Logo Lutèce Cup

Lutèce Cup

Le Blood Bowl à la sauvage !!!

Vous n'êtes pas connecté.

#1 19-08-2022 12:14:48

Duda
Mythe
Date d'inscription: 15-01-2007
Messages: 3352
Sunnyvale Samsquanches (Fav Slaanesh)DEATHCLAWS s2

ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

ANALYSE DU TROISIEME TIERS DU CHAMPIONNAT 2021-2022

Voilà que s’est achevée en apothéose (enfin diront certains) notre saison 2021-2022 de la Lutèce Cup et que l’étoile dorée est revenue, cette fois-ci, à un coach non encore titré à savoir le futé Gardën qui a su mener avec brio ses Nécromantiques vers la victoire finale. Mais force est de constater que la fin de la saison régulière du championnat fut riche en rebondissements, coups tordus, actions d’éclat et déclins funestes pour bon nombre des coachs lutéciens. Il est donc plus que temps d’analyser l’ensemble des performances et des contre-performances de nos quarante compétiteurs chevronnés et d’observer lesquels d’entre eux ont su redresser la barre sur le dernier tiers de la saison, lesquels ont conforté leurs positions confortables ou stagné dans le marasme du fameux « ventre-mou » de la ligue, et lesquels enfin sont tombés dans les profondeurs noirâtres du classement et furent abandonnés sur l’autel de l’oubli et de la médiocrité.

Avant cela naturellement, et comme à l’accoutumée, nous allons nous adonner à cet exercice palpitant de la constatation des résultats globaux de la Lutèce Cup, que ce soit en termes de statistiques générales, de statistiques particulières ou des performances par roster engagé.

Cela nous permettra évidemment de comprendre la philosophie générale du jeu qui a dominé notre championnat cette année (bien que le constat semble plus qu’évident) et de regarder quels ont été les rosters performants et lesquels ont globalement déçu.


A. CONSTATS GLOBAUX

1.STATISTIQUES GENERALES

Touchdowns et passes

La saison régulière s’est terminée avec une moyenne générale de 1,173 TD par coach et par match (704 TD marqués au total – 17,6 TD par coach), soit une nette progression par rapport au début du championnat (nous avons commencé avec une moyenne de 1,08 TD par coach lors du 1er tiers, puis sommes passés à 1,16 en 2e tiers pour finir avec une moyenne de 1,195 TD par coach sur le 3e tiers). Cela confirme la montée en puissance des équipes et une meilleure prise en main des rosters et des nouvelles règles par les coachs lutéciens. Cependant, le score est loin d’être fameux et démontre clairement que la philosophie générale de la stratégie lutécienne cette année ne fut certainement pas l’attaque et le beau jeu.

La même conclusion peut être tirée de la statistique des passes, puisque nous enregistrons un total de 337 passes réalisées sur l’ensemble de la saison – soit une moyenne de 8,425 passes par coach et donc une moyenne de 0,56 passes par coach et par match. Famélique est l’adjectif qui s’impose, étant par ailleurs observé que sur ce total – 55 passes ont été réalisées par une seule équipe – les fameux Elfes de Chelsey d’Ankmorpork.

Sorties

Naturellement, et vous le savez pertinemment, si nous n’avons pas performé au niveau offensif, la violence et la rage ont demeuré l’apanage des lutéciens sur l’ensemble de la saison. Nous enregistrons ainsi 1.066 sorties au total sur les 15 journées (bravo, vraiment !), soit une moyenne de 26,65 sorties par équipe (et donc une moyenne de 1,77 sorties par coach et par mach). A ce niveau, c’est surtout le 2e tiers de la saison qui s’est avéré le plus violent, avec une moyenne énorme de 1,98 sorties par coach et par match. Le 3e tiers connait une baisse de régime avec une moyenne de 1,785 sorties par coach et par journée. L’effet est certainement dû à un jeu plus sécurisant de la part de bon nombre d’entraineurs, visant surtout à protéger leurs équipes en fin de championnat en vue d’une potentielle qualification en play-offs.

Sorties subies

Sur cet aspect, les lutéciens se sont également lâchés avec un total de 1.317 sorties de toutes sortes subies, soit une moyenne de 32,92 sorties subies au total par chaque équipe (et donc une moyenne de 2,19 sorties subies par match et par équipe). Là encore, le 2e tiers avait été le plus violent, avec une moyenne de 2,47 sorties subies par coach et par match, moyenne qui diminue quelque peu en 3e tiers avec un total de 11,27 sorties subies par équipe (soit 2,25 sorties par coach et par match)

Agressions

L’année écoulée ne restera pas dans les annales au niveau des agressions, et ce même si une équipe a survolé les débats en la matière – il s’agit évidemment des Poings sur ta Gueule de Pedro et Laraigne. Nous finissons avec un total de 192 agressions malgré tout, score somme toute honorable mais pas mirifique. Cela donne une moyenne de 4,8 agressions par équipe, et une moyenne de 0,32 agressions par coach et par match. La fin de saison a fait fort heureusement beaucoup grimper la moyenne générale, dans la mesure où le 3e tiers se termine par une moyenne de 2,02 agressions par équipe (0,4 agressions par match), alors que la tendance sur les 2 premiers tiers était plutôt de 2,77 agressions par équipe (soit 0,27 agressions par coach et par match). La course au Crampon d’Or n’est certainement pas étrangère à cette montée en puissance des agresseurs ! Malgré tout, les différents chiffres relativisent la performance globale de la Lutèce Cup au niveau de la sournoiserie, championnat au caractère bien plus vicieux lors des saisons passées. Le manque d’équipes de minus y est certainement pour beaucoup dans ce score assez moyen. Il parait évident que les lutéciens souhaiteront redresser la barre l’année prochaine, et ce d’autant plus que certaines rumeurs parlent de plusieurs équipes de minus potentiellement engagées sur la saison 2022-2023 !

Facteur de destruction

Au regard de l’ensemble de ces éléments (auxquels nous rajouterons volontiers les 54 sorties du public au total), nous arrivons à un facteur de destruction global de 1.312 méchancetés réalisées sur les joueurs adverses. C’est plutôt pas mal car cela donne une moyenne de 32,8 destructions adverses par équipe au total (2,18 destructions en moyenne par coach et par match). Là encore, le 2e tiers de la saison s’était révélé le plus violent avec une moyenne globale de 2,46 destructions par coachs et par match, alors que le 3e tiers finit sur une moyenne plus basse de 2,25 destructions adverses réalisées par chaque coach à chacune des 5 dernières journées. Malgré tout, la moyenne générale supérieure à 2 est plus que convenable et démontre parfaitement la philosophie générale du jeu lutécien.

Public et gains

La Lutèce Cup est une ligue aimée des supporters, nous le savons pertinemment. Cela s’est vu cette année car nos stades ont accueilli 2.837.000 supporters au total sur les 300 matchs joués en saison régulière (soit une moyenne de 4.728 fans par équipe à chaque match). Naturellement, avec l’engouement croissant pour les phases finales, le public a été le plus nombreux lors du dernier tiers du championnat (soit une moyenne de 5.365 supporters par équipe à chaque match, contre 4.915 en moyenne en 2e tiers et 3.905 en moyenne lors du début de saison).

Évidemment, cette évolution positive se retrouve également au niveau des gains accumulés par chaque équipe participante, lesquels augmentent par ailleurs en fonction d’un plus grand nombre de touchdowns marqués sur la fin de saison. Ainsi, les 40 coachs ont amassé pas moins de 35.380.000 pièces d’or sur la saison régulière ! A ce niveau-là, et au prix actuel de l’once d’or sur les marchés, nous faisons clairement bien mieux que la Premier League anglaise, que cela soit dit ! En moyenne, les équipes ont amassé 884.500 pièces d’or sur les 15 journées, soit une moyenne par journée de 58.966,67 pièces d’or. Naturellement, le 3e tiers du championnat a été le plus fructueux pour les équipes, avec une moyenne de 65.500 pièces d’or gagnées par équipe et par match, contre 61.550 pièces d’or en 2e tiers et 49.850 lors du 1er tiers du championnat.

Expérience

Pour terminer cet étalage de statistiques, terminons par une présentation de l’expérience glanée par les joueurs sur les terrains de la Lutèce. Au bout de la 15e journée, ceux-ci ont gagné au total 6.987 points d’expérience (mais dans ce total figure également l’expérience rapportée par les stars et les quelques journaliers qui ont osé fouler les pelouses de notre ligue). Finalement, chaque équipe termine la saison avec une moyenne de 174,67 points d’expérience (soit une moyenne de 11,64 xp gagnés par équipe et par match). Ce total permet à chaque coach de se rendre compte si son équipe a performé lors de la saison ou si elle s’est lamentablement ratée au niveau de son jeu et de ses performances. Point intéressant, le 3e tiers n’a pas été le plus prolifique en termes d’expérience glanée, car avec une moyenne de 11,74 xp par équipe et par match, il est largement devancé par le 2e tiers et sa belle moyenne de 12,31 xp gagnés par les équipes lors de chaque journée. Evidemment, début de saison oblige, le 1er tiers fait beaucoup moins bien avec seulement 10,72 xp gagnés par chaque équipe à chaque rencontre.


2.STATISTIQUES PARTICULIERES

Passons maintenant à l’une des parties les plus intéressantes (et ma préférée) dans cette analyse des résultats globaux de la saison régulière, à savoir les statistiques particulières et voyons quels rosters mais aussi quels coachs se sont brillamment illustrés dans chaque exercice.

2.1. Meilleure Attaque

Laissons la part belle aux équipes rapides et agiles (à une exception près) pour voir quels rosters et quels coachs se sont le mieux illustrés dans le domaine de l’efficacité offensive et du bôjeu.

Vous pouvez vous en douter, le classement de la meilleure attaque est dominé par les équipes composées intégralement ou partiellement de ces saletés d’hommes-rats, mais pas seulement. Ainsi, la première place du podium revient à égalité aux Skaven mais, chose horrible et étrange aux Morts-vivants, dont les équipes engagées ont marqué en moyenne la bagatelle de 25 TD en 15 rencontres (soit une mirifique moyenne de 1,66 TD par match). Evidemment, la place si haute des Morts-vivants s’explique par le fait que la seule équipe engagée cette année était menée par l’un des tout meilleurs coachs de la Lutèce, le Mourinho du Blood Bowl – j’ai nommé le triple étoilé Azzroag ! Ces deux rosters sont suivis de très près par les Bas-fonds, qui ratent la première place à un poil de rat près, avec une moyenne de 24,66 TD au total par équipe (soit une moyenne de 1,64 TD par match). Notons au passage l’excellente prestation des orques, qui avec une moyenne de 1,33 TD par match et par équipe se situent juste au pied du podium. Néanmoins, la performance moyenne est exceptionnelle dans la mesure où elle est réalisée par 4 équipes engagées pour un roster peu connu pour ses performances offensives. Cela démontre – s’il le fallait – que la saison régulière 2021-2022 était vraiment placée sous la domination des peaux-vertes !

Performance individuelle 3e tiers de la saison

Avec 9 TD inscrits en 5 matchs (soit une moyenne de 1,8 TD), les coachs Ashrame, Buckler, Frakas (si, si), Magus/Nico et Nicap/Lepropre ont vraiment dominé les débats en cette fin de saison. Bravo Messieurs !

Performance individuelle globale

1. Nicap/Lepropre : 30 TD (2 par match)
2. Olivierdulac : 29 TD (1,93 par match)
3. Magus/Nico : 28 TD (1,87 par match)

Et oui, sur le plan individuel, les coachs des hommes-rats se sont faits doubler comme des bleus par la doublette infernale et leurs orques encore plus infernaux ! Lepropre et Nicap ont tellement dominé les débats lors de la saison régulière que l’on pensait les voir aller au bout. Mais une fameuse demi-finale disputée dans des conditions spéciales lors du Lutèce Bowl et une horripilante séance de tirs au but ont eu raison d’eux !

2.2. Pire Attaque

Cette année, le Pacte du Chaos était venu à la Lutèce Cup uniquement pour la baston et il l’a prouvé ! Avec un total de 6 TD marqués sur les 15 journées de championnat (soit une moyenne ridicule de 0,4 TD par match), le roster enregistre l’un des pires scores de toute l’histoire de notre compétition. Les autres rosters mal placés font bien mieux, et même si cela n’est pas fameux. Ainsi, les deux équipes du Chaos n’ont pu marquer que  10,5 TD en moyenne sur l’ensemble de la saison régulière (soit une moyenne de 0,7 TD par équipe et par match), et enregistrent surtout un score catastrophique, lamentable, de  3 TD marqués sur la totalité du 3e tiers du championnat pour les 2 équipes (soit une affreuse moyenne de 0,3 TD par coach et par match entre la J11 et la J15). Ils sont suivis de près par la seule équipe Amazone engagée, laquelle à cause d’un début de saison complètement raté n’a pu faire mieux que 13 TD en 15 journées (soit une moyenne de 0,86 TD par match). Fort heureusement pour elles, cela ne les a pas empêché de briller en Chocolate Cup, puisque les voilà désormais en finale – à la surprise générale !

Contreperformance individuelle 3e tiers de la saison

Le mauvais élève se nomme Manuratus, qui totalise 1 seul pauvre petit TD lors de ce final de la saison régulière (0,2 TD en moyenne par match). Rendez-vous compte, il fait pire que Ma-big-burger qui s’est surpassé lors du 3e tiers en marquant l’incroyable total de 2 TD en 5 matchs (moyenne de 0,4 TD par match). Mais lui, il a l’excuse d’avoir prévenu. Enfin, Alchemy et Ankmorpork ne font guère mieux avec 3 petits TD marqués (soit une moyuenne de 0,6 TD par match). Piètre résultat pour des entraineurs coachant des équipes agiles qui auraient du performer sur le plan offensif en fin de saison !

Contreperformance individuelle globale

1. Ma-big-burger : 6 TD (0,4 par match)
2. PoireAbricot : 7 TD (0,47 par match)
3. ex-aequo Yetislx et Yugxul : 9 TD (0,6 par match)

Évidemment, il est connu pour son amour de la bagarre et son désintérêt total pour le ballon et il le démontre merveilleusement. Ma-big-Burger réalise l’une des pires contreperformances de l’histoire avec seulement 6 TD marqués en 15 matchs (moyenne de 0,4 TD par match). Fort heureusement, il se rattrape dans d’autres domaines, qui lui tiennent plus à c½ur. Néanmoins, n’oublions pas que PoireAbricot fait presque aussi « bien » que son compère avec juste 1 TD de plus. Une saison à vite oublier pour notre ami fruité – surtout marquée par une malchance chronique. Si le mauvais résultat de Yugxul peut s’expliquer par un choix de roster plutôt défensif et une première année découverte de la Lutèce, le faible nombre de TD marqués par Yetislx est bien plus surprenant, surtout qu’il avait opté pour un roster Elfe noir habituellement adroit pour ce qui est de marquer des touchdowns. Finalement, il se peut que le roster elfe noir ne soit pas adapté au type de jeu de notre cher Yetislx, tant son résultat final est famélique.

2.3. Meilleure Défense

Peu de surprises à ce niveau, dans la mesure où les rosters connus pour leur solidité défensive ont plutôt assuré le coup, les nains mis à part cependant (ils n’ont pas été à la hauteur de leur réputation cette saison). La meilleure défense de l’année est à chercher du côté des Morts-vivants qui, avec seulement 7 TD encaissés en 15 journées (moyenne de 0,46 par match) ont réalisé une performance exceptionnelle. Meilleure attaque (ex-aequo) et meilleure défense, les Morts-vivants ont assuré le coup cette saison ! Certes, la performance tient beaucoup au fait qu’une seule équipe morte-vivante était engagée en compétition et qu’elle était coachée par l’un des tout meilleurs joueurs hexagonaux, il n’en demeure pas moins que leur solidité défensive a été impressionnante et que les Morts-vivants laissent les autres rosters bien loin derrière au classement. En effet, en 2e position nous retrouvons les solides Orques, qui ont tout de même encaissé en moyenne 12,25 TD par équipe (moyenne de 0,81 par match). L’écart de 5 TD entre les Morts-vivants et les orques est donc énorme. En troisième position arrive un autre roster qui a performé cette saison, à savoir les Nécromantiques qui, avec 14 TD encaissés en moyenne par équipe (soit 0,93 TD par match) démontrent à nouveau, s’il le fallait encore, que la solidité défensive fait incontestablement partie de leurs points forts.

Performance individuelle 3e tiers de la saison

La meilleure performance sur la fin de saison revient à l’improbable doublette Bozo et Ankha, dont les excentriques Norsques n’ont encaissé que 2 TD lors des 5 derniers matchs de la saison. C’est dans cette solidité défensive de fin de saison que réside certainement le secret de leur qualification sur fil du rasoir pour les Play-offs de la compétition.

Plusieurs coachs font à peine moins bien qu’eux, avec seulement 3 TD encaissés lors du 3e tiers de la saison. Il s’agit des play-offables Azzroag, de Pixmen et OON, qui sont rejoints dans la performance par Dritzz – dont la fin de saison finit en boulet de canon. 

Performance individuelle globale

1. Azzroag : 7 TD (0,47 par match)
2. OON : 9 TD (0,6 par match)
3. ex-aequo Budmilka, Pixmen, Laerthis, Nicap/Lepropre et Bozo/Ankha : 10 TD (0,67 par match)

Comme annoncé ci-dessus, Azzroag a vraiment dominé les débats. Mais bon nombre de qualifiés pour les play-offs ont fait presque aussi bien, à commencer par le régulier OON, qui a su redonner ses galons de noblesse au roster Nain du Chaos et a remis les pendules en place en démontrant que les Nains du Chaos c’est d’abord et avant tout une défense de fer. 

Pire Défense

En début de saison, j’avais annoncé que le championnat allait être rude pour les Elfes, mais je ne pensais pas que ça allait être à ce point-là ! Voyez vous-mêmes : 29,5 TD encaissés en moyenne par les deux équipes de l’Union Elfique engagées (soit une moyenne catastrophique de 1,96 TD par match). Ajoutez à cela que pour une équipe réputée à l’aise dans les phases offensives, les Elfes n’ont marqué que 18 en moyenne par équipe (soit 1,2 en moyenne par match) et vous comprenez immédiatement la monumentale débâcle elfe. Ce n’était vraiment pas une saison à sortir une oreille pointue du placard.
La 2e place du podium des mauvais élèves est occupée par le roster qui n’était vraiment pas venu pour jouer la balle, à savoir le Pacte du Chaos qui, s’il a bien performé au niveau de la bagarre, a tout de même encaissé 27 en 15 journées (soit une moyenne de 1,8 TD par match). La balle ? Le Pacte ne sait pas ce que c’est !
Les autres rosters sont bien loin devant ces deux-là qui ont vraiment vécu une saison dramatique en défense. Malgré tout, pour les amoureux des statistiques, notons que lee 3e plus mauvais roster en défense a été celui du Chaos dont les 2 équipes engagées ont subi 20 TD en moyenne sur l’ensemble de la saison (soit une moyenne de 1,33 TD encaissés par match).

Contreperformance individuelle 3e tiers de la saison

La fin de saison a été très éprouvante pour Ma-big-Burger, qui peut se targuer d’avoir réussi l’exploit à se faire transpercer sa défense par 12 fois lors des 5 derniers matchs de la saison régulière (moyenne de 2,4 TD encaissés par match tout de même). Viennent ensuite, ex-aequo, les deux compères de l’Union elfique, à savoir Ankmorpork et Frakas qui, ne voulant pas jouer les jaloux, ont encaissé chacun 9 TD durant ce 3e tiers de la saison (moyenne de 1,8 TD pris par rencontre). Ils sont rejoints à la même place par le coach chaotique Manuratus, qui a également vécu une fin de saison bien compliquée, avec le même nombre de TD encaissés.

Contreperformance individuelle globale

1. Frakas : 30 TD (moyenne de 2 par matchà
2. Ankmorpork : 29 TD (1,93 par match)
3. ex-aequo Ma-big-burger et Drah : 27 TD (1,8 par match)

Ce palmarès démontre à lui seul la déroute de l’Union elfique cette saison. Frakas et son compère Ankmorpork ont encaissé ensemble 59 TD en 15 journées et la seule question que l’on peut légitimement se poser est celle de savoir comment ont-ils fait pour réussir cet « exploit » !
A noter que sur la 3e place du podium notre cher amateur de burgers chaotique Ma-big-Burger est rejoint, de manière quelque peu impromptue, par l’ami Drah pour lequel on s’attendait à une saison bien plus réussie.

2.4. Passes

Evidemment, bien qu’ayant terriblement souffert tout au long de l’année, les équipes de l’Union elfique peuvent se targuer d’avoir à tout le moins brillé dans le jeu de passes car avec une moyenne de 45,5 passes réussies sur l’ensemble de la saison régulière (soit 3,03 passes par match en moyenne), les elfes sont très loin devant les autres rosters dans cet exercice. Ainsi, les deux seules autres rosters qui ont réussi à dépasser la moyenne de 1 passe par match (1,06 passe par match pour être plus précis) sont ceux de l’Alliance du Vieux Monde et du… Pacte du Chaos ! Hé oui, en réalité le Pacte du Chaos ne s’est pas totalement désintéressé du ballon, c’est juste qu’une fois en main les joueurs du Pacte n’avaient pas compris qu’il fallait le porter dans la zone d’en-but adverse ! Si seulement Ma-Big-Burger avait pensé à le dire à ses joueurs ! Plus sérieusement, c’est peut-être cette appétence trop grande à vouloir réaliser des passes qui a coûté quelques victoires à notre cher coach du Pacte. Tous les autres rosters, même celui des Humains, finissent avec une moyenne inférieure à 1 passe par match. Cette statistique démontre ainsi parfaitement que la saison 2021-2022 de la Lutèce n’était vraiment pas placée sous le signe du bôjeu et des prouesses artistiques des compétiteurs.

Performance individuelle 3e tiers de la saison

Evidemment, avec 22 passes en 5 rencontres (soit une moyenne de 4,4 passes par match), Ankmorpork finit la saison sur les chapeaux de roue, en dominant ce secteur du jeu de la tête et des épaules. Le second au classement, qui n’est autre que son compère elfique Frakas, finit bien loin derrière avec tout de même 13 passes à son actif (moyenne de 2,6 par match). Les autres joueurs sont très largement derrière.

A noter tout de même que le roster du Chaos a réalisé 1 seule et unique passe sur l’ensemble de la saison, alors même qu’il disposait de 2 équipes engagées en compétition. A ce stade, le Chaos aurait peut-être mieux fait de ne pas faire de passes du tout, c’eut été encore plus marquant comme exploit !

