de points acquis durant le 2e tiers du championnat identique à celui grapillé durant le 1er tiers, à savoir 3 malheureux points en 5 rencontres. Alors certes, le problème n’est pas tant que les pacteux soient dans la mélasse jusqu’au cou, le problème est qu’ils semblent s’y plaire. En effet, les statistiques générales sont catastrophiques en termes de résultats purs. A peine 3 touchdowns marqués durant les 5 dernières journées et pire encore, 4 au total sur l’ensemble de la compétition (soit une moyenne désastreuse de 0,4 par match), et au contraire 1,5 TD encaissés par match, le résultat parait épouvantable. Par ailleurs, la seule équipe du roster engagée en compétition – si elle ne renie pas les bases de son jeu – semble adepte de stratégies quelque peu particulières du coach. En effet, le Pacte du chaos finit la 10e journée avec une statistique des plus cocasses de 1 passe réussie par match en moyenne, soit le 3e meilleur résultat de tous les rosters réunis ! Ma-big-burger devra certainement quelques explications à la presse en fin de saison sur le développement inattendu de cet aspect du jeu chez ses joueurs. Malgré tout, le roster confirme qu’il est bâti pour le combat acharné et la destruction massive des défenses adverses. Les pacteux sont ainsi le roster le plus destructeur de la ligue (3 destructions par match en moyenne en 10 journées), celui qui réalise le plus de sorties (moyenne de 2,7 par match) et dispose d’un excellent ratio sorties réalisées / sorties subies, avec un écart de 0,9 point entre les deux (1,8 sorties subies en moyenne par match). Il n’en demeure pas moins que seul le roster de l’Union elfique fait pire que le Pacte du chaos en termes de performance globale. La saison constitue d’ores et déjà une déroute pour le roster qui – même s’il n’est pas appelé à jouer les premiers rôles en championnat – dispose d’un effectif devant lui permettre, à tout le moins, de figurer dans la première partie du classement général. Naturellement, c’est loin d’être le cas cette année, et tout porte à croire que la situation du Pacte du chaos n’est pas près de s’améliorer d’ici la fin de la saison.

Dernière modification par Duda (04-03-2022 14:58:46)


Pourquoi les Nains ont la bière et les Elfes la magie ?
Parce que les Nains ont choisi en premier...

Hors ligne

 

#4 28-02-2022 16:24:04

Duda
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

PANORAMA DES VEDETTES

Peignons maintenant un bref panorama des vedettes du championnat, des joueurs-stars dont les actions font vibrer le public et dont les performances affolent les statistiques. Nous ne manquerons pas, non plus, de jeter un coup d’½il aux performeurs plus atypiques, aux personnages hauts en couleurs dont le jeu quelque peu spécifique fait plus qu’intriguer les afficionados de la Lutèce Cup !

1. Les Vedettes

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Nous l’avons déjà évoqué dans l’exposé ci-avant, mais comment ne pas revenir sur la performance exceptionnelle – que dis-je, stratosphérique – des trois Coureurs d’égout des équipes Bas-fonds engagées cette année en compétition.
Ainsi, il convient de rappeler les statistiques d’Egouttard des Bam Bam Bigelow 78ers de Buckler, de Trail Jeune des Miami Cheat d’Olivierdulac, et enfin de Lecanora campestris, de l’équipe de la Fungus Invasion du coach Morrigan.
A eux trois, les Coureurs d’Egout viennent de marquer par moins de 29 touchdown en 30 match joués (10 chacun), soit près de 1 TD par match. La statistique est incroyable pour ces agiles hommes-rats, irrattrapables sur les terrains, et qui savent également varier leur jeu. C’est ainsi que tant Trail Jeune de Lecanora campestris complètent leurs exploits par 2 sorties réalisées (ce qui n’est pas une mince affaire pour des joueurs aux caractéristiques de force réduites). Avec un total de points d’expérience respectivement de 42 (Lecanora campestris), 35 (Egouttard) et 35 (Trail Jeune), les trois Coureurs d’égout jouent les tout premiers violons en ligue, performance d’autant plus grande qu’ils n’ont été que peu récompensés par le public (Lecanora campestris est le seul à avoir reçu 2 titres de MVP du match).
Force est de constater qu’en 10 journées de championnat – et alors même que les adversaires savent parfaitement que ces joueurs constituent l’atout majeur des équipes Bas-fonds – les vedettes semblent inatteignables, insaisissables, irrattrapables pour les défenses adverses, et filent comme le vent vers les zones de touchdown. Ils ont ainsi participé à l’ensemble des rencontres jouées par leurs équipes et n’ont jamais connu de journée de repos forcée. Tout porte donc à croire que les trois Coureurs d’Egout continueront sur cette lancée durant le 3e tiers de la saison. Or, lorsque l’on observe leur évolution de carrière, on s’aperçoit rapidement que les trois techniciens Bas-fonds ont opté pour la même combinaison de compétences. Grands amateurs de mutations, les trois coachs ont ainsi opté pour une cure de Malpierre pour leurs vedettes hommes-rats. Ainsi, à côté du sempiternel Blocage, les Coureurs d’Egout ont reçu, tous les trois, les compétences Deux-têtes et Main démesurée. Lecanora campestris – le plus expérimenté des trois – a également obtenu la compétence fort utile Cornes. Nul doute qu’au vu des statistiques affolantes de ces joueurs, les trois coachs semblent avoi retrouvé la combinaison de compétences parfaite pour les Coureurs d’Egout, et risquent bien fort d’avoir lancé une mode qui sera certainement copiée par bon nombre d’entraineurs de la Lutèce dans les saisons à venir !

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Parlons peu mais parlons bien, et intéressons-nous désormais sur le joueur le plus en vue ces derniers temps, celui qui affole les compteurs des passes, celui qui dirige d’une main de maitre son équipe et sur lequel repose l’espoir de tout le peuple elfe de la Lutèce, et qui n’est autre que John Moon évidemment, le magnifique lanceur des Elfes de Chelsey du coach Ankmorpork. Véritable métronome et passeur hors-pair, John explose toutes les statistiques habituelles et caracole en tête du tableau des joueurs les plus expérimentés du championnat. Avec 32 passes réussies en 10 journées (soit 3,2 passes en moyenne par match !!!) et 48 points d’expérience acquis, le lanceur elfe est en train de battre les records absolus à la Lutèce Cup. Il est ainsi à 3 passes du légendaire Cannonball le lanceur humain des Havena’s Dodgers, qui avait réussi l’exploit de 35 passes durant la saison 2004-2005 du championnat et qui figure au Panthéon de la Lutèce aux côtés des mythiques Blanchard, Rapidou ou encore Zaknafein. Ce n’est qu’une question de temps pour que John Moon dépasse le maître en la matière et, sauf accident malheureux évidemment, il parait clair que le record ancestral de Cannonball sera battu par le précis elfe (de plus, nous savons désormais qu’il a égalisé ce record lors de la 11e journée). Il est toutefois fort dommage qu’avec un joueur aussi talentueux, les Elfes de Chelsey n’arrivent pas à décoller du fin fond du classement. Même si leur forte est légèrement meilleure qu’en début du championnat, les performances des elfes demeurent en dents de scie, et leur vedette doit certainement se morfondre du manque de talent de ses coéquipiers ; N’étant pas dupe quant aux attentions disons particulières que portent les adversaires envers son lanceur star, Ankmorpork a, semble-t-il, opté pour une évolution prudente et défensive de son poulain, en lui attribuant les compétences lui permettant de sortir sans entrave de toute situation délicate sur le plan physique. John a ainsi pu acquérir les compétences de Blocage, d’Esquive puis de Glissade Contrôlée, plus que bienvenues face à l’impétuosité adverse. Et pour le moment, le lanceur tient bon car il n’a jamais encore eu à souffrir de blessures importantes, et ce alors même que son équipe figure parmi les équipes les plus chahutées par les adversaires (3,1 blessures subies par match en moyenne). Il reste à John Moon encore 5 journées à tenir et à rester en vie (plus les éventuels matchs de Chocolate), et s’il réussit à cet exploit et qu’il continue à performer comme il l’a fait jusqu’à présent, il parait évident qu’il entrera au Panthéon des légendes de la Lutèce ! Reste à savoir combien de passes John est encore prêt à réaliser jusqu’à la fin du championnat.


Evoquons désormais des joueurs qui tâchent, et qui tâchent en rouge écarlate les maillots de leurs adversaires. Il serait ainsi injuste de réaliser une rétrospective des vedettes du championnat sans parler de ceux qui assurent le spectacle le plus prisé par le public sadique et immoral de la Lutèce Cup, à savoir celui des crânes fracturés et des boyaux percés ! Et à ce jeu, trois joueurs méritent amplement d’être distingués.

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Le classement des meilleurs destructeurs est dominé par nul autre que Top’Alavachett, le minotaure bagarreur des Meat Doom Mans du vorace Ma-big-burger. Avec 12 sorties réalisées en 10 matchs, les sabots et les cornes de Top’Alavachett sont directement responsables de l’arrêt prématuré des carrières de quelques adversaires notables de la Lutèce. Bien que porté essentiellement sur l’impact physique, le style de jeu du Minotaure peut être distingué par quelques particularités intrigantes. Visiblement conscient des dangers que peut représenter, non seulement pour ses adversaires mais également pour le jeu de sa propre équipe, une bête frénétique lâchée sur le terrain sans une quelconque once de contrôle, le coach du Pacte du chaos a opté pour un façonnage prudent de son Big Guy. Il lui a ainsi appris à contrôler quelque peu ses pulsions, limitant ainsi les dégâts d’une trop grande impétuosité du minotaure pouvant parfois conduire à des faux-pas. Avec les compétences Jaggernaut et Bagarreur, le risque de Turnover causé par Top’Alavachett est ainsi limité au maximum, et cela se voir dans les performances du joueur, qui semble continuer son parcours destructeur avec la même régularité d’une sortie par match. Il est cependant dommage que l’équipe ne profite pas de l’excellente forme de son Big Guy, car les Meat Doom Mans stagnent toujours dans les profondeurs du classement, et même s’ils assurent le spectacle au niveau de la violence et de la destruction, ils oublient bien souvent que le but du Blood Bowl reste, malgré tout, de marquer des Touchdown !

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Le second des castagneurs est en réalité une seconde, car il s’agit de Pierrette, la blitzeuse-star orque des Prêtres de la Sainte-Gouaille coachés par les deux maléfiques Nicap et Lepropre. Meilleure sorteuse à la fin du 1er tiers du championnat avec un total de 9 sorties, Pierrette semble avoir freiné ses pulsions destructrices, car elle n’a augmenté ses compteurs que de 2 points. Toutefois, elle semble avoir adapté son jeu, et a ainsi démontré qu’elle n’était pas qu’une cogneuse sans aucun autre talent offensif, car elle a pu, durant le 2e tiers de la saison, scorer 1 TD et obtenir 1 titre de MVP du match. Elle reste néanmoins 2e meilleure sorteuse de la Lutèce avec 11 réalisations, et il parait évident qu’elle ne s’arrêtera pas en si bon chemin et continuera à lutter pour l’obtention du titre du joueur le plus violent. Le récent gain de la compétence Frénésie (aux côtés de la Châtaigne et du Tacle acquis précédemment) indique clairement le sens que ses coachs veulent donner au jeu et à l’évolution de Pierrette et nul doute qu’elle continuera à broyer des mâchoires dans les matchs à venir !

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Le troisième joueur qui doit être distingué par son sens de la destruction est Shark O Kill, le Rat-ogre mutant des Miami Cheat coachés par le célèbre Olivierdulac. La régularité dont fait preuve le Big Guy (qu’on appellera Shark) depuis le début de la saison ne peut qu’impressionner les commentateurs. Véritable métronome dans l’art de la violence, Shark est désormais à 10 sorties réalisées en autant de matchs. Les adversaires savent désormais à quoi s’en tenir. Quelles que soient les circonstances, Shark procédera à l’élimination (temporelle ou définitive) d’un joueur de l’équipe adverse. La seule inconnue consiste à savoir sur quel joueur l’ire de Shark s’exercera-t-elle. Car il semble évident qu’avec ces statistiques monstrueuses, mais également avec l’acquisition de compétences essentiellement tournées vers l’élimination des adversaires (Griffes et Jaggernaut), un joueur adverse souffrira à chaque match joué contre Shark. Le Rat-ogre réussira-t-il à maintenir ce cap d’une sortie par match jusqu’à la fin de la saison ? Seul l’avenir pourra nous le dire, mais tout porte à croire que ce sera le cas, et que Shark se mêlera indiscutablement à la lutte pour le prix du joueur le plus violent de la saison !

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Reprenons quelque peu le fil de notre panorama, en présentant deux autres joueurs qui se sont merveilleusement illustrés ces derniers temps et qui font partie d’une des toutes meilleures teams de la Lutèce Cup cette saison, à savoir l’implacable XV du Père Lachaise coaché par le non moins implacable Gardën. Au sein de l’équipe, deux joueurs se distinguent clairement, et constituent les atouts-maîtres du jeu offensif nécromantique. Ainsi, la goule Simone Lagoret au jeu plus qu’atypique, ainsi que le populaire loup-garou Jim Mordillard, ont démontré qu’ils méritent amplement leur place dans ce palmarès des meilleurs joueurs de la compétition. Si ces deux stars ont su démontrer tout leur talent durant les 10 dernières journées du championnat, avec respectivement 28 et 29 points d’expérience acquis, ils ont surtout impressionné par leur jeu galvanisant et haut en couleurs, qui a su électriser les supporters nécromantiques, lesquels ont attribué à chacun 2 titres de meilleur joueur du match durant le seul 2e tiers de la saison. La goule et le loup-garou sont ainsi devenus, au fil des journées, de véritables idoles des foules, faisant vibrer les passions du public. Avec 6 touchdown marqués, 1 sortie réalisée et 2 titres de MVP, Simon Lagoret est la véritable pierre angulaire des attaques du XV du Père Lachaise, et ses compétences très particulières (Poursuite / Parade / Lutte) en font un adversaire à ne surtout pas prendre à la légère par les adversaires. De son côté, Jim Mordillard est tout simplement le joueur le plus populaire de la Lutèce Cup (à égalité avec Brigitte, la Big’un des Prêtres de la Sainte Gouaille), car il comptabilise désormais 4 titres de meilleur joueur du match, mais également un nombre important de 5 sorties complétées par 1 touchdown marqué. Bien que fortement chahuté lors de la 11e journée par votre serviteur, Jim Mordillard doit connaitre un match de repos et il est incontestable qu’il reviendra en force pour les 3 derniers matchs de son équipe, en espérant que son jeu spectaculaire continuera à faire lever les foules et chavirer ses fans de bonheur !

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Dans cette revue des strass et des paillettes, il doit évidemment être question d’un joueur qui brille dans son domaine tel un astre à son zénith et qui éclabousse de sa classe (mais également du sang de ses victimes) les pelouses de la Lutèce. Nous voulons bien sûr parler de Kwalnex Gauldennshou le perfide et scabreux gobelin de l’équipe orque noire des Poings sur ta Gueule (quel nom bucolique), coachée par les illustres et maléfiques Pedro et Laraigne. Cette star de notre championnat illustre, à elle seule, la perfidie et la vilenie dont savent faire preuve les gobelins foisonnant dans les effectifs des équipes orques noires. Grâce à une évolution soigneusement planifiée par ses coachs, Kwalnex a ainsi été modelé en une machine à agresser. En lui apprenant l’art du Jeu déloyal et de la Sournoiserie, Pedro et Laraigne en ont fait un des dangers les plus mortels des pelouses de la Lutèce. Et oui mes amis, ce petit être vert, chétif et difforme, est responsable de plus de la moitié des 12 agressions commises par les Poings sur ta Gueule en 10 journées. Pire, Kwalenex semble avoir fait de l’agression un véritable art, et la sournoiserie dont il fait preuve lui a, pour le moment, permis de ne jamais à avoir à subir la colère des arbitres. Certaines mauvaises langues affirment que la clémence dont font preuve les officiels à l’encontre de Kwalenex n’est en réalité due qu’aux énormes sommes versées à ceux-ci par les deux coachs orques noirs. C’est une affirmation à laquelle – faute de preuves irréfutables – nous ne nous risquerons pas, mais il est évident que les actions borderline du gobelin-star n’ont, pour le moment, pas été spécifiquement sanctionnées. Toutefois, réduire le jeu de Kwalenex au seul cramponnage des rotules adverses serait plus que réducteur. Ce serait oublier que le malotru est auteur de 6 touchdown en 10 journées et qu’il a également reçu un titre de MVP pour son jeu si soigné. Avec une expérience de jeu de plus en plus grande, Kwalenex constitue la pierre angulaire du jeu offensif des orques noirs et vu les soins et l’attention que lui portent ses deux entraineurs, nul doute que le gobelin continuera à sévir sur les terrains de la Lutèce Cup et qu’il sera l’atout principal de Pedro et de Laraigne dans l’obtention du fameux prix du Crampon d’Or.

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Enfin, nous ne pouvons terminer ce panorama des joueurs-stars de la Lutèce sans évoquer le destin tragique, horrifique, démoralisant, de Parcifal l’Impartial, le blitzer noble impérial des Iaatus coachés par l’expérimenté et râleur coach Ashrame. Véritable vedette du 1er tiers du championnat, Parcifal nous avait éclaboussé par sa classe, son talent, et son sens de l’action hors pairs. Magnifique moteur offensif de son équipe, il menait les attaques des nobles avec élan et fougue et était auteur d’un nombre impressionnant de 10 touchdown en 9 matchs (auxquels s’ajoutaient 1 sortie, 1 interception et 1 titre de MVP). La carrière était toute tracée pour ce magnifique compétiteur qui devait survoler la compétition avec brio, mais elle fut brisée nette (comme son échine d’ailleurs) lors de la 10e journée, quand le cou de Parcifal a malencontreusement rencontré les crampons d’un joueur manifestement maladroit des Inguiz Titi. Quel dommage tout de même que la Lutèce doive dire adieu à un joueur si talentueux. Une si belle carrière stoppée de manière si drastique. Nous aurions certainement plaint Ashrame si nous n’étions pas à la Lutèce. Car, soyez certains que beaucoup de entraineurs engagés, ont montré, à l’occasion de cet accident malheureux, que la vilenie et la mesquinerie font partie intégrante de la personnalité et de la psychologie des coachs de ce merveilleux championnat, car ils se sont alors tous exclamés : « Bien fait pour sa gueule ! » et « Bon débarras ! ».
Ah la Lutèce, elle ne changera donc jamais…


2. Les stars en devenir

Si un focus a été porté aux véritables maestros de la compétition, il ne faut pas nous plus oublier tout un panel de joueurs qui – sans être autant virevoltants ou autant spectaculaires que les précités – impressionnent par la régularité et la précision de leur jeu.

Dans cette assez longue liste, il convient de distinguer trois des meilleurs scoreur de la saison, qui même s’ils sont assez loin des performances stratosphériques des trois Coureurs d’égout des Bas-fonds, brillent intensément dans le secteur offensif. Ainsi, et comme le veut la coutume ancestrale, deux coureurs nains figurent dans cette liste. Il s’agit de Eddie la Vessie de l’équipe des Piliers de Bhâar de Sobhek. Auteur de 7 touchdown déjà en 10 matchs, Eddie dispose d’une évolution très optimisée des compétences. Car aux côtés de la compétence Blocage, le coureur nain a appris à Esquiver ses adversaires. Cette belle combinaison de compétences constituera certainement un atout majeur dans le jeu des Piliers de Bhâar et Sobhek devra s’assurer des bonnes performances de son joueur vedette s’il souhaite se mêler avec succès à la lutte pour les play-offs.

L’autre nain n’est autre que Rocher Rouge, le sympathique coureur des It Snot a Problem du coach Aredhel. Au contraire de ses coéquipiers – dont le jeu bien terne pousse au désespoir leurs supporters et leur entraineur – Rocher Rouge performe de manière plus que régulière sur les terrains de la Lutèce. Egalement auteur de 7 TD en 10 journées (comme son homologue du dessus), il ajoute à son palmarès également une sortie. Avec un total de 23 points d’expérience, Rocher Rouge semble cependant tâtonner en termes d’évolution des compétences. Après avoir la classique compétence de Blocage, son coach a semble-t-il essayé d’expérimenter un peu, en apprenant à son coureur les meilleures manières pour Contrôler ses Glissades et pour réaliser des Frappes Précises avec le ballon. Il reste à voir si cette évolution de carrière intrigante et peu orthodoxe portera ses fruits et permettra aux It Snot a Problem d’améliorer leurs résultats en championnat.

Enfin, le troisième sérial-scoreur Jo Ferrari, coureur d’égout de son état, mais surtout attaquant des skaven Vaincus Mais Jamais Souris (sérieusement, c’est quoi ce nom ?) de la doublette Magus et Nico. Auteur de 6 touchdown et d’une sortie en 10 matchs, Jo Ferrari semble aller aussi vite que le véhicule dont il porte le nom (espérons également qu’il s’habille en rouge !) et est la pierre angulaire de toutes les attaques de son équipe. L’évolution de ses compétences n’a cependant rien de bien spécifique, tant elle se rapproche – pour l’instant – de celle de la célèbre triade de coureurs d’égouts des équipes Bas-fonds, évoquée ci-avant. Sachant désormais parfaitement Bloquer, mais ayant également subi un traitement à la Malpierre lui ayant fait pousser une Deuxième Tête, Jo semble être un véritable poison pour les défenses adverses et un contre-attaquant hors pair. Parfaitement protégé par ses coéquipiers et jamais encore blessé, le coureur d’égout risque de sévir encore longtemps sur les pelouses du championnat et il sera intéressant de suivre son évolution dans le dernier tiers de la saison.

Lorsqu’il est question d’hommes-rats, il convient nécessairement d’évoquer la situation de Lançouilleur, le lanceur skaven de l’équipe des Bas-fonds des Bam Bam Bigelows, entrainée par Buckler. Nous en avions faits une des vedettes potentielles du début du championnat, tant Lançouilleur avait démarré en trombe la compétition. Il semble s’être assagi quelque peu durant le 2e tiers, avec un brin de réussite en moins. Mais ses statistiques demeurent toujours autant impressionnantes. Auteur de 3 TD, de 5 passes, de 1 sortie et ayant reçu 2 titres de MVP, Lançouilleur semble être un joueur au panel de jeu très complet, aussi adroit en attaque que dans le jeu de passe. Leader incontesté de son équipe, mais également excellent Bloqueur, il a par ailleurs subi la même cure de Malpierre que ses collègues skaven, et s’est vu affabulé d’une Deuxième Tête, lui permettant – de manière très optimisée – de mieux esquiver les tentatives de blocage adverses. Avec seulement 5 passes, Lançouilleur ne fait pas partie des meilleurs passeurs du championnat, mais visiblement, le jeu pratiqué par l’équipe de Buckler n’est pas porté sur cet aspect tactique. Il n’en demeure pas moins qu’en véritable capitaine, le lanceur skaven fera tout son possible pour permettre aux Bam Bam Bigelows de se qualifier en play-offs, et s’il continue sur sa lancée, Lançouilleur (précisément) fera partie du réel gratin de la Lutèce en fin de saison.