Performance individuelle globale

1. Ankmorpork : 55 passes (moyenne de 3,67 par match)
2. Frakas : 36 passes (2,4 par match)
3. Bosk : 22 passes (1,47 par match)

Que rajouter d’autre au constat que les elfes ont cassé la baraque en matière de passes (c’est peut-être la seule chose qu’ils ont réussi à casser d’ailleurs…). Notons tout de même le joli résultat de Bosk qui redore quelque peu le blason du roster Humain, habituellement plus à l’aise dans ce domaine que sur cette saison.

2.5. Meilleurs sorteurs

Sans surprise, les rosters de costauds ont assuré le spectacle de l’hémoglobine coulant à flots et des tripes répandues au sol. Nous parlons d’eux depuis le début mais il faut tout de même les féliciter pour leur abnégation et leur dévouement en matière de cotes brisées et de mâchoires fracassées, le Pacte du Chaos a performé en la matière avec 46 sorties réalisées (soit une moyenne de 3,06 par match). Plus de 3 sorties par rencontre, le résultat est plus que fantastique pour les bagarreurs de la Lutèce. Dommage que cet exploit n’a pas eu de répercussions au niveau des performances globales du roster. Nous ne les avons pas quitté pour longtemps, car revoilà les Morts-vivants qui terminent la saison à la 2e place avec 37 sorties réalisées, soit une belle moyenne de 2,47 sorties par match. Nous sommes loin des performances des morts-vivants de la saison 2020 (malheureusement inachevée), mais le résultat mérite d’être souligné. A la 3e place du podium nous retrouvons l’autre roster en forme sur la saison, à savoir les Orques qui totalisent tout de même 33 sorties en moyenne par équipe (soit 2,2 par match). Excellent résultat des peaux-vertes qui explique en partie leur merveilleuse forme durant la saison régulière.

Performance individuelle 3e tiers de la saison

Si Ma-big-Burger a été constant sur la saison et qu’il finit celle-ci en beauté avec 19 sorties durant les 5 derniers matchs de la saison (moyenne de 3,8 par rencontre), il est rejoint à la 1ère place par Dritzz, dont la Death Squad s’est littéralement transfiguré sur la fin du championnat, malheureusement quelque peu trop tard pour se qualifier en play-offs. Derrière ce duo, Azzroag pointe le bout de son nez avec 15 sorties (3 par match), soit un rythme de croisière pour ses Morts-vivants. Enfin, notons les belles performances de fin de saison pour Manuratus et Yaouch qui, malgré une saison compliquée, finissent la saison en trombe en termes de violence avec 14 sorties réalisées durant les 5 derniers matchs (moyenne de 2,8 par journée).

Performance individuelle globale

1. Ma-big-burger : 46 sorties (3,07 par match)
2. Nicap/Lepropre : 41 sorties (2,73 par match)
3. Dritzz : 39 sorties (2,6 par match)

Il était venu pour le titre de Bashlord et il l’a obtenu, Ma-big-Burger a été constant dans l’effort et avec plus de 3 sorties réalisées par rencontre son titre est amplement mérité. Bravo au p’tit nouveau ! Un titre pour sa première saison de la Lutèce ce n’est pas donné à tout le monde ! Il est suivi d’assez loin par les coachs orques qui ont surperformé dans la violence, à savoir Nicap et Lepropre dont l’équipe a fait preuve d’un excès de violence tout au long de la saison et Dritzz dont la team s’est réveillé que sur la fin du championnat.

2.6. Plus mauvais sorteurs

On prend les mêmes et on recommence dans le classement des contreperformances. Vous vous en doutez, mais l’Union Elfique, et même s’il ne s’agit clairement pas de sa spécialité, a été vraiment en dessous de tout en termes de bagarre et de coups échangés. Avec une moyenne de 11,5 sorties réalisées en 15 journées (soit 0,76 sorties par match), les deux équipes de l’Union elfique ont été à la ramasse tout au long de la saison. A noter que leurs cousins Elfes Noirs n’ont fait guère mieux, car avec une petite moyenne de 14,5 sorties en 15 journées (soit 0,96 par match en moyenne), ils sont l’autre roster à enregistrer une moyenne de sorties inférieure à 1 sur l’ensemble de la saison. La 3e place de ce palmarès des contreperformances revient au roster de la Noblesse impériale qui fait quand même bien mieux que les équipes elfiques avec une moyenne de 21,25 sorties en 15 journées (moyenne de 1,41 sorties par coach et par match).

Contreperformance individuelle 3e tiers de la saison

La performance consistant à ne pas réaliser la moindre sortie sur les 5 derniers matchs de la saison revient à Frakas. Difficile de faire pire, sachant que son compère elfique a – quant à lui – pu effectuer 6 sorties dans le même laps de temps. Frakas, parfois taper, ne serait-ce qu’un tout petit peu, peu s’avérer salvateur même pour les elfes ! Notons également le très mauvais score de Bosk et de Yetislx qui finissent le 3e tiers de la saison avec seulement 3 sorties (0,6 par match).

Contreperformance individuelle globale

1. Frakas : 9 sorties (0,6 par match)
2. Yetislx : 11 sorties (0,73 par match)
3. Ankmorpork : 14 sorties (0,93 par match)

Le Prix de la Crevette revient cette année à Frakas – que l’on verra de nombreuses fois encore dans le tableau des contreperformances. Les coachs elfes trustent d’ailleurs les plus mauvaises places dans ce classement, mais la contreperformance de Frakas reste tout de même abyssale et gageons qu’elle sera difficile à battre lors des saisons à venir !

2.7. Les moins fragiles

Pour rappel, ce classement se base non seulement sur les sorties subies de la part des adversaires, mais également toutes les blessures que les équipes se sont infligées elles-mêmes, dues notamment à des esquives ou des paquets ratés, ou encore à un Gros Bras malavisé voir le public fanatique. Peu de surprises dans ce domaine, dans la mesure où les équipes solides et bien armurées ont parfaitement fait respecter la logique. Ainsi la 1ère place du podium revient à égalité aux cousins barbus Nains et Nains du Chaos dont les équipes engagées ont subi la moyenne de 20 blessures sur l’ensemble de la saison (soit 1,33 par match). Ils sont suivis de très près par les solides Orques qui n’ont eu à déplorer que 20,5 blessures en moyenne sur la saison (soit 1,36 par journée et par coach). A noter également la bonne performance du roster du Pacte du Chaos qui finit la saison avec 24 blessures subies (soit une moyenne de 1,6 sorties par match).

Performance individuelle 3e tiers de la saison

Qui d’autre que Nicap et Lepropre pouvaient figurer en première place dans ce classement, tellement ils ont dominé les débats durant la saison régulière. 3 blessures subies par leur équipe sur les 5 derniers matchs de la saison (moyenne de 0,6 par match) témoignent de la solidité et de la pugnacité de leurs joueurs. Un autre coach orque très en vue sur la fin de saison vient en 2e place. Il s’agit de nul autre que Dritzz dont l’équipe n’a enregistré que 4 blessures subies sur le 3e tiers de la compétition (0,8 par journée). Il est cependant accompagné de OON dont les Nains du Chaos ont une nouvelle fois prouvé leur robustesse à toute épreuve. Enfin, la bonne performance des Orques noirs du coach Louis X est également à signaler, car son équipe n’a subi que 5 blessures sur les 5 dernières journées du championnat, soit 1 par match en moyenne.

Performance individuelle globale

1. Nicap/Lepropre : 15 sorties subies (1 par match)
2. SSB : 17 sorties subies (1,13 par match)
3. Sobhek : 19 sorties subies (1,27 par match)

Evidemment, nous retrouvons les compères orques à la première place du podium avec à peine 1 blessure subie par leurs joueurs en moyenne par match. La performance est tout bonnement exceptionnelle. La 2e place revient à l’expérimenté SSB, qui a su éviter les blessures de ses joueurs tout au long de la saison. La 3e place est attribuée à Sobhek, qui a longtemps dominé ce classement mais dont la fin de saison plus délicate (9 blessures prises durant la 3e tiers) lui a fait perdre 2 places au classement des équipes les plus solides.

2.8. Les plus fragiles

Devinez qui retrouvons-nous dans ce classement des équipes les plus abîmées de la compétition ?! Je gage que vous l’avez immédiatement trouvé et ce n’est une surprise pour personne, mais l’Union elfique se distingue une nouvelle fois dans le palmarès des contreperformances avec la bagatelle de 53,5 blessures subies en moyenne sur l’ensemble de la saison pour les 2 équipes elfes engagées (soit une moyenne de 3,56 blessures par match et par équipe). Que rajouter de plus à ce morne tableau ? Les statistiques parlent d’elles-mêmes. Evidemment les rosters fragiles ne sont pas en reste, mais ils ont eu l’outrecuidance de faire largement mieux que l’Union elfique. Ainsi, les Bas-fonds arrivent en avant-dernière place avec une moyenne de 48,33 blessures subies au total (soit une moyenne de 3,22 par équipe et par journée). Enfin, chose étrange, un roster réputé solide arrive en antépénultième place car il s’agit de celui du Chaos dont les 2 équipes engagées ont connu 41 blessures subies en moyenne sur les 15 journées (soit une moyenne de 2,73 sorties subies par équipe et par match). La résistance des chaotiques serait-elle finalement surfaite ou s’agit-il d’un malicieux coup de Nuffle ? Peut-être un excès de confiance au niveau de la bagarre pour les coachs du chaos ? Nous verrons la saison prochaine si cette tendance s’affirme.

Contreperformance individuelle 3e tiers de la saison

Évidemment, il ne pouvait en être autrement, Frakas a une nouvelle fois fait parler de lui en enregistrant pas moins de 19 blessures subies sur les 5 dernières journées du championnat (moyenne de 3,8 par match). Nous le verrons tout de suite après, en réalité il s’agit d’un résultat plus que correct pour son équipe, par rapport aux deux autres tiers de la saison ! D’autres coachs n’ont toutefois pas été en verve sur la fin de la saison et leurs équipes ont énormément souffert de la pression adverse. Avec 17 blessures subies en 5 journées (soit 3,4 par match), Manuratus, Melphios et Morrigan ne sont finalement pas si loin de la contreperformance horripilante de Frakas. Enfin, notons le piètre et surprenant résultat d’un play-offable. Ainsi, Skarlan a tout de même subi 16 blessures sur la fin de saison. S’agit-il d’une des raisons de sa contreperformance durant les phases finales ? Lui seul pourra nous le dire.

Contreperformance individuelle globale

1. Frakas : 62 sorties subies (4,13 par match)
2. Morrigan : 55 sorties subies (3,67 par match)
3. Ankmorpork : 45 sorties subies (3 par match)

Les deux compères elfes dominent les débats et ils sont séparés par un coach Bas-fonds qui a connu un début et une fin de saison compliquée, mais qui a l’excuse de compter bon nombre de joueurs minus dans ses rangs. Toutefois, l’exploit de Frakas, qui enregistre plus de 4 blessures subies par rencontre en moyenne, a tout l’air d’une contreperformance historique. C’est quasiment du jamais-vu à la Lutèce Cup, tout du moins pour une équipe non-minus. Nous verrons si la tendance pour l’énorme fragilité des elfes se confirme sur la saison à venir ou si Frakas a tout simplement cassé l’algorithme !

2.9. Sorties public

Ce récapitulatif de la saison ne pouvait pas se passer de l’attribution du prix des meilleurs hooligans de la Lutèce et dans ce domaine la palme revient naturellement au véhément et taciturne public Nain, dont la violence des supporters est proportionnelle à la quantité de bière et autres boissons à fort potentiel désinfectant qu’ils ingurgitent durant les matchs ! Ainsi, le roster Nain enregistre une moyenne de 5,5 sorties du public sur l’ensemble de la saison, soit une moyenne de 0,36 par match. Le public nain a donc sorti en moyenne 1 joueur adverse tous les 3 matchs, ce qui prouve bien que si vous voulez suivre une rencontre de Blood Bowl en toute tranquillité, il vaut mieux éviter des matchs impliquant une équipe naine ! A la 2e place du podium nous retrouvons étrangement les Hommes-lézards, responsable de 3 sorties du public en moyenne (soit 0,2 par équipe et par journée). Ce bon résultat doit probablement beaucoup à la rapidité dont font preuve des physiques Saurus et à l’agilité et la vélocité innées des Skinks. Enfin, à la 3e place du podium se placent les équipes du Chaos, auteurs de 2,5 sorties du public en moyenne sur l’ensemble de la saison (moyenne de 0,16 par match et par équipe). Là encore, la présence du Minotaure frénétique dans les rangs des chaotiques n’est certainement pas étrangère à ce résultat.

A noter toutefois que le public de deux rosters n’a effectué la moindre sortie tout au long de la compétition. Il s’agit de celui des Elfes Noirs et de celui de l’Alliance du Vieux Monde. Résultat curieux, alors que les deux rosters disposent de joueurs frénétiques, rendant un peu plus aisé l’envoi des adversaires dans les gradins.

Performance individuelle 3e tiers de la saison

Deux joueurs se sont distingués dans ce domaine sur la fin de saison. Il s’agit d’Aredhel et de Laerthis, tous deux auteurs de 2 sorties du public en 5 matchs. Malgré tout, la fin de saison n’a pas été très fructueuse au niveau de la violence des supporters, car nous comptabilisons au total seulement 12 sorties du public en tout et pour tout sur l’ensemble des 5 dernières journées du championnat.

Performance individuelle globale

1. Sobhek : 7 joueurs dépouillés (0,47 par match)
2. Laerthis : 6 joueurs dépouillés (0,4 par match)
3. ex-aequo : Aredhel et Yaouch : 4 joueurs dépouillés (0,27 par match)

Le prix du public le plus violent revient donc cette année au coach nain Sobhek, dont les fervents supporters ont réussi l’exploit à dégommer un joueur adverse quasiment tous les deux matchs en moyenne. Pas mal comme résultat, nous verrons si le coach maintiendra ce rythme la saison à venir. A noter l’excellente 2e place de notre ami Laerthis, qui a certainement du pleinement profiter du potentiel néfaste de ses Loups-garous pour faire valser les adversaires en dehors du terrain.

2.10. Meilleurs agresseurs

A défaut de réelles équipes de minus, nous savions que cette saison n’allait pas être placée sous le signe du Crampon d’Or. Il n’en demeure pas moins qu’un roster s’est particulièrement illustré en la matière (grâce surtout à Pedro et Laragine, avouons-le). Il s’agit évidemment des Orques noirs qui comptabilisent magnifiquement 14 sorties en moyenne sur la saison (soit 0,93 par match et par équipe). Presque une agression par match en moyenne, au moins nous savions à quoi nous attendre quand nous rencontrions des Orques noirs ! Les autres rosters sont assez loin derrière, la deuxième place revenant à un autre roster bardé de joueurs minus, à savoir les Bas-fonds qui réalisent une moyenne honorable, sans pour autant être mirobolante, de 9,66 agressions sur l’année (moyenne de 0,64 agressions par match et par équipe). Enfin, en dernière place sur le podium arrive l’Alliance du Vieux Monde avec 8 réalisées sur la totalité du championnat (0,53 en moyenne par match) – résultat qui tient évidemment à l’appétence du coach concerné pour cet art magistral et poétique qu’est le cramponnage des gueules adverses !

Performance individuelle 3e tiers de la saison

Naturellement, la fin de saison a été dominée (comme toute la saison entière d’ailleurs) par Pedro et Laragine qui totalisent 11 agressions réussies sur le 3e tiers de l’année (soit une moyenne de 2,2 agressions par match). Un autre coach a fait la part belle au coup de crampon bien placé sur cette fin de saison, il s’agit de Drah, qui comptabilise 8 agressions réussies en 5 matchs. Enfin, en 3e place SSB n’a pas été en reste car il termine l’année avec 5 agressions réussies en autant de rencontres.

Performance individuelle globale

1. Pedro/Laraigne : 23 agressions (1,53 par match)
2. Olivierdulac : 13 agressions (0,87 par match)
3. Drah : 12 agressions (0,8 par match)

Magnifique performance du duo de charme qui égalise le record historique d’un certain cramponneur en chef de la Lutèce ! Il s’en est fallu de très peu qu’ils dépassent la mythique barre de 23 agressions en 15 matchs. C’est bien dommage mais peut-être retenteront-ils leur chance l’année prochaine ! Les autres coachs ont été bien loin des scores mirifiques de Pedro et Laraigne, mais notons tout de même le très joli score d’Olivierdulac, qui a su exploiter les avantages que le roster Bas-fonds pouvait lui offrir. De là à dire que la maîtrise de l’art de l’agression est la principale raison de sa qualification pour les play-offs ? A vous d’en juger. Enfin, Drah prend une excellente 3e place, mais il l’a avoué lui-même, il espérait faire bien mieux avec un roster Nordique spécifiquement construit en vue d’une stratégie basée sur le cramponnage. Le résultat n’a pas été à la hauteur de ses espérances, malheureusement pour lui.

2.11. Agressions subies

Je sens que vous trépignez d’impatience, bande de petits coquins vicieux que vous êtes, pour savoir quel roster s’est pris le plus de crampons sur les tranches et je dois avouer que je comprends parfaitement votre hâte ! Mais détrompez-vous, ce n’est pas celui que l’on penserait au premier abord, car les malheureux Elfes n’arrivent que 3e, avec une moyenne de 7,5 agressions subies en 15 journées. En effet, de manière assez étrange, le premier prix revient, ex-aequo, aux Hommes-Lézards mais aussi, et encore plus étrangement, aux Chaotiques ! Eh oui, deux rosters pourtant réputés solides se sont le plus fait marcher dessus avec une moyenne de 9 agressions subies par équipe sur l’ensemble de la saison (soit 0,6 agressions par match tout de même). A noter que les Nécromantiques ne sont pas très loin des Elfes, avec tout de même 7 agressions subies en moyenne par équipe (soit 0,46 agressions subies par match et par coach).

Contreperformance individuelle 3e tiers de la saison

Dans ce domaine, deux joueurs se distinguent négativement pour avoir pris plein les tronches tout au long du 3e tiers de la compétition et, par le plus grand des hasards, il s’agit de deux coachs d’un même roster. En effet, Manuratus enregistre 6 agressions subies sur les 5 derniers matchs (1,2 de moyenne par match) et son compère chaotique PoireAbricot fait encore pire avec 7 agressions subies dans le même laps de temps (moyenne de 1,4 par match). Nous comprenons mieux pourquoi le Chaos est si haut dans ce classement des malheurs.

Contreperformance individuelle globale

1. Schouf : 11 agressions subies (0,73 par match)
2. ex-aequo Frakas et Manuratus : 10 agressions subies (0,67 par match)
3. PoireAbricot : 8 agressions subies (0,53 par match)

Un autre joueur a toutefois dominé les débats en matière de broyage des gueules de ses joueurs, car Schouf a discrètement enregistré 11 agressions, réparties toutefois surtout sur le début et la moitié de la saison. Nous pouvons imaginer que la haine qu’inspiraient les goules de Schouf à ses adversaires sont à l’origine du prix Prix Hansablast qui lui revient de droit ! Mais dans ce classement ne pouvait manquer la présence de notre cher Frakas, qui arrive à la 2e place à égalité avec la malheureux Manuratus, pour lequel nous nous étonnons de la fragilité de ses joueurs. Enfin, notons que la dernière place du podium est occupée par PoireAbricot, qui a pour particularité d’avoir subi quasiment toutes ses agressions de ses joueurs sur le seul 3e tiers de la saison. Jusque-là journée 11, il n’avait enregistré qu’une seule et unique agression subie, et le voilà à 8 à la fin de la journée 15 ! Difficile de faire pire.

2.12. Les moins agressés

On aurait pu croire que les équipes solides et bien armurées allaient truster les meilleures places des équipes les moins agressées, mais ils semblent s’être fait voler la vedette par des gars en slips de Yak ! En effet, en première place des équipes les moins agressées arrive le roster Nordique qui n’a subi en moyenne que 2 agressions subies sur la totalité de la compétition (soit une moyenne de 0,13 agressions par match et par coach). Certes, ils partagent la première place avec les Morts-vivants, mais le résultat semble exceptionnel pour un roster dont les joueurs ne comprennent pas le principe de protection des endroits vitaux de leurs corps. Plusieurs autres rosters s’en sortent d’ailleurs à peine moins bien que les deux susmentionnés, bien que leur présence parmi les lauréats soit plus logique que celle des Nordiques. Il s’agit des Nains, Nains du chaos, Orques Noris, Alliance du Vieux Monde et plus étrangement des Amazones (autre roster en slips) qui n’ont subis que 3 agressions en moyenne sur les 15 journées de championnat (soit 0,2 agressions subies par match et par équipe).

Performance individuelle 3e tiers de la saison

Quatre coachs se sont distingués sur la fin de saison en ne subissant aucune agression en 5 parties. Il s’agit d’Aredhel, de Dritzz, de LouisX et de OON.

Performance individuelle globale

1. ex-aequo Drah et Yugxul : 1 agression subie (0,07 par match)
2. ex-aequo Ashrame, Dritzz, Ma-big-burger et Sobhek : 2 agressions subies (0,13 par match)
3. ex-aequo Alchemy, Bozo/Ankha, Duda, LouisX, Nabolo, Olivierdulac, Pedro/Laraigne : 3 agressions subies (0,2 par match)

Selon le vieil adage, la meilleure défense est l’attaque. Il semble que ce principe a parfaitement été compris par Drah, qui a fait de la faiblesse de son équipe une force et ne se faisant agresser qu’une seule et unique fois durant l’ensemble de la saison, pour 8 agressions réussies. Jolie performance du coach nordique, qui signe là un bel adieu à la Lutèce (pour un certain temps tout du moins). Notons aussi l’excellente place de Yugxul qui, à défaut de bons résultats, a tout du moins su préserver la santé de ses petits protégés.

2.13. Les Plus Violents (Facteur de destruction)

La longue litanie des coups bas, coups de poing et blessures étant faite, regardons désormais quels rosters ont été les plus violents sur l’ensemble des aspects de la brutalité malveillante. Evidemment, la première place des rosters revient à celui du Pacte du Chaos, avec un total immense de 49 destructions d’adversaires sur l’année (soit une moyenne de 3,26 destructions par match). En fait, lorsque l’on rencontrait l’équipe du Pacte cette année, on pouvait s’attendre à prendre à tout le moins 3 sorties de toute sorte sur ses joueurs. Nous étions bien prévenus pourtant ! La 2e place des équipes les plus violentes est occupée par le roster Nain avec une moyenne de 44 destructions adverses par équipe sur la saison (soit 2,93 destructions adverses par coach et par match). Excellent résultat des patibulaires barbus, qui tient beaucoup à la violence de leur public. Enfin la 3e place est attribuée cette année aux Morts-vivants, avec 43 destructions adverses sur la saison (soit une moyenne de 2,86 par match).

Performance individuelle 3e tiers de la saison

La fin de saison appartient à un seul coach, dont l’équipe s’est surpassée en termes d’effusion de sang, de perforations de poumons et de tibias brisés. Dritzz remporte haut la main le prix du meilleur destructeur sur le 3e tiers de la ligue, avec un excellent total de 23 destructions adverses en 5 matchs (4,6 destructions par journée). Ce résultat n’est certainement pas étranger à son énorme bond au classement sur la fin de la ligue. Azzroag n’a pas été en reste cependant, avec 20 destructions adverses en 5 journées (moyenne de 4 par match). Ma-big-Burger n'arrive qu’en 3e position avec tout de même 19 fracassements de crânes adverses sur le 3e tiers.

Performance individuelle globale

1. Ex-aequo Pedro/Laraigne et Nicap/Lepropre : 51 destructions d’adversaires (3,4 par match)
2. Ma-big-burger : 49 destructions d’adversaires (3,27 par match)
3. Dritzz : 46 destructions d’adversaires (3,07 par match)

Il a obtenu le prix du Bashlord et nous pensions tous qu’il aurait aussi celui du Grand Destructeur, mais il n’en a rien été, Ma-big-Burger s’est fait coiffer au poteau par deux doublettes maléfiques, l’une qui tient son succès à une défrichage en règle et constant des effectifs adverses tout au long de la saison (Nicap et Lepropre) et l’autre à la sournoiserie et le talent de ses gobelins (Pedro et Laraigne). A noter également la présence en 3e position de Dritzz dont la fin de saison en folie lui permet d’accéder à ce palmarès – avouons-le le plus prisé de tous !

2.14. Les Moins Destructeurs

Pour le coup, vous imaginez parfaitement quel roster a été le plus inefficace en termes de violence. Il s’agit bien évidemment de l’Union elfique qui comptabilise à peine 13 méchancetés réalisées en moyenne par équipe sur l’ensemble de la saison (soit une moyenne de 0,86 destructions d’adversaires par match et par coach). Le résultat est plus que pitoyable, étant précisé qu’il s’agit du seul roster avec un facteur de destruction inférieur à 1 par match ! D’ailleurs leurs cousins Elfes noirs font à peine mieux avec seulement 18 destructions d’adversaires sur la saison en moyenne par équipe engagée (soit 1,2 en moyenne par match et par coach). Enfin, la 3e place du podium des contreperformances est occupée par la Noblesse impériale, qui fait quand même mieux que les deux rosters précédents avec une moyenne de 25,5 destructions adverses par équipe (soit 1,7 en moyenne par équipe et par journée).

Contreperformance individuelle 3e tiers de la saison

Nous retrouvons notre ami Frakas (comment pouvait-il en être autrement) qui a une nouvelle fois réussi l’exploit de réaliser une belle bulle. Avec 0 destructions adverses lors des 5 derniers matchs, il est le mauvais élève de la classe, et de très loin ! Ainsi, devant lui nous retrouvons plusieurs coachs (Ankmorpork, Budmilka, Chewbie, Kral/JC et Yetislx) qui comptabilisent tout de même 6 destructions adverses en 5 parties (1,2 par match). Il y a un réel et infranchissable gouffre entre Frakas et les autres !

Contreperformance individuelle globale

1. Frakas : 12 destructions d’adversaires (0,8 par match)
2. Ankmorpork : 14 destructions d’adversaires (0,93 par match)
3. ex-aequo Pixmen et Yetislx : 18 destructions d’adversaires (1,2 par match)

Le podium est trusté par les 4 équipes elfes engagées (union et noirs), mais le prix du Gant de Velours revient cette année à Frakas. Il s’en est fallu de peu car son compère elfe Ankmorpork faisait encore pire que Frakas jusqu’à la journée 11. Mais la performance catastrophique de ce dernier et un petit regain de forme des elfes d’Ankmorpork a permis d’inverser la vapeur pour couronner notre apôtre de la frakasserie et du nez dans le gazon !


Pourquoi les Nains ont la bière et les Elfes la magie ?
Parce que les Nains ont choisi en premier...

Hors ligne

 

#2 19-08-2022 12:15:55

Duda
Mythe
Date d'inscription: 15-01-2007
Messages: 3352
Sunnyvale Samsquanches (Fav Slaanesh)DEATHCLAWS s2

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

2.15. Meilleur public

L’on pensait tous que les Humains étaient le roster le plus populaire parmi les afficionados du Blood Bowl, mais à la Lutèce Cup ces derniers n’arrivent finalement qu’en 2e position, avec un total de 81.750 supporters venus voir les matchs sur la totalité des 15 journées de la saison régulière (soit une moyenne de 5.450 supporters par match et par équipe). Les Humains se sont ainsi faits voler la vedette par le public Mort-vivant avec 96.000 supporters au total (6.400 par match en moyenne). Cet excellent résultat tient certainement beaucoup à la personnalité du seul coach mort-vivant cette année, le meilleur et le plus grand d’entre nous, le triplement étoilé Azzroag, qui a visiblement su galvaniser les supporters squelettiques ! A noter l’excellente affluence enregistrée par le roster Bas-fonds qui a attiré en moyenne 81.000 fans par équipe sur la saison (soit 5.400 par match en moyenne).

Performance individuelle 3e tiers de la saison

Sur la fin de saison, le coach ayant réussi le mieux à galvaniser ses supporters fut Ashrame, dont les exploits de son équipe ont su attirer 39.000 supporters (soit 7.800 supporters par match) sur les 5 dernières journées du championnat. La course palpitante d’Ashrame vers les play-offs n’est certainement pas étrangère à ce bon résultat. Deux autres coachs play-offables ont fait à peine moins bien que le premier cité, car avec 38.000 supporters au total (moyenne de 7.600 par match), Buckler et Skarlan ratent la première place du podium à 1.000 supporters près. Enfin, la 3e place est attribuée évidemment à Azzroag avec 37.000 fans répartis sur les 5 derniers matchs de la saison (moyenne de 7.400 par journée).

Performance individuelle globale

1. Scarabee : 104.000 spectateurs au total (6.933,33 par match)
2. ex-aequo Azzroag et Nabolo : 96.000 spectateurs (6.400 par match)
3. Buckler : 92.000 spectateurs (6.133,33 par match)

Sur le plan individuel, c’est bien les supporters humains qui obtiennent la palme du public le plus fidèle. Cette année, ils ont surtout supporté deux équipes, les Expendables (Scarabee) et les MSRG de Maraboes (Nabolo), avec un avantage évident toutefois pour les fans des premiers. Le public a certainement été plus friand des loufoqueries de Scarabee sur son banc de touche qui, tel un Bielsa du Blood Bowl, a su galvaniser les foules à chaque match, que du jeu développé par l’équipe de ce dernier.

2.16. Pire public

A l’inverse, le public semble s’être totalement désintéressé du jeu produit par quatre rosters qui ne dépassent pas la barre des 60.000 supporters au total sur les 15 matchs de la saison régulière. Le pire score est enregistré par le roster Amazone qui totalise à peine 53.000 supporters sur l’année (soit une moyenne de 3.533,33 fans par match). Le résultat est à peine meilleur en ce qui concerne l’Union elfique qui termine la saison avec un total de 54.500 supporters en moyenne venus voir les matchs des deux équipes elfes (3.633,33 supporters en moyenne par match et par coach). Enfin, notons le piètre résultat de l’Alliance du Vieux Monde (58.000 fans soit 3.866,66 par match en moyenne) et du Pacte du Chaos (59.000 supporters au total soit 3.633,33 par match en moyenne). Le résultat semble très surprenant pour l’Alliance du Vieux Monde alors même que la seule équipe de ce roster engagée en compétition a lutté jusqu’au bout pour une qualification en play-offs – demeurée cependant infructueuse.

Contreperformance individuelle 3e tiers de la saison

Le plus mauvais élève sur la fin de saison a été incontestablement Yetislx, qui n’a attiré que 16.000 supporters sur les 5 derniers matchs de l’année (3.200 en moyenne par match). Il est suivi de près toutefois par Louis X, dont la fin catastrophique des Orques noirs n’a fait venir que 17.000 fans en 5 journées (moyenne de 3.400 par match), et d’Alchemy qui n’a pas su tirer la quintessence du jeu de ses Amazones pour faire venir du monde au stade. Alchemy, visiblement tes Amazones n’étaient pas assez dévêtues car à peine 18.000 fans se sont déplacés sur les matchs de fin de saison (moyenne de 3.600 par journée)

Contreperformance individuelle globale

1. Yetislx : 44.000 spectateurs au total (2.933,33 par match)
2. Schouf : 46.000 spectateurs (3.066,67 par match)
3. Yugxul : 48.000 spectateurs (3.200 par match)

Sur le plan individuel, le public le moins fidèle a été celui de trois équipes en difficulté sur l’ensemble de la saison, la palme du Pire Public revenant aux Elfes noirs de Yetislx – seul coach à attirer moins de 3.000 supporters par match sur l’ensemble de la saison !

2.17. Les plus rentables

Une nouvelle fois nous retrouvons parmi les rosters les plus rentables les Morts-vivants. Manifestement, Azzroag a réussi à cracker le nouveau système de répartition des gains en ligue dès la première saison, car ses morts-vivants sont le seul roster dépassant la moyenne du million de pièces d’or de gains sur l’ensemble des 15 journées de la saison régulière ! Avec 1.125.000 pièces d’or amassées, les morts-vivants ont braqué la banque de la Lutèce à coup sûr (75.000 pièces d’or gagnées en moyenne par match). La 2e place du podium est occupée par les équipes des Bas-fonds dont le jeu alléchant et le fanatisme des supporters ont apporté à leurs équipes 993.333,33 pièces d’or au total en moyenne (soit 66.222,22 par match et par équipe en moyenne). La dernière place du podium revient naturellement à l’autre roster spectaculaire de la saison, à savoir les Skaven, qui ont amassé en moyenne 982.500 pièces d’or par équipe (soit 65.000 par match et par coach en moyenne).

Performance individuelle 3e tiers de la saison

Sur la fin de la saison, le jeu dominateur, voire hégémonique, de Nicap et Lepropre leur a fait amasser une petite fortune car avec 465.000 pièces d’or gagnées en 5 matchs (93.000 po par match), ils dominent le 3e tiers du championnat de la tête et des épaules. Ils sont suivis par Azzroag et Skarlan, lesquels restent pourtant bien loin derrière cette performance, avec un total de 415.000 pièces d’or amassées (83.000 po par match en moyenne). Ils sont d’ailleurs suivis de près par Ashrame, qui a gagné 405.000 pièces d’or sur la fin de la saison (81.000 po par match) – probablement l’une des raisons de sa merveilleuse performance durant les phases finales !

Performance individuelle globale

1. Nicap/Lepropre : 1.145.000 pièces d’or gagnées (76.333,33 par match)
2. Azzroag : 1.125.000 pièces d’or gagnées (75.000 par match)
3. Nabolo : 1.080.000 pièces d’or gagnées (72.000 par match)

L’excellente performance du duo Nicap et Lepropre a fait dépenser des fortunes à leurs fans (maillots floqués, écharpes, mugs à l’effigie des coachs, dents adverses et autres produits marketing). Ils remportent ainsi le Prix Crésus de l’équipe la plus rentable, au nez et à la barbe d’Azzroag, et ce pour 20.000 malheureux pièces d’or ! Notons la présence dans ce classement de celui qui se voyait déjà en haut de l’affiche, qui ne s’en sort pas trop mal malgré tout !

2.18. Les moins rentables

Le roster à avoir apporté le moins de pépètes est, cette année, celui du Pacte du Chaos avec seulement 730.000 pièces d’or gagnées (48.666,66 par match en moyenne). Manifestement, tout baser sur la violence, même si cela plait énormément au public, n’attire pas assez les sponsors et autres mécènes. Qui plus est, le Pacte reste le roster à avoir marqué le moins de touchdowns cette année, et quand on rapporte cet élément à la récente réforme du système de partage de gains de match, le résultat des Pacteux est finalement assez logique. En avant-dernière place nous retrouvons un autre roster à avoir clairement déçu cette saison, à savoir les Amazones, lesquelles font pâle figure avec à peine 750.000 pièces d’or gagnées (soit une moyenne de 50.000 par match). Enfin, an antépénultième position se placent les Chaotiques, dont le jeu stéréotypé et soporifique cette saison n’a apporté que 767.500 pièces d’or de gains en moyenne à leurs coachs (soit 51.166,66 par match et par équipe).

Contreperformance individuelle 3e tiers de la saison

Deux coachs se distinguent négativement en cette fin de saison, car avec 230.000 pièces d’or gagnées seulement en 5 matchs (moyenne de 46.000 par match), PoireAbricot et LouisX finissent l’année avec à peine de quoi rembourser les frais engagés pour la compétition ! Notons qu’Alchemy n’est pas loin de ce piètre résultat avec à peine 5.000 pièces d’or de plus que les deux susnommés (235.000 po gagnées soit une moyenne de 47.000 par match).

Contreperformance individuelle globale

1. Schouf : 650.000 pièces d’or gagnées (43.333,33 par match)
2. Yetislx : 685.000 pièces d’or gagnées (45.666,67 par match)
3. Yugxul : 715.000 pièces d’or gagnées (47.666,67 par match)

Cette saison, Schouf est couronnée Roi des Mendiants ! Avec à peine plus de 40.000 pièces d’or empochées par rencontre, il a juste de quoi payer ses joueurs, son staff et rembourser les coûts de la location du terrain. Il évite la banqueroute de justesse ! Il parait même qu’il a dû faire des économies sur l’entretien de la pelouse du stade, d’où les pauvres résultats de son équipe cette année ! A noter qu’en toute logique, le classement des équipes les moins rentables et occupé par des coachs qui ont énormément souffert cette saison en termes de résultats positifs ainsi qu’en nombre de touchdowns inscrits. Nous nous en doutions, mais l’argent n’arrive vraiment dans les caisses que si vous marquez des touchdowns. Que les coachs soient prévenus pour la saison à venir !

2.19. Les plus expérimentés

Finissons cet étalage de statistiques par probablement la plus importante de toutes, celle qui démontre à coup certain la bonne ou la mauvaise forme des rosters, à savoir l’expérience accumulée par les joueurs durant les matchs (y compris celle apportée par les journaliers et les stars engagées). A ce petit jeu, la meilleure moyenne de la saison revient incontestablement au rosterMort-vivant avec 221 XP gagnées (soit une moyenne énorme de 14,06 par match). A ce niveau, il n'est plus la peine de rappeler les raisons de cet excellent résultat. Mais le nombre important de TD marqués par les Morts-vivants, complété par leur excellent score en termes de sorties réalisées, n’y est certainement pas pour rien. En seconde place du podium nous retrouvons un autre roster à avoir excellemment performé tout au long de la saison, à savoir les Bas-fonds, dont l’éventail très complet de compétences sur le terrain leur a rapporté en moyenne 201 XP par équipe sur la saison en 15 matchs (soit 13,4 XP par match et par équipe). Enfin, le podium est complété par l’autre roster à avoir marqué énormément de touchdowns, car il s’agit de celui des Skaven qui empochent en moyenne 193,5 points d’expérience par équipe sur l’année (soit 12,9 XP par match et par équipe). A noter que l’étonnant Pacte du Chaos finit tout juste au pied du podium avec 192 XP gagnées, soit à peine 0,1 point de moins en moyenne par match de moins que les Hommes-rats !

Performance individuelle 3e tiers de la saison

Nous avions déjà évoqué le fait que Dritzz finissait la saison en bombe, et cela se vérifie dans l’expérience gagnée par son équipe, car il domine cette fin de saison avvec 79 XP gagnées en 5 matchs (soit une magnifique moyenne de 15,8 XP par match !). A trois points de lui seulement, avec 76 XP gagnées (15,2 XP en moyenne par match), nous retrouvons les excellents Magus et Nico, qui ont su performer au meilleur moment pour qualifier efficacement leur équipe pour les Play-offs. Enfin, en 3e place se trouvent, à égalité, Azzroag et Ma-Big-burger avec un joli score de 74 XP en 5 journées (14,8 par match).

Performance individuelle globale

1. Nicap/Lepropre : 237 XP gagnés au total (15,8 par match)
2. Magus/Nico : 217 XP (14,47 par match)
3. Olivierdulac : 212 XP (14,13 par match)

Vous vous en doutiez certainement, mais les deux compères maléfiques ont tellement dominé le championnat qu’il était évident que nous allions les retrouver à la première place de ce podium. Néanmoins l’écart immense entre les Orques de Nicap et Lepropre et des autres équipes du championnat est stupéfiant et mérite le respect. Gageons qu’énormément d’eau coulera sous les ponts avant de voir une équipe empocher pratiquement 16 XP par match en moyenne sur une saison de la Lutèce ! Ah si seulement ils avaient évité de boire ce rhum pas arrangé du tout lors de la demi-finale… !

2.20. Les moins expérimentés

Deux rosters sont clairement à mettre en avant en termes de contreperformance sur l’ensemble de la saison, car avec moins de 10 points d’expérience en moyenne par match, ils se détachent clairement du groupe des mal lotis. Le plus mauvais élève de la classe est, somme toute assez étrangement, le roster des Elfes Noirs avec un pauvre total de 137 XP gagnées en moyenne par équipe sur l’ensemble de la saison (à peine 9,13 XP par match). Etonnant pour un roster compétitif et plutôt à l’aise dans le jeu offensif. La 2e place des contreperformances est occupée par le roster du Chaos qui enregistre également une très faible moyenne de 147,5 XP gagnées sur la saison par les deux équipes engagées (soit une moyenne de 9,83 XP par match et par coach). Même si ce résultat du Chaos parait ridicule, sa moyenne est tout de même supérieure de 10 points à celle des équipes Elfes Noires ! Ça vous place la contreperformance de ces derniers ! Enfin, le podium des mauvais résultats est occupé par les Orques Noirs qui réalisent une piètre moyenne de 160,5 XP par équipe sur la saison (soit 10,7 XP par match et par coach).

Contreperformance individuelle 3e tiers de la saison

La fin de saison a été très rude pour trois coachs, qui réalisent une moyenne de points d’expérience inférieure à 9 par match. Ainsi, Yetislx n’a pas pu faire mieux que 41 XP en 5 rencontres, soit 8,2 XP par match. L’année fut très dure pour lui, comme nous le verrons immédiatement après. De la même manière, Bosk n’enregistre que 43 malheureux XP lors du 3e tiers de la saison (8,6 XP en moyenne par match). L’on comprend mieux sa dégringolade au classement en fin de saison. Enfin, un autre coach humain se distingue négativement car avec 44 XP gagnées (moyenne de 8,8 par match), Scarabee fait à peine mieux que son compère de roster.

Contreperformance individuelle globale

1. Yetislx : 121 XP gagnés au total (8,07 par match)
2. PoireAbricot : 125 XP (8,33 par match)
3. Schouf : 144 XP (9,06 par match)

Les journées mornes et moroses se sont suivies tout au long de l’année pour Yetislx, qui a vraiment contre performé sur l’intégralité de la saison. Ce très mauvais résultat en termes de forme explique peut-être à lui seul le résultat catastrophique des Elfes Noirs sur l’ensemble de la saison en termes de points d’expérience gagnés. Notons tout de même le score catastrophique enregistré par PoireAbricot, qui finit la saison à 4 XP de mieux à peine que Yetislx ! Ce n’était pas non plus l’année des Chaotiques et cela se vérifie dans cette statistique d’expérience glanée.

Nous finissons ici cette étude par statistique et, puisque nous parlons des rosters peu en verve, revenons plus en détail en 2e partie de notre exposé sur l’analyse de ces derniers en observant ceux qui ont dominé les débats, ceux qui ont confirmé leur réputation et ceux qui se sont lamentablement foirés !

Dernière modification par Duda (25-08-2022 17:50:35)


Pourquoi les Nains ont la bière et les Elfes la magie ?
Parce que les Nains ont choisi en premier...

Hors ligne

 

#3 19-08-2022 12:16:05

Duda
Mythe
Date d'inscription: 15-01-2007
Messages: 3352
Sunnyvale Samsquanches (Fav Slaanesh)DEATHCLAWS s2

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

B. ANALYSE PAR ROSTER

Intéressons-nous donc à la forme affichée, tout le long de la compétition, par les différents rosters engagés afin d’observer si leur prétendue puissance ou leurs soi-disant faiblesses – tout du moins tels que les présentent les experts hexagonaux du Blood Bowl – ont eu un écho significatif sur les terrains de la Lutèce Cup.

1. Les performeurs

Solide du début à la fin du championnat, le roster Mort-vivant est incontestablement celui qui a le mieux performé durant la saison régulière. Certes, sa réussie doit énormément au fait – comme nous l’avons déjà signalé – qu’une seule équipe mort-vivante était engagée en compétition et qu’elle était menée par un des tout premiers violons de la ligue, à savoir Azzroag. Néanmoins, la performance finale demeure incroyable, avec 35 points de marqués en 15 journées, une 2e au classement final, mais surtout des statistiques incroyables. Les Morts-vivants finissent meilleurs marqueurs (ex-aequo avec les Skaven), meilleure défense, 3e roster le plus destructeur dont 2e en termes de sorties adverses. Ils sont par ailleurs à la 1e place des rosters en termes de supporters et de rentabilité. Avouons que même si la solidité défensive et la férocité des Morts-vivants sont bien connus sur les terrains de Blood-bowl, on ne pouvait les compter parmi les rosters les plus efficaces en attaque ni les plus populaires aux yeux du public. L’aura de gloire entourant Azzroag, ainsi que sa science du jeu ont donc visiblement fait des merveilles cette année, et il est peu probable que les Morts-vivants rééditent un tel exploit l’année prochaine – même si l’on suppose qu’ils compteront malgré tout parmi les rosters les plus efficaces du championnat.