Evoquons désormais deux lanceurs hors pair du championnat, qui certes sont très loin des exploits incommensurables de John Moon, mais qui de par leur régularité et leur profil très complet, méritent d’être mis en avant. Le premier n’est autre que le capitaine emblématique de ma propre Team Allizanz, le résilient et adroit Lageh d’Euzerre, qui culmine déjà à 4 touchdown, 12 passes et 1 sortie en 10 matchs. L’assurance et la confiance avec lesquelles le lanceur humain mène la tactique de son équipe sont un réel exemple pour tous ses collègues de métier. Naturellement très adroit dans le jeu de balle, Lageh a encore amélioré son jeu de passe, lequel s’avère de plus en plus Précis au fil des rencontres. Mais il brille surtout par son Leadership dans les phases défensives et constitue un réel pivot, une véritable sécurité, pour la défense de la Team Allianz, notamment grâce à ses qualités de Blocage.

Le second lanceur dont il doit être question est Ottokar Seck, capitaine courage de l’emblématique équipe des Inguiz Titi du non moins emblématique coach Bosk. Auteur de 1 TD, 12 passes, 2 sorties et d’un titre de meilleur joueur du match, Ottokar impressionne pas sa régularité et une large palette de compétences spécifiques très appréciées dans le jeu de l’équipe humaine. Au même titre que son homologue du dessus, Ottokar constitue non seulement la rampe de lancement de toutes les attaques des Inguiz Titi – tous les ballons d’attaque de l’équipe passant nécessairement par ses bras experts – mais il est également la pierre angulaire, la clé de voute de la défense. Certes, Ottokar a déjà connu cette année deux blessures sérieuses, dont une grave, qui peuvent mettre à mal sa fin de saison. Il a ainsi été contraint à subir une journée de repos forcé, après un match très âpre face aux nobles des Kaiser Krampon lors de la 7e journée, mais force est de constater qu’il est revenu en forme pour performer comme à son habitude en fin du 2e tiers du championnat. Espérons donc pour Bosk et son équipe qu’aucun malheur n’arrive à leur capitaine-courage, car les Inguiz Titi auront plus que besoin que l’excellente forme de leur lanceur continue s’ils veulent continuer à espérer se mêler à la course aux play-offs.

Enfin, cette revue des stars en devenir ne pouvait se conclure sans un coup d’½il à l’actualité de celle qui fait frémir les réseaux sociaux par sa grâce si particulière et sa plastique bien spécifique. Je veux naturellement parler de la star des podiums, de l’icône du peuple vert, de l’idole des foules Brigitte, la Big’un des Prêtres de la Sainte Gouaille, des pernicieux Nicap et Lepropre. Car oui mes amis, pour une raison qui dépasse la plupart des commentateurs du championnat – et moi le premier – cette joueuse au jeu stéréotypé, à la foulée lourde et au sourire édenté, fait étonnamment chavirer des stades entiers, fait soulever les foules et battre plus vite le c½ur de ses supporters. Véritable vedette du star-système, chacun se ses pas est scruté par les reporters, chacun de ses gestes est analysé par ses fans à travers le Vieux Monde et chacune de ses apparitions s’accompagne d’une explosion des crépitements des flashs des appareils de la presse sportive et people. Brigitte représente en réalité, par sa présence imposante et son physique disgracieux, les excès de la médiatisation à outrance du Blood Bowl. Ses performances sur le terrain – loin d’être désolants car elle est quand même à 4 sorties réalisées en 10 journées – n’ont cependant pas de quoi en faire l’égérie de ce sport. Et pourtant, sa gloire et son aura se répandent bien au-delà des pelouses et des stades. Brigitte est devenue, en l’espace de quelques temps, une réelle icône de la mode, l’égérie des plus grandes marques de luxe, une influenceuse très populaire sur les réseaux sociaux et l’invitée habituelle d’un bon nombre d’émissions qui n’ont pourtant rien à voir avec le Blood Bowl. Nous aurions pu croire que cette popularité étonnante n’est en réalité qu’une transposition de moqueries et d’hilarités de la part des supporters, qui se gausseraient ainsi du jeu gauche et lourdaud de la Big’un orque. Mais il n’en est rien. Chacune des entrées de Brigitte sur la pelouse est accompagnée de chants à sa gloire, chacune de ses actions réussies se double de vivats et d’applaudissements et nous ne comptons plus le nombre de fanions, de banderoles ou de drapeaux à la gloire de la joueurs orque. Combien de temps cette mode durera-t-elle encore ? Le public se lassera-il enfin de supporter la vedette ? Brigitte finira-t-elle par tomber dans l’anonymat ? Personne n’a de réponse à cette question, mais ce qui est certain c’est que la star a déjà été nommée 4 fois joueuse de match par le public et, pour le moment, ce n’est pas près de s’arrêter !


3. Nous ont quittés

Faisons désormais une haie d’honneur et disons au revoir à jamais à certains joueurs glorieux de notre championnat, qui nous ont subitement quittés dans la force de l’âge, et dont les destins ont été brisés sous les coups, les cornes ou les sabots de leurs adversaires. Adieu les amis, et bon courage dans l’au-delà bloodbowlistique ! Que Nuffle vous guide dans les tunnels de la mort !

-    Parcifal l’Impartial (Iaatus) (10 TD / 1 sor. / 1 Int. / 1 JPV / 38 xp – Esquive/Glissade contrôlée/Tacle) – nous avons déjà évoqué ci-dessus en large et en travers la carrière mirobolante du blitzer noble impérial, mort sous les crampons des Inguiz Titi de Bosk lors de la 10e journée ;

-    Sebotouno (All Blocks) (5 TD / 1 JPV / 19 xp – Blocage) – Souvenez-vous, la goule d’Azzroag était appelée à devenir une véritable vedette de la saison, choyée et cajolée qu’elle était par son coach mort-vivant. Tous les ingrédients étaient mis pour qu’elle devienne la première joueuse mutante de la Lutèce, la première à obtenir une évolution positive de caractéristique. Mais ce destin tout tracé fut interrompu brutalement par les cornes du minotaure de La Compagnie Noire de Yugxul lors de la 7e journée.

-    Aegnor Feu Cruel Lakh (Darkside Mariners) (2 TD / 3 Sor. / 1 JPV / 16 xp – Esquive/Glissade contrôlée) – Le blitzer-capitaine des elfes noirs de Pixmen, si performant depuis le début de la saison, est mort en martyr, en s’opposant seul à la horde naine des Pilliers de Bhâar de Sobhek. Son sacrifice a permis à son équipe d’emporter un match crucial pour la lutte aux play-offs. Mais ce fut une véritable victoire à la Pyrrhus pour Pixmen et ses elfes noirs.

-    Edith Paf (XV du Père Lachaise) (4 TD / 1 JPV / 16 xp – Blocage/Prise Sûre) – Edith fait partie de la longue litanie de starlettes goules, dont la carrière fut stoppée net par une trop grande impétuosité, une témérité excessive dans son jeu, sanctionnée immédiatement par un broyage de crâne par les crampons adverses. Pour Edith, ce furent celles des bien-nommés Kaiser Krampon de Cosius lors de la 5e journée.

-    Zrid ZT (Maison Borniol) (1 TD / 2 Réu. / 1 Sor. / 2 JPV / 15 xp – Blocage/Prise Sûre) – Copie parfaite de son homologue du dessus, Zrid est la troisième goule sur ce tableau d’honneur. Son destin tragique n’est cependant pas dû à une action délibérée la visant de la part des joueurs adverses, mais plutôt à une taupe. Ou les amis, une simple taupe qui avait creusé un terrier son la pelouse du stade où se déroula le match de la 10e journée entre la Maison Borniol et les nains des Is Not a Problem d’Aredhel. Un trou dans cette pelouse mit ainsi un terme définitif à l’existence de la goule, qui trébucha sur celui-ci et se brisa instantanément l’échine. Une carrière, ça tient souvent à des détails. Pour Zrid ZT, ce détail fut une taupe.

-    Oakley (Elfes de Chelsey) (4 TD / 1 Sor. / 1 JPV / 19 xp – Esquive) – Quel destin cruel pour le Receveur elfe ! Ankmorpork avait beau le bichonner, pour en faire une véritable star de la Lutèce, il faut croire que les joueurs chaotiques des Manuchaosius n’étaient pas trop d’accord. La violence et la sauvagerie avec laquelle ils se sont adonnés sur la dépouille du pauvre elfe lors de la 6e journée n’a que peu d’égal. Pourtant, Manu avait prévenu que son équipe était en mission, qui consistait à brutaliser le plus d’elfes possible. Lorsque la poussière retomba, il ne restait du pauvre Oakley qu’une bouille sanguinolente – parfaite illustration d’un sport (trop ?) brutal.

-    Michel Souris, doublure (Nasty Grave Friends) (1 Sor. / 2 JPV / 10 xp – Frappe Précise) – Le premier de la doublette rigolote et cocasse des zombies de Laerthis, plus entrainés à jouer la balle, malgré leurs lacunes notables en matière d’agilité, qu’à chasser les crânes adverses. Malheureusement, il connut une fin affreuse des mains d’un orque un peu trop virulent de la Death Squad de Dritzz – laquelle n’a manifestement que rarement porté si bien son nom.

-    Arsène Lapin, cambrioleur (Nasty Grave Friends) (2 Sor. / 1 JPV / 8 xp – Prise Sûre/Parade) – Le second zombie de la doublette infernale de Laerthis. Nous en avions faits un de nos chouchous de la saison, tant le sympathique et original zombie nous égayait par son jeu atypique. Malheureusement, il fut manifestement sacrifié par son coach sur l’autel de l’optimisation de la Valeur d’Equipe et du perfectionnement de l’effectif. Illustration parfaite des mauvais côtés du Blood Bowl, Arsène Lapin fut la victime première de l’appétit forcené de son entraineur pour la victoire et la performance à tout prix. Alors qu’il aurait encore pu gambader longuement sur les terrains de la Lutèce, chassant frénétiquement le ballon tel un vieux limier édenté à trois pattes, Arsène vit sa carrière brisée par des choix d’optimisation discutables de son entraineur. Honte à toi Laerthis, ce sale coup porté à ton joueur se paiera tôt ou tard !

-    Slad (All Blocks) (2 JPV / 8 xp – Parade/Pro) – Quel joueur, le zombie des All Blocks ! Une véritable forteresse dans la défense de l’équipe mort-vivante, un poison pour les adversaires et un joueur idolâtré par les supporters. Et pourtant, à l’instar du destin cruel d’Arsène Lapin, son coach Azzroag a décidé subitement de mettre un terme définitif à la prometteuse carrière de Slad en le jetant de l’équipe tel un malpropre (pas que les zombies soient très propres, cela dit en passant…). Répondant aux sirènes de l’optimisation de l’effectif, Azzroag mit à la retraite son zombie expérimenté et tout cela pourquoi ? Funeste choix de la part d’un coach avide sur-perfectionniste qui préfère appliquer une stratégie de destruction classique – stéréotypée et ennuyeuse – des Morts-vivants plutôt que de laisser libre cours à la poésie et l’originalité de son joueur zombie. Attention au retour de karma Azzroag, ce n’est pas très gentil ce que t’as fait à ton joueur !


4. Les joueurs atypiques

Pour finir en beauté cette rétrospective, parlons maintenant des véritables vedettes des pelouses de la Lutèce, des virtuoses de l’originalité, des poètes incompris (sauf par leurs coachs), à savoir des joueurs avant-gardistes qui brillent en championnat par leurs évolutions de compétences incongrues et par un style de jeu des plus atypiques.

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Le premier nom qui nous vient immédiatement en tête est celui d’Arselle, le volubile bloqueur nain des Is Not a Problem du binomial coach Aredhel. Souvenez-vous, Arselle avait égayé la première partie de saison par des évolutions de compétences assez peu compatibles entre elles, car il a fait évoluer son jeu et d’un véritable cogneur (Châtaigne et Projection), il est devenu un Joueur véritablement Déloyal. Or, à l’aune de la 11e journée du championnat, nous devons constater qu’Arselle a non seulement persisté dans cette voie de la violence, mais que les améliorations apportées à son style de jeu continuent à défier tout sens de la logique. C’est ainsi que le bloqueur nain a appris l’art de bousculer ses ennemis en leur fonçant dessus, tel un véritable Jaggernaut. Malheureusement pour lui, son coach le force à garder une position statique à chaque rencontre, de telle sorte que cette nouvelle compétence acquise ne lui sert, une nouvelle fois, à rien ! Signe clair d’une réelle dissonance entre les aspirations du joueur et la volonté de l’entraineur, qui se reflètent naturellement dans les résultats désastreux de l’équipe. Il n’en demeure pas moins qu’Arselle continue son petit chemin en compétition et qu’au final ses statistiques sont tout à fait honorables, avec 3 sorties et 1 titre de MVP réalisés durant les 5 dernières journées.

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Que Bosk soit un visionnaire du Blood Bowl, nous le savions déjà, qu’il ait des idées de jeu qui vont au-delà de la compréhension des simples mortels (comme donner saut à son blitzer nain), nous nous en doutions fortement, mais que Bosk explore en profondeur des nouvelles voies d’entrainement post-modernes nous laisse littéralement sans voix. Car vous le constaterez aisément en analysant son roster, en véritable apôtre du dieu du hasard, Bosk semble avoir laissé libre cours à l’expression artistique de ses joueurs, il leur a permis d’ouvrir leurs chakras et les a laissé exprimer librement leurs circonvolutions aspirationnelles. Et du coup, l’équipe de Bosk ressemble à une véritable Cour des Miracles, une ménagerie des merveilles où se croisent des êtres parmi les plus singuliers du Blood Bowl. Deux de ses joueurs illustrent parfaitement le bazar qui règne dans les rangs des Inguiz Titi et qui donnent ce côté totalement imprévisible aux matchs de Bosk qui plait tant à son public. Il s’agit des deux blitzers-vedettes de l’équipe, à savoir Ralf Lerch, le Garde Stable qui affectionne de se retrouver au sol en Pilonnant ses adversaires, ainsi que Gilbert Kleinheisterkamp, le Bagarreur au Crâne épais qui apprécie d’Esquiver en force ses opposants. D’autres joueurs pourraient également être cités, mais cette paire-là semble être la crème en matière de complémentarité douteuse des compétences et de jeu débridé à l’extrême. Mais ce serait malgré tout oublier que pour en arriver là, les deux lascars ont eu le mérite d’une part, de survivre à 10 rencontres de la Lutèce Cup (ce qui est déjà un exploit en soi), et d’autre part qu’ils sont malgré tout performé durant les matchs. Ralf Lerch est ainsi auteur de 1 touchdown, d’une passe et de 2 sorties qui lui ont valu par deux fois déjà le prix du meilleur joueur du match. De son côté, Gilbert a inscrit 2 TD, réalisé 2 passes et 1 sortie. Il a également obtenu 1 fois le titre de MVP. En conséquence, et bien que la composition de l’équipe de Bosk semble, à première vue, totalement loufoque, il ne faut pas oublier qu’à la 10e journée, le bougre est encore mêlé à la lutte pour les play-offs. Pas mal pour un coach qui laisse le destin décider pleinement du sort de ses joueurs !

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Quelles nouvelles d’Azzroag – non pas le coach mais son homonyme squelettique ? Et bien, malgré les apparences (ça reste un squelette quand même… ce n’est pas non plus une sinécure), il parcourt toujours avec frénésie les terrains de la Lutèce Cup, en faisant fi de tout danger et en se moquant allégrement de l’adversité. Unique squelette de son état des All Blocks, et alors que les goules l’équipe disparaissent les unes après les autres plus vite que Frakas ne vide ses pintes de bière, Azzroag (le squelette et pas le coach) semble constituer le dernier rempart de la défense mort-vivante. Et croyez-le ou pas, il s’en sort plutôt pas mal ! Et même s’il ne réalise pas d’exploits méritant d’être contés, après 10 journées de championnat, le squelette résiste et vend chèrement sa peau (enfin ses os). Il vient même de recevoir le prix de meilleur joueur du match lors de la 11e journée de championnat, et ce pour avoir chatouillé avec une virilité quelque peu débride le crâne d’un trois-quarts des Expendables de Scarabee, lequel trois-quarts y a visiblement laissé une bonne partie de son cerveau... Bref, tout va bien dans la non-vie d’Azzroag (le squelette hein, pas le coach, quoique pour ce dernier tout va bien aussi), et il n’y a pas de raisons à ce que cela ne continue pas de la sorte. A moins que son entraineur ne décide soudainement que la plaisanterie a assez durée…

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Certains joueurs aiment être sous le feu des projecteurs, alors que d’autres – plus discrets – préfèrent travailler dans l’ombre et se perfectionner dans leur jeu, peu importe les tâches, même les plus ingrates, que leur entraineur leur demande pendant les matchs. Monsieur Chopine, le trois-quarts serviteur des nobles impériaux des Iaatus d’Ashrame fait manifestement partie de ces derniers. Souvenons-nous de ce stakhanoviste de l’effort, ce forçat du labeur, toujours en première ligne de la solide défense noble, mais solide comme un roc solitaire qui fait face, imperturbable, à l’assaut déchainé des vagues. Nous l’avions laissé après la 5e journée de championnat avec des évolutions très prometteuses de ses compétences. Grace à son travail acharné et son opiniâtreté à toute épreuve, Chopine avait pu acquérir des compétences d’Arrachage du ballon et de Professionnalisme très importantes pour son équipe.  Malheureusement, à force de tirer sur la corde, à force de donner tout son possible et plus encore, le joueur finit par de blesser gravement lors de la 8e journée, lorsque son bras finit broyé par un coup violent d’un blitzer skaven. Sa carrière aurait pu s’arrêter là, mais visiblement son coach a pris en grâce le joueur et, après des soins intensifs à l’infirmerie, l’a remis sur les rails. Véritable signe de la bonté et de la pureté de c½ur d’Ashrame, ou optimisation à outrance de son effectif de la part du coach. Nul ne le saura. Il n’en demeure pas moins que ce choix s’est avéré judicieux car Monsieur Chopine est revenu dans le jeu et sert désormais de première ligne de la défense noble impériale. Appelé à prendre une multitude de coups et recevoir une tonne de beignes à chaque rencontre, son incroyable résilience le fait pourtant toujours tenir debout. Oh certes, son bras atrocement mutilé ne lui permettra plus jamais de jouer à la balle de manière correcte (déjà que par le passé, ce n’était pas fameux…). Mais qu’importe pour Monsieur Chopine, sont rôle n’est pas celui-là, son rôle consiste à se sacrifier pour l’équipe, et c’est ce qu’il fera tant que son coach fera appel à lui. Or, malgré tout, le trois-quarts au rôle ingrat comptabilise tout de même déjà 3 sorties et 1 titre de meilleur joueur en 10 journées, ce qui est de très loin un excellent résultat pour un simple bouseux avec de la crotte sur les braies et de la paille qui lui sort des godasses !

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Dernière modification par Duda (14-03-2022 18:38:21)


Pourquoi les Nains ont la bière et les Elfes la magie ?
Parce que les Nains ont choisi en premier...

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#5 28-02-2022 16:24:13

Duda
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

Passons enfin à l’essentiel, la cerise sur le gâteau, le chocolat fondant dans le moelleux, le rhum dans le baba, c’est-à-dire l’analyse des performances individuelles de chacun des compétiteurs engagés cette année au sein de la Lutèce Cup.
Le modus operandi qui suit consistera à effectuer un rapide point de la situation de l’équipe au bout des 10 journées écoulées et à estimer sa forme actuelle durant le 2e tiers de la saison, afin d’envisager une perspective de classement en fin de championnat.


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1er Nicap/Lepropre 30 pts (10V/0N/0D)
Que pourrions-nous dire sur ce duo magique qui n’a pas encore été dit ici ? La performance de Nicap et de Lepropre est tout bonnement exceptionnelle et rarement (voire jamais) vue encore à la Lutèce Cup. Ils dirigent une équipe-monstre, un véritable rouleau-compresseur qui massacre allégrement tout adversaire qui se présente face à lui. Rappelons tout de même quelques chiffres qui permettent de mesurer l’exploit réalisé par les deux coachs durant les deux tiers écoulés de la saison. Les Prêtes de la Sainte Gouaille sont ainsi :
-    la deuxième meilleure attaque (21 TD scorés par des orques !)),
-    la meilleure défense à égalité avec les All Blocks (4 TD encaissés seulement),
-    les plus destructeurs (Facteur de destruction de 39 points),
-    les meilleurs sorteurs (33 sorties effectuées)
-    2e équipe la plus solide à égalité avec Nabolo, Gardën et SSB (12 blessures subies seulement)
-    Enfin, l’équipe la plus expérimentée du championnat (170 xp au total)
Ces quelques statistiques illustrent parfaitement la performance globale des deux coachs, qui enregistrent donc 10 victoires en autant de matchs. Or, à l’heure où nous écrivons ces lignes, nous savons déjà qu’ils ont également gagné leur 11e et 12e rencontre et qu’ils sont donc en route vers un exploit historique à la Lutèce. Il leur reste 3 matchs pour imprimer leurs empreintes dans le marbre des gloires éternelles la Lutèce, car s’ils réussissent à remporter l’ensemble des 15 matchs, ils seront les seuls à réaliser ce record historique jamais obtenu depuis la création du championnat en 2002 (ça ne nous rajeunit pas !). Ils n’en sont donc plus très loin, et il convient d’avouer que leur effectif a de quoi faire peur. Une équipe bardée de compétences, où tous les positionnels (ou presque) disposent d’évolutions permettant aux orques d’imposer leur dominance physique – rien ne semble laissé au hasard. La seule ombre au tableau est, semble-t-il, l’impuissance totale du Troll à obtenir la moindre évolution. Simone n’enregistre ainsi pas le moindre point d’expérience depuis le début de la saison, ce qui fait quand même tâche au milieu d’une équipe hyper expérimentée par ailleurs. Gageons tout de même que ce petit détail ne sera pas un obstacle insurmontable pour Lepropre et Nicap. La qualification en play-offs est déjà dans la poche, mais leur fin de saison s’annonce malgré tout assez âpre, avec des matchs contre des adversaires directs pour les play-offs. Nous savons déjà qu’ils ont réussi à dominer les paires KralJC et Magus/Nico, mais il reste encore sur leur route un Budmilka, un Ashrame et un Skarlan – soit autant d’adversaires qui peuvent sérieusement les empêcher d’atteindre le Graal, à savoir les 15 victoires en 15 journées de championnat. C’est surtout le match fratricide contre les orques de Budmilka qui peut s’avérer le plus gros problème pour les deux compères, de telle sorte que nous tablons plutôt pour 4 victoires et 1 nul pour les Prêtres de la Sainte Gouaille durant le 3e tiers de la saison.
Prévision de points en J15 : entre 42 et 45 (+ 12 à 15 points)