Si, parmi les rosters multi-représentés cette année en championnat nous devions nommer un seul qui a dominé les débats, nous serions obligés d’évoquer les Orques qui ont littéralement fait exploser les compteurs. Pourtant, 4 équipes peaux-vertes étaient engagées et il n’était pas évident qu’elles allaient toutes surperformer de cette manière (quand bien même elles étaient menées par des coachs hautement expérimentés à la Lutèce). Mais les statistiques orques ont bel et bien affolé les compteurs cette saison. Les 4 équipes engagées terminent avec 28,75 points en moyenne et une 11e position moyenne au classement général. Trois d’entre elles se qualifient en play-offs, dont deux directement dans le Top huit. Qui plus est, les Orques finissent comme le 4e roster le plus prolifique en touchdowns (une incongruité pour ce roster plutôt peu adroit dans cet exercice), mais également 2e meilleure défense, 3e roster le plus résistant et 3e en termes de sorties pures réalisées. Résultats excellents sachant – encore une fois, qu’ils ont été réalisés alors qu’il s’agissait d’un des rosters les plus représentés en compétition. Nous avions pressenti qu’avec la réforme de la réglementation du Blood Bowl, la saison 2021-2022 de la Lutèce Cup allait être placée sous le signe de la violence et de la lutte acharnée au milieu du terrain, et ces résultats splendides du roster orque en sont effectivement une confirmation. Nul doute que l’efficacité des peaux-vertes a fait des envieux et que nous reverrons ce roster en grand nombre l’année prochaine.

Malgré la philosophie générale du championnat ci-dessus décrite, deux rosters rapides et agiles s’en sont magnifiquement sortis face à l’adversité et la rudesse des engagements sur le terrain. Il s’agit évidemment des Bas-fonds et des Skaven qui placent ensemble 3 équipes sur 5 dans les phases finales de la compétition. Les Bas-fonds tout d’abord ont archi-dominé le début du championnat, et ce jusqu’à la réforme de la règle de Déferlement. Mais même ensuite, le roster a été une valeur sûre de la compétition et a brillamment terminé à la 10e place moyenne avec 25,66 points engrangés en moyenne par les 3 équipes engagées. Qui plus est, les Bas-fonds terminent 2e meilleurs marqueurs, 2e meilleurs agresseurs, 2e roster le plus expérimenté, 3e le plus populaire et 3e le plus rentable, mais également 2e roster le plus blessé – logique vous me direz au regard de la fragilité d’une grande partie de leur effectif. Belle brochette de récompenses !
Leurs cousins Skaven font d’ailleurs à peine moins bien car ils finissent à une 16e place moyenne au classement avec un total de points moyen de 24. Cela s’est d’ailleurs joué à 1 point près pour que les deux équipes des hommes-rats soient qualifiées en play-offs. Rageant. Mais les Skaven peuvent se targuer d’être le roster le plus efficace offensivement (à égalité avec les Morts-vivants), le 3e le plus expérimenté et 3e le plus rentable de la ligue. Excellente performance des Skaven qui étaient plutôt donnés comme grandes victimes des la nouvelle réglementation par les bookmakers en début du championnat.

Enfin, nous ne pouvions terminer ce listing des rosters ayant performé sans évoquer celui qui a in fine, remporté la compétition à savoir le roster Nécromantique. Les monstres sylvaniens ont ainsi été une valeur sûre du championnat tout au long de la compétition, en terminant à une excellente 15e place moyenne avec un total moyen de points de 23,66. Ils qualifient deux équipes sur trois en play-offs, lesquelles prennent d’ailleurs directement place dans le Top 8 de la saison. Ils complètent leur palmarès avec la 3e meilleure défense du championnat, mais sont aussi le 3e roster le plus agressé en ligue. L’efficacité des Nécromantiques sut l’ensemble de la saison a cependant dû donner beaucoup d’idées aux coachs lutéciens, et il semble évident que nous retrouverons plusieurs équipes de ce roster l’année prochaine.

3. Les moyennasses

Passons désormais aux rosters qui, sans avoir déçu, ont simplement confirmé leur réputation et qui ont réalisé une saison moyenne, sans performances exceptionnelles par rapport à leur standing.

Parlons ainsi d’abord des vilains petits barbus que sont les Nains et leurs cousins Nains du chaos. Les deux rosters ont finalement passé une saison plutôt tranquille, en qualifiant la moitié des 4 équipes engagées (2 naines et 2 naines du chaos) en compétition. Une sur deux à chaque fois, avec – pour chaque roster – une équipe ayant plutôt bien réussi son championnat pendant que l’autre se ratait totalement. En moyenne, les Nains semblent s’être un peu mieux sortis que les chaotiques, car ils terminent à une solide 18e place avec un total moyen de 22,5 points. Ce n’est certes pas transcendant pour ce roster à la réputation solide, mais c’est un résultat qui pouvait être objectivement visé par les coachs nains en début de saison. De leur côté, les Nains du chaos semblent faire légèrement moins bien avec une 21e place moyenne et un total de 19 points en moyenne. Cepdant, il ne faut pas occulter le fait qu’à la différence des Nains, les chaotiques réussissent à attendre avec une de leurs équipes les demi-finales du championnat et que l’accès à la finale s’est joué sur une esquie à 4+ re-lançable. Ce petit rappel permet quelque peu de nuancer l’appréciation selon laquelle les Nains auraient mieux réussi que leurs cousins du chaos. En termes de palmarès, les deux rosters demeurent très proches, les Nains présentant tout de même le 2e meilleur facteur de destruction et étant surtout en 1e position en termes de sorties du public. Les deux rosters sont par ailleurs premiers à égalité au niveau du nombre de blessures subies et 3e rosters les moins agressés (également à égalité). Alors certes, nous aurions pu attendre bien plus de la part des Nains et Nains du chaos qui ont la réputation d’être des rosters performants en ligue, mais leur saison a tout de même été jalonnée de quelques succès qui font qu’il est impossible de considérer qu’ils ont déçu cette année.

Evoquons désormais très rapidement l’Alliance du Vieux Monde qui a passé au travers du championnat dans une discrétion la plus totale. Certes, le roster termine bien la saison avec une 18e place et 23 points au compteur, mais cette statistique convenable est surtout due au fait que le roster n’était représenté que par une seule équipe cette année. Peu de choses à dire sur les performances affichées, tant le rendement à semblé fidèle à celui que l’on attendait de l’Alliance, à savoir une certaine solidité défensive mais un manque cruel d’armes offensives pour se mêler efficacement à la lutte aux play-offs. L’indifférence générale qu’a suscité ce roster se traduit d’ailleurs dans sa popularité plus que limitée car il est le 3e roster le moins populaire du championnat. Une saison sans hauts mais sans bas non plus pour l’Alliance.

Saison très étrange pour les deux équipes des Hommes-lézards engagées en compétition dont l’une se qualifie brillamment pour les play-offs alors que l’autre se morfond dans les profondeurs du classement pendant l’intégralité de la saison. Les sang-froid terminent tout de même à une convenable 19e place moyenne et 20,5 points en moyenne engrangées par équipe. On pouvait tout de même espérer bien mieux de la part d’un roster à la réputation certaine, mais le résultat final n’est pas non plus une déception, et ce d’autant plus que la seule équipe qualifiée atteint les quarts de finale des play-offs et que sa route s’achève lors d’une séance de tirs-au-but cauchemardesque. Nous pensions tout de même que les Hommes-lézards allaient se montrer plus efficaces sur le plan offensif, mais le nombre de 18,5 touchdowns inscrits par les deux équipes en moyenne est plutôt décevant (1,23 par match), surtout s’il est comparé aux 17 TD encaissés en moyenne (1,13 par match). Par ailleurs, les Saurus ont peu performé sur le plan de l’impact physique, avec un total modéré de 27 sorties réalisées – résultat très moyen pour un roster plutôt en forme sur cet aspect-là du jeu. A noter tout de même, à leur avantage, que les Hommes-lézards finissent avec le 2e public le plus violent et ce même s’ils sont le roster le moins bon en nombre d’agressions effectuées (à égalité avec les Skaven et l’Union elfique) mais surtout le roster le plus agressé (au même titre que le Chaos). Visiblement, les adversaires n’ont pas trop aimé les Skinks cette année ! Au final, les Hommes-lézards réalisent une saison plus que moyenne, sauvée par le bon visage d’une de leurs équipes durant les play-offs.

L’année des Nordiques ressemble peu ou prou à celle des Hommes-lézards. Sans décevoir, le roster ne brille pas non plus, avec une mitigée 23e place moyenne au classement général et un total moyen de 19,5 points. Surtout, à l’instar des Hommes-lézards, les Nordiques qualifient une équipe en Play-offs, tandis que la seconde se morfond dans les profondeurs du classement. Peut-être que le choix opéré par les coachs des deux équipes Nordiques cette année y est pour quelque chose dans ce résultat peu probant pour un roster habituellement plus en verve durant les saisons de la Lutèce Cup. En effet, les entraineurs ont opté – cette saison – pour une composition d’équipe basée essentiellement sur les trois-quarts Nordiques et une multitude de compétences aléatoires. Cela ne s’est finalement pas avéré être un choix très payant, dans la mesure où les Nordiques n’ont guère été un roster très farouche cette année qui faisait peut aux adversaires, et où la seule équipe Nordique qualifiée en Play-offs a dû énormément batailler pour y arriver pour être finalement sortie dans l’anonymat dès les 8e de finale. Les statistiques ne jouent pas non plus en faveur du roster, avec un nombre moyen de touchdowns encaissés (18,5) plus important que le nombre moyen de TD marqués (17), de même que pour les sorties (24 sorties réalisées en moyenne contre 35,5 subies). De même, le roster se démarque surtout par un total de points d’expérience très faible, car avec 10,83 XP gagnées par match en moyenne, les hommes du nord figurent dans la queue du peloton de la ligue. Finalement, les Nordiques ne brillent que par le faible nombre (quelque peu surprenant pour un roster réputé pour la fragilité des armures) d’agressions subies. Avec un total de 2 agressions subies en tout et pour tout, les Nordiques sont le roster le moins agressé en ligue (à égalité avec le Pacte du Chaos). Ainsi, même s’il n’est pas possible d’affirmer que la saison des équipes nordiques a été râtée, l’on aurait pu s’attendre à mieux de la part d’un roster habituellement plus compétitif. Néanmoins, avec la toute récente réforme de la composition de leur effectif, nous ne doutons pas que nous verrons plusieurs équipes des braves hommes du nord l’année prochaine en compétition !

Terminons cette revue des rosters aux résultats moyens par celui à qui il convient de redonner quelques lettres de noblesse après une fin de saison sur les chapeaux de roue, je veux évidemment parler de la bien nommée Noblesse Impériale, laquelle – après un début de saison cauchemardesque – a affolé les statistiques en fin de championnat pour finir en apothéose avec une équipe finaliste des Play-offs ! Cette performance exceptionnelle d’Ashrame et de ses compères nobles démontre parfaitement les particularités du roster et les statistiques illustrent clairement les forces et les faiblesses des Nobles impériaux – à savoir une équipe diesel qui démarre la compétition avec des difficultés notoires et qui acquiert de la force en fin d’année pour devenir une véritable plaie à affronter pour n’importe quelle équipe adverse, qu’il s’agisse d’équipes agiles portées sur l’offensive ou au contraire d’équipes solides basées sur un jeu de destruction. Malgré un début de saison compliqué, les Nobles impériaux finissent ainsi à une honorable 20e place moyenne (soit précisément le milieu du classement) avec un nombre total de points de 20,25 en moyenne par équipe. Difficile de faire plus « ventre-mou » du championnat. Au niveau des statistiques, les Nobles n’ont pas de quoi pavoiser, car même s’ils encaissent peu de TD (18,25 en moyenne par équipe), ils en marquent encore moins (16,5). En réalité, le roster se démarque plutôt par ses très mauvaises statistiques moyennes, telles que par exemple le nombre important de sorties subies (31,75 en moyenne par équipe) comparé à un piètre résultat au niveau des sorties réalisées (21,25 en moyenne), soit une différence moyenne de-10  en termes d’impact physique. Inquiétant, diraient certains. Mais plus encore inquiétant est le nombre de points d’expérience glané par les Nobles impériaux. Avec une moyenne d’XP par match de 10,85, le roster est l’un des moins expérimentés cette saison (5e plus mauvais résultat), et ce alors même que, nous le savons, les Nobles doivent compter sur l’expérience de ses joueurs stars pour briller en compétition. Ainsi, même si la saison n’est pas totalement ratée pour les Nobles, et ce grâce à une fin de saison en folie, ce n’était pas non plus une ode à la joie dans les rangs impériaux, et plus globalement le roster a très peu plu au public et aux suiveurs du championnat. Ainsi, il est peu probable que nous voyons un nombre important d’équipes de ce roster l’année prochaine en Lutèce Cup.


4. Les déceptions

Passons désormais aux rosters ayant réalisé des résultats bien piètres, tout du moins par rapport aux atteintes qui pouvaient légitimement être placées en eux, mais également par rapport aux statistiques globales qui ne parlent clairement pas en leur faveur.

Le premier d’entre eux est également celui qui a été le plus représenté en ligue cette saison, à savoir les Humains. Le roster avait pourtant les ingrédients nécessaires pour réussir en ligue : un effectif amélioré (en commençant par le nouveau lanceur humain), des positionnels aux points forts connus et reconnus, la possibilité de démarrer la compétition avec une composition complète, une connaissance du jeu humain et quatre coachs lutéciens expérimentés. Les feux étaient au vert pour que le roster brille en championnat. Or, il n’en a rien été. Pire : à l’inverse des Nobles impériaux, les Humains, qui ont pourtant démarré parfaitement la compétition, ont connu une fin de saison cauchemardesque, sauvée uniquement par une seule équipe qui se qualifie en Play-offs (en étant toutefois sortie du Top 8 à la dernière journée après 3 derniers matchs sans victoire). Les Humains finissent ainsi la saison dans une indifférence généralisée, et présentent des statistiques peu enviables. Pour preuve, ils perdent même le titre de roster le plus populaire, en étant battu par celui des Morts-vivants (ils restent tout de même de 2e roster le plus aimé du public – il ne faut pas abuser non plus). Mais à l’inverse, les autres statistiques sont très peu enviables avec une 22e place moyenne au classement et un total moyen de 19,25 points. Les déficits criants dans le jeu humain apparaissent au niveau des TD marqués (17,75 en moyenne), comparés aux 19,5 encaissés en moyenne, ainsi qu’au niveau de l’impact physique (même s’il ne s’agit pas d’un point fort du jeu humain). Mais 25 sorties réalisées en moyenne contre 35,5 subies (en moyenne par équipe) est un résultat plus qu’alarmant, dans le sens où les Humains font, à ce niveau, encore pire que leurs cousins Nobles impériaux. Ajoutons à cela un nombre de passes famélique (13,5 passes réalisées en moyenne par équipe, soit pas même 1 passe par match en moyenne) et un nombre de points d’expérience médiocre (à peine 11,81 XP par match en moyenne), et nous avons là un tableau bien morose des performances du roster humain cette année. Dans ces conditions, nous ne risquons pas de voir le roster surreprésenté l’année prochaine en compétition, même si nous devrions tout de même compter 2 ou 3 équipes Humaines malgré tout, tant le roster demeure quand même populaire aux yeux du public.

Nous pouvons l’affirmer avec vigueur, les Elfes Noirs ont particulièrement déçu cette année. Roster habituellement connu pour ses performances et sa bonne santé en saison régulière, les Elfes Noirs n’ont été que l’ombre d’eux-mêmes cette saison. Certes, à l’instar des Hommes-lézards, des Nains du Chaos ou encore des Nordiques, sur les deux équipes Druchii engagées, l’une performe et se qualifie en Play-offs alors que l’autre écume le fond du classement, mais à la différence des rosters cités, les Elfes Noirs présentent un tableau de statistiques catastrophique pour un roster réputé performant. Une 22e place moyenne et un nombre total moyen de 197 points sont, en soi, un résultat insuffisant. Mais à cela s’ajoutent des performances très en deçà de ce que l’on pouvait légitimement attendre des maléfiques Elfes. Le roster finit tout de même 2e roster le moins violent (à peine 14,5 sorties réalisées en moyenne, soit moins d’une par match et un Facteur de Destruction de 18 en moyenne), à quoi il convient d’ajouter aucune sortie du public sur l’ensemble de l’année (étonnant pour un roster comptant 2 joueurs frénétiques dans son effectif), mais surtout le pire résultat moyen de la compétition en termes de points d’expérience gagnées. Avec un total de 137 XP gagnées en moyenne par équipe, les Elfes noirs sont le roster le moins expérimenté de la Lutèce Cup, ce qui est plus que surprenant pour un roster adroit et agile, disposant d’armes offensives efficaces et parfaitement capable de résister efficacement face à des équipes plus athlétiques. Mais à peine 9,13 XP gagnés par match en moyenne est un score presque honteux pour des Druchii peu en verve cette saison. Le public et les sponsors ne se sont d’ailleurs pas trompés et ont manifestement boudé les équipes des Elfes noirs, car ces derniers sont le 4e roster le moins rentable de la compétition, et le 5e le moins suivi par les fans. Au demeurant, le roster demeure assez recherché auprès des coachs lutéciens de telle sorte que, malgré leurs résultats alarmants cette année, nous devrions tout de même voir plusieurs équipes Druchii engagées durant la saison à venir.

Evoquons désormais un autre roster qui a parfaitement débuté la compétition, en enregistrant des résultats plus que probants durant le 1er tiers, pour s’effondrer ensuite incroyablement sur la fin du championnat. Il s’agit évidemment des Orques Noirs qui finissent la saison en laissant une impression de déception, voire de véritable gâchis, tant leurs résultats ont dégringolé au fur et à mesure de l’avancée de la saison. Les Orques noirs sont ainsi passés d’une 14e place moyenne enregistrée durant le 1er tiers de la saison à une médiocre 26e place pour un total de 17,5 points en moyenne. Ils en avaient 8,5 en moyenne après la journée 5, cela signifie que par la suite, en 10 journées ils n’ont gagné en moyenne que 9 points. Cette statistique démontre à elle seule la descente aux enfers qu’à été la moitié et la fin de saison pour les Orques Noirs. Certes, l’on aurait pu s’attendre à ce résultat de la part d’un roster dont nous pouvions deviner les imperfections : à savoir une solidité certaine en début d’année et un manque flagrant de compétences et de réactivité face à des rosters adverses de plus en plus expérimentés et disposant d’armes en fin de saison pour lutter efficacement contre l’impact physique des Orques Noirs. Néanmoins, nous ne pouvions pas imaginer que la saison allait si mal se terminer pour ce roster physique. Evidemment, la force des Orques Noirs réside dans leur capacité à porter des coups bas aux adversaires, et cela s’est vérifié en ligue. Avec 14 agressions réussies en moyenne, le roster est le meilleur agresseur de la Lutèce, et de loin ! Evidemment, ce seul résultat en fait le 4e roster le plus destructeur de la Lutèce. Mais les bonnes statistiques s’arrêtent à ce seul constat pour les Orques Noirs. Tout le reste du tableau est peint en teints mornes, comme la différence moyenne de touchdowns de -3,5 en défaveur des Orques Noirs, ou le très faible total moyen de points d’expérience acquis (avec 160,5 XP en moyenne par équipe, ils sont le 3e roster le moins expérimenté de la compétition). Plus grave encore est leur résultat alarmant en matière de jeu physique, avec 26 sorties réalisées en moyenne contre 29,5 subies. Certes, la fragilité des gobelins y est pour beaucoup, mais nous pouvions espérer un résultat moyen largement meilleur pour un roster comptant, dès le départ du championnat, sept joueurs avec une Force de 4 ou plus. Les résultats sont donc très médiocres pour les Orques noirs et le roster a plus que déçu ses fans, de telle sorte qu’il se peut qu’il soit peu prisé pour la saison à venir.

Cette revue des rosters décevants ne pouvait se terminer sans évoquer celui qui laisse un goût d’inachevé, de gâchis énorme, tant son potentiel de destruction a été inversement proportionnel à ses résultats globaux en compétition. Je veux évidemment parler du Pacte du Chaos qui a certes fait honneur à ses dieux en mettant le bazar en ligue et en répandant sang et tripes sur les terrains de la Lutèce, mais qui, dans la bagarre, a visiblement oublié qu’il jouait quand même à Blood Bowl ! Certes, la particularité de la saison tient au fait que le Pacte n’était représenté que par une seule équipe, coachée par un nouveau venu à la Lutèce qui, bien que jovial et aimable, manquait quelque peu d’expérience pour sortir efficacement face à l’adversité constante. Cela transpire dans son classement, car avec une 40e et dernière place et un total de 6 points, la performance globale sur la saison est terrible. Néanmoins, le Pacte du Chaos s’est quand même parfaitement sorti dans les aspects du jeu qui sont sa spécialité, à savoir la violence par la bagarre ! Et sur ce point, il convient de l’affirmer haut et fort : le Pacte du Chaos a dominé les débats haut la main avec le titre du roster le plus destructeur et également celui qui a réalisé le plus de sorties en moyenne. Il se place également en 4e position des rosters les plus résistants et est 1e des rosters les moins agressés de la ligue (à égalité avec les Nordiques). Avec 16 passes réussies, il est en outre (et très bizarrement) le 2e roster ayant effectué le plus de passes en moyenne – à égalité avec l’Alliance du Vieux Monde). Au vu de ces éléments, il reste quand même le 4e roster le plus expérimenté (avec 12,8 XP en moyenne par match). Malheureusement, les mauvaises statistiques sont bien plus nombreuses pour le Pacte du Chaos et la litanie est longue : Pire marqueur (6 TD à peine sur l’ensemble de la saison !), 2e pire défense (27 TD encaissés, soit la pire différence moyenne), 2e plus mauvais agresseur, 3e roster le moins populaire et enfin le moins rentable du championnat (seul roster à ne pas dépasser la barre des 50.000 pièces d’or par match en moyenne). Ainsi, au regard de ses résultats en termes de puissance physique et de destruction des défenses adverses, nous aurions pu attendre bien plus de la part du Pacte du Chaos. Mais sa dernière place au classement et son résultat catastrophique au niveau du jeu avec le ballon (passes mis à part) en font manifestement un roster ayant énormément déçu cette année. La question de sa présence en nombre pour l’année prochaine se pose, et il faut s’attendre à ce qu’il soit peu, voire pas du tout, présent durant la saison à venir.