2e Skarlan 24 pts (8V/0N/2D)
Skarlan a connu une petite baisse de régime durant la 5e et la 6e journée, en enregistrant deux défaites surprenantes face au duo Kral/JC puis face à Sobhek, mais il faut l’avouer qu’il s’est très bien rattrapé depuis, avec une série de 4 victoires de rang. Cette bonne forme lui permet de prendre directement la 2e place du classement au bout du 2e tiers de la saison, et autant le dire tout de suite, il est quasiment qualifié pour les phases-finales de la compétition. Dernièrement, notre frénétique illustrateur s’est surtout distingué – outre ses magnifiques dessins de matchs – dans les phases offensives de son équipe, en devenant ainsi le meilleur performeur en termes de TD marqués sur le 2e tiers de la saison (12 TD marqués à égalité avec Nabolo) pour seulement  3 TD encaissés (soit la 3e meilleure moyenne) durant les 5 derniers matchs. Sur le plan global, Skarlan devient ainsi le 3e meilleur marqueur (20 touchdown scorés) et la 3e meilleure défense du championnat (6 TD encaissés – à égalité avec OON et Budmilka). Avec 139 points d’expérience au total, son équipe semble avoir très bien évolué, et Skarlan profite également d’un brin de chance avec deux Skinks qui ont pu obtenir le fameux Blocage sur des gains de compétence aléatoires. Seule la perte toute récente de son Kroxigor Garde lors de la 10e journée jette un trouble sur un effectif parfaitement construit et bien expérimenté. Et même s’il a pu rapidement s’offrir les services d’un big guy tout nouveau, il est possible que Skarlan ait à souffrir de cette perte de son Kroxigor expérimenté, car les matchs à venir s’annoncent particulièrement rudes pour lui. Nous le savons déjà, il a grandement souffert lors de la 11e journée, dans un match contre Chewbie qui était largement à sa portée. Or, les adversaires à venir semblent bien plus coriaces. Pedro et Laraigne feront ainsi face à des Hommes-lézards de Skarlan très amoindris, puis ce sera au tour de Nicap et Lepropre, Azzroag et enfin Nabolo. Avouez qu’il y a plus léger comme fin de saison ! Alors certes, il manque deux points à Skarlan pour atteindre la barre fatidique des 26 points signifiant une qualification aux play-offs, et il n’y a que très peu de doutes sur le succès du coach homme-lézard dans cette entreprise. La question consistera toutefois à savoir dans quel état se trouvera son équipe à la fin de la 15e journée, après que 4 violents entraineurs l’aient quelque peu bousculé. Ce 3e tiers de saison particulièrement redoutable nous fait penser que Skarlan aura du mal à obtenir plus de 7 points en 5 journées à venir.
Prévision de points en J15 : entre 27 et 31 (+ 3 à 7 points)

3e Azzroag 24 pts (8V/0N/2D)
D’aucuns pourraient prétendre qu’Azzroag a sciemment perdu son match de la 9e journée contre les Kaiser Krampon de Cosius, afin de conjurer la fameuse légende selon laquelle il serait impossible de gagner la Lutèce Cup si on a pas perdu au moins un match durant la phase régulière de la saison. Mais ce serait surtout oublier qu’Azzroag avait déjà perdu un match auparavant, lors de la 2e journée, contre les fameux Nicap et Lepropre. Quoi qu’il en soit, notre triple étoilé performe comme à l’accoutumée et gagne une place au classement général, avec quatre victoires assez aisées (dont une sur votre serviteur) et surtout en affichant une réussite éhontée dans la destruction des armures adverses. Mais c’est surtout au niveau de la solidité défensive que les All Blocks impressionnent, car l’équipe n’a encaissé – depuis le début de la saison – que 4 petits touuchdown (soit autant que Lepropre et Nicap). Elle brille par ailleurs dans un autre secteur, bien plus étonnant pour une équipe de morts-vivants, à savoir celui de la rentabilité. Avec une moyenne de 71.000 pieces d’or gagnées par match, il s’agit de l’équipe la plus rentable du championnat (au même titre que les Expendables de Scarabee). Nul doute que ce vil optimisateur d’Azzroag – qui n’hésite pas à se séparer de certains de ses joueurs ou de ne pas les faire évoluer pour ne pas augmenter sa Team Value – avait une idée derrière la tête dans l’utilisation durant les play-offs des sommes mirobolantes accumulées depuis la 1ère journée. Mais en réalité, la perte significative de trois goules, puis celle (toute récente) d’un revenant, ont grandement impacté la cagnotte accumulée par notre champion. Sur les 710.000 pièces d’or gagnées, il ne lui en reste, de facto, que 60.000, et il semble qu’il doive dire adieu à l’embauche d’un sorcier ou d’un Frank’n’Stein à chaque match des play-offs (car, sans violer un secret, on peut affirmer que c’est de cela qu’il s’agissait !). Ce couac certain dans la chaussure d’Azzroag ne le gênera certainement pas pour sa qualification en play-offs. Il lui reste 2 points à glaner, et en vérité, il les a déjà acquis à la 12e journée du championnat. Reste à savoir s’il réussira à maintenir les All Blocks dans le top 8 de la saison, afin de bénéficier d’adversaires quelque peu moins coriaces et surtout d’éviter de tomber sur Lepropre et Nicap – sa némésis – avant la finale. Or, les 3 dernières journées lui donnent des adversaires largement à sa portée, et seul Skarlan devrait constituer un obstacle de choix pour les morts-vivants. Dans ces conditions, la 2e place du classement général à l’issue de la J15 lui tend les bras !
Prévision de points en J15 : entre 33 et 37 (+ 9 à 13 points)

4e Olivierdulac 22 pts (7V/1N/2D)
L’international français de la Lutèce fait preuve, durant le 2e tiers de la saison, d’une impressionnante régularité dans ses performances, en enchainant 4 victoires pour une seule petite défaite durant les 5 dernières journées. Cela lui permet évidemment de prendre une magnifique 4e place à l’issue de la 10e journée, et de rêver d’une place de tête de série lors des phases finales de la compétition. Certes, Olivier vient de perdre – de manière quelque peu surprenante – ses matchs de la 11e et de la 12e journée. Si la défaite contre OON peut à la limite s’expliquer par un avantage certain du roster Nain du chaos sur celui des Bas-fonds, le faux-pas contre ce vaniteux de Nabolo a de quoi étonner. Nul doute qu’en véritable champion qu’il est (contrairement à certains champions virtuels, suivez mon regard…), Olivierdulac saura redresser la barre sur la dernière ligne droite de la saison, et ce d’autant plus qu’il bénéfice d’une fin de championnat plutôt clémente, avec des adversaires (LouisX, Pixmen et Scarabee) largement à sa portée et à celle de son équipe. Car il faut l’avouer, malgré ces deux revers inattendus à ce stade de la compétition, Olivierdulac dispose d’un effectif qui peut faire pâlir d’envie bon nombre de coachs. Les 159 xp accumulés par ses joueurs en 10 journées font des Miami Cheat la 2e équipe la plus expérimentée de la Lutèce cette saison. Et naturellement, il s’agit de celle qui a inscrit le plus grand nombre de touchdown (22 TD inscrits). Sur le plan physique, l’équipe s’en sort également très bien, dans la mesure où elle dispose du 3e Facteur de Destruction de la ligue, à égalité avec les Gens Bons du Pays du coach OON (33 adversaires sévèrement abîmés). Enfin, les Miami Cheat brillent également dans la course au Crampon d’Or et sont actuellement en 2e position, avec 9 agressions réussies au total. Olivierdulac dispose donc d’armes plus que solides pour lui permettre d’atteindre tranquillement les play-offs, et il doit désormais surtout penser à bien protéger ses joueurs vedettes, et notamment son Coureur d’Egout star, qui est un véritable « game-changer » à lui tout seul !
Prévision de points en J15 : entre 28 et 31 (+ 6 à 9 points)

5e Laerthis 22 pts (6V/4N/0D)
Quelle deuxième partie de la saison fulgurante de la part de notre petit chouineur adoré, qui a su parfaitement mixer sa fougue et son audace juvéniles à une solidité défensive certaine ! Pour s’en convaincre, il suffit de rappeler que Laerthis est, à ce jour, seul coach encore invaincu, aux côtés de Nicap et de Lepropre. Ça vous pose clairement la performance réalisée. Et la performance mérite encore plus le respect lorsque l’on observe l’effectif des Nasty Grave Friends qui – tout en étant honnête – n’impressionne guère. Laerthis ne dispose ainsi d’aucun joueur qui se détache véritablement, d’aucune star en puissance, avec nombre de positionnels expérimentés mais aucun qui dépasse 20 points d’expérience. C’est peut-être là que se situe la force de son équipe, qui au lieu d’assembler quelques starlettes en manque de reconnaissance (toute allusion avec une équipe de football qui a récemment pris une branlée est totalement fortuite), présente un bloc solide et homogène, avec des joueurs parfaitement spécialisés, qui connaissent tous leur positionnement et leur rôle sur un terrain. En réalité, le jeu de Laerthis et de son équipe semble parfaitement rôdé et le résultat se voit par sa place au classement. Les Nasty Grave Friends impressionnent surtout dans leur solidité dans les phases de défense, car si leur attaque se situe dans la moyenne haute du championnat (1,4 TD inscrits par rencontre), ils sont la 2e meilleure défense de la ligue avec seulement 5 touchdown encaissés. Petite particularité, ils disposent également du 2e public le plus virulent de la Lutèce, avec déjà 4 sorties du public réalisées en 10 journées. Les prévisions sont donc plutôt optimistes pour les matchs à venir de Laerthis, surtout qu’il s’oppose à trois coachs à sa portée (Yetislx, Frakas et Scarabee), avant de rencontrer deux équipes qui peuvent lui donner plus de grain à moudre (Pedro/Laraigne et Sobhek). Mais avec 22 points acquis au deux-tiers du championnat, il parait évident que les play-offs lui tendent les bras et que le coach devrait les atteindre aisément à la fin de la phase régulière. La seule question consiste ainsi à savoir si Laerthis conservera son invincibilité (ce dont gageons qu’il rêve), ou s’il préférera conjurer le mauvais sort en trébuchant par inadvertance lors de la 15e journée par exemple, lorsque la qualification sera déjà en poche.
Prévision de points en J15 : entre 27 et 31 (+ 5 à 9 points)

6e Gardën 21 pts (6V/3N/1D)
Comme le fameux l’adage le veut – un Nécromancien peut en cacher un autre (si, si, ça se dit en Transylvanie…) – derrière Laerthis nous retrouvons un Gardën aux aguets, qui connait un 2e tiers de la saison légèrement moins incisif que le premier. Attention, ne me faites pas écrire ce que je n’ai pas écrit, la performance globale du XV du Père Lachaise est excellente, mais il est vrai que l’équipe avait démarré la compétition sur les chapeaux de roue, et les deux matchs nuls et une défaite, enregistrés entre la 6e et la 10e journée ont fait légèrement descendre les nécromantiques au classement. Il n’en demeure pas moins que leur forme demeure très bonne et qu’ils se classent toujours dans le Top 8 du classement général. A la différence de Laerthis toutefois, Gardën semble avoir adopté une stratégie de jeu reposant avant tout sur les performances de ses deux joueurs-clés, à savoir la goule Simone Lagoret et le Loup-Garou Jim Mordillard (voir supra), qui semblent être de véritables vedettes du championnat, accaparant la plupart des exploits de l’équipe. Gardën devra donc faire attention à bien protéger ces deux joueurs jusqu’à la fin de la saison, car sans leur apport, l’impact offensif du XV du Père Lachaise s’avère grandement amoindri. Certes, le reste de l’effectif n’est pas mauvais, mais n’a vraiment pas de quoi impressionner, et les adversaires du coach nécromantique le savent (et votre serviteur le premier, car il avait ciblé ces deux joueurs – avec un succès relatif – lors du match de la 11e journée). La meilleure preuve de ce constat pourrait être le résultat de la 12e journée de Gardën, qui s’est soldée par une défaite face aux All Blocks d’Azzroag – match durant lequel l’absence du loup-garou star s’est faite cruellement sentir dans l’effectif de l’équipe nécromantique. Or, lorsque l’on analyse les performances globales de l’équipe, il n’y a pas non plus de quoi tomber en pâmoison. Certes, le XV du Père Lachaise est la 2e équipe la plus solide de la ligue (à égalité avec celles de Nicap/Lepropre, d’Olivierdulac et de SSB), avec à peine 12 sorties subies en 10 journées. Certes, le bilan offensif est largement positif avec 15 TD scorés pour à peine 7 d’encaissés. Mais l’équipe peine à engrenger un nombre conséquent de points d’expérience. Seulement 116 xp en 10 journées, ça place le XV du Père Lachaise dans le milieu du classement. De même, 15 sorties seulement d’effectuées, c’est un résultat largement insuffisant pour une équipe plutôt à l’aise dans cet exercice. Espérons que ces quelques carences ne constitueront pas des défauts trop importants pour la fin de saison de Gardën, laquelle s’annonce malgré tout assez complexe. Il aura ainsi à batailler contre plusieurs adversaires directs dans la lutte pour les play-offs, parmi lesquels Azzroag et Kral/JC seront de véritables dangers (surtout que l’on connait désormais le résultat du match contre Azzroag). L’inconnue certaine sera la rencontre face à Morrigan, tant nous ignorons comment le roster nécromantique se comporte à cette époque de la saison face à la horde déchainée des Bas-fonds. Le match contre les nains d’Aredhel – certainement revanchard après une saison ratée, ne sera pas non plus une partie de plaisir, et donc c’est uniquement contre votre adversaire que la balance penche clairement à l’avantage de Gardën. Dans ces circonstances, il va lui falloir batailler durement pour se qualifier, mais nous gageons qu’en joueur très expérimenté qu’il est, il arrivera à sortir vainqueur de la plupart de ces rencontres pour maintenir sa place dans le top 8 du championnat.
Prévision de points en J15 : entre 29 et 33 (+ 8 à 12 points)

7e OON 21 pts (6V/3N/1D)
A quoi reconnait-on, au sein d’une ligue, un véritable tournoyeur ? A la cohérence de son équipe évidemment ! Et nul doute que celle d’OON est certainement la plus cohérente de toutes celles engagées dans la compétition cette année. Ce qui saute immédiatement aux yeux lorsque l’on analyse rapide de son effectif, c’est naturellement la monotonie et la régularité dans le choix des évolutions de ses joueurs. Les bloqueurs nains ont Garde, les Centaures Taureaux se voient attribuer la compétence Blocage, et les rares Hobgobelins qui progressent disposent de la compétence Lutte. Dure de faire plus sobre ! Mais derrière cette uniformité apparente se cache une efficacité redoutable. Si rien n’est laissé au hasard par OON c’est précisément parce que le hasard n’a que peu à voir avec la stratégie et le jeu pratiqué par les Gens Bons de Pays. Et il faut avouer que c’est diablement efficace. Sobre, mais efficace ! Après un début de saison plus que correct, les Nains du chaos d’OON confirment et se hissent dans le Top 8 avec 3 victoires et 2 matches nuls. Qui plus est, l’équipe affiche des statistiques excellentes. La différence de TD est largement favorable aux Nains du chaos, très solides en défense avec 6 touchdowns encaissés (3e meilleur score à égalité avec Bud et Skarlan),  et plutôt adroits durant les phases d’attaque (14 TD marqués). Les Gens Bons de Pays impressionnent naturellement et surtout par leur sens implacable de la destruction adverse, car avec un Facteur de Destruction de 33 points, ils finissent le 2e tiers du championnat en 3e meilleure position (à égalité avec Olivierdulac). Connus pour leur force de frappe, les Nains du chaos sont également les 3e meilleurs sorteurs de la compétition (26 sorties effectuées). Enfin, ils présentent également un des effectifs les plus expérimentés de la Lutèce, avec 139 xp accumulés – résultat pas aisé à obtenir pour un roster Nain du chaos peu connu pour son appétence aux points d’expérience. En définitive, OON dispose d’une équipe très solide qui – sans disposer de véritables stars – présente un bloc compact difficile à bouger ou à contourner. Ajoutons à cela que l’effectif à été épargné par les blessures et qu’il arrive en pleine forme dans le dernier virage de la compétition. Or, les matchs à venir semblent, en majorité, une simple formalité pour OON et ses Nains du chaos. Si Olivierdulac aurait pu présenter un obstacle difficile, nous savons aujourd’hui que le coach nain du chaos est sorti vainqueur de ce duel au sommet. Les prochains adversaires, sans non plus être des purs pourvoyeurs de points, ne devraient pas présenter de difficultés insurmontables pour l’expérimenté tournoyeur. Les matchs contre Scarabée, Pixmen ou encore PoireAbricot devraient tourner à l’avantage d’OON. La rencontre face à l’imprévisible armada humaine de Bosk sera une autre paire de manches, dans laquelle le coach pourrait laisser quelques plumes. Mais nul doute qu’il finira dans les têtes de série à l’issue de la 15e journée.
Prévision de points en J15 : entre 30 et 34 (+ 9 à 13 points)

8e Budmilka 21 pts (6V/3N/1D)
A l’instar de Gardën, Budmilka connait un léger ralentissement de sa progression durant le 2e tiers de la saison. Nous l’avons laissé à la 3e place à l’issue de la 5e journée, le voilà 8e seulement. Certes, ce n’est pas ce qu’on pourrait appeler une dégringolade monstrueuse, mais tout de même, la forme actuelle des orques – dans leur ensemble – n’est pas excellente. Trois nuls et une défaite, pour une seule victoire dans les 5 dernières journées, constituent incontestablement une contre-performance pour Budmilka, qui performait bien mieux en début de saison. Nous l’avions pourtant annoncé lors de notre précédente analyse – l’effectif des FPS n’avait pas acquis suffisamment d’expérience pour assurer une 2e partie de la saison en toute quiétude. Pour une fois, les pronostics se sont avérés exacts, car Budmilka a de plus en plus de mal à glaner des résultats favorables. Sa dernière victoire remonte à la 8e journée déjà (contre Bosk), et si l’on ajoute le nouveau match nul concédé face à SSB lors de la 11e journée, notre cher président n’a gagné que 2 malheureux points sur 9 possibles sur les 3 dernières rencontres. Or, justement, l’équipe ne performe toujours pas suffisamment sur les terrains. Evidemment, la solidité orque faisant son office, les FPS sont parmi les défenses les plus imperméables de la Lutèce (en 3e position à égalité avec OON et Skarlan, avec 6 TD encaissés). Mais pour le reste, l’équipe est à la traine. 19 sorties seulement, aucune agression effectuée, et à peine 11 touchdown marqués, c’est trop peu pour espérer se maintenir dans le haut du classement de la ligue. Sur le papier, l’équipe n’impressionne vraiment pas. 109 points d’expérience seulement, des joueurs peu évolués, deux blitzers-stars que Budmilka doit protéger à tout prix à chaque match, uniquement deux Gardes et un Troll incapable de progresser, le constat est assez terne pour l’effectif du coach orque. Qui plus est, sa fin de saison s’annonce assez compliquée, avec trois rencontres contre des adversaires directs dans la lutte pour les play-offs, dont deux homologues peaux-vertes (SSB et Nicap/Lepropre). Nous savons désormais que Bud et SSB se sont quittés sur une égalité parfaite, et nous pensons qu’il peut également réaliser un résultat semblable face au rouleau-compresseur des Prêtres de la Sainte Gouaille. Le match contre les nobles impériaux très coriaces de Kral et JC sera une toute autre affaire, et si Budmilka souhaite se qualifier en play-offs il lui faudra réaliser le carton plein contre les deux adversaires plus à sa portée, à savoir Manuratus et Duda. Ce ne sera donc pas chose aisée et la route est encore longue et cabossée, mais il est fort probable que nous retrouvions notre président en play-offs cette année.
Prévision de points en J15 : entre 24 et 28 (+ 3 à 7 points)

9e Nabolo 20 pts (6V/2N/2D)
Il faut savoir le reconnaitre, le clown végétalien impressionne depuis le début de saison, et plus particulièrement dans le 2e tiers de la compétition. En effet, après 2 défaites dans les 2 premiers matchs, il n’en a plus perdu un seul, et si l’on rajoute ses belles performances lors de la 11e et de la 12e journée, Nabolo est à 6 victoires de rang, soit une forme identique à celle de Nicap et Lepropre ! Ca place immédiatement la performance réalisée par le coach humain qui, avec l’arrogance et le dédain qui caractérisent si bien les jeunes joueurs de la Lutèce, démontre journée après journée que le titre auto-proclamé de « mayeur humain du monde » n’est que peu exagéré (à peine…). Autant le dire tout de suite, celui qui espère enfin remporter un vrai titre à la Lutèce (et pas uniquement un titre virtuel qu’il n’a, d’ailleurs en réalité, jamais obtenu non plus) est déjà qualifié pour les phases finales. La seule question consiste à savoir s’il arrivera à atteindre le Top 8. Il est à une marche d’y arriver, mais il parait qu’il a lourdement trébuché lors de la 13e journée. Simple accident de parcours ou réelle perte de confiance dans le dernier virage de la compétition, qui démontre certainement à une trop grande émotivité et un manque de confiance dans les situations de stress ? Seul l’avenir nous le dira, mais ce qui est certain c’est que le blondinet belliqueux arrive à mener son équipe d’humains avec brio. Les statistiques le démontrent clairement. Meilleur marqueur sur le 2e tiers de la saison (12 TD scorés, soit autant que Skarlan), et 2e équipe la plus expérimenté sur les 5 dernières journées (81 xp gagnés), les MSRG Maraboes se relancent parfaitement après un début de saison plus compliqué. Ils présentent ainsi une très belle résistance défensive (12 blessures subies en 10 matchs, soit le 2e meilleur score à égalité avec Nicap/Lepropre, Gardën et SSB) et sont en 2e place des équipes les plus rentables, avec 705.000 pièces d’or amassées depuis le début de la saison. Si l’on conjugue cette rentabilité économique avec le peu de blessures subies par l’équipe, l’on comprend mieux pourquoi Nabolo – tel un Prince du Désert – se permet de dépenser des fortunes en faisant recours aux coûteux services des stars du Blood Bowl, et pas n’importe lesquelles ! Aredhel en a fait récemment les frais, et son Roule-Mort a dû entrer sur la pelouse au 7e tour, c’est pour dire ! Plus sérieusement, avec un effectif de qualité, et malgré l’absence de véritables stars, l’équipe de Nabolo présente surtout un bloc solide, à défaut d’être spectaculaire. Certes, la force offensive des MSRG Maraboes repose essentiellement sur les performances de Hein Hoskam, le blitzer le plus expérimenté. Son absence s’est d’ailleurs cruellement faite ressentir lors du match de la 13e journée, car Nabolo vient de perdre lamentablement celui-ci contre les solides nains de Sobhek. Il reste au coach humain deux matchs, dans lequels il tentera de faire le carton-plein. Mais ses adversaires ne s’en laisseront certainement pas compter, surtout qu’ils luttent toujours pour la course aux play-offs. Même si cela semble quelque peu compromis pour Manuratus, il est certain que l’entraineur chaotique souhaitera réaliser un exploit retentissant avant la fin du championnat, face à un adversaire de choix que peut représenter Nabolo. De même, et alors qu’il lutte pour une place dans le Top 8, il semble légitime de penser que Skarlan ne laissera pas facilement la victoire à l’impétueux coach humain. Malgré tout, ce dernier devrait pouvoir se hisser parmi les têtes de série, et il lui restera à démontrer sa prétendue supériorité tactique durant les play-offs !
Prévision de points en J15 : entre 28 et 32 (+ 8 à 12 points)

10e Buckler 20 pts (6V/2N/2D)
Les journées se suivent et se ressemblent quelque peu pour Buckler, qui stagne toujours autour de la 10e (et très belle) place en championnat. A défaut d’impressionner véritablement, son équipe brille par une régularité sans faille et un moral d’acier, car les Bam Bam Bigelows n’ont pas perdu la moindre recontre depuis la 2e journée et leur défaite dans le duel fratricide les opposant à la Fungus Invasion de Morrigan. Le 2e tiers de la saison a été parfaitement abordé par Buckler avec 3 nouvelles victoires et 2 matchs nuls ce qui lui permet de rester bien au chaud dans le premier quart du classement général, à portée du Top 8. Son équipe a également très bien évolué et avec 140 xp elle est la 4e équipe la plus expérimentée de la compétition. Buckler performe non seulement en termes de capacité offensive (15 TD marqués), mais aussi au niveau du facteur de la violence, avec 23 sorties réalisées. Certes, les 30 blessures subies (4e plus mauvais résultat) sont un chiffre conséquent, mais qui s’explique aisément par la fragilité de la plupart des joueurs de l’effectif – aisément remplaçables cela dit. En réalité, Buckler n’a eu à souffrir d’une quelconque perte de ses joueurs clés, lesquels ont magnifiquement évolués et représentent désormais un danger à tous instants pour les joueurs adverses. L’impact physique du Troll et du Blitzer griffus, la dextérité et l’agilité du lanceur et surtout la vélocité du Coureur d’égout star, sont autant d’atouts majeurs dans la manche du coach Bas-fonds, qui lui permettent manifestement de performer avec brio et de demeurer invaincu depuis 9 journées désormais ! Qui plus est, le dernier tiers de la saison est largement à la portée de l’expérimenté Buckler, qui ne rencontre aucun adversaire direct pour les play-offs (le duo Pedro/Laraigne mis à part peut-être). Le seul match dangereux a été abordé avec une certaine dose de réussite, car l’on ne donnait pas cher de la peau des Bas-fonds face aux combattifs nains de Sobhek, dont l’effectif foisonne de Tacleurs et de Gardes. Le match nul réalisé par Buckler s’apparente ainsi à une véritable victoire, surtout qu’il a été obtenu avec des pertes minimes pour les Bas-fonds. Place désormais à des adversaires bien moins coriaces. Drah, Yugxul ou Ma-big-burger, s’ils peuvent abimer quelque peu l’effectif des Bam Bam Bigelows, ne disposent pas de suffisamment d’armes défensives pour empêcher les attaques rapides et précises des Bas-fonds. La seule inconnue demeure la rencontre face à la doublette Pedro et Laraigne, qui luttent toujours pour une place en play-offs et qui souhaiteront surtout prendre un avantage certain face à un concurrent direct pour le Prix du Crampon d’Or (dans lequel Buckler figure en 3e place avec 7 agressions réussies). La fin de saison s’annonce donc très abordable pour notre coach Bas-fonds et il devrait largement pouvoir maintenir sa position au classement.
Prévision de points en J15 : entre 27 et 31 (+ 7 à 11 points)

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11e Magus/Nico 19 pts (5V/4N/1D)
Nous le pressentions dès le début de la saison, la 2e partie du championnat est légèrement plus ardue pour notre duo de coachs adorateurs de raclette. Durant ce 2e tiers de la saison, les deux belles victoires (dont une astronomique contre les nobles impériaux de Chewbie) ont été quelque peu ternies par deux matchs nuls compliqués et une défaite malheureuse dans un duel fratricide contre les skavens de Baba Yara. Malgré tout, Magus et Nico terminent la 10e journée avec un bilan très positif.  19 TD marqués contre seulement 8 encaissés au total est un résultat plus que satisfaisant, d’autant qu’il est couplé par une bonne résistance aux dégâts physiques des  Vaincus Mais Jamais Souris (oh, le jeu de mot !), clairement épargnés par les grosses blessures (2 joueurs retraités seulement et aucun mort à cette époque de l’année, c’est presque du jamais vu dans une équipe Skaven !). L’effectif est ainsi au complet et a très bien évolué, notamment grâce à la réussite du Rat-Ogre à qui les deux compères ont pu apprendre l’art – ô combien important pour un big guy – du Blocage. Les autres positionnels ne sont pas en reste, avec un quatuor de coureurs d’égout prodigieusement dangereux, un lanceur adroit et sécurisant en défense, ainsi qu’un blitzer skaven létal pour les joueurs adverses esseulés. Rien de bien surprenant, tant l’équipe a performé notamment durant le 2e tiers de la saison, tournant à une moyenne de 15 xp par match. Avec 141 points d’expérience acquis au total, et un effectif très peu blessé, les Vaincus Mais Jamais Souris apparaissent comme un adversaire coriace pour tout concurrent dans la lutte pour les play-offs. Magus et Nico y sont presque, même si l’on sait aujourd’hui que leur progression a été nettement freinée durant les journées 11 et 12. Il leur reste trois matchs pour glaner 6 points synonymes de qualification directe pour les play-offs et au regard de l’adversité qui se présente, nul doute qu’ils y arriveront. Ainsi, le seul adversaire dangereux sur leur route sera Sobhek et ses violents nains, qui peuvent laisser les skaven dans un sale état après le match. Mais il est plus que probable que les rencontres face à Cosius et à Ankmorpork verront les hommes-rats prendre l’avantage, tant ces des coachs manquent d’armes pour lutter contre la vélocité et l’agilité de l’équipe de Magus et Nico. Les play-offs sont donc clairement à leur portée, et s’ils y arrivent, ils peuvent faire office de challenger en puissance. En effet, il ne faut pas occulter que les deux compères ont amassé, au fil des journées, une vraie petite fortune. Les 680.000 pièces d’or gagnées en 10 matchs en font l’une des équipes les plus rentables du championnat (4e place ex-aequo avec Nicap et Lepropre). Or, les coachs skaven n’ont que peu touché à cette cagnotte, de telle sorte qu’il leur reste un véritable trésor de guerre qu’ils sauront – sans aucun doute – mettre parfaitement au profit de leur équipe durant les phases finales !
Prévision de points en J15 : entre 25 et 31 (+ 6 à 29 points)

12e Baba Yara 18 pts (5V/3N/2D)
Visiblement, les équipes des skaven ne se quittent pas d’un pouce cette année ! Ainsi, Baba Yara se place en 12e position, à un point du duo Magus et Nico, et signe surtout une excellente progression au classement en gagnant 5 places entre la 5e et la 10e journée de la Lutèce Cup. Ce résultat est naturellement dû à la bonne forme des Atomic Moustic durant le 2e tiers de la saison, auteurs de 3 belles victoires (dont une sur leurs compères skaven du dessus), un surprenant match nul contre les Nains du chaos de OON (et nous savons tous comment il est compliqué pour les Skaven de performer face à une équipe de Nains du chaos) et une fort étonnante défaite face à Chewbie. Si le bilan des touchdown n’a rien d’extraordinaire (14 TD marqués pour 12 encaissés), l’équipe de Baba Yara surprend par sa résistance à toute épreuve, avec seulement 16 blessures subies, dont 3 à peine se sont révélées suffisamment graves pour que le coach ait à déplorer la perte définitive d’un de ses joueurs). Certes, le bilan sur ce point n’est pas aussi impressionnant que celui de Magus et Nico, mais il reste très bon malgré tout et largement au-dessus de la moyenne des autres équipes du championnat. Si un reproche devait être fait aux Atomic Moustic, il se situerait au niveau du gain des points d’expérience, les skaven étant à la traine sur ce point (seulement 114 xp glanés en 10 rencontres, soit 2 points de moins que la moyenne générale de la ligue, qui se situe à 115,95 xp), surtout comparé à leurs confrères hommes-rats précédemment évoqués. Précisément, l’effectif de Baba Yara n’impressionne vraiment pas, avec des joueurs peu évolués, des coureurs d’égout qui ont énormément du mal à obtenir une deuxième compétence et un seul blitzer doublement évolué (Garde/Tacle). Certes, le Rat-ogre très expérimenté (Garde/Jaggernaut) stabilise plutôt correctement les phases défensives et est un atout-maître pour créer des brèches dans les lignes adverses en phase d’attaque, mais Baba Yara ne peut objectivement compter sur les seules prouesses de son big guy pour performer. D’ailleurs, la baisse de forme du Rat-ogre durant les matchs de la 11e et de la 13e journée s’est traduite par deux défaites cinglantes (bien que malchanceuses) de Baba Yara contre la doublette Pedro/Laraigne, ainsi que contre votre serviteur. Il n’y a donc pas de fumée sans feu et il est à craindre que le manque de profondeur de banc et les lacunes en termes d’expérience des skaven ne soient un réel obstacle dans la course pour les play-offs. Or, il reste à Baba Yara à affronter trois adversaires, dont deux (Melphios et Alchemy) luttant encore pour l’accès en phase finale. Le dernier match, contre Manuratus (dont le moral devrait être en berne à cette période de l’année), semble plus à la portée de Baba Yara. En conséquence, nous voyons mal comment notre cher coach Skaven pourrait espérer grapiller plus de 7 points durant ce 3e tiers de la saison. Cela risque d’être malheureusement insuffisant pour atteindre les 8e de finale.
Prévision de points en J15 : entre 21 et 25 (+ 3 à 7 points)

13e Pixmen 17 pts (5V/2N/3D)
Les journées se suivent et ne se ressemblent pas pour notre maestro du pinceau et le 2e tiers de la saison en est une parfaite illustration. Ses Darkside Mariners n’arrivent manifestement pas à enchainer les bons résultats et les belles victoires sont suivies de défaites parfois étonnantes. La courbe présentée ci-dessus le démontre clairement, les elfes noirs semblent assis dans un wagon de rollercoaster. Certes, il y a eu ce joli enchainement de deux victoires lors des 8e et 9e journées, contre Yetislx et contre Sobhek, mais contre ce dernier, le succès fut arraché dans le sang et les larmes car les Darkside Mariners eurent à déplorer la perte de deux joueurs, dont un blitzer très expérimenté. La punition est naturellement arrivée juste après, et elle portait le nom de ceux que l’on pourrait désormais dénommer « les deux cavaliers de l’Apocalypse », à savoir Nicap et Lepropre. Malgré tout, Pixmen arrive à se maintenir encore et toujours parmi les play-offables du championnat, et fait preuve d’une résilience certaine contre l’adversité. Mais il n’arrive toujours pas à enchainer les bons résultats, et après une nouvelle courte victoire lors de la 11e journée (Alchemy), il a subi un revers surprenant contre les nordiques de Bozo et Ankha, dans un match qu’il semblait pourtant parfaitement maîtriser. Les difficultés rencontrées par Pixmen, outre la perte de quelques joueurs importants, consiste dans l’insuffisance d’expérience de son effectif. A peine 101 points d’expérience acquis en 10 matchs, c’est clairement trop peu pour une équipe elfe noire qui doit disposer de positionnels surentrainés et bardés de compétences pour espérer emporter les matchs. Or, manifestement, seuls deux joueurs de l’effectif se détachent, dont un blitzer – pivot de la défense – disposant d’une jolie combinaison de compétences Esquive/Tacle, et la Furie offensive de l’équipe (Blocage et Glissade Contrôlée). Le reste de l’effectif n’est pas impressionnant, même si tous les joueurs (ou presque) ont déjà gagné une compétence, celles-ci ne sont pas non plus de nature à renverser le cours d’une partie. Qui plus est, la fin de saison s’annonce compliquée pour Pixmen, avec un match à sa portée (contre Schouf) et deux rencontres très difficiles contre des joueurs vétéran et luttant pour une place dans le Top 8 du championnat, à savoir OON et Olivierdulac. Nul doute qu’il sera très ardu pour le technicien elfe noir d’obtenir des résultats bénéfiques dans ces deux rencontres. En conséquence, un total de 7 points sur le 3e tiers de la saison serait un score plus que satisfaisant pour les Darkside Mariners. La qualification en play-offs peut encore être envisagée pour Pixmen, mais il va lui falloir batailler ferme !
Prévision de points en J15 : entre 22 et 26 (+ 5 à 9 points)

14e Sobhek 16 pts (4V/4N/2D)
Les Pilliers de Bhâar démontrent avec brio que la stabilité naine n’a rien d’une légende. Nous les avons laissés à la 14e place à l’issue de la 5e journée, et les voilà cramponnés à cette même place en fin de 2e tiers du championnat. Il semble que Sobhek se plait dans cette queue du peloton des play-offables et qu’il est prêt à vendre très chèrement les barbes de ses nains pour s’y maintenir. Les 5 dernières journées ont été abordées d’une manière relativement positive, avec 2 victoires, 1 match nul contre les étonnants Kral et JC, et deux défaites plus problématiques – contre Skarlan et Pixmen – dans lesquelles la supériorité physique et la résistance naine devaient en principe permettre aux Pilliers de Bhâar de viser au moins le match nul. Ces deux revers ont quelque peu freiné l’avancée au classement de l’équipe naine, laquelle brille surtout par sa résistance à toute épreuve. Les Pillers de Bhâar sont ainsi l’équipe ayant subi le moins de sorties subies en championnat (10 sorties subies en autant de match), alors même qu’elle performe sur le plan de l’impact physique (Facteur de destruction de 30 points) grâce notamment à un public plus que fervent (6 sorties du public effectuées déjà). L’équipe reste toutefois un peu à la traine par rapport à certains concurrents au niveau de l’expérience acquise, car avec 117 xp au total, les Pilliers de Bhâar sont pile dans la moyenne générale du championnat. En réalité, l’équipe parait très bien structurée, avec bon nombre de joueurs disposant de compétences Garde et Châtaigne, tellement précieuses dans un effectif nain. Mais elle semble compter surtout sur les exploits de son coureur-star, pour lequel Sobhek n’a pas hésité à investir en lui payant des cours intensifs avec les plus grands entraineurs elfes. Son joueur a ainsi pu apprendre l’art d’Esquiver, et complété de la compétence Blocage, le coureur est devenu un réel poison pour les défenses adverses. Déjà auteur de 7 touchdown à la 10e journée, il vient d’en rajouter 3 de plus lors des 11e et 12e journée, ce qui démontre clairement le danger que ce joueur représente. Sobhek devra donc reposer ses espoirs de qualification sur sa vedette pour sa fin de saison, car celle-ci s’annonce particulièrement difficile. Nous avons désormais que les Pilliers de Bhâar n’ont pu faire mieux qu’un étonnant match nul contre les Bas-fonds de Buckler, mais qu’ils se sont rattrapés contre les nécromantiques de Schouf. Toutefois, trois véritables dangers apparaissent désormais sur la route naine, en les personnes de Nabolo, Magus/Nico et de Laerthis – soit autant de coachs toujours en course pour les play-offs et qui ne laisseront certainement pas la victoire facilement à Sobhek. Même si nos petits espions nous apportent que les Pilliers de Bhâar ont – semble-t-il – réussi à passer avec brio le match-test contre Nabolo, les deux dernières rencontres seront une autre paire de manche, contre des adversaires bien plus redoutables que le chanceux coach humain. Malgré tout, l’on peut espérer que Sobhek termine le 2e tiers de la saison avec 9 points supplémentaires dans son escarcelle, ce qui lui permettrait d’atteindre les Play-offs à la… 14e place !
Prévision de points en J15 : entre 23 et 27 (+ 7 à 11 points)

15e Kral/JC 16 pts (4V/4N/2D)
Faisons place désormais à deux véritables vedettes de la Lutèce Cup, deux seigneurs du ballon ovale, deux coachs qui viennent de démontrer avec brio qu’il ne faut jamais, mais jamais, les prendre à la légère ou les considérer comme défaits. Enfouis dans les fin-fonds du classement à la fin du 1er tiers du championnat, à la 32e place avec 3 malheureux points gagnés, les voilà 15e après 5 matchs dont 4 victoires magnifiques (dont deux énormes surprises contre Skarlan et contre Morrigan) et un match nul plus que satisfaisant contre les nains de Sobhek. Nous nous en doutions grandement, l’équipe de la Noblesse Impériale que ce duo magique a drafté cette année, doit disposer de temps pour bien progresser en championnat, et son réel potentiel se révèle que bien tard. Kral et JC viennent d’en faire une parfaite illustration, car ils empochent 13 points en 5 journées, soit la 2e meilleure performance, après celle de Nicap et Lepropre bien évidemment. La forme des Ducs de Charonne est donc impressionnante et l’équipe commence enfin à progresser dans l’évolution des joueurs. Evidemment, tout n’est pas rose. Le bilan-score est assez moyen (12 TD marqués et 11 encaissés, et l’équipe peine à glaner suffisamment de points d’expérience (105 xp seulement). Ce ne sont pas les 13 passes réussies par leurs lanceurs qui feront la différence, alors que le bilan de l’impact physique est largement en défaveur des nobles (11 sorties effectuées à peine contre 22 subies). Malgré tout, l’effectif parait très bien construit, solide, avec des compétences-clés sur les positionnels, et notamment un blitzer-star (Esquive/Glissade contrôlée) qui semble vouloir prendre la relève du feu Parcifal l’Impartial des Iaatus d’Ashrame, en brandissant bien haut l’oriflamme de la Noblesse impériale. Le 3e tiers de la saison apparait toutefois quelque peu compliqué pour la doublette de coachs, avec trois adversaires qui devraient fortement éprouver la résistance des lignes défensives des Ducs de Charonne, lesquels risquent de souffrir de l’impact physique adverse (Nicap/Lepropre, Budmilka et Gardën). Les points à grapiller seraient plutôt à chercher dans les rencontres plus aisées face à Ma-big-burger et face à Yaouch. Kral et JC devront donc espérer réaliser le carton-plein contre ces deux derniers s’ils veulent espérer se maintenir à la porte des 8e de finale. Malgré tout, nous savons aujourd’hui que s’ils ont remporté leur match contre les Pacteux du chaos, ils ont durement souffert face aux orques des Prêtres de la Sainte Gouaille. Le dernier virage de la saison s’avère donc très dangereux pour les Nobles impériaux. Gare à la sortie de route, car il n’est pas du tout évident que Kral et JC puissent se maintenir parmi les 16 premiers au classement.
Prévision de points en J15 : entre 19 et 23 (+ 3 à 7 points)

16e SSB 15 pts (4V/3N/3D)
Si Kral et JC ont connu une accession fulgurante au classement durant le 2e tiers de la saison, SSB a fait le chemin inverse en perdant pas moins de 6 places entre la 6e et la 10e journée. C’est donc la soupe à la grimace chez les Zyeux Crevés, qui viennent de connaitre 3 revers horripilants contre des adversaires largement à leur portée (Kral/JC, Nabolo et Baba Yara), pour seulement 2 victoires assez ternes (Melphios et Frakas). Si l’on ajoute à ce parcours en dents de scie le match nul fratricide obtenu lors de la 11e journée contre Budmilka, cela fait désormais 3 journées que SSB n’arrive pas à obtenir un résultat positif en championnat (la dernière victoire remontant à la 8e journée déjà). La baisse de forme de l’équipe orque est donc drastique et se voit parfaitement au classement, de telle sorte que l’on craint désormais pour la qualification de SSB pour les play-offs, alors même qu’il faisait partie des grands outsiders de la ligue à la fin du 1er tiers de la saison. La faute à cette baisse de régime serait à chercher naturellement du côté de la puissance physique qui semble manquer aux Zyeux Crevés. A peine 16 sorties effectuées en 10 rencontres, c’est un résultat déplorable pour toute équipe orque qui se respecte. Evidemment, elle fait partie des équipes les plus résistantes de la compétition (12 sorties subies seulement, soit le 2e meilleur résultat à égalité avec Nabolo, Nicap/Lepropre et Gardën), mais c’est largement insuffisant pour bien performer en haut du tableau. Or, il faut ajouter à ce sombre tableau une incompétence notoire de l’équipe à glaner des précieux points d’expérience (causée naturellement par une déficience dans l’impact physique), car avec 106 points d’expérience acquis, les Zyeux Crevés font partie des équipes les moins expérimentées de la Lutèce. L’effectif n’a vraiment pas de quoi impressionner, avec – petite particularité – des Big’uns bien plus expérimentés que les blitzers de l’équipe. L’absence de lanceur étonne, et peut constituer une vraie faille durant les phases d’attaque. Par ailleurs, SSB semble chercher à faire gagner la compétence Blocage à son Troll, qui avec 9 xp n’a toujours pas acquis la moindre compétence nouvelle. Mais c’est véritablement au niveau de la faiblesse relative des blitzers que se situe le défaut de l’équipe, sur lequel les adversaires devront appuyer s’ils souhaitent lutter avec efficacité contre les Yeux Crevés. L’ensemble de éléments n’appellent pas à l’optimisme pour SSB, mais malgré tout, ce dernier bénéficie de circonstances très favorables, dans la mesure où il connait un 3e tiers de saison avec des adversaires au fond du trou au niveau du moral. Le match-piège contre Budmilka a ainsi été abordé avec un succès relatif, car SSB a pu obtenir un nul bienvenu. Il lui reste désormais de motiver ses troupes contre des adversaires bien plus à sa portée, tels que Cosius, Ankmorportk et Yaouch. Le match contre Morrigan (qui luttera encore pour les play-offs) devrait valoir le déplacement, et les orques devront faire parler pour une fois leur supériorité physique s’ils veulent sortir vainqueurs contre des Bas-fonds qui se concentreront certainement sur les contre-attaques fulgurantes de ses skaven. Dans tous les cas, et au regard de la toute relative adversité à venir pour SSB, il est possible que son équipe remonte en flèche au classement. Il est donc fortement probable que nous voyons le coach orque qualifié pour les play-offs cette année.
Prévision de points en J15 : entre 24 et 28 (+ 9 à 13 points)

17e Ashrame 15 pts (4V/3N/3D)
Si on devait féliciter un seul coach de la Noblesse impériale pour la pugnacité et la résilience dont fait preuve son équipe depuis le début de l’année, ce serait certainement Ashrame. Meilleur performeur noble impérial depuis la 1ère journée, Ashrame tourne toujours autour des portes des play-offs au fil des journées, dans jamais pouvoir les saisir pleinement. Son 2e tiers du championnat est légèrement meilleur que le 1er, ce qui démontre une nouvelle fois que la Noblesse impériale performe mieux en deuxième partie d’une saison. Il enregistre ainsi 2 victoires, 2 matchs nuls et une étonnante et malvenue défaite contre les humains de Bosk. L’équipe semble enfin gagner de l’expérience, même si la perte tragique et funeste de l’une des plus grandes stars (jusque-là) du championnat, à savoir Parcifal l’Impartial (et ses 38 xp) jette un trouble sur l’avenir des Iaatus. Malgré ce drame, l’effectif demeure solide, même si seulement deux des quatre gardes-du-corps ont pu acquérir une compétence et que les blitzers peinent à évoluer (une compétence chacun en 10e journée). L’effectif reste toutefois complet et stable, à défaut d’être impressionnant, et il a surtout acquis une belle expérience (124 xp au total), même si l’expérience effective – avec la perte de Parcifal – n’est que de 106 points). Cela a tout de même permis à Ashrame de se relancer parfaitement lors des 11e et 12e journées, avec 2 victoires à la clé contre des adversaires à sa portée (Askmorpork et LouisX), permettant au coach noble impérial de se hisser (pour le moment en tout cas) parmi les 16 premiers au classement. Sa fin de saison est par ailleurs très abordable pour lui, avec un seul véritable danger pour lui, représenté par les maléfiques Nicap et Lepropre, qui risquent de laisser les Iaatus bien abîmés. Les deux autres opposants, plutôt cléments, ne devraient pas poser d’énormes soucis à ce coach expérimenté, et ce même si Frakas et Duda ne se laisseront certainement pas dominer aisément et qu’ils souhaiteront terminer la saison en beauté en réalisant une performance contre un des entraineurs emblématiques de la ligue. Malgré tout, la fin de parcours très ouverte pour Ashrame devrait lui permettre de pénétrer dans le hall des qualifiés, en queue de peloton peut-être, mais à ce stade, la place n’aura que très peu d’importance. Attention tout de même, il n’est pas seul dans cette situation, et il va lui falloir maintenir une différence de TD satisfaisante (il est à +3 en fin de 10e journée) s’il veut prendre un avantage certain sur ces concurrents directs pour les play-offs.
Prévision de points en J15 : entre 23 et 26 (+ 8 à 12 points)