5. Les ratages complets

L’année a été très compliquée pour bon nombre de rosters, mais celle des Amazones l’a été particulièrement, notamment à cause d’un début de saison cauchemardesque (souvenez-vous, trois défaites par 2 à 0 durant les 3 premiers matchs de l’année). Par la suite, les résultats n’ont été guère meilleurs pour la seule équipe amazone engagée en compétition, laquelle finit à une mauvaise 29e place avec seulement 15 points engrangés. Mais le chemin de croix des Amazones se voit surtout au niveau des statistiques générales réalisées tout au long de la compétition, dans lesquelles le roster brille uniquement par les mauvais côtés. Ainsi, les 13 touchdowns marqués seulement (2e pire attaque de la ligue !) pour 18 encaissés sont un très mauvais résultat pour un équipe plutôt à l’aise dans les phases offensives et très performante habituellement en défense. Fort heureusement, les Amazones se sont plutôt bien défendues au niveau des aspects physiques du jeu avec 30 sorties réalisées pour 35 subies et à peine 3 agressions subies, ce qui est très peu pour un roster peu protégé). Le jeu peu reluisant des Amazones s’est surtout vu au niveau du désamour affiché par le public de la Lutèce (équipe la moins populaire de la compétition) et du désintérêt total des sponsors (2e roster le moins rentable). Les 11,4 points d’expérience par match n’impressionnent guère et démontrent que cette année, les Amazones ont pratiqué un jeu lourd et plutôt soporifique, très loin du jeu virevoltant et acrobatique des Amazones lors des saisons passées. Le résultat final est vraiment peu reluisant pour un roster pourtant réputé très performant en saison régulière et nous pouvons effectivement parler de raté historique pour les Amazones. Fort heureusement, les Amazones ont su se ressaisir durant la Chocolate Cup, car les voici en finale – à la grande surprise de tous – et bien placées pour remporter ce trophée si convoité. Malgré tout, à cause de leurs mauvaises performances durant la saison régulière, mais également compte-tenu de la récente réforme de la composition d’équipe amazone (toujours gardée secrète par les instances officielles du Blood Bowl), il est à craindre que nous ne voyions point d’Amazones l’année prochaine en compétition.

Le deuxième roster à avoir vécu une saison catastrophique est celui du Chaos. Les résultats enregistrés par les chaotiques sont d’autant plus décevants que, sans figurer parmi les rosters les plus performants, le Chaos s’en sort toujours avec les honneurs et présente généralement des statistiques convenables. Mais la saison 2021-2022 a été synonyme d’une longue descente aux enfers pour les Elus du chaos qui se retrouvent à une peu enviable 32e place moyenne pour un total moyen de 13 points à peine, soit des résultats dignes des équipes de minus ! Objectivement, les deux équipes engagées ont pratiqué un jeu très loin des espérances de leurs coachs et elles n’ont brillé que par la faiblesse de leurs statistiques générales. Globalement, le Chaos ne se démarque que par les résultats négatifs enregistrés, tel que par exemple la différence moyenne de touchdowns de -9,5 en défaveur du Chaos (soit à peine 10,5 TD marqués - 2e plus mauvais résultat moyen, contre 20 TD encaissés en moyenne). Mais le résultat est encore pire dans ce qui fait pourtant le jeu du roster chaotique, à savoir l’impact physique. Or, avec un Facteur de destruction de 31, pour un total de 41 sorties subies, le Chaos se retrouve dans le rouge en termes de violence. Le résultat parait honteux pour un roster réputé pour sa force physique et c’est quasiment du jamais vu à la Lutèce Cup, de telle sorte que l’on peut légitimement se demander s’il s’agissait vraiment d’Elus du chaos et si ce n’étaient pas des halflings qui ont volé des armures et des peaux de bouc à quelques bandes renégates de la région. Visiblement non cependant, car même au niveau du cramponnage adverse, le Chaos s’en sort lamentablement, avec à peine 1,5 agression réussie en moyenne sur la saison pour 9 subies, ce qui en fait le roster le plus agressé de la compétition (à égalité avec les Hommes-lézards). Si la statistique peut se comprendre pour un roster dont les Skinks font un menu de choix pour n’importe quel crampon adverse, le résultat est plus qu’alarmant pour un roster chaotique réputé connu pour la dureté de la peau de leurs joueurs. Le jeu soporifique et peu attirant développé cette année par le Chaos en fait le 2e le moins expérimenté de la compétition (9,83 XP par match en moyenne !), ce qui a visiblement fait fuir les mécènes, car le roster est le 3e le moins rentable de la compétition. Le Chaos a donc déçu ses fans sur toute la ligne cette saison, et il est très probable que sa cote de popularité ne remonte pas durant la saison à venir.

Finissons en beauté cet étalage de déconfitures par la plus ultime de toutes, à savoir celle qu’ont vécu les deux coachs de l’Union Elfique évidemment ! Qu’écrire de plus que ce qui a déjà été écrit, sinon que les Elfes font cette année encore pire que les Slaans lors de la fameuse saison inachevée 2019-2020. Avec une 38e place moyenne au classement (sur 40) et 8 points au compteur à la fin de la journée 5, l’Union elfique réalise probablement la pire performance d’un roster multi-représenté sur une saison régulière, équipes de minus compris ! Mais c’est surtout au niveau des statistiques que l’enfer qu’ont connu les elfes s’illustre encore le mieux. Si le roster est le meilleur passeur du championnat (encore heureux), avec 3,03 passes réussies par match, le reste de ses statistiques appelle à la vengeance et à la miséricorde. Pire défense du championnat (1,96 TD encaissés par match en moyenne), pire facteur de destruction (0,86 par match en moyenne), roster le moins puissant (0,76 sorties en moyenne par match) et le plus fragile (3,56 sorties subies par match en moyenne), également le moins agressif (1 agression sur la totalité du championnat) mais 2e le plus agressé (0,5 agressions par match en moyenne), 2e roster le moins populaire et enfin 4e le moins lucratif – n’en rajoutons pas, la coupe est pleine ! Ce fut vraiment une saison plus que cauchemardesque pour l’Union elfique de telle sorte que nous pouvons nous interroger qui serait assez fou pour tenter de laver l’affront de cette débâcle sur le blason des elfes lors de la saison à venir !

Dernière modification par Duda (23-08-2022 16:25:37)


Pourquoi les Nains ont la bière et les Elfes la magie ?
Parce que les Nains ont choisi en premier...

Hors ligne

 

#4 19-08-2022 12:16:12

Duda
Mythe
Date d'inscription: 15-01-2007
Messages: 3352
Sunnyvale Samsquanches (Fav Slaanesh)DEATHCLAWS s2

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

C. PANORAMA DES VEDETTES

L’analyse des statistiques globales étant faite, passons maintenant à la présentation des performances individuelles en commençant par faire briller ceux qui sont les premiers artistes de cet art noble et sanguinaire qu’est le Blood Bowl, ceux qui suent sang et eau sur les pelouses, ceux qui risquent leur vie pour la gloire, les femmes et l’argent (pas forcément dans cet ordre-là) – à savoir les joueurs eux-mêmes, et ce même si nous le savons pertinemment que ce qui intéresse le plus les egocentriques, narcissiques et égoïstes coachs de la Lutèce Cup c’est que l’on parle d’eux, d’abord d’eux et peut-être exclusivement d’eux !

1. Les Vedettes

https://zupimages.net/up/21/48/gnei.jpg
La vedette incontestée du championnat 2021-2022 fut, à l’évidence, le lanceur elfe John Moon, auteur de performances époustouflantes tout au long de l’année. Ses actions de classe, sa fulgurance, sa vivacité et sa science du jeu ont crevé l’écran et il a ébloui notre championnat de toute sa splendeur. Auteur de 52 passes, 1 touchdown et 2 sorties, il a surtout été la rampe de lancement de toutes les attaques elfes. D’ailleurs, le public ne s’en est pas trompé en lui attribuant par 5 fois le titre de Meilleur Joueur du Match, portant son total de points d’expérience gagnées à 79 ! L’immense talent du Lanceur elfe se perçoit parfaitement dans sa progression sur le plan technique mais aussi physique, car outre 4 compétences nouvelles glanées par ce dernier (Esquive, Blocage, Glissade Contrôlée te Précision), il a vu sa force augmenter considérablement, faisant de lui un athlète acharné capable de lutter sur le plan physique avec des Orques noirs ! Sportif complet, adroit, agile et puissamment bâti, John Moon avait tout pour réussir. Malheureusement pour lui, tel un Christiano Ronaldo avec l’équipe du Portugal, ses coéquipiers ont été très loin de son talent et il a dû composer avec un effectif visiblement pas à niveau – tant les résultats des Elfes de Chelsey ont été catastrophiques. Manifestement, si Ankmorpok, le coach de l’équipe, a été un excellent préparateur physique et technique individuel, il n’a pas su adapter le jeu de l’équipe à leur forces et faiblesses, car mis à part John Moon, et suite à la mort tragique du Receveur Oakley, le reste de l’équipe fait peine à voir. Les Elfes de Chelsey ont ainsi écumé le fond du classement de la ligue et ont été piteusement sortis dès le premier tour de la Chocolate Cup (non sans que John Moon rajoute 2 passes à son actif). Malgré tout, la performance globale du Lanceur elfe a été stratosphérique et il remplit parfaitement tous les critères pour figurer dans le Panthéon historique de la Lutèce Cup : meilleur joueur de l’année, 4 nouvelles compétences, une augmentation de caractéristique (et la plus prisée), 5 fois élu Joueur du Match et surtout, il bat aisément le nombre de passes du légendaire Cannonball (mais il reste à 7 passes du record absolu de passes réalisé par le Lanceur elfe sylvain Kaka lors de la saison 2009-2010 – ce dernier méritant par ailleurs tout autant de figurer dans le Panthéon de la Lutèce soit-dit en passant). Quoi qu’il en soit, bravo et merci pour cette performance John, tu nous as vendu la Lune !

https://zupimages.net/up/21/48/iv9u.jpg https://zupimages.net/up/21/48/9p6w.jpg https://zupimages.net/up/21/48/3bkr.jpg
Si le roster Bas-fonds a autant performé cette saison, c’est principalement dû à la réussite exceptionnelle de leurs Coureurs d’égout. Pour faire simple, les trois coureurs des trois équipes Bas-fonds engagées en compétition cette année se retrouvent dans le Top 10 des meilleurs joueurs du championnat.
En fin de saison régulière, ils sont presque à égalité en termes de statistiques et de points d’expérience gagnés. Le meilleur des trois semble être Lecanora Campestris de la Fungus Invasion coachée par Morrigan. Avec 12 TD marqués en 15 journées, auxquelles il convient d’ajouter 2 sorties et 2 titres de JPV – soit un total de 49 XP pour 4 compétences nouvelles, Lacenora a été incontestablement le maillon fort de toutes les attaques de son équipe, mais également un excellent joueur défensif, grâce notamment aux Cornes qui lui ont poussé sur le front à la suite d’un traitement à base de Malpierre après la 9e journée du championnat. Malheureusement, sa route fut stoppée très rapidement en Chocolate Cup, à cause d’une défaite insipide de son équipe face à la future équipe finaliste.
L’autre Coureur en verve en fin de championnat a étéEgouttard des Bam Bam Bigelows 76ers du coach Buckler. Sur la saison régulière, il a été plus prolifique même que Lecanora, avec 14 TD marqués (pratiquement un par match !), pour 1 passe réussie et 2 titres de JPV – pour un total de 47 XP et 4 compétences nouvelles glanées. Employé de manière plus offensive par son coach et peut-être un brin plus risquée que le coureur de Morrigan, Egouttard a du souffrir d’un match d’arrêt après une vilaine blessure au dos subie lors de la journée 13. Cela ne l’a pas empêché de revenir plus fort que jamais pour la fin de saison, car après 2 TD marqués lors de la journée 15, il a brillé de mille feux lors du 8e de finale des Play-offs avec 2 nouveaux TD dans son escarcelle. Malheureusement son équipe n'a pas été à la hauteur, car elle s’est fait pitoyablement éliminer lors d’une séance de tirs-aux-buts mémorable, alors même que les Bam Bam Bigelows avaient dominé pleinement la rencontre face aux Nordiques de BTMC.
Pour terminer ce tableau, évoquons enfin le troisième larron qui n’est autre que Tail Jeune, le virevoltant coureur des Miami Cheat d’Olivierdulac. Légèrement moins en verve que ses deux compères sur la fin de saison, à cause d’une blessure grave au genou subie lors de la 13e journée qui s’est avérée être persistante, le coureur d’égout a tout de même inscrit 12 TD en 15 matchs, pour 2 sorties et 2 titres de JPV – soit un total de 44 XP et également 4 compétences gagnées. A ce titre, nous constatons que Trail Jeune a dû subir un traitement de Malpierre identique à celui de Lecanora Campestris, dans la mesure où les mutations que les deux coureurs d’égout ont acquises sont parfaitement identiques. Malheureusement pour Trail Jeune, sa carrière s’acheva sur une seconde blessure reçue lors du 1/8 de finale des Play-offs face aux Darkside Mariners, lors duquel l’autre genou du coureur a lâché, mettant un terme à la carrière du joueur en Lutèce Cup.

https://zupimages.net/up/22/11/y9hc.jpg
Depuis le début de cette présentation, nous évoquons des joueurs agiles, des joueurs rapides et véloces, mais détrompez-vous, la Lutèce Cup n’est certainement pas l’antre du beau jeu, de la passe dans les airs et de l’esquive à tout va, c’est avant tout un champ de bataille, un endroit maudit où l’on chante les hymnes à la gloire de ce qui nous tient tous le plus à c½ur : LA BAGARRE ! Et dans cet exercice un joueur fut le symbole de ce qui se fait de plus beau dans cet art poétique du coup de poing en pleine tranche, j’ai nommé Top’Alavachett, le minotaure des Meat Doom Mans coachés par l’inventeur du beesechurger Ma-big-burger ! Performance incroyable sur l’ensemble de la saison du Minotaure bagarreur, qui avec 20 sorties (auxquels il en ajoute 3 en Chocolate) et 2 titres de JPV est honoré du double titre de Meilleur Sorteur et de Meilleur Big Guy de la saison ! Avec 49 XP au total à la fin de la saison régulière, Top’Alavachett a dominé les débats en la matière, des sabots et des cornes ! L’amour de son entraineur envers son joueur vedette est perceptible dans les choix opérés par le technicien sur les évolutions de compétences du Minotaure. Ma-big-burger n’a visiblement rien voulu laisser au hasard (n’en déplaise à ses dieux du chaos) et a fait acquérir à son joueur tout un panel de compétences lui permettant de bloquer et de blitzer en toute sécurité. Avec la triplette de compétences Bagarreur, Blocage et Juggernault (auxquels s’ajoute l’Esquive en Force), l’objectif a été que Top’Alavachett reste surtout debout en toutes circonstance. Il manquait juste une petite Esquive, non ? Comme le dit la fameuse réclame : sans maitrise la puissance n’est rien, et Top’Alavachett semble parfaitement correspondre à cette expression.
Naturellement, évoquons également l’excellente performance de son compère big guy de l’équipe, à savoir Razmutt le Daubé l’ogre au bras musclés qui fut l’autre grand architecte du succès des Meat Doom Mans dans l’obtention du Prix du Bashlord. Avec 9 sorties réalisées et ayant été nommé par 4 fois l’homme (enfin l’ogre) du match, pour 1 lancer de minus réussi, Razmutt a pu glaner 35 points d’expérience, lui permettant d’obtenir des compétences plus qu’utiles dans les phases défensives mais également offensives de l’équipe (Garde, Blocage et Bras Musclé). Ainsi, si Top’Alavachett a crevé les écrans durant la saison, il le doit aussi, en partie, au travail de sape de Razmutt, et ça méritait d’être souligné.

https://zupimages.net/up/22/34/jw2r.jpg
Un autre joueur athlétique s’est magnifiquement révélé sur la fin de saison. Il s’agit du prolifique en hémoglobine blitzer skaven, le bien-nommé Blitzounet des Bam Bam Bigelows du redoutable Buckler, qui finit la saison avec 14 sorties réalisées et 2 titres de JPV. Il devient le 2e meilleur sorteur de la ligue, notamment grâce à une 3e partie de saison sur les chapeaux de roue, avec 7 sorties réalisées en 5 matchs (dont 4 sur la seule journée 13) (soit un total de 39 XP en fin de J15). Ce sont surtout ses trois compétences à fort potentiel de destruction (Tacle, Châtaigne et Griffes) qui en ont fait un joueur craint sur toutes les pelouses de la Lutèce Cup. Une véritable arme de destruction massive dans les rangs des Bas-fonds, qui ont permis à son équipe de se qualifier brillamment pour les Play-offs. La défaite des Bam Bam Bigelows en 1/8e de finale, à la suite d’une séance de tirs-au-but est d’autant plus rageante que Blitzouet avait toutes les armes pour réussir une véritable performance de haute voltige sur le reste de la compétition. Il n’en a rien été, au grand dam de Buckler, mais il n’en demeure pas moins que la performance grandiose du Blitzer durant la saison régulière méritait d’être mise en avant !

https://zupimages.net/up/22/34/sb1e.jpg
Puisque l’on évoque les joueurs physiques, comment ne pas parler d’une autre forte-tête et performeuse en matière de violence dans la bagarre, à savoir Pierrette, la blitzeuse-star des Prêtres de la Sainte-Gouaille du fameux duo Nicap et Lepropre. Si Pierette avait démarré la compétition sur les chapeaux de roue avec 9 sorties lors des 5 premières journées, ses statistiques sont quelque peu revenues à la normale, mais elle termine la saison tout de même avec 13 sorties réalisées, 1 touchdown et 1 titre de JPV, pour un total de 33 XP et 3 compétences athlétiques (Tacle, Châtaigne et Frénésie). Elle glane par ailleurs un titre de JPV en phase finale et complète sa panoplie de compétences par une Stabilité plus que bienvenue pour la défense orque. Véritable symbole de la dureté et de la solidité des Prêtres de la Sainte Gouaille, Pierrette a été une valeur sûre de l’équipe tout au long de la saison, et termine 3e meilleure sorteuse de la compétition.

https://zupimages.net/up/21/48/hwpj.jpg
Si la réussite des Prêtres de la Sainte-Gouaille doit beaucoup au jeu physique de ses blitzeurs, dont la susvisée Pierrette en premier lieu, elle doit encore plus à la surprenante et incroyable (pour un orque) science du jeu et du placement de leur lanceuse-capitaine, l’étonnement adroite Fernande, auteur de 10 touchdown, 1 réussite et 3 sorties durant la saison régulière (pour un total de 37 XP. C’est surtout au niveau des compétences acquises que Fernande s’est illustrée tout au long de l’année, et il est incontestable que ses coachs Nicap et Lepropre ont su en faire une joueuse agile, presque insaisissable pour les adversaires – en lui apprenant notamment l’art magistral et si choyé des bloodbowleurs qu’est celui du Blocage et de l’Esquive. Un travail important sur l’Anticipation du ballon a également été mené par la joueuse, de telle sorte qu’elle est devenue le symbole de l’hégémonie des Prêtes de la Sainte-Gouaille sur le championnat. En réalité, son talent incroyable a explosé aux yeux de tous lors des phases finales de la compétition, lors desquelles Fernande a rajouté à son compteur 4 TD et 1 passe réussie, compétant sa panoplie de compétences par l’apprentissage de l’Arrachage du Ballon des mains adverses. Fernande est ainsi devenue au fil du temps une joueuse impressionnante, très complète et très difficilement arrêtable pour ses adversaires. Si seulement ses coachs avaient évité ce rhum NON-arrangé durant la demi-finale…

https://zupimages.net/up/22/34/dzdw.jpg
Ce n’est qu’en forgeant que l’on devient forgeron. Ce fameux adage pourrait parfaitement s’appliquer à Lageh d’Euzerre, le Lanceur-star de la Team Allianz qui, à force de travail et d’acharnement, est devenu une véritable vedette du championnat, finissant 2e meilleur passeur (derrière l’inatteignable John Moon) avec 16 passes réussies, mais surtout en présentant un profil de Quaterback complet avec 7 touchdown, 3 sorties et 1 titre de JPV, pour un total de 47 XP tout de même en fin de saison régulière. Avec ses compétences de Blocage, Chef et Précision, il a été un capitaine hors-pair, aussi sûr défensivement que compétent sur le plan offensif. Il a également hautement performé lors de la Chocolate Cup, en complétant ses statistiques par 2 passes réussies, 1 sortie et 1 nouveau touchdown, lui permettant par ailleurs d’apprendre l’art si précieux de l’Esquive. Le talent et les performances du capitaine humain ont été la principale raison de l’excellent parcours de la Team Allianz lors de la Chocolate Cup, et il reste à voir s’il sera à la hauteur de son talent lors de la grande finale qui verra son équipe opposée aux redoutables Amazones des Panthères Bleues, contre lesquelles son équipe avait d’ailleurs lamentablement perdu lors de la saison régulière. Lageh d’Euzerre sera-t-il à la hauteur de son talent pour mener son équipe à la victoire ? Nul ne le sait sauf lui et la réponse arrivera très bientôt !

https://zupimages.net/up/22/34/ce7i.jpg
En parlant de leaders d’équipe, il est impossible de ne pas évoquer le sort de Eddie la Vessie, le coureur de l’équipe des Piliers de Bhâar de Sobhek. Alors qu’il était auteur d’un début de saison correct mais sans plus, le talent d’Eddie a explosé aux yeux de tous durant le 3e tiers de la saison, durant lequel le nain a réalisé des performances monstrueuses en inscrivant 6 TD et en gagnant un titre de JPV. Il finit la saison avec 43 XP et 4 compétences, dont 2 glanées sur le seul 3e tiers de la saison (Sur la balle et Frappe précise). Joueur-clé de l’effectif des Piliers de Bhâar, pilier pourrions-nous même dire, Eddie est celui par qui passaient toutes les actions de l’équipe. La qualification des nains en play-offs est grandement due aux actions de classe du coureur qui, grâce notamment avec l’acquisition du subtil art de l’Esquive (si rare dans les effectifs nains), en plus du sempiternel Blocage, fut un véritable poison pour les défenses adverses. Il termine ainsi comme l’un des tout meilleurs marqueurs de la ligue avec 13 TD et 1 titre de JPV.

https://preview.redd.it/57gbozscn2g61.png?width=640&crop=smart&auto=webp&s=dc9beac1ecc419a7ff31252d99b5270def7d1785
Nous ne pouvions finir cette revue des vedettes de la saison sans parler du joueur-star de l’équipe victorieuse, à savoir l’idolâtré loup-garou Jim Mordillard du XV du Père Lachaise mené par le nouvel étoilé Gardën ! Le parcours des Nécromantiques n’a pas été aisé et fut parsemé d’embuches et de phases compliquées, notamment à cause de la perte de plusieurs joueurs importants de l’effectif, dont les deux expérimentées goules Simone Lagoret et Edith Paf. La performance finale de Gardën et de son équipe est d’autant plus exceptionnelle et elle le doit beaucoup au talent de Jim Mordillard, qui a éclaboussé de sa classe la saison et qui a été une valeur sûre de l’équipe durant les phases finales. Avec 2 touchdowns marqués, pour 7 sorties et surtout 4 titres de JPV (pour un total de 36 XP) lors de la saison régulière, Jim a vraiment été l’idole des foules, lesquelles chaviraient littéralement de bonheur lorsque le loup-garou démembrait ou déchiquetait ses victimes avec grâce et beauté bestiale, si chères au public avide de sang et de violence ! Joueur rapide et agile (Esquive) mais surtout physique grâce à ses compétences de destruction (Blocage et Châtaigne) Jim a surtout été utilisé par son entraineur comme joueur de sécurité en défense, laissant la responsabilité des phases offensives aux goules et à l’autre loup-garou de l’équipe. Et il faut avouer que Jim a réalisé des merveilles dans les tâches qui lui ont été allouées. Il s’est d’ailleurs particulièrement illustré en play-offs, avec 3 nouvelles sorties et un autre titre de JPV, permettant au XV du Père Lachaise d’emporter le championnat, au grand bonheur de son coach et de ses fans !

2. Les Eternels Espoirs

Evoquons désormais les excellents joueurs de la saison, qui n’ont pas été très loin de figurer parmi le gotha lutécien, mais qui à cause d’une fin de saison compliquée sur le plan individuel ou collectif ou à cause des choix tactiques de leur coach, sont restés aux portes du salon occupé par les John Moon, Jim Mordillard, Blitzounet, Pierrette ou encore les coureurs skaven, pour ne citer qu’eux.

Le premier d’entre eux est peut-être celui qui aurait pu faire briller son étoile au firmament de la ligue, si ce n’est le rôle ingrat auquel l’ont finalement cantonné ses coachs, nous voulons évidemment parler de Kwalnex Gauldennshou, le discret et vicieux gobelin des orques noirs des Poings sur ta Gueule coachés par Pedro et Laraigne. Il faut bien l’avouer, le trophée du Crampon d’Or reçu par ces derniers est du en grande partie au talent faramineux de leur joueur à piétiner les chevilles adverses en toute discrétion. Les 23 fautes commises par l’équipe durant la saison régulière sont dues, en grande majorité, aux prouesses du perfide gobelin. Malheureusement pour ce dernier, son immense talent de cramponneur fut pour lui une malédiction, dans la mesure où ses entraineurs ont décidé d’en faire le piétineur attitré de l’équipe. Le résultat fut immédiat pour l’équipe avec une croissance exponentielle d’agressions réussies, mais ce choix fut dramatique pour la carrière du pauvre Kwalnex qui n’a plus progressé dans son jeu depuis la 9e journée et qui, par ailleurs, a été la cible privilégiée des joueurs adverses. Le malheureux gobelin termine ainsi la saison sans aucune performance notable (outre les agressions réussies bien évidemment) entre la 10e et la 15e journée. Pire, ce qui devait arriver arriva, à force de marcher sur les joueurs au sol, Kwalnex fut rattrapé par une blitzeuse amazone furieuse des Panthères Bleues, qui brisa net le dos du chétif gobelin lors de la dernière journée de la saison régulière. Si ce dernier revint dans l’effectif après une pause bien méritée, il n’a été que l’ombre de lui-même. Pour preuve, sa blessure sérieuse a été la cause de sa piètre performance lors de la demi-finale de la Chocolate Cup (aucune agression réussi) alors même que les Poings sur ta Gueule rencontraient de nouveau les Panthères Bleues. De là à dire que Kwalnex s’est fait dessus en craignant de subir le même sort que lors de la journée 15, il n’y a qu’un pas…

A ce titre-là, un autre gobelin a volé la vedette à Kwalnex. Il s’agit du versatile et surprenant Bibliveld Pleindedents des orques noirs des Retournous Insidious, qui est devenu, en un court laps de temps, une véritable idole des foules en remportant 3 fois le titre de meilleur joueur du match durant le 3e tiers de la saison. A grand étonnement de son coach Louis X, les actions souvent ratées de Bibliveld se firent soulever une foule en liesse, qui s’est pris d’amour pour ce chétif et difforme gobelin. Porté par des fans en folie, Bibliveld a acquis en assurance et en expérience, et termine la saison avec des statistiques tout à fait honorables (pour un gobelin du moins) avec 2 touchdown marqués, 1 passe, 1 sortie même, et 4 titres de JPV. Fort dommage que la saison des orques noirs se termine si mal, car avec pas moins de 3 compétences acquises, et non des moindres (Sprint, Plongeon et Glissade contrôlée), Bibliveld est devenu le minus le plus expérimenté de l’histoire de la Lutèce Cup ! Avec 25 points d’expérience acquis, il ne bat pas le record historique du légendaire halfling Christiano Ronaldo (le bien-nommé) du Sporting Club Petit Péton qui, lors de la saison 2007-2008 a gagné pas moins de 31 points d’expérience, mais dont 7 l’ont été durant la Chcolate Cup ! Bibliveld Pleindedents fait donc mieux pour 1 point que le halfiling si l’on prend en compte uniquement la saison régulière ! Une véritable star-minus des pelouses est née !

Autre joueur en verve durant les deux premiers tiers du championnat, Shark O’Kill, le rat-ogre mutant des Miami Cheat a fortement déçu sur la fin de saison, en ne réalisent qu’une seule pauvre petite sortie durant les 5 derniers matchs de la phase régulière, et en étant totalement absent durant le 1/8e de finale qui a vu la défaite de son équipe face aux infatigables Darkside Mariners. Il termine tout de même l’année avec le titre de deuxième meilleur Big Guy de la compétition avec 11 sorties réalisées, mais son très faible sur la fin de saison est peut-être la cause de la mésaventure de son équipe durant les play-offs.

Au contraire du rat-ogre, un nain s’est particulièrement illustré durant les coupes de fin de saison, passant d’un statut de bon joueur de la ligue à celui de potentielle vedette. Il s’agit de nul autre que Pitcheru, le pathologiquement téméraire Tueur de troll des It Snot a Problem coachés par le fantasque Aredhel. Sa fin de saison a été grandement perturbée par une grave blessure à la main subie durant la 13e journée du championnat (décidemment, la 13e journée n’a pas été tendre avec les joueurs-vedettes…), ce qui a eu pour conséquence un troisième tiers du championnat pratiquement vierge de toute performance de la part de Pitcheru. Et pourtant, le tueur de troll réalisait un excellent parcours, avec 8 sorties réalisées et 2 titres de JPV. Il avait excellement progressé en acquérant 3 compétences plutôt intéressantes pour l’équipe (Châtaigne, Esquive en force, Stabilité), ainsi qu’un Blocage multiple peut-être moins optimal au regard de son rôle sur le terrain et de sa frénésie. Mais c’est véritablement durant la Chocolate que Pitcheru a affolé les compteurs, avec 5 sorties réalisées en 2 matchs à peine. Bien dommage que le parcours des It Snot a Problem s’est arrêté si tôt en quarts de finale (à la surprise générale), car au vu de ses performances, le tueur de troll avait toutes les armes pour devenir une véritable vedette du championnat.

Autre joueur à avoir honorablement évolué durant le 3e tiers de la saison est le coureur d’égout skaven Jo Ferrari des Vaincus mais Jamais Souris coachés par l’incorrigible doublette Magus et Nico. Auteur de 4 touchdowns durant le 3e tiers de la saison, Jo a été le principal artificier de l’équipe et certainement l’atout-majeur dans la qualification des Skaven en play-offs. Malheureusement pour lui, les choix opérés par ses coachs ont quelque peu freiné sa progression. Avec 32 XP acquis en 15 matchs, il pouvait espérer glaner 3 compétences. Au lieu de cela, la stratégie adoptée par Magus et Nico a consisté en un traitement de Malpierre qui a fait pousser une seconde tête à leur coureur d’égout, mais qui lui a coûté beaucoup d’énergie et d’expérience. Il n’a ainsi plus évolué depuis la 9e journée, et ce malgré des statistiques affolantes sur la fin de saison, et finit l’année dans un anonymat certain, alors que son équipe est éliminée dès les 1/8e de finale des play-offs. Qui sait, peut-être qu’avec un choix d’évolution différent, Jo Ferrari aurait conduit son équipe à la victoire ?

Décidemment, les nains des It Snot a Problem avaient le vent en poupe en fin de saison, dans la mesure où un autre de leurs joueurs s’est brillamment illustré durant cette période. Il s’agit du Coureur Rocher Rouge, qui termine la saison avec 10 touchdown inscrits (dont 4 sur le seul troisième tiers) et 1 sortie réalisée, auxquels s’ajoutent 2 TD et 1 sortie durant les play-offs. Ses statistiques de fin de saison ont ainsi très peu à envier à l’autre coureur nain en verve, à savoir Eddie la Vessie, même si Rocher Rouge fait légèrement moins bien que son collègue de métier. Mais avec 4 compétences très utiles glanées sur la saison régulière (Blocage, Glissade contrôlée, Frappe précise et Frénésie), Rocher devient un point d’encrage tant des attaques que des défenses de son équipe, faisant de lui un excellent porteur de ballon mais également un formidable contreur de fond de terrain. Une nouvelle fois, dommage pour son coach Aredhel que l’excellent forme de ses joueurs, et notamment de Rocher Rouge, n’est arrivée que si tard dans l’année, car avec peut-être un brin plus de concentration et un zest de réussite, les It Snot a Problem auraient pu se qualifier en play-offs, comme tout bon nain se le doit. 

Place aux femmes désormais et évidemment lorsqu’il est question de donzelles, il convient d’évoquer les Amazones dont les performances des joueuses n’ont explosé que sur la fin de saison. Deux joueuses symbolisent ainsi ce regain de forme des filles, il s’agit bien sûr de Astra, la blitzeuse et de Angela, la lanceuse des Panthères Bleues d’Alchemy. Les performances des deux vedettes amazones sur le 3e tiers du championnat ont été excellentes, et leur état de grâce s’est poursuivi en Chocolate Cup, permettant ainsi à l’équipe d’atteindre la finale de cette coupe si enviée et si redoutée parmi les lutéciens (et même au-delà !). Si Astra fut momentanément stoppée dans son élan par une vilaine blessure subie lors de la 15e journée, elle est revenue en forme pour la Coupe en chocolat, en réalisant 3 sorties et 1 touchdown en 3 matchs, augmentant encore plus ses excellentes statistiques de la saison régulière (1 TD, 9 sorties et 3 JPV). Avec 4 compétences gagnées (Garde, Châtaigne, Tacle, Arracher le Ballon), Astra est une joueuse complète et résistante, surtout portée sur la destruction des attaques adverses. De son côté, Angela a également magnifiquement performé sur la saison régulière en marquant à 4 reprises, pour 10 passes réussies, 2 sorties et 1 titre de JPV. Mais c’est surtout son match de la demi-finale de la Chocolate qui restera dans les mémoires, car Angela a dégoûté les supporters des orques noirs des Poings sur ta Gueule en réussissant durant la rencontre 1 passe, 1 TD et 1 interception. Le fameux journal Spike Magazine lui a même attribué, à l’occasion, la note maximale tant sa performance a époustouflé les commentateurs. Il reste à voir si les Amazones continueront sur leur lancée et si les deux vedettes en devenir confirmeront tout leur talent en finale de la Chocolate !

Puisque nous parlons de duos, intéressons-nous à une autre doublette qui a été pour beaucoup dans la réussite de son équipe sur la saison régulière et qui a porté haut les couleurs Elfes noirs durant la phase des play-offs. Il s’agit évidemment des deux vedettes des Darkside Mariners du coach Pixmen, à savoir le blitzer Aerandir Drukh et la furie Mormegil Khadath. Ce couple tant sur les terrains que dans la vie privée (parait-il selon Lutèce Match Magasine) fut la principale arme des elfes noirs et les performances des deux joueurs symbolisent parfaitement l’excellente saison réalisée par les Darkside Mariners. Une petite curiosité malgré tout apparait lorsque l’on analyse la stratégie employée par les elfes noirs sur les terrains de la Lutèce. Alors que l’on aurait pu croire que Aerandir allait être l’atout offensif majeur de l’équipe, et que Mormegil allait être cantonnée plutôt aux tâches défensives, c’est le contraire qui fut mis judicieusement en place par Pixmen. Ainsi, avec 2 touchdown et 7 sorties réalisées (dont 2 en play-offs) pour 2 titres de JPV, et des compétences gagnées portées sur le combat et la résistance (Tacle, Intrépidité, Esquive) le blitzer fut plutôt employé comme destructeur des attaques adverses. De son côté, la furie a joué les tout premiers rôles dans les actions offensives des elfes, en scorant par 5 fois, pour 1 passe, 2 sorties et 3 titres de JPV et en améliorant son panel de compétences par un Blocage et une Glissade contrôlée très utiles sur les phases d’attaque (auxquelles s’est venu ajouter un Tacle pour plus de contrôle en phase défensive). Dans tous les cas, le duo de chic et de choc a grandement participé à la réussite globale des Darkside Mariners et si Pixmen a pu terminer dans le Top 8 de la saison, il le doit en grande partie à ces deux joueurs.

Troisième duo à mettre en évidence, mais bien moins glamour que le précédent, est celui des Centaures Taureaux des Gens de Bon Pays du coach OON. Les fameux frères-ennemis Ken et Ryu ont ainsi menés leur équipe jusqu’aux portes de la finale des play-offs, et il s’en est fallu d’un rien pour qu’ils atteignent celle-ci. Ah, cette fameuse esquive à 4+ relençable de Ken. Si seulement elle avait passé… Le sort en a voulu autrement, mais il n’en demeure pas moins que le duo de centaures a dominé les débats durant les matchs de la saison régulière. Si Ken était plutôt utilisé comme arme offensive (10 touchdown marqués pour 1 sortie réalisée et des compétences en lien avec le jeu de ballon : Blocage, Esquive et Prise Sure), Ryu fut l’atout maître des défenses d’OON, avec 2 touchdown à peine, mais 9 sorties réalisées et 3 titres de JPV (et des compétences athlétiques comme Blocage et Châtaigne auxquelles a été ajouté l’Esquive pour plus de résistance dans les combats). Entourés de pas moins de 5 gardes nains, les Centaures-taureaux ont constitué un obstacle quasiment infranchissable pour les adversaires des Gens Bons, et leur impact physique, leur vitesse et leur étonnante agilité en firent des boulets de canon quasiment instoppables pour les défenses adverses. Avec de tels joueurs, il était évident que les Nains du Chaos allaient performer durant les play-offs, et il s’en est fallu vraiment de très peu pour que cette équipe aille au bout.

Si nous revenons aux passeurs, impossible de ne pas évoquer le sort malheureux de deux d’entre eux, qui auraient pu espérer figurer dans le panthéon de la saison, mais qui ont connu une fin de compétition tragique. Kelpres Izion, l’adroit lanceur des elfes des Nez dans le Gazon a été probablement le seul joueur de l’équipe qui n’a pas démérité, en essayant tant bien que mal à délivrer d’excellents ballons à ses coéquipiers visiblement maladroits (un comble pour des elfes). Avec 14 passes réussies durant la phase régulière et 2 titres de JPV, il finit parmi les meilleurs quaterback de la ligue et réalise par ailleurs une excellente Chocolate Cup, ce qui lui permet d’obtenir 3 compétences nouvelles (Chef, Canonnier et Sur la balle). Malheureusement pour lui, son handicapante blessure grave à la jambe reçue lors de la 7e journée, couplée à un genou détruit lors du quart de finale de la Chocolate, ont mis un terme définitif à la carrière du joueur, et par conséquent aux espoirs de victoire en coupe de Frakas.
L’autre passeur en verve durant la saison mais qui finit mal n’est autre que Ottokar Seck le lanceur humain des Inguiz Titi de Bosk. Auteur de 15 passes, 1 touchdown, 2 sorties et 1 titre de JPV (pour 2 compétences : Blocage et Sur la balle), Ottokar voit sa carrière terminée à cause de deux blessures persistantes, l’une à la main et l’autre au dos – dirimant pour tout lanceur qui se respecte. Après une fin de saison en eau de boudin de la part des Inguiz Titi, et malgré les bonnes performances d’Ottokar, Bosk leur entraineur décide – au grand dam de tous – de ne pas inscrire l’équipe en Chocolate. La carrière d’Ottokar s’arrête net, certainement sur des regrets.

Pour terminer ce panorama de vedettes potentielles et afin de rendre hommage au finaliste malheureux, intéressons-nous maintenant à l’un des joueurs les plus en vue lors des play-offs de la compétition, je veux naturellement parler de Sir Fratus Sinister le blitzer noble impérial des Iaatus qui a éclaboussé de son talent les phases finales de la Lutèce Cup. Déjà auteur de performances excellentes durant la saison régulière (6 TD, 1 passes et 6 sorties), Sir Fratus complète ses statistiques avec 2 nouveaux TD, 1 sortie et 1 titre de JPV, en faisant une véritable star naissante de la Lutèce Cup. Avec 43 XP en définitive et 4 compétences plus qu’utiles pour l’effectif noble (Tacle, Glissade Contrôlée, Intrépidité et Esquive), Sir Fratus Sinister fut un véritable couteau-suisse pour son coach Ashrame, un homme à tout-faire infatigable et inépuisable. La grandiose réussite des Iaatus en play-offs est certainement due à la forme olympique du blitzer noble, qui a même eu pour mérite de faire oublier à son coach le regretté Parcifal l’Impartial. Au si seulement celui-ci n’avait pas eu la mauvaise idée de trépasser, quel magnifique duo de blitzers nobles nous aurions eu cette année !


2. Honneur aux trois-quarts

Nous le savons tous, une équipe de Blood Bowl c’est avant tout des positionnels parfaitement expérimentés et savamment employés sur le terrain. Mais en réalité, une équipe de Blood Bowl ne serait rien sans ses hommes de l’ombre, ses forçats de la ligne de scrimmage, ses éternels sacrifiables que sont les trois-quarts. Rendons ainsi hommage (rapidement, faut pas déconner non plus) aux plus méritants d’entre eux, à ceux qui nous ont étonnés par leur bravoure et leur dévouement et qui sont devenus, pour certains et grâce à un brin de réussite, des joueurs tout à fait capables.

En premier lieu, rendons grâce au plus expérimenté, au plus compétent et au tout simplement meilleur d’entre eux, j’ai nommé le Chevalier Mauvais, homme-bête des Manuchaosius, qui a affolé les statistiques des trois-quarts cette saison. Avec un total de 31 XP réalisé grâce à 1 touchdown marqué, pour pas moins de 10 sorties et 2 titres de JPV, le Chevalier Mauvais termine la saison avec 4 compétences acquises, toutes plus utiles les unes que les autres (Tacle, Châtaigne (+1), Lutte, Garde). Avec un joueur aussi complet défensivement et prolifique en nombre de sorties, nous pouvons légitimement nous interroger sur les raisons pour lesquelles le reste de son équipe a si peu performé. Le Chevalier se démarque totalement dans le marasme qu’à été la saison des Manuchaosius et si ceux-ci n’avaient pas croisé la route des redoutables Panthères Bleues dès les 1/8e de finale de la Chocolate, qui sait, l’étoile noire du Chevalier Mauvais aurait peut être encore plus brillé de son éclat sombre au firmament de la Lutèce.

Naturellement, c’est parmi les effectifs norsques qu’il convient de chercher les meilleurs des trois-quarts, tant le nordique est connu pour son amour de la bagarre et de la prise de risques insensée. Mais signalons tout de même trois fameux trois-quarts suivants :

-    Le costaud Fernand des BTMC: 26 XP (7 sorties, 3 JPV) ; Frénésie, Tacle, Pro
-    Le vil et mesquin Thangbrand Gunnarsson des Fantômes de la Norsca : 27 XP (2 TD, 1 passe, 4 sorties, 3 JPV) : Joueur Déloyal (+1), Sournois, Intrépidité
-    Le pro furieux Marcel des également BTMC : 13 XP (3 TD, 1 JPV) ; Pro, Arracher le ballon, Frénésie

Mais les autres rosters n’ont pas été en reste, et nous pouvons rendre hommage à ceux qui ont résisté jusqu’au bout face à l’adversité en réalisant de véritables exploits malgré leur rôle ingrat :

-    Le versatile Jimmy Lotus, skaven des Vaincus Mais jamais Souris : 13 XP (1 passe et 3 JPV) ; Parade, Arracher le ballon, Lutte
-    Le polyvalent Gerwin, serviteur des Kaiser Krampon : 14 XP (1 sortie, 3 JPV) ; Joueur Déloyal (+1), Frappe précise, Lutte
-    L’athlétique Tsantelenia, la bloqueuse naine des It Snot a Problem : 21 XP (1 passe, 4 sorties, 3 JPV) ; Garde, Esquive en force, Clé de Bras
-    Le Coprin Griffu, le snotling griffu (Griffes oui, oui) de la Fungus Invision, gardé dans l’effectif par son coach jusqu’au bout de la saison
-    L’anxieux Albatros, le trois-quarts humain du Lutèce Fouler Club : 16 XP (2 sorties et 3 JPV) : Blocage, Intrépidité, Frappe précise
-    Le sournois Bazheran the Sneaky, l’homme-bête des Goat's Gory Glory : 16 XP (2 sorties et 3 JPV) ; Parade, Intrépidité, Tacle
-    La résistante Sara EBEC, zombie de la Maison Borniol : 16 XP (2 sorties et 3 JPV) : Tacle, Blocage, Frénésie
-    La doublette jumelle de défenseurs skinks du Kommando Kommodo Klub, Haïe Holi (23 XP – 3 TD, 1 sortie et 3 JPV ; Sprint, Défenseur, Glissade contrôlée) et Hedi Dong (25 XP – 3 TD, 2 sorties et 3 JPV ; Glissade contrôlée, Parade, Défenseur)
-    Le mercenaire adulé par les supporters Qu’un ¼il, bloqueur nain du chaos de la Compagnie Noire : 28 XP (2 sorties et 6 JPV !!!) ; Stabilité, Garde, Châtaigne (+1) – joueur le plus aimé par le public lutécien !
-    Le mutant Wazompa, orque renégat des Meat Doom Mans : 16 XP (4 sorties et 2 JPV) : Tentacules, Blocage, Bras supplémentaire


4. La foire aux monstres

Ne vous étonnez pas que dans cette longue liste de trois-quarts ayant performé sur l’année, il manque quelques noms bien connus du landerneau lutécien. Mais nous souhaitons leur rendre un hommage bien particulier, faire un focus précis sur eux, tant leurs performances, leur style de jeu et les compétences qu’ils ont développé sont… disons atypiques, pour ne pas manquer de respect à qui que ce soit. Regardons donc plus en détail cette foire aux monstres de la Lutèce. Vous n’y verrez certainement pas d’homme-tronc ni de femme à barbe (encore que), mais plutôt des gardes-marteaux-pilons, des vicieux libérateurs contrôlés ou encore des juggernaults projeteurs déloyaux. Place donc au spectacle !