18e Bozo/Ankha 14 pts (4V/2N/4D)
Légère progression pour le duo de nordiques crackomanes, qui semblent ne pas lâcher prise et envisagent toujours, de manière optimiste, une qualification pour les phases finales. Ils finissaient la 5e journée à la 21e place avec 7 points, les voilà 18e avec 7 points supplémentaires – jolie constance sur le plan comptable, mais qu’il leur sera nécessaire d’améliorer s’ils souhaitent finir parmi les 16 premiers du championnat. Or précisément, après un début de 2e tiers de la saison plus que chaotique, lors duquel ils ont enchainé des victoires impressionnantes (comme la rouste infligée à Manuratus), mais également des défaites cinglantes (notamment celle subie face à Morrigan). Cependant, depuis 3 matchs maintenant, le duo nordique engrange des victoires significatives, surtout contre des adversaires directs dans la lutte pour les play-offs (Pixmen et Pedro/Laraigne), qui font miroiter une très jolie fin de saison pour les BTMC. Or, l’équipe a désormais du répondant, malgré un total de points d’expérience situé dans la moyenne du championnat (119 xp au total). Grace à une approche avant-gardiste des entrainements, les deux compères ont pu faire évoluer quasiment chacun de ses joueurs, et disposent de quelques positionnels ayant déjà obtenu pas moins de trois évolutions. Certes, pour cela, ils ont du se remettre aux dieux du hasard, mais force est de constater que ceux-ci ont plutôt été cléments avec les nordiques, car l’effectif dispose de joueurs aux compétences plutôt complémentaires, très loin du foutoir de l’effectif d’un Bosk par exemple. Le trois-quarts Frénétique, Déloyal et Arracheur de ballons en est une illustration parfaite, tant les compétences acquises de manière absolument fortuite semblent correspondre au rôle du joueur sur le terrain. Et nous pouvons trouver d’autres exemples de la sorte dans l’effectif des BTMC. Qui plus est, le bilan comptable de Bozo et Ankha est globalement positif, avec un total de 12 touchdown marqués certes, mais seulement 8 encaissés. Jolie prouesse défensive pour l’équipe qui se couple à une très belle résistance physique de la part des joueurs avec seulement 18 blessures subies, ce qui est loin d’être un mauvais résultat lorsque l’on connait la faiblesse des armures nordiques. Qui plus est, les dieux du hasard semblent vraiment avoir jeté leur dévolu sur la doublette des coachs, car ils leur offrent une fin de saison en douceur, avec des matchs largement à leur portée. Aucun des adversaires à venir (Yugxul, Scarabee ou encore Dritzz) ne parait être un obstacle insurmontable pour la route vers les play-offs de Bozo et Ankha, même si l’équipe risque de subir quelques blessures sérieuses sur le chemin. En conséquence, il est probable (mais pas certain non plus) que nous retrouvions les deux crackomanes en play-offs et il restera à observer l’état physique de l’équipe en fin de 15e journée pour savoir s’ils sont prêts à faire autre chose que de la figuration durant les phases finales.
Prévision de points en J15 : entre 23 et 27 (+ 9 à 13 points)

19e Morrigan 14 pts (4V/2N/4D)
Le troisième coach des Bas-fonds n’a pas encore abdiqué, loin de là, et figure toujours parmi les potentiels qualifiables en 8e de finale de la Lutèce, même si la route s’annonce compliquée pour lui. Evidemment, il a connu quelques déboires notables, notamment au niveau des blessures subies par ses joueurs, car avec 38 sorties subies, la Fungus Invasion se place en 2e pire position du championnat en termes de résistance de ses joueurs. Naturellement, la spécificité de l’effectif y est pour beaucoup, mais à l’inverse de ses compères Bas-fonds (qui n’ont vu mourir que des Snotlings ou des Gobelins), Morrigan a dû déplorer la perte de quelques joueurs-clés. Ainsi, ses trois-quarts skaven ont particulièrement attiré l’ire de leurs adversaires, de telle sorte que le coach se retrouve avec des trois-quarts totalement inexpérimentés. Fort heureusement pour lui, les autres positionnels performent de manière excellente, et il dispose d’un atout-maître, en la personne de son Coureur d’égout quadruplement expérimenté. A cela, il faut ajouter les bonnes performances du troll de l’équipe, qui a pu apprendre l’art du Blocage, en faisant un véritable point d’encrage tant durant les phases offensives que défensives de la Fungus Invasion. Malgré tout, l’équipe n’avance pas au même rythme que les deux autres équipes Bas-fonds. Certes, il y a eu cette défaite cinglante et fratricide contre les Miami Cheat d’Olivierdulac, mais Morrigan a su parfaitement relancer la machine, de manière immédiate, contre Chewbie. Le revers subi contre les Nobles impériaux de Kral et JC semble plus problématique, tant le match paraissait à la portée de l’équipe des Bas-fonds. Il reste à la Fungus Invasion à bien aborder le dernier tiers de la compétition, or celui-ci apparait bien complexe. Nous savons désormais que Morrigan a plutôt bien réussi son test face aux cousins skaven de Magus et Nico, mais il a trébuché contre Yaouch, ne pouvant faire mieux qu’un match nul insipide. Or, il lui reste désormais trois véritables montagnes à franchir, trois coachs émérites et affamés, qui ne voudront certainement pas laisser passer l’occasion de massacrer un effectif Bas-fonds déjà éprouvé et qui espèrent naturellement remporter haut la main un match dans lequel la supériorité physique de leurs équipes devrait être criante. Les rencontres face à SSB, Gardën et Azzroag semblent ainsi autant de défaites potentielles pour Morrigan, de telle sorte que nous voyons mal comment il pourrait espérer atteindre la barre fatidique des 26 points, synonymes de qualification en play-offs.
Prévision de points en J15 : entre 16 et 19 (+ 2 à 5 points)

20e Pedro/Laraigne 14 pts (4V/2N/4D)
Ce second tiers du championnat fut particulièrement éprouvant pour nos deux charismatiques entraineurs orques noirs. Jugez par vous-mêmes : une seule victoire et pas moins de quatre revers cinglants en 5 journées écoulées, avec notamment une terrible suite de quatre défaites entre la 5e et la 8e journée. Avouez qu’il y a mieux comme préparation pour la dernière ligne droite du championnat. Le roster orque noir déçoit dans l’ensemble sur cette partie de la saison, et les Poings Sur ta Gueule ne sont pas en reste. Evidemment, l’équipe explose les compteurs en termes d’agressions réussies, avec un total de 12 agressions, ce qui les place naturellement et confortablement en 1ère du Prix du Crampon d’Or. Toutefois, pour le reste, les performances sont très relatives.  A peine 10 TD marqués pour autant d’encaissés et surtout un chiffre important de 21 sorties subies – peu glorieux pour une équipe sensée savoir encaisser les coups. Grace à l’excellent score d’agressions, les Poings Sur ta Gueule (qui portent bien leur nom) sont la deuxième équipe la plus destructrice de la ligue (34 points de Facteur de destruction), mais cela n’est guère suffisant, d’autant plus que l’équipe réalise des résultats moyens en termes d’expérience acquise (112 xp au total, soit 3 points de moins que la moyenne générale). L’effectif n’a pas de quoi faire pâlir de peur les adversaires, avec la moitié des orques noirs seulement qui ont pu efficacement évoluer, un troll incapable de progresser, et un seul gobelin-star, lequel représente à lui seul (ou presque) le potentiel offensif de l’équipe. Alors certes, les adversaires doivent faire attention à leurs chevilles lorsqu’ils rencontrent Pedro et Laraigne (et Baba Yara s’en est rendu compte à ses dépens lors de la 11e journée), mais au-delà, les Poings Sur la Gueule représentent un adversaire abordable pour tous les coachs à venir. Et précisément, la fin de saison s’annonce assez cocasse pour Pedro et Laraigne, qui auront à se frotter à certains des coachs les plus en verve en ce moment. Le typique Skarlan, Buckler et Laerthis risque d’être un morceau très difficile à digérer pour les orques noirs et il n’est pas impossible qu’ils sortent bredouilles de ces rencontres. Le match contre Alchemy clôturant le championnat est plus abordable, même si les PSG souffrent cruellement de l’absence du moindre Tacleur dans l’effectif. Quoi qu’il en soit, il est à craindre qu’à ce moment-là, les carottes ne soient déjà cuites pour notre doublette de coachs et que malheureusement on ne voie pas leurs sourires enjôleurs en play-offs cette année. Cependant, on peut l’annoncer d’ores et déjà : le Prix du Crampon d’Or est pour eux !
Prévision de points en J15 : entre 18 et 22 (+ 4 à 8 points)

Dernière modification par Duda (17-03-2022 15:18:54)


Pourquoi les Nains ont la bière et les Elfes la magie ?
Parce que les Nains ont choisi en premier...

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#6 28-02-2022 16:24:25

Duda
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

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21e Scarabee 13 pts (3V/5N/2D)
Notre cher troll insectoïde du forum ouvre le bal des mal-classés, et pourtant il est membre du petit groupe d’élus qui peuvent encore espérer – avec une certaine dose de chance tout de même – une qualification en phase finale de la compétition. Car ne perdons pas de vue qu’il fait partie de l’important contingent de coachs qui, à l’aune de la 11e journée, disposent de 14 points, et ont besoin de 4 victoires sur les 5 prochains matchs pour atteindre cette barrière mythique de 26 points. Ensuite, tout se jouera à la différence de touchdown marqués et encaissés. Et précisément, sur cet aspect-là, Scarabee est pour le moment au point zéro, ayant marqué autant de TD qu’il en a pris – soit 15. Alors certes, la performance est plutôt belle du côté offensif, mais assez quelconque au niveau défensif. Malgré tout, les Expendables ont montré d’excellentes choses sur l’ensemble de la saison. Si les résultats ne sont pas extraordinaires – ce que le parcours durant le 2e tiers de la saison démontre clairement avec 1 victoire seulement, 1 défaite et 3 matchs nuls – l’équipe se comporte très bien sur le plan athlétique, car elle est désormais à 25 sorties effectuées en 10 matchs, et surtout dispose d’un Facteur de Destruction de 31 points, ce qui positionne Scarabee en 4e place générale des équipes les plus virulentes. Résultat plutôt flatteur pour une équipe humaine, peu habituée à dominer le classement sur l’aspect physique du jeu. Malheureusement pour Scarabee, son 2e tiers du championnat était très ouvert, et il devait profiter pleinement de l’adversité assez relative pour grapiller bon nombre de précieux points et s’assurer rapidement une position confortable dans la lutte pour les play-offs. Or, cela n’a pas été exactement le cas. Si la défaite contre Pixmen ou le match nul contre Morrigan peuvent se comprendre, les égalités obtenues face à Yugxul ou face à Frakas sont autant de désillusions pour Scarabee, qui faisait clairement office de favori dans ces rencontres. Au final, les Expendables n’ont su gagner que contre les orques noirs de Louis X, soit contre une des équipes les moins en forme du championnat. Le résultat est donc peu flatteur pour les humains, même si nous le savons désormais, ils ont quelque peu redoré leur blason en réussissant une belle performance contre les terribles All Blocks d’Azzroag. Scarabee doit désormais gagner tous ses matchs restants s’il veut viser les étoiles de la Lutèce. Malheureusement pour lui, il ne que tombe sur des adversaires en pleine forme lors de ses 4 prochains matchs, adversaires mieux positionnés au classement, très expérimentés et qui luttent tout comme lui pour une place en play-offs. Le parcours de Scarabee durant le 3e tiers de la saison apparait comme l’un des plus difficiles de la ligue. Après Azzroag, voilà qu’il lui appartiendra d’affronter, tour à tour, OON, Laerthis, Olivierdulac et enfin la doublette Bozo/Ankha. Difficile de faire plus compliqué pour un coach humain fanfaron, mais qui fait parfois preuve d’un manque de confiance en ses capacités tactiques. Certes, son équipe a très bien évolué et présente un effectif plus que complet, bardé de joueurs expérimentés (137 xp gagnés au total, soit le 5e meilleur score du championnat à égalité avec Azzroag) – dont quelques vedettes potentielles, comme le lanceur Jean-Claude Van Damme, véritable poison pour les défenses adverses grâce à sa combinaison de compétences Blocage et Esquive – et surtout d’une ligne d’attaque impressionnante avec trois des quatre blitzers qui disposent déjà de 2 compétences principales choisies (et donc parfaitement optimisés). Mais il est clair qu’au regard de l’adversité à venir, et même avec un effectif aussi redoutable, ce 3e tiers du championnat risque de voir les espoirs de Scarabee voler en éclat. Nous voyons mal comment il pourrait réussir à obtenir des victoires consécutives contre tous les coachs susnommés. Dans ces conditions, les play-offs ne nous paraissent pas atteignables pour lui cette année, à moins d’un miracle. Or, s’il y a un seul coach de la Lutèce capable de réaliser des miracles à la chaîne, ce serait bien Scarabee. C’est donc à lui de nous démontrer ce dont il est capable. Surtout qu’il est soutenu par le meilleur public de la Lutèce (ou en tout cas le plus nombreux avec 72.000 spectateurs au total), et qu’il dispose encore d’un joli pécule à dépenser, en ayant accumulé déjà 710.000 pièces d’or depuis le début de la saison (les Expendables sont l’équipe la plus rentable du championnat, à égalité avec les All Blocks). C’est marrant d’ailleurs, cette proximité avec son illustre homologue mort-vivant : même rentabilité, même nombre d’adversaires détruits, égalité parfaite lors de leur rencontre… Aurions-nous trouvé en Scarabee le successeur bloodbowlesque d’Azzroag à la Lutèce ?
Prévision de points en J15 : entre 16 et 20 (+ 2 à 6 points)

22e Melphios 14 pts (4V/2N/4D)
Ah, par le passé, Melphios nous avait habitué à bien mieux, mais force est de constater qu’il performe plus avec des humains morts que vivants. Cet expert du roster nécromantique (entre autres) connait des difficultés certaines cette année, alors que son Lutèce Fouler Club a non seulement du mal à s’arracher du ventre-mou du classement, mais éprouve également les pires difficultés à faire honneur à sa dénomination avec à peine 6 malheureuses agressions réussies en 10 rencontres. Qui plus est, son 2e tiers de la saison est moins bon que le 1er, car si Melphios a pu enregistrer deux victoires (dont une honorifique contre Budmilka), il a concédé trois défaites parfois surprenantes et plus qu’inopportunes à des moments cruciaux du championnat. C’est ainsi que le Lutèce Fouler Club a connu deux véritables non-matchs contre SSB et surtout contre Ma-Big-Burger (la rouste prise de la part des orques de Lepropre et Nicap étant plus excusable), qui ont largement endommagé tant le moral des humains que les chances de Melphios de se qualifier en 8e de finale de la ligue. La difficulté supplémentaire consiste dans le fait que l’équipe n’a pas été épargnée par les blessures, et la perte successive de plusieurs blitzers importants a fortement dégradé tant la trésorerie que le niveau d’expérience général de l’effectif. Avec à peine 114points d’expérience glanés au total (soit la moyenne basse du championnat), et uniquement 109 xp effectifs, le Lutèce Fouler Club n’est pas suffisamment armé pour lutter contre les équipes du haut du tableau. Un manque flagrant de compétences se fait sentir dans l’effectif, notamment avec un seul blitzer doublement évolué (Garde/Châtaigne), un passeur correct dans le jeu de passe (Précision/Chef) mais dépourvu de compétences défensives, et un seul receveur expérimenté (Blocage/Glissade contrôlée). Le reste de l’effectif n’aspire pas vraiment confiance. Alors effectivement, la fin de saison apparaissait plutôt clémente pour notre doux géant, mais nous savons aujourd’hui qu’il a quelque peu loupé le démarrage du dernier virage du championnat. Une défaite incompréhensible, un vrai nouveau non-match contre PoireAbricot, fut suivi d’une rencontre âpre contre les nains d’Aredhel, qui ont durement éprouvé la défense humaine. Il reste désormais 3 rencontres plutôt ouvertes pour Melphios (Baba Yara, Cosius, Dritzz) afin qu’il se relance. Mais lorsque l’on sait que Baba Yara a affreusement besoin de points pour espérer entrevoir les play-offs, que Cosius ne laissera pas l’occasion d’abimer une équipe humaine diminuée sur laquelle ce sadique de Dritzz sautera certainement à pieds joints et avec le sourire, on ne donne pas cher pour la peau du technicien du Lutèce Fouler Club. Dans ces conditions, et même si mathématiquement rien n’est joué, nous voyons mal comment Melphios pourrait atteindre les play-offs en fin de saison.
Prévision de points en J15 : entre 16 et 20 (+ 2 à 6 points)

23e Duda 13 pts (3V/4N/3D)
Ce n’est décidemment pas la saison du scribouillard frénétique de la Lutèce. Englué dans le ventre-mou du championnat, il a énormément du mal à en sortir, et enchaine des déceptions notoires, entrecoupées seulement par quelques notes de faux-espoir qui font encore plus mal au moral de l’équipe. Celle-ci ne performe pas, c’est évident. Le début de saison était plus que moyen, le 2e tiers n’est pas bien meilleur. Certes, l’équipe a enfin enregistré 2 victoires (Cosius et Yaouch), mais elle a également subi 2 revers, dont un très cuisant, qu’Azzroag et ses morts-vivants se sont fait un malin plaisir d’imprimer sur les fessiers des joueurs de l’Alliance du Vieux Monde. Rien ne réussit vraiment au coach cette année, avec des matchs dans lesquels la partie se joue la plupart du temps sur des détails, des actions ratées à des moments-clés (la déroute contre Azzroag mise à part évidemment). Mais il serait vain et injuste de justifier la mauvaise forme de l’équipe par un simple coup de malchance. En effet, la Team Allianz parait bien bâtie, avec des positionnels qui ont excellemment évolué – dont certains parmi les plus expérimentés du championnat. Elle n’a, par ailleurs, pas eu à subir de pertes importantes dans l’effectif, de telle sorte que les raisons de l’échec devraient plutôt être cherchées du côté du style du jeu ou de la tactique employée. Evidemment, la qualification en phase finale n’est pas totalement perdue pour Duda, mais il a déjà gravement compromis ses chances en perdant à nouveau un match essentiel, contre Gardën, sur un énième coup du sort. Certes, il s’est bien rattrapé lors de la 12e journée avec une victoire improbable face aux skaven de Baba Yara, mais la fin de saison s’annonce très compliquée, avec des oppositions contre notamment Ashrame et Budmilka, soit deux coachs bien mieux classés et qui luttent toujours pour la qualification en play-offs. Si la rencontre face au virulent Ma-big-burger devrait constituer une certaine accalmie, il n’est pas évident que Duda en sorte vainqueur tant l’écart physique entre les deux équipes est important. En conséquence, atteindre les 20 points serait déjà une bonne performance de l’équipe sur le 3e tiers du championnat, mais c’est très largement insuffisant pour espérer une qualification en 8e de finale. Une saison moyenne donc, pour une équipe moyenne, dirigée par un coach tout aussi moyen, au final le limpide constat s’impose de lui-même !
Prévision de points en J15 : entre 18 et 22 (+ 5 à 9 points)

24e Bosk 12 pts (3V/3N/4D)
Notre débonnaire coach nain a opté cette année pour un des rosters phares de cette nouvelle édition du jeu, et a souhaité amplement profiter de manière optimale du système si spécifique d’évolution de compétences qui, dans le cas d’équipes humaines, peut s’avérer parfois fort judicieux. Mais à l’heure où nous écrivons ces lignes, le constat qui saute aux yeux à la découverte de l’effectif de Bosk est celui d’un grand foutoir, un fourre-tout de joueurs plus hétéroclites les uns que les autres, sans réelle construction d’ensemble ni de projet de jeu dans l’approche tactique des matchs. Paradoxalement, c’est ce qui fait tant la faiblesse que la force des Inguiz Titi. Nous ne savons jamais comment un de leurs matchs se terminera. Vont-ils lamentablement échouer – faute à un manque criant de compétences nécessaires sur les positionnels à ce niveau du championnat – ou vont-ils prendre complétement à revers leurs adversaires, qui ne savent jamais à quoi s’attendre avec eux. Car ce joyeux bordel de joueurs haut en couleurs a déjà démontré qu’il ne fallait surtout pas les prendre à la légère. Oh, certes, ce n’est pas de la performance de haute volée (les défaites contre Baba Yara ou Budmilka en sont des exemples criants), mais quelques exploits notables sont manifestement à mettre au crédit de Bosk. Après son match de la 11e journée, il est ainsi à trois victoires de rang (dont une pleine de maîtrise contre les orques noirs de LouisX et une de prestige contre les Nobles d’Ashrame). Bosk est ainsi le dernier de la liste des entraineurs ayant encore une chance – même infime – de se qualifier pour les play-offs, mais pour cela il doit remporter tous ses matchs restants. Or, ce ne sera certainement chose aisée, d’autant plus que sa victoire contre Ma-big-burger, Bosk l’a payée au prix du sang (et des bouts de cervelle) de son ogre-star (Blocage). Amoindrie par cette perte d’un joueur crucial, l’effectif – même s’il est rempli de joueurs expérimentés – n’est pas bien impressionnant, la faute à un empilement trop hétéroclite de compétences, notamment sur ses positionnels essentiels comme les blitzers. La présence d’un seul garde détonne, tout comme celle des deux receveurs aux compétences pas vraiment optimisées (le Joueur Déloyal Sournois mis à part évidemment). En réalité, le lanceur-star semble porter tout le poids de l’attaque des Inguiz Titi sur ses épaules, or il a déjà été gravement blessé et toute nouvelle absence de sa part signifierait immédiatement une baisse drastique du potentiel offensif des humains, lequel n’est pas affolant à la base déjà (avec à peine 11 TD marqués). Alors oui, les Inguiz Titi sont les 3e meilleurs passeurs du championnat (17 passes au total), mais c’est largement trop peu. L’équipe subit trop de blessures (28 joueurs blessés sur 10 journées, contre 22 sorties réalisées) et les points d’expérience acquis (128 au total, soit 12 points de plus que la moyenne) sont souvent gaspillés sur des compétences peu utiles à l’équipe (le lanceur frénétique parle de lui-même). Dans ces conditions, nous voyons mal Bosk parvenir à s’accrocher au wagon des play-offables, et ce malgré une fin de saison ouverte. Ainsi, mis à part OON qui représente peut-être un palier trop grand pour les Inguiz Titi, leurs trois autres matchs restants peuvent leur rapporter autant de victoires, contre des adversaires à leur portée (Yetislx, Chewbie et Schouf). Bosk devrait ainsi finir la saison en beauté, mais s’arrêter juste aux portes des phases finales. La désillusion risque d’être cruelle pour notre coach, qui pourrait bien sécher ses larmes dans les bras musclés de ses nains chéris. Après cette petite trahison, il y a des fortes chances qu’on le voit à la tête d’une équipe de taciturnes barbus la saison prochaine !
Prévision de points en J15 : entre 20 et 24 (+ 8 à 12 points)

25e Aredhel 12 pts (3V/3N/4D)
Décidemment, les préjugés ont la peau dure à la Lutèce Cup. L’on dit les nains constants et réfractaires à tout changement brusque. Et à la Lutèce, cela se vérifie assurément ! Jugez plutôt : Sobhek finissait la 5e journée à la 14e place, et il reste à celle-ci à la fin du 2e tiers de la saison. Aredhel, quant à lui, était 25e après 5 premières journées, et le voici toujours 25e ! Cette stabilité naine est tout bonnement incroyable et ce sont des particularismes de ce type qui vous font aimer les statistiques et les probabilités. Les nains n’aiment pas bouger, et bien à la Lutèce personne ne les force à le faire. Et surtout pas Aredhel, dont les Is Not a Problem enchaînent les mauvaises performances comme leur coach enchaîne les guimauves. Trois victoires à peine en 10 journées, c’est vraiment trop peu pour un entraineur nain qui se respecte. Aredhel nous dira bien volontiers qu’il a énormément du mal à coacher les taciturnes nains, mais la réalité est qu’en tant que coach très expérimenté, il aurait du performer quelque peu plus avec des joueurs certes lents, mais aux capacités physiques impressionnantes. Mais le 2e tiers de la saison s’est avéré particulièrement rude et à véritablement découvert les faiblesses de la stratégie des Is Not a Problem. Les deux victoires obtenues (Pedro/Laraigne et Schouf) ont été gâchées par de véritables débâcles contre Nicap/Lepropre et surtout contre Manuratus. Plus récemment encore, un non-match contre les humains de Nabolo a sonné le glas des espoirs nains. A ce morne constat s’ajoute une incapacité totale d’Aredhel à faire correctement progresser son effectif. Avec seulement 113 points d’expérience glanés sur les 10 journées écoulées, les Is Not a Problem font partie des équipes les moins compétentes de la ligue. Le jeu nain repose sur les performances de leur coureur-vedette, et sur la bonne forme du moment d’Arselle. Mis à part ces deux stars (accompagnés d’un Tueur de Trolls qui a récemment énormément évolué), l’effectif surprend par la présence d’un et un seul garde. Lorsque l’on sait l’importance de cette compétence dans une équipe naine, on ne peut s’étonner d’un manque de réussite flagrant de la part d’Aredhel. Sans soutiens, les Is Not a Problem ne peuvent tout simplement pas rivaliser avec des effectifs plus coriaces, remplis de joueurs se protégeant mutuellement. Ce n’est pas le cas de l’équipe naine et c’est ce qui explique probablement les mauvais résultats de l’équipe. Avec un match nul et donc une nouvelle défaite enregistrée au début du 3e tiers de la compétition, la saison est déjà terminée pour Aredhel, et il lui reste à bien préparer son équipe pour la Chocolate Cup. Les matchs à venir sont d’autant d’occasions pour améliorer l’expérience globale de l’équipe, car seul le match contre Gardën peut se révéler réellement problématique. Les rencontres face à PoireAbricot et face à Yetislx devraient permettre à Aredhel de profiter de la supériorité physique de ses nains pour leur faire gagner de précieuses compétences avant d’entamer la Coupe en Chocolat.
Prévision de points en J15 : entre 17 et 21 (+ 5 à 9 points)

26e Alchemy 11 pts (3V/2N/5D)
Le 2e tiers de la saison fut une résurrection pour les Panthères Bleues, après un 1er tiers plus que catastrophique. En véritable expert lutécien qu’il est, Alchemy a su inverser la vapeur et rajouter deux très convaincantes victoires (contre Ma-Big-burger et contre votre serviteur) aux deux matchs nuls et à la seule défaite concédée de justesse face aux orques de Budmilka. Après une première partie de l’année où les Amazones ont vécu un véritable enfer sur les terrains, en enchainant 4 défaites cinglantes et sans débat, suivies par une victoire porteuse d’espoir, les Panthères Bleues ont vécu un véritable enchantement, avec des prestations enthousiasmantes et une forme générale plus que séduisante. L’équipe tournait à 8,6 points d’expérience en moyenne durant le 1er tiers de la saison, et elle est passée à 14,8 xp en moyenne par match durant le 2e tiers. La différence démontre à elle seule le changement de cap d’Alchemy. L’embellie a été également accompagnée d’une montée en puissance incroyable de la part des joueuses de Lustrie. Elles finissent ainsi la 10 journée avec 15 sorties réalisées durant les 5 dernières journées, soit le 2e meilleur score sur le 2e tiers de la saison (à égalité avec les orques de Budmilka, et même si la 1ère place est occupée ex-aequo par 3 équipes). Une moyenne de 3 sorties réalisées par match par les frêles Amazones reste un résultat spectaculaire, et la meilleure illustration de l’agressivité nouvelle des Panthères Bleues fut leur déchainement de furie durant la rencontre face au Pacte du chaos de Ma-big-burger, qui – fort surpris – ne s’attendait pas à voir son équipe souffrir autant sur le plan physique. Il n’en reste pas moins qu’Alchemy traine comme un boulet son début de saison catastrophique. Son effectif – rudement éprouvé durant le 1er tiers du championnat – subit malgré tout, la loi des équipes athlétiques, de telle sorte que l’équipe a déjà connu pas moins de 4 joueuses décédées et 1 qui a raccroché les crampons. Fort heureusement, les Panthères Bleuses peuvent se reposer sur une ossature d’équipe plutôt solide, avec quelques joueuses-clés tant en défense qu’en attaque. Malgré tout, les blitzeuses ne paraissent pas suffisamment expérimentées (une seule blitzeuse dispose d’au moins deux compétences), et la compétence Garde semble trop peu présente pour permettre aux Amazones de rivaliser durant les empoignades du milieu du terrain. La preuve en est le dernier match d’Alchemy contre les Elfes Noirs de Pixmen lors de la 11e journée. Opposées pourtant à une équipe dont l’impact physique n’est pas la force première (loin de là), l’équipe amazone a atrocement souffert sur le plan du combat, laissant trois de ses joueuses sur le carreau. Or, la dernière ligne droite des Panthères Bleues ne s’annonce pas être une promenade bucolique. Les rencontres face aux Nains du chaos de Yugxul et face aux orques noirs de Pedro et Laraigne risquent d’être particulièrement éprouvantes pour l’effectif – déjà amoindri – des amazones. Les matchs contre Yaouch et Baba Yara semblent à première vue plus abordable sur le plan athlétique, mais ne signifient pas pour autant qu’Alchemy fait figure de favori durant ceux-ci. Dans tous les cas, suite à sa défaite de la 11e journée, notre champion du monde du chaos national voit les portes des play-offs définitivement fermées. C’est une saison manifestement ratée pour le coach, que nous placions pourtant parmi les valeurs sûres en début du championnat. Il lui reste à bien terminer la saison pour un éventuel exploit en Chocolate – sous réserve que ses adversaires (dont notamment les deux lascars en route pour le Crampon d’Or) n’abîment pas trop son frêle effectif.
Prévision de points en J15 : entre 12 à 16 (+ 1 à 5 points)

27e PoireAbricot 11 pts (3V/2N/5D)
A l’inverse d’Alchemy, PoireAbricot connait un 2e tiers du championnat tout bonnement catastrophique.  Pourtant, nous le mettions en garde à l’issue de la 5e journée, alors qu’il figurait en 13e position au classement général après un très bon début de saison. Le roster chaotique étant… chaotique par nature. Bien que certains jeunes et optimistes fanfarons de la Lutèce faisaient de PoireAbricot un outsider en puissance (si, si, relisez les réactions du début de saison), les commentateurs assidus (tels que votre serviteur naturellement) savaient parfaitement que le pire pouvait arriver à n’importe quel moment pour une équipe chaotique. Et le pire, pour PoireAbricot furent les quatre défaites de rang ente la 6e et la 9e journée de la Lutèce, lors de laquelle les Goat's Gory Glory se sont surtout fait remarquer par une incapacité totale à scorer (1 seul TD marqué en 4 matchs !). Cette descente aux enfers fut à peine ralentie grâce au nul miraculeux (et assez inattendu) obtenu lors de la 10e journée contre Gardën. PoireAbricot a ainsi pris 1 point sur les 15 possibles lors du 2e tiers du championnat, et se retrouve 27e (soit 14 places de perdues). Une véritable degringolada – la deuxième la plus importante durant cette saison – et ce alors même que l’équipe enchantait par son jeu jusqu’à lors. Mais les prémices de cette débâcle étaient pourtant visibles. Les Goat's Gory Glory n’engrangeaient tout simplement pas assez de points d’expérience (40 xp gagnées seulement durant les 5 premières journées) pour acquérir des compétences suffisantes leur permettant de lutter à armes égales lors du 2e tiers contre des adversaires enfin pourvus d’arguments défensifs impactants contre la force pure des chaotiques. Notez que cela ne s’est pas amélioré durant la suite de la compétition, car l’équipe de PoireAbricot est tout simplement la 2e équipe qui a le moins progressé durant ce 2e tiers (37 xp gagnés). Au total, avec à peine 77 points d’expérience glanés en 10 matchs, les Goat's Gory Glory présentent le 2e pire bilan du championnat (juste devant Schouf). L’incapacité notoire de l’équipe à scorer (5 TD seulement) ou à imposer son physique (11 sorties seulement, c’est indigne d’une équipe du chaos !), sont d’autant d’éléments qui ne permettent pas d’espérer une amélioration de la forme de la team durant le dernier tiers de l’année. Ce constat se retrouve dans les résultats récents. Après une victoire probante mais difficile face aux humains de Melphios, les Goat's Gory Glory ont subi une rouste, une véritable déculottée, de la part des vigoureux orques de la Death Squad de Dritzz. 1 mort et 5 blessés graves plus tard, l’effectif des chaotiques a fondu de moitié. Or, il reste à PoireAbricot trois sérieux opposants à rencontrer, trois coachs en manque d’adrénaline, dont deux qui restent sur leur faim et souhaiteront finir la saison en beauté en se faisant les dents sur une équipe chaotique amoindrie (Aredhel et Drah), et un (OON) qui luttera jusqu’au bout pour une place en play-offs et ne lâchera certainement rien jusqu’au coup de sifflet final. De ce fait, l’avenir ne s’annonce guère rose pour PoireAbricot, et il parait clair que la chute au classement risque de continuer pour lui. Il doit d’abord penser à renforcer ses lignes, à faire progresser ses joueurs en vue de la Chocolate Cup. Les scores de match ne seront qu’anecdotiques.
Prévision de points en J15 : entre 13 et 17 (+ 2 à 6 points)

28e Manuratus 10 pts (3V/1N/6D)
Manu ouvre le bal de la triplette de coachs à 10 points, situés juste à la limite du précipice de la Lutèce, ce puits dans fond qui tombe dans les abîmes de l’oubli du championnat, et dont peu de déchus arrivent à remonter. Comme nous le pressentions lors de la clôture de la 5e journée, le 2e tiers du championnat fut quelque peu meilleur pour Manu que le tragique début de saison (4 défaites sur les 4 premiers matchs), grâce notamment à un tableau plus ouvert et une équipe chaotique qui s’est enfin mise à gagner de si précieux points d’expérience. Deux victoires de classe ont ainsi orné le parcours des ManuChosius, à chaque fois avec trois touchdown d’écart, contre des adversaires directs dans la lutte pour le maintien sur le bord du précipice (Aredhel et Chewbie). Malheureusement pour lui, Manu fut aussi victime de trois accidents malencontreux (si l’on ajoute celui de la 11e journée contre Drah), trois ratés formidables lors desquels son équipe a tout simplement oublié de jouer. Il faut croire que les nordiques ne réussissent vraiment pas au coach, car les deux défaites vexantes ont été précisément enregistrées contre ce roster (Drah et le duo Bozo/Ankha). Aucun touchdown marqué pour Manu et cinq encaissés face à ces deux coachs, la supériorité tactique du roster nordique sur les ManuChaosius parait être une évidence éclatante. A ces deux défaites, il faut ajouter la 3e contre les Nobles impériaux d’Ashrame, qui peut paraitre plus excusable que les deux susvisées. C’est vraiment dommage pour l’équipe, mais nous pouvions espérer – et nous espérions – bien plus de la part de ce technicien émérite de la Lutèce. Il bénéficiait d’une 2e partie de la saison largement à sa portée et, même s’il a légèrement amélioré ses statistiques, il n’a pas du tout su profiter des opportunités qui s’ouvraient devant lui. En conséquence, il stagne dans le fin-fond du troisième quart du classement dont il lui sera très difficile de se dépêtrer, notamment au regard de la forme en berne de son équipe. D’ailleurs, ses récentes défaites nettes et sans bavure de la 11e et de la 12e journée le prouvent (Budmilka et Drah). Manu doit avoir le moral dans les chaussettes et la fin de saison s’annonce comme un calvaire pour lui, contre des adversaires revanchards et en pleine bourre (Dritzz) ou contre des coachs luttant efficacement pour une place en play-offs (Nabolo et Baba Yara). Or, l’effectif des ManuChaosius apparait très hétéroclite, même s’il est composé de quelques beaux spécimens – dont notamment un Guerrier du chaos triplement évolué suite à la 12e journée, un Ogre menaçant (Garde/Griffes) et un homme-bête aux compétences aléatoires mais assez bien optimisées (Tacle/Châtaigne/Lutte/Garde). Le reste de l’effectif – dont l’expérience globale est légèrement supérieure à la moyenne de la saison (119 xp au total) – semble également paré à toute adversité, avec des joueurs spécialisés chacun dans des domaines particuliers. Malheureusement, Manu eut déjà à déplorer la perte d’un Guerrier du chaos, et souffre d’un déficit de compétences sur deux de ses quatre Guerriers. La faute à une appétence trop grande des ManuChaosius pour les coups et blessures reçues. A l’aune de la 11e journée, l’équipe n’avait enregistré que 18 sorties réalisées pour pas moins de 25 subies. Une différence de -7dans le domaine physique à ce stade de la compétition est un résultat très mauvais pour n’importe quelle équipe chaotique. Au regard de tous ces éléments, nous voyons mal comment Manu pourrait obtenir des résultats positifs dans les 3 matchs restants, et il est fort probable que sa chute dans les abîmes du classement soit imminente.
Prévision de points en J15 : entre 10 et 13 (+ 0 à 3 points)

29e Cosius 10 pts (2V/4N/4D)
A l’instar de son voisin de tableau ci-dessus évoqué, Cosius a connu une véritable panne au démarrage de la compétition, et refait peu à peu surface de la fonge putride dans laquelle son équipe stagnait lors du 1er tiers du championnat. En vérité, son parcours suit une courbe de progression semblable à celle de toutes les équipes Nobles impériales, très fragiles en début de ligue et dont les résultats s’améliorent avec le temps, notamment après que leurs gardes-du-corps si précieux aient positivement évolué. Ainsi, après les 5 premières journées sans la moindre victoire, les Kaiser Krampon se son excellemment relancés lors du 2e tiers de la compétition, avec deux très belles réussites face à Schouf et surtout – prestigieusement – face aux morts-vivants du triple étoilé Azzroag. Malheureusement, l’équipe n’a pas su profiter pleinement de cet élan, car elle a subi deux revers malencontreux, mais finalement assez justes lors desquelles Cosius n’a pas démérité mais n’a pas pu faire grand-chose (Duda et Sobhek). Ces défaites et le début de saison raté n’expliquent pas, à elles seules, le mauvais positionnement au classement des Kaiser Krampon. En effet, l’équipe performe trop peu, de manière trop irrégulière. En premier lieu, elle ne fait vraiment pas honneur à sa dénomination (nonobstant les fanfaronnades du coach en début de ligue), en ne réussissant que 7 agressions en 10 matchs du championnat (ce qui les place, tout de même, 3e à égalité avec les Bam Bam Bigelows de Buckler, mais bien loin des orques noirs de Pedro et Laraigne). En second lieu, le déficit est surtout flagrant au niveau des TD (7 marqués à peine contre 10 encaissés), ainsi qu’au niveau de l’expérience globale (94 xp au total, soit 22 points de moins que la moyenne générale du championnat). Et en effet, l’effectif des Nobles impériaux n’a vraiment pas de quoi impressionner les adversaires. Le jeu repose manifestement sur les prouesses de leur blitzer-star (Esquive/Défenseur). Mais le reste de l’effectif parait trop tendre, la faute à une impressionnante ribambelle de joueurs décédés ou retraités : 7 blessés graves au total, dont 2 gardes-du-corps et un lanceur expérimenté, alors même que l’équipe n’a subi que 18 sorties au total (soit plus du tiers des blessés qui finissent à la morgue ou à la retraite ! Il faut croire que la stratégie du coach – qui a sciemment décidé de se passer des services d’un apothicaire – n’était pas la bonne. L’acquisition toute récente, et en catastrophe, des services de celui-ci en est la meilleure preuve. Les Kaiser Krampon (n’en déplaise à leur patronyme) semblent ainsi plus se faire tabasser que cramponner leurs adversaires et pour le coup, non seulement le banc manque de profondeur, mais qui plus est, l’équipe ne dispose pas de suffisamment de joueurs aguerris pour résister à l’adversité de plus en plus croissante. Or, la fin de saison de Cosius n’a rien d’un parcours de santé. Si trois matchs restent clairement à sa portée (Ankmorpork – qu’il vient de batte d’ailleurs, mais également Melophios et Chewbie), son équipe risque de souffir le martyre face à des adversaires qui se battent violemment pour une place en phases finales (SSB et Magus/Nico). Ainsi, si Cosius peut espérer un maintien dans le ventre-mou du classement, il doit se résoudre à espérer au mieux finir à une place d’honneur en championnat, et surtout à bien faire progresser ses joueurs (sans les perdre) en vue d’un parcours glorieux durant la Chocolate Cup.
Prévision de points en J15 : entre 16 et 20 (+ 6 à 10 points)

30e Louis X 10 pts (2V/4N/4D)
Quelle cruelle désillusion pour l’un des plus anciens coachs de la Lutèce, qui nous est revenu cette année le couteau entre les dents et la bouche emplie de vantardises, mais qui a dû se rendre à l’évidence d’un championnat exigeant qui ne laisse que peu de place au hasard et dans lequel chaque match est un combat acharné pour le moindre yard de terrain. Pourtant, l’aventure s’annonçait belle et les Retournous Insidious terminaient le 1er tiers du championnat à une belle et prometteuse 12e place. Or, à la clôture de la 10e journée, nous retrouvons les orques noirs à la 30e position, soit une dégringolade, une véritable descente aux enfers, de 18 places ! La déroute est encore plus importante que celle de PoireAbricot, et le parcours des orques noirs de Louis X illustre parfaitement ce que nous pensions des forces et des faiblesses de ce roster, à savoir une dominance sur les aspects physiques du jeu, clairement visible en début du championnat, mais qui s’estompe au fur et à mesure que les équipes adverses acquièrent des compétences suffisantes pour lutter efficacement au niveau athlétique, mais également des lacunes défensives flagrantes et une incapacité notoire à stopper les attaques adverses. Au vu des résultats des Retournous Insidious, ce constat s’impose de lui-même. Durant le 2e tiers de la saison, l’équipe a ainsi enregistré 4 défaites de rang (et même 5 si l’on ajoute le résultat de la 11e journée), dont trois débâcles contre trois équipes d’humains avec à chaque fois 3 touchdown pris dans la musette (Bosk, Nabolo et Scarabee). La supériorité du roster humain sur celui des orques noirs est ainsi clairement établie. Au final, Louis X a pris 15 TD en 5 matchs, dont 11 lors du seul 2e tiers du championnat. Naturellement, c’est beaucoup trop, surtout comparé aux autres statistiques de l’équipe. Celle-ci ne performe ainsi aucunement dans l’impact physique (17 sorties réalisées mais déjà 20 sorties subies) et présente des lacunes manifestes dans le jeu qui est l’apanage des orques noirs, à savoir celui de l’agression (4 agressions réalisées à peine sur 10 journées, c’est presque scandaleux pour un roster orque noir). Naturellement, ces piètres réussites tactiques se reflètent dans le gain d’expérience global des Retournous Insidious, qui stagnent à un faible score de 108 xp au total et présentent un effectif limité en termes de compétences acquises. Certes, quelques orques noirs disposant de la compétence Blocage constituent un socle solide et le Troll-Garde est un point d’encrage certain tant pour les phases défensives qu’offensives, mais pour le reste, les spécificités de l’effectif sont limitées. Les gobelins Glisseurs Contrôlées n’impressionnent vraiment pas (même si la compétence est bienvenue), le gobelin-star (Sprint et Plongeon) parait efficace mais trop fragile pour constituer une véritable menace pour les défenses adverses, et le reste de l’équipe ne dispose d’aucune arme défensive réellement dangereuse. Fort heureusement pour Louis X, sa fin de saison est plutôt clémente, car mis à part deux adversaires de choix (Ashrame et Olivierdulac), le reste des matchs est à sa portée, avec des coachs bien plus mal en point que lui. L’entraineur orque noir devra donc remobiliser son équipe pour réaliser un beau parcours sur la fin de saison, dans des matchs dans lesquels ses joueurs devront faire le plein de points d’expérience, dans la perspective d’un parcours efficace en Chocolate Cup. Ainsi, les rencontres contre Chewbie, Yetislx et Drah doivent donner lieu à une véritable foire d’empoigne, et il est à espérer pour Louis X que ses joueurs répondent positivement à l’appel du cor de la violence pour s’adonner aux plaisirs simples de la vie d’une peau-verte, à savoir le cramponnage et le saut à pieds-joints dans la tronche des adversaires !
Prévision de points en J15 : entre 15 et 19 (+ 5 à 9 points)

Dernière modification par Duda (22-03-2022 12:36:41)


Pourquoi les Nains ont la bière et les Elfes la magie ?
Parce que les Nains ont choisi en premier...