Le premier et le plus connu d’entre eux n’est autre que Arselle, le bloqueur nain des It Snot a Problem. Arselle a semble-t-il pu calmer sa violence compulsive durant le 3e tiers de la saison, en limitant le nombre de fois où il a été expulsé du match. Le résultat en fut une fin de championnat très discrète de la part du ventripotent bloqueur nain. Il n’en demeure pas moins qu’avec 7 sorties réalisées et 3 titres de JPV (pour 26 points d’expérience), Arselle a été un des joueurs les plus en vue de son équipe. Vraiment dommage que son entraineur s’est acharné à lui prodiguer des séances d’entrainement si… spécifiques dirons-nous, en faisant un joueur certes athlétique (Châtaigne et Projection) mais également hyper violent et agressif (Joueur Vicieux et Juggernault). Bref, un panel de compétences peu, voire pas du tout, complémentaires, et nous avons là le parfait exemple de l’abus du nouveau système de progression des joueurs mis en place par les instances officielles du Blood Bowl !

D’ailleurs, Arselle n’est pas l’unique victime de l’abus d’expérimentations farfelues d’Aredhel, puisque les rangs des It Snot a Problem comptent désormais un autre bestiau atypique, en la personne de Pramecou, le blitzer garde-marteau-pilon nain. La rumeur prétend que le joueur – désemparé face aux méthodes d’entrainement avant-gardistes de son coach – a complètement perdu la boule et qu’il erre dans les couloirs du stade en marmonnant continuellement « débout, au sol, débout, au sol, débout, au sol… ». Quoi qu’il en soit, nous l’avons vu sur les pelouses du championnat, Pramecou semblait perdu et totalement incapable de suivre les directives d’Aredhel et la stratégie de l’équipe. Malgré son entrainement athlétique intensif, il a ainsi été incapable de réaliser la moindre sortie durant toute la saison régulière, et les seules fois où il a pu produire des actions réussies, c’était lorsqu’il recevait le ballon dans les mains !

En parlant de compétences absolument non-complémentaires, comment ne pas évoquer celles qu’a acquis le dénommé Ralf Lerch, blitzer humain des Inguiz Titi. Visiblement coaché selon les mêmes méthodes « révolutionnaires » que celles d’Aredhel, sous l’½il malavisé de son entraineur Bosk, Ralf a souffert des mêmes maux que le susmentionné Pramecou. Garde, Stable mais également Marteau-pilon, le malheureux Ralf n’a jamais su ce qu’on attendait de lui durant les matchs. De là, à affirmer que la fin de saison catastrophique des Inguiz Titi est en grande partie due à l’incompétence notoire de leur blitzer il n’y a qu’un pas. Mais ce serait mauvaise langue que d’affirmer cela, car malgré tout Ralf Lerch a réalisé quelques sorties d’adversaires, mais il a également marqué et même tenté et réussi une passe ! On ne lui en demandait pas tant, et surtout pas de jouer les lanceurs, mais il n’en a fait qu’à sa tête, tant il était perturbé par les consignes de son coach et les séances d’entrainement spécifiques qu’il a subies. Le public n’a pas été méchant avec lui cependant, en le désignant joueur du match par deux fois tout de même. Une belle récompense pour ce joueur si malmené par son entraineur. Un talent gâché, qui sait, et encore un symbole des abus de l’expérimentation dans le nouveau système d’évolution des joueurs.

Toutefois, si nous devions désigner un seul joueur de la Lutèce Cup qui serait synonyme, cette année, d’expérience ratée, de tentative de création presque délibérée d’une bête de foire, nous ne pourrions pas passer à côté du cas de Doryarus, le malchanceux trois-quart elfe des Nez dans le Gazon. Malchanceux, car sa carrière de joueur de Blood Bowl a subi un seul mais fatidique faux-pas : celui de se faire embaucher dans l’équipe coachée par Frakas ! Impitoyable, intransigeant et manifestement incompris dans son talent, le pourtant jovial coach lutécien en a fait voir de toutes les couleurs à son joueur, en faisant un souffre-douleur, une victime, un véritable martyr des entrainements intensifs. A bout, Doeyarus finit pas être brisé psychologiquement. En définitive, le fragile elfe, même s’il est devenu particulièrement agile et leste, a fait sortir la bête qui sommeillait en lui, a donné libre cours à ses pulsions les plus animales et à ses instincts les plus primaires. Les résultats sur les terrains ne se firent pas attendre. S’il était devenu insaisissable pour les adversaires (Esquive), le pauvre Doryarus semble avoir perdu toute sa tête car il passe dorénavant le plus clair de son temps à se masturber (Libération contrôlée) tout en agressant les joueurs adverses (Joueur Vicieux). Les instances de la ligue ont certes voulu intervenir et faire cesser les agissements obscènes du maudit elfe, mais les officiels se sont ravisés car d’une part, le Blood Bowl est interdit aux mineurs et d’autre part l’outrance de Doryarus plait visiblement au public qui l’a nommé Joueur du Match à quatre reprises ! Que voulez-vous, le public scabreux et impie de la Lutèce, avide de violence et de luxure demande toujours la même chose : du sang et du sexe ! Manifestement, Frakas semble l’avoir parfaitement compris, lui !

Enfin, pour terminer ce beau panorama de bêtes de foire, comment ne pas évoquer celui dont nous avons suivi les pérégrinations tout au long de la saison, celui qui a fait palpiter nos c½urs et dont les actions nous ont fait suffoquer et nous donné des maux-de-tête, je veux évidemment parler de Azzroag, l’improbable squelette frénétique des All Blacks. Son coach et homonyme s’est visiblement pris d’affection pour le maladroit squelette, en le gardant dans l’effectif contre vents et marrées, alors même que pour des raisons d’optimisation de l’effectif, il a fait virer des joueurs plus compétents, tels Slad par exemple, le zombie pro afficionado du tai-chi. Mais Azzroag le squelette, ignorant tout des plans machiavéliques de son coach, a continué à gambader en toute allégresse sur les terrains de la Lutèce Cup, virevoltant (enfin, à sa vitesse) de droite à gauche de la pelouse dans une danse macabre frénétique digne des plus belles Commedia Dei Morti du Blood Bowl ! Evidemment, cet état de fait ne pouvait que plaire au public, de sorte qu’Azzroag s’est vu attitré de 2 prix du meilleur joueur du match, alors même qu’il n’avait réussi la moindre action significative ! Une nouvelle fois son entraineur l’a pris en pitié en lui affectant un préparateur personnel. Mal lui en a pris, car Azzroag est sorti de ces séances d’entrainement personnel avec une nouvelle passion : la balle ! C’est ainsi que les All Blocks se retrouvèrent avec, dans leurs rangs, un squelette frénétique botteur de ballons, au grand désespoir de leur coach. La vie est une comédie dramatique perpétuelle selon certains philosophes, et Azzroag le squelette en est une illustration plus que parfaite (un comble pour un mort… vivant !).

Dernière modification par Duda (25-08-2022 17:49:31)


Pourquoi les Nains ont la bière et les Elfes la magie ?
Parce que les Nains ont choisi en premier...

Hors ligne

 

#5 19-08-2022 12:16:20

Duda
Mythe
Date d'inscription: 15-01-2007
Messages: 3352
Sunnyvale Samsquanches (Fav Slaanesh)DEATHCLAWS s2

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

https://zupimages.net/up/22/34/o6xk.jpg

D. ANALYSE INDIVIDUELLE DES COACHS

Enfin, pour finir en beauté, passons à la partie qui intéresse le plus grand nombre, à savoir vous les coachs scélérats de cette vile et dévoyée compétition qu’est la Lutèce Cup ! Amusons-nous à analyser les performances globales et observons si les espoirs qui étaient placés en vous en début de saison se sont confirmés, ou bien si vous avez surpris les pronostiqueurs les plus expérimentés ou encore si vous avez lamentablement échoué dans une saison dans laquelle vous étiez pourtant appelés à briller de mille feux !

1er Nicap/Lepropre 41 pts (13V/2N/0D) / (3V/2N/0D)
Considérés par les bookmakers comme des valeurs sûres de la Lutèce Cup, les deux joyeux lurons n’ont pas déçu et c’est le moins que l’on puisse dire ! Leur performance est tout bonnement extraordinaire et quasiment historique. Certes, en définitive, ils ne battent pas le record des points gagnés lors d’une saison régulière (appartenant toujours au redoutable Knox lors de la saison 2008-2009), mais Nicap peut se targuer d’avoir égalé cette année son record de points en Lutèce Cup, record établi durant la même saison de légende 2008-2009. Les statistiques stratosphériques du duo de magiciens parlent d’elles-mêmes, tant la performance a été magistrale :
-    Meilleure attaque
-    Equipe la moins fragile
-    Meilleurs destructeurs (à égalité avec Pedro et Laraigne)
-    Prix Crésus (équipe la plus riche)
-    Effectif le plus expérimenté (et de très loin)
A cette liste, il convient d’ajouter une 3e place au Trophée du Meilleur Chasseur – titre qui aurait pu leur revenir de droit si seulement Aredhel avait bien voulu mettre son bloqueur nain blessé par le duo à la retraite, chose qu’il n’a pas faite uniquement pour empêcher les deux larrons de remporter la victoire dans cette compétition. La jalousie et la rancune, c’est aussi ça la Lutèce Cup !
Les Prêtres de la Sainte Gouaille ont ainsi dominé le championnat du bout au bout, ne quittant quasiment jamais la 1ère place du classement. Petite déception malgré tout, nous pensions réellement qu’ils étaient capables de réaliser le carton plein consistant en 15 victoires de rang. Mais visiblement, les deux coachs ont préféré assurer la fin du championnat et ont surtout pensé à protéger leurs joueurs en vue des play-offs, car leur équipe terminent dans une forme légèrement moins bonne que sur le reste de l’année, avec deux matchs nuls pour trois victoires sur le 3e tiers de la saison. Naturellement, cela reste une performance plus qu’honorable, mais nous avions tous espéré, voire prié, pour que les orques réalisent le jackpot - tant leur effectif était bardé de joueurs surpuissants et irrésistibles ! Nous connaissons désormais leur parcours lors des phases finales et nous nous souvenons de ce match dramatique contre Ashrame (contre lequel l’équipe avait d’ailleurs déjà réalisé un match nul lors de la 15e journée sur le même score de 2-2 : étrange coïncidence…). La question qui reste désormais sur toutes les lèvres des fans de la compétition est celle de savoir si le duo (qui a promis de remettre le couvert l’année prochaine) pourra-t-il faire aussi bien que durant la saison écoulée ?!

2e Azzroag 35 pts (11V/2N/2D) / (3V/2N/0D)
Autre joueur à avoir pleinement réussi sa saison régulière, Azzroag n’a jamais douté de son talent et de son expérience du jeu pour placer sereinement ses Morts-vivants sur le podium de la ligue en réalisant une performance de haute volée. Nous l’avions placé parmi les prétendants au titre en début d’année, et manifestement nos prévisions avaient été excellentes. De la même manière, sur la fin de parcours, nous le voyions aisément empocher les points nécessaires pour finir sur le podium (les prévisions lui donnaient entre 33 et 37 points) et il a su confirmer les espoirs placés en lui. Mais en réalité, Azzroag a même surperformé avec une roster qu’il estime lui-même poussif et moins compétitif que par le passé. Ses statistiques finales sont limpides. Il finit comme meilleur défenseur du championnat, et performe excellemment en termes de revenus et de popularité, avec une 2e place dans chacune de ces matières. Malheureusement pour lui, la fin du championnat et notamment la journée 15 a apporté son lot de surprises, car avec sa 2e place au classement (qu’il vole au dernier moment à Skarlan), il est opposé en 1/8e de finale des play-offs à Budmilka (qui lui-même sort du Top 8 également à la dernière journée). Nous avions prévenu que ce match-up risquait d’être piégeux pour note triple champion, dans la mesure où il s’agissait du seul adversaire conter lequel il ne pouvait compter sur la stratégie qu’il avait si savamment mis en place durant toute la saison, à savoir l’utilisation abusive et massive du sorcier ! Nous ne nous étions pas trompés car c’est bien le coach orque qui élimina notre Azzroag national dans un match de haute intensité. Sorti dès le début de la phase finale, Azzroag a néanmoins gagné son pari contre Nabolo. (pour rappel, ils avaient parié sur la victoire finale de Nabolo, Azzroag promettant toutefois de jouer le même roster que ce dernier l'année prochaine si jamais il gagnait son pari). Nabolo s'étant fait sortir dès l'entame des play-offs, les deux coachs se sont donc engagés à jouer le même roster l’année prochaine et nous aurons bientôt la surprise de découvrir lequel est-ce (même si je le sais, je garde le suspense jusqu’au bout !).

3e Buckler 31 pts (9V/4N/2D) / (3V/2N/0D)
Nous l’avions classé parmi les outsiders du championnat dans la mesure où bien qu’il soit un coach émérite de notre Lutèce Cup, Buckler avait délaissé les rosters puissants et physiques qu’il chérit tant pour un roster versatile et agile qu’est celui des Bas-fonds. Manifestement, le choix s’est avéré judicieux et la compétitivité du roster couplée à l’expérience du coach ont fait des merveilles et lui ont permis de se hisser à la 3e place du podium de la saison régulière, grâce notamment à une excellente forme sur le 3e tiers (3 victoires et 2 nuls) qui le fait passer de la 10e à la 3e place ! Progression fulgurante mais pas si surprenante que cela, étant entendu que Buckler a profité d’une fin de parcours largement à sa portée et nous avions bien tablé sur un total de points entre 27 et 31 en fin de saison. Si les performances de Buckler ont été très bonnes, il ne de démarque pas particulièrement au niveau des statistiques individuelles (3e public le plus fidèle, mais ça s’arrête là). Le coach a en effet préféré baser sa stratégie sur une maîtrise sûre et un contrôle du milieu du terrain avec un Rat-ogre et un Blitzer skaven très dangereux, tout en plaçant des attaques fulgurantes avec son lanceur et son coureur d’égout hyper performants. Il a construit une équipe solide et compétitive qui lui a permis de briller grandement durant la saison régulière. Sa défaite dès les 1/8e de finale des play-offs demeure ainsi une énorme surprise et nous pouvons parler d’un véritable hold-up remporté par les nordiques de Bozo et Ankha, à la suite d’un match archi-dominé par Buckler, que Bozo a su par on ne sait quel miracle emmener aux tirs-au-but qu’il a gagné au grand étonnement de tous. Buckler a donc vécu une véritable malchance, car nous pensions tous que son équipe pouvait aller très loin lors des phases finales. Nous verrons désormais quelles ses performances dans son tout nouveau projet, à savoir une saison en doublette avec le génialissime étoilé Skarlan !

4e Skarlan 30 pts (9V/3N/3D) / (1V/3N/1D)
Justement quand on parle du loup… Skarlan termine ainsi le championnat à une place de son compère pour la saison à venir, en perdant toutefois deux places à la suite d’une fin de saison quelque peu plus compliquée, lors de laquelle ses Hommes-lézards ont eu à affronter pas moins de 3 équipes play-offables. Il était donc aisé de deviner que le 3e tiers du championnat allait se relever légèrement plus poussif pour les Lava Dragon, surtout que le coach venait de perdre son garde Kroxigor lors de la 10e journée. Skarlan a parfaitement respecté cette logique, en vendant très chèrement sa peau toutefois. Il assure ainsi sa place dans le Top 8 de la saison, ce qui reste déjà en soi une performance magistrale. Sans briller dans les statistiques individuelles, cet excellent stratège s’est a eu pour mérite de monter une équipe très solide et efficace, s’appuyant notamment sur un quatuor de skinks très savamment évolué (avec une petite dose de chance tout de même) – qui constituaient la principale force, tant offensive que défensive de l’équipe. La meilleure preuve de sa réussite au niveau du plan de jeu réside dans son parcours durant les play-offs, où il a atteint les quarts de finale après une victoire solide face aux agiles Skaven de Magus et Nico. Il finit par s’incliner uniquement aux tirs-au-but face au futur finaliste Ashrame, et ce après avoir dominé la rencontre jusqu’à quasiment la dernière minute. Il sort de la compétition invaincu durant les phases finales, et peut être très fier de son parcours. Bravo Skarlan, nous sommes très impatients de voir ce que donnera votre fameuse doublette avec Buckler. Quoi qu’il en soit, si comme prévu tu t’envoles vers d’autres cieux dans un futur proche, ce sera une perte immense pour notre championnat.

5e Laerthis 30 pts (8V/6N/1D) / (2V/2N/1D)
Magnifique parcours de notre chouchou chouineur lutécien, que nous classions parmi les outsiders du championnat en début de saison et qui manifestement n’a pas déçu les espoirs portés en lui. Visiblement, son choix initial de construction d’équipe a porté ses fruits car, souvenez-vous, Laerthis a opté pour une approche singulière consistant à ne recruter qu’un seul golem de chair en début de saison pour se permettre d’acquérir 3 relances d’équipe. Ce choix judicieux a été un coup dans le mille car la saison de notre jeune stratège a ressemblé à un magnifique compte de fées, avec notamment une seule défaite subie lors de la dernière journée du championnat ! Nous l’avions vu toutefois capable de réussir l’exploit de se qualifier parmi le Top 8 de la compétition, et avec 30 points il a désormais changé de dimension en devenant une valeur sûre de la compétition, voire un réel prétendant au titre ! Certes, sa fin de saison n’a pas été semée d’obstacles insurmontables (un seul play-offable rencontré, contre lequel le coach a d’ailleurs perdu), mais il s’est illustré par quelques performances individuelles notables comme la 3e meilleure défense de la ligue et le 2e public le plus violent. Il a surtout su bâtir un effectif rodé et paré contre toute épreuve. Sa performance sur le plan défensif en est la parfaite illustration. Il quitte les play-offs dès les 8e de finale néanmoins, à la suite d’un match contre le futur finaliste Ashrame, durant lequel le seul point négatif de son effectif s’est fait ressentir avec fracas, à savoir l’absence de joueurs avec la compétence Tacle, capables de rivaliser avec la versatilité des blitzers nobles impériaux. C’est bien dommage car nous pensons que son équipe était parfaitement construite pour contrer n’importe quel effectif de joueurs athlétiques, et par manque de chance, Laerthis est tombé contre le roster parfaitement adapté pour poser des difficultés à ses Nécromantiques. Attention tout de même, parti sur un tout autre projet pour la saison à venir, il est pratiquement improbable que Laerthis égalise l’exploit réalisé cette année, mais ce qui est certain c’est qu’il risque de s’amuser un maximum !

6e OON 29 pts (8V/5N/2D) / (2V/2N/1D)
Classé parmi les prétendants au titre en début de saison, OON a parfaitement fait respecter la logique en se classant solidement dans le Top 8 du championnat et en réalisant un formidable parcours lors des play-offs. Après un 3e tiers du championnat durant lequel il a surtout pensé à assurer sa place parmi les 8 meilleurs finalistes (principale raison des performances très légèrement inférieures que sur le reste de la saison), il gagne une place par rapport à sa position à la fin de la 10e journée et finit avec 29 points au compteur soit un total inférieur à celui prévu par les bookmakers (qui prédisaient un total entre 30 et 34 points). Il finit tout de même 2e meilleure défense du championnat avec à peine 9 TD encaissés. Mais son principal fait d’armes sur la saison régulière consiste en l’obtention du Trophée du Meilleur Chasseur de l’année, avec pas moins de 690.000 pièces d’or de joueurs adverses dépouillés. Ce seul titre suffirait à satisfaire pleinement n’importe quel coach de la Lutèce Cup, mais voilà OON n’est pas n’importe quel coach. Ce double vainqueur de la ligue espérait égaliser le record du triple étoilé Azzroag. Malheureusement pour lui, sa route s’arrête en demi-finale qui l’opposait au futur vainqueur Gardën. Il s’en est fallu d’un rien toutefois pour que les Nains du chaos remportent la partie ! Pour ceux qui n’ont pas assisté à ce match intensément diabolique, sachez qu’OON rate la balle du 2-1 sur une esquive à 4+ qu’il pouvait relancer. Les dieux du Blood Bowl se sont toutefois joués de notre coach en plaçant leur préférence sur les épaules de son adversaire Gardën. Nul doute qu’OON retentera le coup l’année prochaine, même si l’on sait désormais que c’est en doublette qu’il participera à la compétition à venir, en compagnie de son compère Funny V. Nous aurons donc le plaisir de rencontrer le duo FOOny, lesquels ont drafté un roster qui risque de faire parler de lui (mais nous gardons le secret jusqu’au tirage au sort.)

7e Gardën 29 pts (8V/5N/2D) / (2V/2N/1D)
La némésis d’OON termine la saison juste derrière celui-ci, avec une fin de championnat rendement menée et parfaitement contrôlée en vue des play-offs, et la perte d'une seule place au classement générale malgré une adversité significative sur le 3e tiers. En toute franchise, peu étaient ceux qui avaient placé Gardën parmi les prétendants au titre. Et pourtant, le coach a su déjouer toutes les prévisions pour remporter brillamment le championnat. Placé parmi les outsiders en début d’année - et ce même si sa science du jeu et son talent de stratège étaient parfaitement connues dans le landerneau lutécien - compte-tenu du fait que le roster Nécromatique était une nouveauté pour lui à la Lutèce, mais également en tenant compte d’un parcours difficile durant la saison régulière, Gardën a su faire le dos rond et a parfaitement adapté sa stratégie à l’adversité. Nous lui attribuions un total de 29 à 33 points en fin de saison, et il a rempli les minimas espérés pour se classer dans le Top 8. Sans étincelles notables en termes de statistiques individuelles, le grand vainqueur de l’année a construit une équipe solide et efficace, et ce malgré la perte successive de ses goules-stars. L’effectif du XV du Père Lachaise à la fin du championnat se révèle être l’excellence en la matière. Si vous souhaitez savoir à quoi doit ressembler une équipe Nécromantique compétitive en championnat, lorgnez du côté de celle de Gardën et vous aurez la réponse. Ce n’est donc pas un hasard s’il a si bien performé durant les play-offs. Après avoir éliminé des coachs aussi émérites que SSB, Budmilka et OON, et avec ce brin de chance qui caractérise si bien les grands champions, Gardën a dominé les débats dans une finale qu’il a parfaitement maîtrisé dans son style si caractéristique : calme et sobriété. Désormais détenteur des fameux dés dorés de la Lutèce Cup, il reste à savoir si Gardën remettra le couvert avec les Nécromantiques sur la saison à venir ou s’il optera pour un tout autre défi à la hauteur de sa gloire toute nouvelle !