Hors ligne

 

#7 03-03-2022 12:20:21

Duda
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

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31e Drah 8 pts (2V/2N/6D)
Drôle de saison pour notre tribun adoré, qui s’il égaye certaines de nos soirées de jeu par son verbe fleuri et par ses expressions mordantes, oublie parfois lui-même d’appliquer à ses propres matchs les conseils qu’il a l’espiègle bonté de dispenser. Qui n’a jamais encore entendu Drah s’exclamer, à l’attention d’un coach chez lequel il a malicieusement senti une baisse de moral : « Mais vas-y, pètes-lui les dents à sa team ! », qui n’a jamais surpris Drah, au détour d’une conversation à la pause entre les matchs, siffler une bière à la main : « Qu’est-ce t’en a à foutre ?! Défonce-lui ses joueurs et après tu marques ! ». De belles paroles, si sages et au sens pédagogique tellement profond qu’elles laissent souvent pantois les clients de la Revanche, non-initiés à la philosophie drahienne, et qui ont eu le malheur de s’être assis trop près du coach. Il n’en demeure pas moins que ce n’est que tout récemment que Drah se décida enfin de mettre ses théories en pratique, en faisant littéralement voler en éclats l’équipe des Manuchaosius lors de la 11e journée du championnat. Jusqu’à lors, ses résultats n’étaient manifestement pas à la hauteur de la réputation du coach, qui vivait une saison très compliquée, remplie de désillusions terribles, entrecoupée uniquement par deux victoires (Kral/JC et Schouf). Mais c’est surtout le 2e tiers de la saison qui s’est avéré critique pour Drah, alors que les Fantômes de la Norsca subissaient certains des plus gros revers de la saison, telles que la déroute face à OON ou la déculottée mémorable subie de la part de Skarlan. Il est vrai que cette partie de saison n’était pas de tout repos pour les nordiques, avec des matchs contre adversaires acharnés et des vétérans de la Lutèce. Cependant, 4 points pris sur les 15 possibles reste un résultat très défavorable pour Drah, alors que le roster nordique doit en principe atteindre son plein potentiel dans cette partie de la saison. Les causes de cette débâcle sont multiples. La faute se trouve certainement dans une défense trop poreuse, car avec 20 TD encaissés, les Fantômes de la Norsca sont la 2e pire défense du championnat (à égalité avec les Elfes de Chelsey). Elle se situe également au niveau de la trop faible résistance des joueurs, car même si les nordiques ne sont pas connus pour disposer d’armures solides, les 24 blessures subies en 10 journées (pour 13 réalisées seulement) ne sont pas le signe d’une bonne santé dans l’effectif de Drah. Naturellement, cette petite forme a un impact très négatif sur l’expérience globale de l’équipe, laquelle se situe à 94 points, soit un des scores les plus bas de la Lutèce (seules 4 équipes font pire). Précisément, l’effectif n’impressionne pas vraiment. Même si le Yéti de l’équipe semble très bien évolué (Châtaigne/Garde), en attaque, les Fantômes de la Norsca doivent se reposer sur les prouesses de leur unique Receveur (Esquive/Réception), alors qu’ils manquent cruellement de positionnels expérimentés et disposant de compétences de dissuasion. Le pari de Drah se s’orienter vers des compétences aléatoires pour ses trois-quarts n’a visiblement pas été gagnant, ses joueurs se retrouvent ainsi avec soit des compétences en doublon (2 joueurs ont Frappe précise par exemple), soit des compétences peu utiles ou non complémentaires entre elles. A l’inverse, un seul joueur Tacleur et 2 Gardes à peine paraissent insuffisants pour constituer une ligne de défense solide (ce qui se reflète notamment dans le nombre impressionnant de TD encaissés). Il n’en demeure pas moins que la fin de saison reste plutôt ouverte pour Drah. Certes, il devrait souffrir durement contre les deux adversaires play-offables (Buckler – contre lequel il a d’ailleurs perdu, mais également Azzroag), mais les oppositions face à PoireAbricot ou face à Louis X sont clairement à sa portée. De quoi rester optimiste pour Drah, et si la porte des phases finales est définitivement close pour lui, une remontée au classement notable n’est certainement pas à exclure.
Prévision de points en J15 : entre 13 et 17 (+ 5 à 9 points)

32e Ankmorpork 7 pts (2V/1N/7D)
Incroyable remontée au classement d’Ankmorpork sur le 2e tiers de la saison, alors qu’il finissait la 5e journée avec aucun point dans la musette et une 40e et dernière place en ligue, le voilà qui bondit de huit places en l’espace de cinq matchs. Certes, ce ne fut pas non plus une promenade de santé pour lui. Il obtint ainsi deux victoires arrachées dans la difficulté (Yugxul et PoireAbricot), ainsi qu’un match nul compliqué (Manuratus) et perdit par deux fois contre des adversaires bien mieux classés (Laerthis et Melphios). La difficulté dans laquelle se trouvent les Elfes de Chelsey tient surtout à la fragilité de leurs joueurs et dans une incapacité notoire de transformer leurs phases offensives en touchdown. Sur le premier aspect, les 31 blessures subies n’appellent pas à l’optimisme, et les difficultés de l’équipe dans le jeu physique se voient clairement lorsque l’on observe la fosse des morts et retraités de plus en plus grande des elfes. La perte du receveur-star (18xp) a mis un coup au moral déjà en berne de l’équipe, et après une 2e partie de saison positive, les Elfes de Chelsey sont retombés dans leurs travers en subissant deux nouveaux revers lors de la 11e et la 12e journée (Cosius et Ashrame). Sur le deuxième aspect, l’équipe n’est visiblement pas à la hauteur de leur lanceur-vedette, le célèbre – et très bientôt légendaire – John Moon, auteur désormais de 40 passes en 12 rencontres, et joueur le plus expérimenté du championnat tout simplement (Esquive/Blocage/Glissade contrôlée/Précision). Malheureusement, jouer la passe c’est très bien, cela permet de réaliser de belles actions qui plaisent au public et qui égayent les commentateurs, mais en pratique sur le terrain, ces actions réalisées par les Elfes de Chelsey s’avèrent très souvent stériles et donnent lieu à des actions soit avortées, soit carrément inutiles. L’équipe d’Ankmorpork présente ainsi une différence de touchdown qui ferait pâlir de honte le premier elfe venu, avec à peine 11 touchdown marqués pour pas moins de 20 encaissés en 10 journées. C’est évidemment un écart bien trop important qui devrait faire réfléchir leur technicien sur la stratégie employée. Certes, l’ensemble des commentateurs de la Lutèce s’accordaient, en début de championnat, sur le fait que la saison allait être certainement compliquée pour le roster de l’Union Elfique, mais au vu des résultats des Elfes de Chelsey, ils ne s’attendaient pas à une telle désillusion dans le jeu pourtant adroit des elfes. Mais avec 33 passes effectuées au total après 10 journées (John Moon en a rajouté 8 lors des 2 matchs d’après), pour seulement 11 TD, l’équipe transforme 1 passe sur 3 en score. La stratégie employée semble donc contreproductive et le beau total de 122 points d’expérience acquis par les Elfes de Chelsey est en réalité un leurre. John Moon mis à part, l’équipe ne dispose pas de suffisamment de joueurs expérimentés pour lutter efficacement contre l’adversité. L’effectif est complété par un seul receveur ayant évolué (Esquive/Blocage) et un seul Blitzer aux compétences défensives suffisantes (Esquive/Tacle). Tout le jeu des elfes repose sur ce trio et il suffit qu’un seul de ces piliers manque à l’appel et toute la stratégie s’effondre tel un château de cartes.  Les adversaires l’ont parfaitement compris et ciblent les joueurs stars des Elfes de Chelsey, pour ensuite dérouler leur jeu, une fois la supériorité numérique rapidement acquise. La difficulté pour Ankmorpork réside dans une fin de saison compliquée, face à des adversaires qui soit luttent farouchement pour la course aux play-offs (SSB, Ashrame ou Magus/Nico) soit sont clairement revanchards du fait de leur saison ratée et souhaitent se rattraper face à une équipe à leur portée (Schouf et Cosius). Dans ces conditions, nous voyons mal comment le coach elfe pourrait espérer reproduire durant le 3e tiers du championnat la même performance que celle réalisée durant le 2e tiers. Il devra surtout penser à jouer d’une manière à protéger ses trois vedettes afin d’espérer un beau parcours en Chocolate.
Prévision de points en J15 : entre 7 et 10 (+ 0 à 3 points)

33e Dritzz 6 pts (1V/3N/6D)
Avouons-le franchement, la présence de Dritzz dans le dernier quart du championnat est non seulement une déception, mais constitue invariablement une anomalie certaine. Ce véritable vétéran de la Lutèce Cup, et coach émérite des équipes orques (8 fois play-offable sur 9 saisons, ça vous pose la référence !), vit un véritable calvaire cette saison, avec des matchs catastrophiques pour son équipe, la plupart du temps ponctués par une dose de malchance extrême durant les moments cruciaux. Malgré tout, le mauvais résultat d’ensemble ne peut être que constaté. La légendaire Death Squad stagne dans le fin-fond du classement général, chose qui ne lui était pratiquement jamais arrivée par le passé. Evidemment, Dritzz pourrait être tenté de rejeter à faute à un début et un 2e tiers de saison très compliqué, lors duquel il a dû batailler la plupart du temps contre des joueurs très expérimentés et dont les équipes affichaient une forme parfaite. Nous l’avions annoncé dès l’ouverture du championnat, le parcours de Dritzz semblait être parmi les plus difficiles pour l’ensemble des coachs engagés, et force est de constater que le déroulement de la compétition nous a donné raison. Sur ce seul 2e tiers de la saison, la Death Squad a ainsi rencontré 5 équipes play-offables, dont 3 situées dans le Top 8 du championnat. A cet égard, la faillite collective de l’équipe peut se justifier, car les 2 matchs nuls et les 3 défaites enregistrées sont la conséquence directe de cette adversité élevée. La meilleure preuve en est que Dritzz semble s’être parfaitement relancé lors des 11e et 12e journées, lors desquelles il a affronté des adversaires moins bien classés. Il a ainsi pu littéralement doubler en 2 matchs son total de points et remonte ainsi au classement de manière fulgurante. Certes, son équipe souffre de lacunes certaines, tant dans le jeu qu’au niveau de l’effectif. Les 7 touchdown marqués à peine (contre 13 encaissés, ne sont pas à la hauteur de la réputation du coach. De la même manière, 20 sorties réalisées (pour 18 encaissées) est un total qui est largement améliorable pour n’importe quelle équipe orque, et d’autant plus s’il s’agit de l’effroyable Death Squad. L’effectif pêche cependant par un manque flagrant d’expérience. 104 points d’expérience gagnés au total (soit 12 de moins que la moyenne générale) sont insuffisants pour permettre à l’équipe d’élever son niveau de jeu. Le manque de compétences stratégiques en nombre suffisant est un défaut criant pour l’effectif des peaux-vertes. Si les blitzers commencent à progresser, cela semble être bien tard, mais le bât blesse surtout au niveau du manque flagrant d’évolution des Big’uns (un seul Big’un à 2 compétences et deux joueurs inexpérimentés). En réalité, la force de frappe de la Death Squad n’impressionne guère. Fort heureusement pour Dritzz, sa fin de saison est clairement plus dégagée que son parcours réalisé, car il rencontre des adversaires qu’il devrait pouvoir maîtriser, sauf accident de parcours évidemment ? Nous l’avons déjà précisé, il a habilement su se dépêtrer de matchs-pièges contre Frakas et contre PoireAbricot. Il lui reste désormais à négocier les rencontres contre des coachs avides de revanche après une saison très moyenne pour eux également (Manuratus, Melphios) et un match-test contre le duo de nordiques play-offables (Bozo/Ankha), face auxquels Dritzz n’est pas nécessairement donné perdant. Une fois n’est pas coutume, ce sera la Chocolate cette année pour le coach orque habitué aux phases finales !
Prévision de points en J15 : entre 13 et 17 (+ 7 à 11 points)

34e Yaouch 6 pts (2V/0N/8D)
Prévision de points en J15 : entre 15 et 19 (+ 5 à 9 points)
Lorsque l’on parle de mésaventure horripilante tout au long d’un championnat, nous ne pouvons ne pas évoquer le cas de Yaouch, dont la saison ressemble de plus en plus à un cauchemar éveillé. Comment expliquer une telle débâcle, une telle désillusion, ponctuée par seulement deux petites victoires, soit autant de fenêtres ouvertes sur de faux espoirs de redressement, suivies immédiatement après par des défaites cuisantes et surtout malencontreuses, souvent dues à un manque flagrant de chance dans les actions offensives de Kommando Komodo Klub (et votre serviteur peut en témoigner aisément). Mais à l’instar du cas de Dritzz, ce serait une grave erreur que de chercher les causes des mauvais résultats de Yaouch uniquement dans une malchance chronique, ce serait oublier les résultats comptables tout bonnement cataclysmiques pour une équipe Homme-lézard, qui fait partie des rosters les plus performants en ligue habituellement. En effet, le manque de chance ne peut expliquer à lui seul les 5 petits touchdown marqués par l’équipe (surtout si on oppose ce résultat aux 15 TD encaissés), alors même que les hommes-lézards sont connus pour la facilité avec laquelle ils peuvent scorer. De la même manière, le Kommando Komodo Klub déçoit énormément au niveau de l’impact physique, alors que ses Saurus font preuve d’une maladresse, voire d’une faiblesse, maladives. 28 sorties subies en 10 matchs, c’est beaucoup trop, même au regard de la fragilité relative des Skinks. L’équipe a énormément de mal à imposer sa dominance athlétique durant les matchs et les 13 sorties effectuées en sont le meilleur exemple. Dans ces conditions, la position au classement du Kommando Komodo Klub parait parfaitement justifiée. Le 2e tiers de la saison est clairement raté, avec une seule petite victoire enregistrée face à un roster cousin mais moins performant (les orques noirs de Louis X) et surtout 4 défaites cuisantes lors desquelles l’équipe n’a eu que peu de répondant à l’adversité. Or, il ne faut pas oublier qu’outre les nombreux blessés, l’effectif des Hommes-lézards étonne par le manque flagrant de joueurs expérimentés. Certes, le Kroxigor doublement évolué constitue un point d’encrage certain (Bagarreur / Garde), mais autour de lui, c’est la débandade dans les rangs des sang-froid. Evidemment, la stratégie semble reposer sur les écailles du Saurus-star de l’équipe (Blocage / Châtaigne / Garde), mais ses congénères n’arrivent pas à sa hauteur, avec notamment 3 Saurus vierges de toute compétence. Du côté des Skink, l’absence de la moindre compétence de dissuasion fait craindre le pire lors des phases de défense et ce n’est pas le malheureux Skink Intrépide qui fera peur aux attaquants adverses. Avec 82 xp acquis au total, les Kommando Komodo Klub sont la 4e équipe la moins expérimentée de la Lutèce cette année, et il est à craindre que ce score ne s’améliore pas de sitôt. La fin de parcours parait hautement éprouvante pour Yaouch, car il devra lutter contre pas moins de quatre adversaires combattant farouchement pour un accès en phases finales. Nous savons qu’il a trébuché contre les nordiques de Bozo/Ankha et qu’il n’a su faire guère mieux qu’un match nul insipide contre Morrigan (lors duquel son Caméléon a d’ailleurs été gravement blessé, qui plus est). Si le match contre Alchemy a tout d’une rencontre-piège, avec des Amazones qui paraissent insaisissables pour une équipe Homme-lézard dépourvue du moindre Tacleur, les oppositions contre SSB et le duo Kral/JB risquent d’éprouver encore plus un moral déjà en berne au sein de l’effectif de Yaouch. Ce dernier devra donc véritablement se concentrer à apprendre à ses joueurs de transformer les actions offensives en touchdown, mais à l’heure actuelle, et au regard de l’effectif, même son parcours en Chocolate s’annonce compliqué.
Prévision de points en J15 : entre 7 et 11 (+ 1 à 5 points)

35e Ma-big-burger 6 pts (2V/0N/8D)
S’il existe un entraineur cette année qui se moque allégrement du ballon et des résultats, et qui est venu à la Lutèce pour une et une seule chose – à savoir se bastonner – c’est bien de Ma-big-burger qu’il s’agit ! Il nous l’avait pourtant annoncé dès le départ, Ma-big-burger aime avant tout des boulettes de viande hachée, surtout si elles sont préparées à base de viande hachée des joueurs adverses. Tout le reste n’est qu’anecdotique pour lui. Et il a tenu visiblement tenu parole. Toutefois, ne pensez pas que le coach s’est véritablement désintéressé du ballon, malgré tout. Certes, le scoring n’est certainement pas la spécificité de son équipe – les 4 malheureux touchdown marqués au total pouvant en témoigner – mais il a tout de même déjà réalisé 10 passes en autant de journées, soit un total hautement improbable pour n’importe quelle équipe du Pacte du Chaos (l’Animosité ambiante de l’équipe refarinant en principe beaucoup les ardeurs de passe des joueurs du roster). Mais Ma-big-burger aime sûrement démontrer qu’il est un coach singulier, et que son appétence pour la viande n’a d’égal que sa soif vorace de sang adverse. Meilleur sorteur de la compétition sur le 2e tiers de la saison (16 sorties réalisées, soit autant que Nicap/Lepropre et OON) et 2e meilleur sorteur sur l’ensemble des 10 journées (27 sorties effectuées au total), Ma-big-burger impressionne par le style de jeu violent et patibulaire de son équipe, dans laquelle le Minotaure fait office de véritable star du championnat, avec 11 sorties réalisées et l’acquisition des compétences Jaggernaut et Bagarreur (auxquelles le coach s’est permis le luxe d’ajouter la compétence Blocage, juste pour être sûr que rien de fâcheux n’arrivera à son joueur chéri). Malheureusement, et si l’équipe domine outrageusement dans les aspects physiques du jeu, sur le terrain les résultats sont en berne. Poussé par un excès de zèle et faisant preuve d’un manque de contrôle durant les moments-clés des matchs, le manque d’expérience de Ma-big-burger à la Lutèce ne lui permet pas de performer positivement alors même que ses joueurs se retrouvent régulièrement en situation de supériorité numérique. Qui plus est, il est passé par un parcours très ardu durant le 2e tiers de la saison, lors duquel il a dû reconnaitre la supériorité tactique de certains des coachs les plus expérimentés de la Lutèce Cup (Azzroag ou OON par exemple). Si l’on ajoute les deux revers subis durant la 11e et la 12e journée, Ma-big-burger est désormais à cinq défaites de rang et il n’est pas certain que cela s’arrête de sitôt. En effet, malgré des performances de haute volée sur le plan de l’impact physique, les Meat Doom Mans ne performent pas suffisamment dans les autres aspects du jeu, de telle sorte que l’effectif manque cruellement de joueurs expérimentés à ce stade de la compétition. Avec 118 xp acquis au total, l’expérience globale de l’équipe s’articule autour de la moyenne du championnat. Mais mis à part le Minotaure-star, l’effectif ne fait guère peur aux adversaires. Certes, l’Ogre renégat a également évolué positivement et a acquis la si précieuse compétence Blocage, mais pour le reste, et notamment au niveau des nombreux trois-quarts, ce n’est pas fameux. Naturellement, l’effectif ne manque pas non plus complétement d’armes de dissuasion. Quelques Blocages bienvenus ont ainsi été distribués (parfois aléatoirement) aux joueurs de base. La présence d’un Arracheur de Ballon serait de nature à rassurer en défense, mais il s’avère que Ma-big-burger doit rencontrer prochainement des adversaires qui ont, pour la plupart, des joueurs disposant de la compétence Prise Sûre. Dans ces conditions, nous voyons difficilement comment le coach du Pacte du chaos pourrait performer sur la fin de saison, et ce même s’il dispose d’un dernier virage plutôt abordable pour lui (Frakas, Duda et enfin Buckler). Oh, il est évident que sa route sera tracée avec des marques rouge-sang et qu’il finira parmi les entraineurs les plus destructeurs du championnat, mais il est tout aussi évident que son équipe ne s’arrachera pas du dernier quart du classement et qu’il est même possible qu’elle rétrograde encore d’ici la 15e journée.
Prévision de points en J15 : entre 6 et 9 (+ 0 à 3 points)

36e Chewbie 6 pts (2V/0N/8D)
Et voilà le dernier des Nobles impériaux, le jeune et volontaire Chewbie, qui vit également une saison compliquée alors que ses homologues nobles performent bien plus que lui (sans que cela ne soit une réelle réussite non plus). Nous avions pourtant été prévenants en début de saison, et nous redoutions que l’exigeant roster Noble ne soit une épreuve trop ardue pour le peu expérimenté Chewbie, qui vit seulement sa deuxième saison à la Lutèce Cup. Malheureusement, nos prédictions ne se sont avérées que trop vraies, tant le parcours du coach a semblé cahoteux, avec un 2e tiers de saison ressemblant peu ou prou au premier, soldé par une seule victoire pour quatre cruelles défaites, dont une véritable déculottée prise contre le duo Magus et Nico. La très jolie et improbable performance face à Baba Yara sur le score de 3 à 0 fut immédiatement suivie par deux punitions infligées sur le même score par Morrigan puis par Manuratus. Chewbie subit donc un vrai apprentissage à la dure, et ses adversaires ne font preuve d’une quelconque mansuétude à l’égard du coach impérial, en le dominant dans tous les aspects du jeu, tels de véritables lutéciens pour lesquels la clémence et l’indulgence sont des signes évidents de faiblesse. Ce n’est donc pas une surprise que les Triss Boys finissent le 2e tiers du championnat comme la défense la plus poreuse de la ligue, à égalité avec les Nez dans le Gazon (21 TD encaissés pour seulement 5 de scorés), et la 3e équipe la plus fragile (34 sorties subies). L’incapacité notoire de l’équipe à véritablement performer a un impact direct dans l’évolution de l’effectif qui, avec un total de 94 xp seulement est une des équipes la moins expérimentées de la compétition (5e plus mauvais bilan). Les Triss Boys n’aspirent ainsi pas confiance et même si l’effectif semble complet, il est vain de trouver parmi les joueurs un qui se détache véritablement et qui peut constituer une valeur sûre sur laquelle les attaques impériales peuvent être construites. Certes, le trio constitué par le lanceur (Prise Sûre / Blocage) et les deux blitzeurs vétérans (Tacle/Esquive et Esquive/Glissade contrôlée) sont un renfort bienvenu, mais ils sont entourés par un effectif manquant cruellement de progressions majeures. En particulier, seuls deux des quatre gardes-du-corps ont pu suffisamment évoluer pour obtenir la si importante compétence Garde, et à ce niveau de la compétition, cela n’est pas assez pour permettre à Chewbie de disposer d’une ligne de défense solide. Il n’en demeure pas moins que sa fin de saison s’annonce quelque peu plus clémente pour lui que son début de saison. Ayant désormais acquis un résultat positif en réussissant l’exploit de réaliser un match nul assez encourageant face à Skarlan, il lui reste quatre rencontres à aborder face à des adversaires dont les équipes sont du même calibre que la sienne (même si les coachs sont plus expérimentés). Il peut ainsi réaliser un ou deux belles performances pour finir la saison sur une note bien plus positive que celle relative à ses performances actuelles.
Prévision de points en J15 : entre 8 et 11 (+ 2 à 5 points)

37e Yugxul 4 pts (1V/1N/8D)
Au même titre que Chewbie, le nouveau venu à la Lutèce apprend à la dure les rudiments de base de notre cher championnat. Pourtant, son début de saison a été remarqué, avec une victoire de prestige face à l’éprouvé Ashrame, qui a fait dire à bon nombre d’observateurs que nos prévisions concernant le parcours de Yugxul sur la saison étaient absolument fausses. Cependant, depuis ce premier match, le coach nain du chaos a vécu un véritable cauchemar, littéralement un enfer, car il a subi 8 revers de suite, série qui ne s’est arrêtée qu’à la 10e journée avec un match nul salvateur contre Scarabee. Mais entre la 2e et la 9e journée, Yugxul n’a connu que le goût de la défaite, goût d’autant plus amer que le roster nain du chaos qu’il a drafté est spécifiquement bâti pour bien performer en début et vers le milieu du championnat. Le plus horripilant est l’incroyable série de 7 matchs (entre la 2e et la 8e journée) sans aucun touchdown marqué, alors même que c’est justement dans cette partie de la saison que l’efficacité des Centaures-Taureaux est la plus évidente. Mais l’équipe n’a scoré que 4 fois au total (pire résultat de la Lutèce, à égalité avec Maèbig-burger), pour 14 TD encaissés. Evidemment, l’on pourrait trouver des circonstances atténuantes dans la performance funeste de Yugxul. On pourrait ainsi pointer du doigt la liste impressionnante de coachs play-offables qui se sont opposés à la suite à l’entraineur nain du chaos (Skarlan, Pixmen, Laerthis, Olivierdulac, Azzroag et Gardën – il y a plus simple comme adversité…). L’on pourrait également évoquer sa malchance chronique ou encore le désintérêt notoire du public pour les aventures de l’équipe en Lutèce Cup (30.000 supporters seulement au total, soit le 3e pire affluence de la saison). Mais en réalité, il faut bien l’admettre que la Compagnie Noire manque cruellement de punch. J’en veux pour preuve le chiffre assez moyen de sorties réalisées (21 sorties en 10 journées), ainsi qu’une incapacité totale à réaliser la moindre agression, alors même que le roster nain du chaos est un des imminents spécialistes en la matière. Au final, avec 95 points expérience au total, l’effectif nain du chaos parait bien pâle. Les bloqueurs nains n’ont que peu évolué (2 gardes seulement), un seul des deux Centaures-Taureaux expérimenté, sans pour autant présenter une évolution optimale de ses compétences (Bagarreur/Châtaigne), ainsi qu’un Minotaure respectable mais pas extraordinaire non plus (Garde/Jaggernaut), l’ossature de l’équipe n’effraie vraiment pas. L’absence du moindre Hobgobelin sournois ou vicieux fait certainement sourire de joie les adversaires, qui n’ont que peu à craindre un effectif insuffisamment expérimenté de la Compagnie Noire. De ce fait, la fin de saison ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices pour Yugxul, qui devra encore batailler contre deux potentiels play-offables (Buckler et le duo Bozo/Ankha) et qui devra surtout se concentrer à bien appréhender les matchs plus ouverts pour lui (Alchemy et Frakas) pour augmenter considérablement son total de touchdown et faire mieux progresser ses Centaures-Taureaux.
Prévision de points en J15 : entre 7 et 11 (+ 3 à 7 points)

38e Yetislx 4 pts (0V/4N/6D)
Yetislx fait partie, aux côtés de Schouf et de Frakas, de la funeste confrérie de coachs n’ayant pas encore remporté la moindre victoire après 10 journées. Honnêtement, et même si nous nous attendions à une saison compliquée pour les Elfes noirs, comme pour toutes les équipes elfes en général, nous ne pensions pas que ça irait aussi mal au niveau des résultats pour Yetislx. Evidemment, il demeure un lutécien peu expérimenté encore, et le pari qu’il a tenté avec un roster exigeant, surtout au regard de la philosophie globale du jeu de la ligue, est très loin d’être concluant. Mais il est vrai que l’absence de la moindre victoire en 10 journées avec une équipe pourtant connue pour sa facilité à scorer et pour sa résistance décente dans les phases défensives, fait tâche d’encre sur le tableau d’honneur de Yetislx. Qui plus est, le parcours du coach fut parsemé de quelques défaites très lourdes (Pedro/Laraigne ou Melphios par exemple), de véritables non-matchs de la part de ses elfes noirs. De même, la supériorité tactique affichée lors de leur rencontre fratricide contre son homologue Pixmen démontre certainement des lacunes dans la compréhension du jeu elfe noir par Yetislx. Il n’en demeure pas moins qu’il a tout de même réussi quelques bonnes performances qui – sans avoir permis au coach de l’emporter – ont mis en exergue le fait que, s’il se concentre bien et qu’il ne commet pas d’erreur stratégique flagrante, Yetislx peut lutter contre les coachs les plus expérimentés de la Lutèce. Ses matchs nuls contre Budmilka, OON ou plus récemment Laerthis permettent au technicien elfe noir de garder une certaine dose de confiance et de ne pas sombrer dans le pessimisme absolu. Evidemment, ses résultats globaux ne sont pas fameux. 5 touchdowns marqués seulement en 10 journées sont un score pathétique pour toute équipe elfe noire (surtout comparé aux 19 TD encaissés), et les 8 sorties effectuées au total (pire résultat de la compétition, à égalité avec Ankmorpork), contre 26 sorties subies indiquent clairement que Yetislx souffre affreusement sur le plan numérique à chacun de ses matchs. D’ailleurs, le public ne s’y trompe pas et abandonne peu à peu les gradins du stade des Nightblood. Avec 28.000 spectateurs au total, l’équipe elfe noire connait la 2e pire affluence du championnat, ce qui ne pousse pas vraiment les joueurs à se surpasser et ce qui affaiblit la trésorerie de l’équipe déjà pas fameuse (440.000 pièces d’or gagnées au total, soit le 2e pire résultat de l’année). Les Nightblood totalisent ainsi à peine 80 points d’expérience et sont la 3e équipe la moins expérimentée de la ligue. L’effectif semble pourtant bien construit, mais les joueurs commencent à peine à évoluer correctement, alors même que nous venons de franchir le dernier cap de la saison. Ainsi, aucun joueur ne se situe à plus de 20 points d’expérience, et très rares sont ceux qui disposent d’au moins 2 compétences. Qui plus est, le choix manifeste de Yetislx de faire évoluer de manière aléatoire ses trois-quarts ne lui a que peu réussi, avec des joueurs qui se sont vus attribuer des compétences pas vraiment optimales ou qui se combinent mal entre elles (le Joueur Déloyal et Défenseur en est un très bel exemple). Le manque criant d’expérience de la seule Furie de l’équipe est l’autre faiblesse notoire de l’effectif, de telle sorte que nous voyons mal comment Yetislx pourrait évoluer positivement jusqu’au terme de la saison. Sa fin de parcours parait plutôt ouverte, car il rencontre des adversaires contre lesquelles il semble pouvoir lutter à armes égales et dont les équipes se trouvent également dans une position délicate. Si le match contre Bosk peut s’avérer un obstacle trop haut, Yetislx peut espérer obtenir des résultats satisfaisants contre un ou plusieurs de ses autres opposants (Chewbie, Louis X et Aredhel), de sorte à ne pas finir la saison sans la moindre victoire !
Prévision de points en J15 : entre 5 et 9 (+ 1 à 5 points)

39e Frakas 3 pts (0V/3N/7D)
Nous retrouvons enfin, au fin fond des abysses du classement, notre virevoltant et espiègle prestidigitateur du Blood Bowl, notre acrobate des terrains et siffleur frénétique des pintes de bière qui avait promis de nous vendre du rêve cette année et qui a semble-t-il tenu parole, même si nous ne nous attendions pas vraiment à ce qu’il le fasse de cette manière. Parce que là, nous sommes dans la magie-mystère, la magie noire, la prestidigitation la plus obscure qui soit. Frakas démontre ainsi à la perfection comment éblouir son public, comment lui donner de la joie au c½ur et comment guérir ses blessures profondes, avec uniquement des errements tactiques et une stratégie de jeu des plus bancales. Tout n’est qu’illusion dans le jeu et les performances de Frakas et pourtant nous tombons tous dans le panneau ! Pourtant, les chiffres sont clairs. Les Nez dans le Gazon n’ont obtenu la moindre victoire et ont réalisé 3 matchs nuls pour 7 défaites. Il n’empêche que sur le terrain, l’équipe vend du rêve, avec des actions de classe, du panache et de la pugnacité téméraire (parfois trop téméraire). Frakas et ses elfes ont ainsi été les auteurs de quelques matchs parmi les plus spectaculaires de la saison (Nabolo, Buckler ou tout récemment Laerthis), mais ils ne furent que trop rarement récompensés de leurs efforts. Sur le plan offensif, l’équipe fait ses meilleurs efforts (13 TD marqués), mais en défense, c’est une véritable hécatombe avec 21 touchdown encaissés (soit le pire résultat du championnat à égalité avec Chewbie). La faute certainement à un jeu trop haletant et trop engagé, qui fait souffrir les fragiles elfes sur le plan physique. L’audace ne paye que rarement, et il faut bien croire que Frakas fasse les frais d’un jeu trop risqué, car avec 43 sorties subies sur 10 journées (nous ne sommes pas loin du record absolu !), son équipe fait naturellement office de serpillère pour les crampons adverses. Elle est ainsi évidemment l’équipe la plus fragile de la saison (et de très loin) et la 2e équipe la plus agressée (9 agressions subies déjà). Dans ces conditions, et souffrant constamment d’un manque de joueurs sur le terrain, il n’est pas illogique que les Nez dans le Gazon finissent le 2e tiers de la saison avec une différence de touchdown aussi négative. Il n’en demeure pas moins qu’avec de belles prestations sur le plan offensif, l’équipe performe quelque peu et présente un respectable total de 116 points d’expérience (soit précisément la moyenne générale). Malheureusement, l’effectif de Frakas a été pas mal chahuté tout au long de la saison, et il a subi quelques pertes importantes, telles que le lanceur ou le receveur, sans compter les trois trois-quarts expérimentés qui ont mis un terme volontaire ou involontaire à leur carrière. En réalité, le jeu des Nez dans le Gazon repose essentiellement sur les prouesses de deux joueurs, à savoir le blitzer Kelen Videvolé qui est la véritable arme de contre-attaque pour les elfes (Esquive/Saut) et le receveur Kelvitess par qui passent tous les ballons d’attaque (Esquive/Blocage/Frappe précise). Il ne reste pas moins que ce dernier vient de subir une grave blessure au cou lors du match de la 11e journée, de telle sorte qu’il n’est pas certain que nous le revoyions un jour sur les pelouses de la Lutèce. C’est un nouveau coup dur pour l’effectif déjà éprouvé de l’Union elfique alors qu’il lui reste trois matchs à haute densité à disputer, contre des adversaires violents et revanchards, et qui souhaitent se faire les dents sur les frêles carcasses des elfes. Malgré un excellent et incroyable match nul contre Laerthis – au scenario renversant -  Frakas devra affronter tour à tour Ma-big-burger, Ashrame et enfin Yugxul, et nous nous demandons vraiment à quoi ressemblera son effectif à l’issue de ces trois matchs. Espérons pour lui qu’à l’instar de Yetislx, il puisse connaitre la joie d’une première victoire en championnat cette saison, même s’il devra surtout penser à protéger ses joueurs essentiels pour envisager un éventuel parcours honorifique en Chocolate Cup.
Prévision de points en J15 : entre 4 et 8 (+ 1 à 5 points)

40e Schouf 3 pts (0V/3N/7D)
Terminons en beauté cette (longue) revue des performances des coachs, en évoquant le plus malchanceux d’entre nous, le plus accablé, le plus éprouvé par le mauvais-sort, à savoir Schouf qui mène toujours sa Maison Borniol tel un croque-mort ivre, et qui va de désillusion en désillusion au gré des rencontres plus catastrophiques les unes que les autres. Dernier du trio d’entraineurs sans la moindre victoire, Schouf ajoute à ce sombre tableau une incapacité notoire à marquer, une appétence pour les blessures et les mauvais coups adverses, un désintérêt hallucinant de la part du public, une rentabilité alarmante et enfin un défaut d’expérience angoissant de ses joueurs. Rien que ça. Sur les 10 journées écoulées, la Maison Borniol est ainsi l’équipe :
- ayant marqué le moins de touchdown (3 à peine contre 15 encaissés)
- présentant le pire ratio de sorties effectuées par rapport aux sorties subies (10 sorties faites contre 33 sorties subies)
- la plus agressée (10 aggressions subies)
- la moins populaire (27.000 supporters au total, soit une moyenne incroyablement basse de 2.700 fans par match)
- la moins rentable avec 370.000 pièces d’or gagnées à peine
- enfin, la moins expérimentée du championnat avec 74 xp au total.
La question qui brûle immédiatement les lèvres est celle de savoir pourquoi un tel désamour ? Pourquoi un tel manque criant de chance ? Pourtant, Schouf et son équipe ne déméritent pas. Ils luttent avec ferveur à chaque match, ils ne lâchent jamais rien ni n’abandonnent l’espoir de réaliser enfin une performance positive. Mais le mauvais sort semble s’acharner sur les nécromantiques tel le tonnerre grondant au-dessus d’une crypte maudite. Le 2e tiers de la saison fut particulièrement éprouvant pour la Maison Borniol, alors qu’elle n’a acquis qu’un seul malheureux point sur les 15 possibles et a connu quatre revers magistraux face à des équipes largement à sa portée (Drah ou Aredhel notamment). Cependant, il faut croire que l’obstination et la pugnacité de Schouf ont enfin payé, car il a enregistré enfin sa première victoire lors de la 11e journée du championnat (non comptabilisée ici), ce qui donne un peu de baume au c½ur à une équipe qui n’a jamais douté d’elle-même (et ce même si les c½urs, pour une équipe nécromantique, n’ont que peu d’intérêt en vrai). Quoi qu’il en soit, le bilan comptable demeure catastrophique pour ce coach charismatique qui, s’il souffre, souffre en silence et affiche constamment un sourire qui est loin d’être un simple sourire de façade. Le pire est que même avec un effectif en manque criant de points d’expérience, Schouf dispose de quelques armes létales, tels les deux loups-garous magnifiquement optimisés (Esquive/Blocage tous les deux) et des golems de chair qui également expérimentés. La déficience de compétences se ressent surtout au niveau des autres positionnels, avec des goules sans compétences et un seul des deux spectres qui dispose de la fameuse compétence Garde. De la même manière, il est vain de chercher des compétences utiles parmi la ribambelle de zombies de l’équipe, et ce n’est pas le joliment (et purement aléatoirement) optimisé zombie Tacle/Blocage qui changera la donne sur l’appréciation globale de l’équipe. Il faut le dire tout net, la saison est plus que ratée pour Schouf et même s’il s’est refait une jolie santé face à Yugxul, il a subi un nouveau revers lors de la 12e journée contre les inexpugnables Pilliers de Bhâar de Sobhek. Néanmoins, sur le dernier virage de la saison, si le match contre un Pixmen qui luttera encore pour une place en play-offs semble une marche trop importante pour la Maison Borniol, Schouf pourrait obtenir au moins une victoire contre l’un de ses deux derniers adversaires qui sont clairement à sa portée, à savoir Ankmorpork ou Bosk.  Il lui reste donc désormais 3 matchs pour essayer de terminer l’année en beauté et surtout pour améliorer grandement ses statistiques globales, car pour l’instant, le bilan comptable est purement et simplement dramatique.
Prévision de points en J15 : entre 5 et 9 (+ 2 à 6 points)

Et voilà ! cool

***

Dernière modification par Duda (24-03-2022 15:08:42)


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#8 03-03-2022 13:45:44

Skarlan
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

Toujours aussi bon et détaillé 🤘😁
Merci pour ça. Ça me permet d'ouvrir mes oeillères et sortir de mes vagues impressions a la lecture des fdm de match et du classement


"La chance c'est pour les débutants"
on n’a jamais que l’âge auquel on a commencé à jouer aux échecs, car après on cesse de vieillir" Raoul Capablanca

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#9 03-03-2022 22:37:01

Ankha
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

Ah, tous ces chiffres à virgule, ça me fait bander. big_smile

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#10 04-03-2022 13:22:58

cosius
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

Rendons à Scarabée son roster humain et à PA son équipe du Chaos...

Quand tout est ingurgité, c'est qu'il reste encore de la place wink

Dernière modification par cosius (04-03-2022 13:23:20)


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#11 04-03-2022 14:58:28

Duda
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

cosius a écrit:

Rendons à Scarabée son roster humain et à PA son équipe du Chaos...

Quand tout est ingurgité, c'est qu'il reste encore de la place wink

Oups, je corrige.
Le pire, c'est que c'est la 2e fois que ça m'arrive entre ces deux là. Y'a un truc, c'est sur ! lol

Et merci pour vos com' les gars wink


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#12 04-03-2022 15:13:54

Scarabee
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

J’ai pas encore lu moi, je me garde ça avec impatience pour le boulot big_smile
(Et je ne pense pas être le seul)

Duda a écrit:

Oups, je corrige.
Le pire, c'est que c'est la 2e fois que ça m'arrive entre ces deux là. Y'a un truc, c'est sur ! lol

C’est bien la deuxième fois, mais la précédente c’était avec Nabolo.
Tu vas me mettre sur le podium de l’echangisme !


Scarabee, sinon, j'ai une nouvelle fois rien compris à ton intervention — Duda®2023

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#13 14-03-2022 18:16:56

Duda
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

L'analyse des vedettes est arrivée.
On passe demain au plat de résistance, au meilleur, à savoir vos performances individuelles wink

Ah, tous ces chiffres à virgule, ça me fait bander.

Mission accomplie alors ! lol


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#14 14-03-2022 18:55:41

Magusdulac
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

Duda a écrit:

Vaincus Mais Jamais Souris (sérieusement, c’est quoi ce nom ?)

Je vois qu'il y en a qui n'ont pas le sens des jeux de mots parmi nous !

J'en avais proposé 3 ou 4 à Nico (et je me souviens plus des autres) mais pour celui-ci, en tant que premiere année à jouer Skavens je m'attendais à perdre pas mal, et "Vaincus mais jamais soumis" ça représentait bien le concept du jeu agressif des rats mais qui est pas toujours payant (ou alors le fait de  perdre le match mais faire plus de sorties que l'adversaire, au choix) et puis à partir de là il suffisait de changer une lettre pour y rajouter une référence aux Hommes-rats, et voilà !


Vous en rêviez ?
Scarabée l'a fait...

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#15 14-03-2022 21:33:35

Azzroag
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

Mdr.

Azzroag se porte tellement bien qu'il a même choppé un job récemment wink


"Ecoute gamin, quand tu auras fait la teflon tu pourra revenir me causer de bloodbowl, retourne donc teter les seins de ta mere et va au lit, c'est bientot 20h.
Eddie : "Si Aredhel et le Sgt sont devant moi au classement à la date du LB, non seulement je joue en String mais avec en plus "Mamar Forever" écrit sur le boule..."

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#16 14-03-2022 22:38:46

Ma-Big-burger
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

Allégorie de ma vision du blood bowl
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Florian avec un i comme "1 relance 1"

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#17 15-03-2022 09:56:48

lepropre
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

CLAP


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#18 15-03-2022 18:28:29

Duda
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

Merci les gars wink

Analyse complétée par le top 10, pour l'instant. On avance, doucement mais surement big_smile
Demain, places 11 à 20 (en principe)


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#19 16-03-2022 14:10:22

Ashrame
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

Duda a écrit:

PANORAMA DES VEDETTES

Certains joueurs aiment être sous le feu des projecteurs, alors que d’autres – plus discrets – préfèrent travailler dans l’ombre et se perfectionner dans leur jeu, peu importe les tâches, même les plus ingrates, que leur entraineur leur demande pendant les matchs. Monsieur Chopine, le trois-quarts serviteur des nobles impériaux des Iaatus d’Ashrame fait manifestement partie de ces derniers. Souvenons-nous de ce stakhanoviste de l’effort, ce forçat du labeur, toujours en première ligne de la solide défense noble, mais solide comme un roc solitaire qui fait face, imperturbable, à l’assaut déchainé des vagues. Nous l’avions laissé après la 5e journée de championnat avec des évolutions très prometteuses de ses compétences. Grace à son travail acharné et son opiniâtreté à toute épreuve, Chopine avait pu acquérir des compétences d’Arrachage du ballon et de Professionnalisme très importantes pour son équipe.  Malheureusement, à force de tirer sur la corde, à force de donner tout son possible et plus encore, le joueur finit par de blesser gravement lors de la 8e journée, lorsque son bras finit broyé par un coup violent d’un blitzer skaven. Sa carrière aurait pu s’arrêter là, mais visiblement son coach a pris en grâce le joueur et, après des soins intensifs à l’infirmerie, l’a remis sur les rails. Véritable signe de la bonté et de la pureté de c½ur d’Ashrame, ou optimisation à outrance de son effectif de la part du coach. Nul ne le saura. Il n’en demeure pas moins que ce choix s’est avéré judicieux car Monsieur Chopine est revenu dans le jeu et sert désormais de première ligne de la défense noble impériale. Appelé à prendre une multitude de coups et recevoir une tonne de beignes à chaque rencontre, son incroyable résilience le fait pourtant toujours tenir debout. Oh certes, son bras atrocement mutilé ne lui permettra plus jamais de jouer à la balle de manière correcte (déjà que par le passé, ce n’était pas fameux…). Mais qu’importe pour Monsieur Chopine, sont rôle n’est pas celui-là, son rôle consiste à se sacrifier pour l’équipe, et c’est ce qu’il fera tant que son coach fera appel à lui. Or, malgré tout, le trois-quarts au rôle ingrat comptabilise tout de même déjà 3 sorties et 1 titre de meilleur joueur en 10 journées, ce qui est de très loin un excellent résultat pour un simple bouseux avec de la crotte sur les braies et de la paille qui lui sort des godasses !

***

En fait ce qui le fait tenir c'est la gnole ! d'ou son surnom de môsieur chopine ! il va, vêtu d'un vieux gigogne dont la plume cache les trous, sur les terrains pour arracher les co... la balle des bras de ses adversaires ! Alors non môssieur chopine n'est pas beau, non môssieur chopine ne ressent pas la douleur ! mais plus que le mirifique travail du coach, c'est la résilience du foie du joueur qu'il faut saluer !
bravo môssieur chopine !

j'aimerai profiter de l'occasion pour saluer un autre travailleur de l'ombre de l'équipe : môssieur crampon, petit bout parti trop tot ! nous ne t'oublierons jamais...


Eh BIIIMMMM

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#20 17-03-2022 12:49:46

Duda
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

Ashrame a écrit:

En fait ce qui le fait tenir c'est la gnole ! d'ou son surnom de môsieur chopine !

Et moi qui pensais que ça venait du fait qu'il chopait les... wink
J'avais peur pour mes joueurs du coup !

Enfin bref, places 11-20 postées big_smile


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#21 17-03-2022 13:08:37

lepropre
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

Toujours aussi agréable à lire.


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#22 17-03-2022 14:12:48

pedro
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

Respect pour le taf monstrueux smile


Bientot, oui bientot
je pourrais a nouveau faire des tournois!!!
.....    ou pas

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#23 17-03-2022 14:38:49

Morrigan
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

travaille titanesque, et en plus agréable à lire smile


la main au calbar, puis 2 doigts sous les narines.... fais gaffe je vais faire double pow

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#24 17-03-2022 15:16:15

Duda
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

Thanks wink


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#25 17-03-2022 17:37:34

cosius
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Re: ANALYSE 2e TIERS DU CHAMPIONNAT

Génial, exceptionnel, j'ai passé ma journée à lire et relire cette magnifique prose... par contre, tu n'es pas obligé d'aller plus loin que 20eme place, non vraiment, épargne-toi cette peine, merci d'avance cool


Dernière modification par cosius (Aujourd'hui 23:62:17)

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