8e Pixmen 29 pts (9V/2N/4D) / (4V/0N/1D)
Grâce à un magnifique parcours sur le 3e tiers de la saison (12 points glanés en 5 matchs), Pixmen prend le dernier wagon du Top 8 de la saison, en déjouant tous les pronostics, et au grand étonnement de tous les suiveurs de la ligue. Ce sont surtout ses deux belles et solides victoires dans les deux dernières journées, contre des coachs très expérimentés et mieux classés que lui (Olivierdulac et OON) qui sont révélé le véritable potentiel de son équipe, de sorte que Pixmen est assez rapidement apparu comme le cheval noir des play-offs, celui contre lequel personne ne voulait tomber. Considéré comme un sérieux outsider en début du championnat, notre cher Maestro du pinceau a rendement mené la barque de ses Sombres Mariniers, passant de la 13e place en fin de journée 10 à une belle et honorifique 8e place. Avec 29 points au final, il surpasse toutes les prévisions même les plus optimistes, car les bookmakers ne lui accordaient qu’un crédit de 22 à 26 points en fin de saison. Basant son jeu surtout sur un système défensif à toute épreuve (3e meilleure défense du championnat, ex-aequo avec plusieurs autres coachs), et ce malgré une déficience notable du roster elfe noir dans les phases de combat (3e au Prix du Gant de Velours des plus mauvais destructeurs de la ligue, en compagnie de son collègue elfe noir Yetislx), Pixmen a bâti une équipe stabile, capable de rivaliser aussi bien contre les équipes rapides que contre les rosters athlétiques. Grâce à ses magnifiques performances durant la saison régulière, il sauve la face d’un roster Elfe noir très malmené et peu apprécié cette saison par le public. Les dieux hasard faisant parfois des drôleries invraisemblables, Pixmen eut à affronter en 1/8e de finale des play-offs celui qu’il a affronté et battu lors de la dernière journée de la saison ! A ce stade, parler de coïncidence serait insuffisant. Et le résultat en play-offs fut le même qu’en saison régulière, avec une nette victoire de Pixmen sur le malheureux Olivierdulac, qui ne comprend toujours pas ce qui s’est passé. La versatilité et la résistance de l’équipe elfe noire construite par le coach ont manifestement fait des miracles, car en quarts de finale – alors que les elfes étaient supposés être tout bonnement dévorés par les orques de Nicap et Lepropre – les Darkside Mariners ont fait mieux que résister et il s’en était fallu d’un rien qu’ils éliminent les terrifiants Prêtres de la Sainte Gouaille de la compétition. Pixmen termine donc la saison avec les honneurs d’avoir mené une équipe d’elfes jusqu’en quarts de finale dans un championnat connu pour son jeu physique et parsemé d’équipes lourdes.

9e Budmilka 29 pts (8V/5N/2D) / (2V/2N/1D)
Notre cher président adore a assuré le coup cette année et brillamment qualifié ses orques pour les phases finales de la Lutèce Cup, et ce même s’il a perdu en définitive une place au classement, ce qui l’a fait sortir du Top 8 de la ligue. Mais l’important n’était pas là, car après avoir fini par deux fois à la porte des play-offs, et n’avoir réussi la performance d’y entrer qu’à la troisième tentative, Budmilka a réédité l’exploit avec une équipe certes solide, mais qui manquait cruellement de joueurs suffisamment expérimentés pour lui permettre d’aller au bout de la compétition. Ne nous trompons pas toutefois dans notre analyse, notre président figurait évidemment parmi les valeurs sûres du championnat en début de saison, surtout après avoir drafté un roster hautement compétitif à la suite de la récente réforme des règles de jeu, et son parcours durant la saison a été la transcription parfaite de cette prédiction. Budmilka a ainsi géré son effectif de main de maître, mettant surtout l’accent sur une solide défense (assez logique pour des orques, me direz-vous). Il termine ainsi la saison régulière avec la 3e meilleure défense du championnat (en compagnie d’autres coachs), mais pour le reste des statistiques son équipe demeure timide dans les résultats et dans le jeu, et totalement à l’opposé de l’opulence des statistiques de la doublette orque Nicap et Lepropre. Malgré tout, sa fin de parcours est plus qu’honorable, car il déjoue les pronostics avec 29 points au compteur, là où les bookmakers lui attribuaient entre 24 et 28 points – compte-tenu du parcours assez difficile en fin de saison. Il n’en a rien été, la meilleure preuve étant le match abouti de son équipe qui ont réussi à tenir bon et à obtenir un nul face aux bien plus expérimentés Prêtres de la Sainte Gouaille lors de la 14e journée. Même sorti du Top 8, Budmilka pouvait être considéré comme un adversaire très dangereux durant les play-offs, notamment au regard de la faible Valeur d’Equipe de ses orques, qui pouvaient ainsi compenser leur manque d’expérience par des primes de match très versatiles et dangereuses pour les adversaires. Cela s’est vérifié dès les 1/8e de finale, qui ont vu opposer notre président au glorieux Azzroag. Contre toute attente, Budmilka a remporté la rencontre précisément en empêchant son adversaire de bénéficier de ce sur quoi il comptait depuis le début de l’année, à savoir l’utilisation massive d’un sorcier durant les phases finales. Malheureusement pour Budmilka, le tableau des play-offs a mis sur sa route en quarts de finale le futur vainqueur, et nous connaissons tous la suite. Néanmoins, le président peut être fier du devoir accompli et il a réalisé une saison parfaitement en phase avec les attentes du début de saison.

10e Olivierdulac 28 pts (9V/1N/5D) / (2V/0N/3D)
Le nouveau venu à la Lutèce mais le ô combien expérimenté et craint international français a fait pleinement respecter son rang et a ajouté une nouvelle ligne à son palmarès long comme le Danube, à savoir celle de s’être qualifié en play-offs de la Lutèce Cup dès sa première participation à la compétition. Ce seul exploit mérite le respect et les louanges envers ce coach émérite et grand stratège devant l’éternel. Evidemment, au regard de sa science du jeu et du roster drafté par lui, il paraissait évident en début de saison qu’Olivierdulac allait performer dans la compétition. Nous pensions toutefois que les coachs lutéciens allaient lui opposer plus de difficultés, car son début de saison ressemblait à un parcours de santé, et ce n’est que durant le 3e tiers de la saison que les lutéciens ont véritablement commencé à chatouiller Olivierdulac, en lui infligeant 3 défaites durant les 5 dernières journées. Certes, il s’agissait de défaites face aux joueurs play-offables et adversaires directs pour le Top 8, et malheureusement pour lui, Olivierdulac na échoué dans l’exercice, en chutant de la 4e à la 10e place en l’espace de 5 matchs ! Les raisons de cette fin de saison difficile sont certainement multiples, et il sera le mieux placé pour les expliquer, mais rappelons qu’il s’en est fallu de peu qu’il réussisse à s’en sortir à chaque fois. Car en réalité, dans sa globalité, la saison d’Olivierdulac a été pleinement réussie. Avec une équipe certes compétitive mais fragile, il a réussi l’exploit de devenir 2e meilleur marqueur de la ligue, 2e meilleur agresseur, 3e équipe la moins agressée et enfin 3e équipe la plus expérimentée de la compétition. Rien que ça ! Qui plus est, et au regard de l’adversité notable de fin de saison, il s’en sort plutôt pas mal et confirme les pronostics des parieurs, qui lui attribuaient entre 28 et 31 points en fin de championnat. Contrat rempli, a minima mais rempli tout de même ! Malheureusement pour lui, Olivierdulac est tombé en play-offs face à l’une des rares équipes qui pouvait rivaliser contre ses Bas-fonds en termes de vitesse et de polyvalence en 1/8e de finale et qui a d’ailleurs battu ses Miami Cheat lors de la dernière journée du championnat, à savoir les Darkside Mariners de Pixmen. Ce qui devait arriver arriva, et Olivierdulac fut éjecté des phases finales dès le premier match. Il n’en demeure pas moins que son parcours en ligue a été jalonné de beaux succès et qu’il a amplement mérité les louanges de ses pairs. Nul doute cependant que la saison à venir sera de tout autre acabit, compte-tenu du défi improbable dans lequel il s’est lancé, à savoir coacher une équipe de minus (je vends la mèche, pour une fois). Après son exploit de cette année, deviendra-t-il le premier coach a qualifier une équipe de minus en play-offs de la Lutèce Cup ? Les paris sont lancés !

Dernière modification par Duda (26-08-2022 10:34:29)


Pourquoi les Nains ont la bière et les Elfes la magie ?
Parce que les Nains ont choisi en premier...

Hors ligne

 

#6 19-08-2022 12:16:27

Duda
Mythe
Date d'inscription: 15-01-2007
Messages: 3352
Sunnyvale Samsquanches (Fav Slaanesh)DEATHCLAWS s2

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

https://zupimages.net/up/22/35/g9mi.jpg

11e Nabolo 27 pts (8V/3N/4D) / (2V/1N/2D)
D’aucuns (et ils sont nombreux) affirment que le Blood Bowl est surtout un sport de gros chanceux et l’on pourrait dire que la saison de Nabolo en est l’exemple parfait ! Ayant débuté la compétition avec un effectif humain des plus curieux, Nabolo et son équipe ont enchaîné des prestations invraisemblables et ont surtout bénéficié d’une réussite insolente dans leurs actions les plus cruciales, et ce quasiment tout au long de l’année. Certes, le grand vainqueur virtuel des saisons de la Lutèce jamais achevées vous dira qu’il le doit surtout à son talent et à sa science innée du jeu, mais ne vous laissez surtout pas berner par ces balivernes grotesques – Nabolo a effrontément profité des grâces de Dame La Chance. La meilleure preuve en est que lorsque l’adversité se fit plus rude en 3e tiers du championnat, le coach et ses Maraboes connurent deux défaites cuisantes face à des adversaires directs pour les play-offs (Sobhek et Skarlan) qui mirent un terme définitif aux aspirations de Nabolo pour le Top 8 de la ligue. D’ailleurs, la toute fin de saison du coach peut ressembler à une lente agonie, une souffrance de laquelle il lui a été difficile de se dépêtrer, avec quatre matchs de suite sans aucune victoire (en comptant le huitième de finale des play-offs). A ce titre, avec 27 points au final, il fit carrément moins bien que ce que les parieurs les plus pessimistes lui prédisaient, lesquels visaient plutôt un total de 28 à 32 points. Mais le constat est rude pour le champion virtuel. Nous l’avions pourtant prévenu en début d’année : la Lutèce est un univers impitoyable sans commune mesure avec du rugby étudiant, et dans lequel il faut savoir garder les nerfs solides et ne rien lâcher jusqu’à la fin. Manifestement, il a manqué un soupçon de verve et de puissance aux joueurs de Nabolo pour terminer la saison de façon positive. Toutefois, nous ne nous y trompons pas. Dans son ensemble, Nabolo a plutôt performé dans la compétition en devenant le coach humain le mieux classé de la saison et en se qualifiant tout de même de manière assurée pour la phase finale de la compétition. Qui plus ses Maraboes peuvent se targuer d’être la 2e équipe la plus populaire (à égalité avec celle des All Blocks) et la 3e la plus rentable de la compétition. L’argent et la célébrité ne font pas tout cependant et ce n’est pas cette saison que le champion a pu transformer son titre virtuel et autoproclamé en titre réel et gagné sur les pelouses. Il réessayera l’année prochaine certainement, mais avec un roster choisi par lui par Azzroag. Ce dernier ayant promis à Nabolo de jouer le même roster, tout porte à croire qu'il n’a pas choisi le roster le plus dégueulasse ni le moins performant. L’annonce sera faite bientôt mais attendez vous quand même à être un poil déçu par le choix d’Azzroag, qui aurait sincèrement pu faire une bien plus vilaine farce à Nabolo !

12e Ashrame 26 pts (7V/5N/3D) / (3V/2N/0D)
S’il en est un qui mérite des applaudissements pour la pugnacité et la ténacité dont son équipe a fait preuve sur la fin de saison, c’est évidemment Ashrame dont les Iaatus finissent en force le 3e tiers du championnat, en passant de la 17e à la 12e place du classement et en se qualifiant brillamment pour les play-offs de la compétition. La performance est d’autant plus à souligner qu’Ashrame l’a réalisé avec un roster de la Noblesse impériale compliqué à manier et dont nous avons souligné les difficultés notoires à performer cette année à la Lutèce. Or, en pur compétiteur qu’il est, Ashrame a su tirer toute la quintessence du roster noble pour en faire une véritable arme empoisonnée pour toutes les équipes de la Lutèce Cup, crainte par la plupart des adversaires qualifiés en play-offs. Naturellement, au regard de l’expérience du coach et de ses performances habituelles, qu’elles soient réalisées en ligue ou en tournoi, nous comptions Ashrame parmi les valeurs sûres du championnat. Nous pressentions qu’il allait disposer de 23 à 26 points à la fin de la 15e journée, et il est incontestable qu’il confirma les pronostics les plus optimistes. Force est de reconnaitre qu’il a surperformé par rapport aux autres coachs nobles impériaux, également très expérimentés. Sa 12e place au classement final (après un 3e tiers de saison parfaitement maîtrisié) démontre à elle seule les excellentes qualités de stratège d’Ashrame, mais n’oublions surtout pas son parcours en play-offs qui fut exceptionnel. Il a ainsi su, à la surprise générale, emmener ses Iaatus jusqu’en finale, après trois matchs de haute intensité durant lesquels l’avantage s’est joué à chaque fois sur le fil du rasoir pour tomber in fine du côté d’Ashrame. Trois matchs acharnés, dont deux durant lesquels il a tenu bon face à l’adversité pour emmener son équipe jusqu’aux tirs-au-but. Le reste appartient à sa légende, mais sachez toutefois qu’il en est sorti vainqueur à chaque fois. Ténacité et adaptation, telles sont les qualités du coach et nul doute qu’il saura les mettre à son profit lors de la saison à venir.

13e SSB 26 pts (7V/5N/3D) / (3V/2N/0D)
Les saisons se suivent et se ressemblent pour celui qui était, en début de compétition, l’un des sérieux prétendants au titre suprême. La performance mérite le respect, et ce même si SSB, ayant drafté un roster très compétitif, a réalisé des prestations somme toute moins abouties que ses collègues orques, Dritzz mis à part. Il a toutefois su construire une équipe de qualité et très solide – sa 2e place des équipes les moins fragiles en étant la meilleure des preuves. Il a surtout performé en fin de saison, avec un 3e tiers de la compétition vierge de toute défaite, et 11 points sur 15 engrangés. Cela a permis à ce grand habitué aux play-offs de se qualifier de manière sereine pour les phases finales. Evidemment, l’adversité relative de la fin de saison (1 seul play-offable rencontré) lui a été très favorable et a pleinement participé à la bonne santé des Orques de SSB. Malheureusement pour le coach, les 1/8 de finale lui firent rencontrer Gardën, le futur vainqueur de la compétition. Contre les Nécromantiques de ce dernier, les Zyeux Crevés manquaient tout de même de répondant, et ne disposaient pas d’armes capables de rivaliser avec la vivacité et l’agilité de l’équipe de Gardën (les 11,6 XP par match en moyenne enregistrés par les orques se sont avérés largement insuffisants). SSB quitta donc les play-offs de façon précipitée, mais nul doute que si le hasard avait mis sur sa route un tout autre joueur play-offable, SSB aurait pu bien mieux performer que ce qu’il fit durant ce 1/8 de finale. Ce n’est que partie remise pour la saison prochaine !

14e Sobhek 26 pts (7V/5N/3D) / (3V/1N/1D)
Nous nous approchons dangereusement des dernières places de play-offables et nous retrouvons Sobhek à la même place à laquelle nous l’avons laissé à l’issue de la 10e journée, preuve en est que le coach a su faire preuve d’une stabilité digne du roster qu’il a drafté pour sa première saison à la Lutèce, à savoir les nains. Il convient de reconnaitre que Sobhek a impressionné pour son entrée en matière dans notre ligue, avec une qualification directe pour les play-offs. Certes, la performance est loin d’égaler celle – stratosphérique – réalisée par Skarlan en 2018, mais gardons à l’esprit que le nouveau venu a réalisé une saison pleine, avec notamment le titre du public le plus violent, et une 3e place sur le podium des équipes les plus résistantes de la compétition. Normal, me direz-vous, avec un roster nain habituellement performant. Toutefois, d’autres coachs lutéciens, et non des moindres, se sont essayés au jeu nain par le passé, avec bien moins de réussite que Sobhek. Ce dernier a surtout su mettre en place un effectif impressionnant de qualités, avec des joueurs bardés de compétences et prêts à affronter tous les défis. Sa bonne forme de fin de championnat (10 points sur 15 gagnés) démontre une maîtrise parfaite du roster, performance qui mérite d’être soulignée, tant les fins de saisons peuvent se révéler compliquées pour des coachs nouveaux. Les bookmakers lui prédisaient entre 23 et 27 points en fin de saison et Sobhek leur a donné raison en gérant son équipe avec panache. Il ne doit son élimination en play-offs qu’à sa très courte défaite face aux impressionnants Nicap et Lepropre. De l’aveu même de ces derniers, ce fut un combat âpre et acharné, les nains de Sobhek vendant très chèrement leur peau, et dont ils ne sont sortis vainqueurs qu’au prix d’actions risquées qui ont pu faire basculer le match des deux côtés. Sobhek s’est ainsi révélé être un compétiteur très solide, amoureux des rosters athlétiques et portés sur le combat physique. Il faudra désormais compter pleinement sur lui lors des saisons à venir lorsqu’il s’agira de définir les potentiels play-offables.

15e Bozo/Ankha 25 pts (7V/4N/4D) / (3V/2N/0D)
Les deux originaux de la Lutèce ont enflammé la fin de saison de la Lutèce en réalisant un incroyable performance consistant à qualifier en play-offs leur équipe norsque très hétéroclite. Rappelez vous en début de saison, peu étaient ceux qui pariaient sur un si beau succès de la doublette nordique. Placés plutôt en outisders, ils étonnaient par une composition d’équipe basée essentiellement sur des trois-quarts dotés exclusivement de compétences aléatoires, autour desquels gravitaient de trop rares joueurs positionnels. Manifestement, la tactique a porté ses fruits, au grand étonnement des suiveurs de la Lutèce, et Bozo et Ankha purent accrocher les derniers wagons du train des play-offs. C’est surtout leur 3e tiers de saison qu’il convient de mettre en avant, avec notamment aucune défaite et trois victoires sereines, avec aucun touchdown d’encaissé. Leur équipe finit d’ailleurs à la 3e place des meilleures défenses (ex-aequo avec plusieurs autres teams), ce qui démontre pleinement la maîtrise stratégique des deux coachs norsques. Malgré tout, après un début de saison mitigé (2 victoires pour autant de défaites et un match nul), l’avenir ne s’annonçait pas rose pour la doublette. Leur mérite fut donc de savoir se ressaisir, d’adapter leur stratégie à l’adversité et de bâtir une équipe finalement viable sur le plan tactique. Mais la performance qui suscite le plus de louanges reste tout de même leur victoire à l’arrachée (et aux tirs-au-but) contre les redoutables Bas-fonds du non-moins redoutable Buckler, qui eut lieu durant le premier tour des play-offs. Alors que les Bas-fonds partaient largement favoris pour ce match et qu’ils dominaient la rencontre de bout au bout, Bozo réussit quelques tours de passe-passe dont il a seul la maîtrise, pour tenir le match nul jusqu’au coup de sifflet final. Cependant, ce fut une victoire à la Pyrrhus, tant les norsques ont souffert de coups et blessures, et furent par la suite proprement balayés par l’impact physique des nains du chaos d’OON. Néanmoins, la saison fut clairement un succès pour les deux coachs, qui ont su atteindre les quarts de finale avec certes un roster compétitif mais fragile. Nous ne verrons pas Ankha rempiler pour la saison prochaine, de telle sorte que Bozo se retrouvera seul aux commandes. Pourra-t-il faire aussi bien sans son compère ? Nous le saurons bien assez tôt !

16e Magus/Nico 24 pts (6V/6N/3D) / (1V/3N/1D)
Et voici les derniers qualifiés en play-offs cette année, qui sont tremblé jusqu’au bout de la 15e journée pour connaître le sort qui leur était réservé, tant la compétition pour les phases finales s’est avérée acharnée et indécise. Ils ne doivent leur succès qu’à une différence de touchdown largement en leur faveur, ce qui prouve bien que le choix du roster a été un coup dans le mille de la part de ce duo de choc. Grâce à leur vélocité et l’agilité de leurs coureurs d’égout, les Skaven de Nico et Magus firent des merveilles sur les terrains de la Lutèce, régalant leurs fans et le public, en terminant la compétition à la 3e place des équipes les plus prolifiques en nombre de TD, et la 2e équipe la plus expérimentée de la compétition. Avec de tels statistiques, leur qualification n’est que plus logique. Néanmoins, c’était loin d’être chose faite en début de compétition, tant les commentateurs craignaient une saison noire pour le roster skaven, face à l’armada lutécienne des équipes lourdes et costaudes. Il n’en fut rien pour Magus et Nico, qui firent face brillamment à l’adversité – avec quelques performances exceptionnelles mais également quelques mémorables moments de dépit ou d’égarement malgré tout (cette défaite improbable contre Cosius lors de la 13e journée qui faillit leur coûter si cher…). Nous ne trompons pas, la fin de saison a été rude pour les deux coachs skaven, qui ont bien cru tout perdre, notamment à cause d’un 3e tiers de saison assez mal maîtrisé (qui les vit chuter de la 11e à la 16e place). Les bookmakers n’avaient d’ailleurs pas parié sur une fin de championnat si difficile pour les skaven, en leur prévoyant entre 25 et 31 points à la fin de la 15e journée. Les deux compères ont fait clairement moins bien. Mais sur l’ensemble de la saison, les résultats enregistrés ont demeuré favorables au duo et ils ont construit un effectif skaven efficace et très performant, même si nous aurions aimé voir au moins un des quatre Coureurs d’égout quelque peu plus expérimenté. La route en play-offs de Nico et Magus s’arrête dès les huitièmes de finale, à cause d’une très courte défaite contre Skarlan. Mais les deux coachs peuvent être fiers du parcours accompli. La saison à venir met un terme à leur association, chacun retrouvant sa liberté et une nouvelle équipe. Nous verrons si le hasard du tirage au sort les fera se rencontrer dans un match qui risque alors de faire parler la poudre !

17e Baba Yara 24 pts (7V/3N/5D) / (2V/0N/3D)
Le joueur maudit de la saison est Baba Yara. Son classement final est d’autant plus cruel qu’il rate les play-offs à cause d’une différence de TD à son désavantage par rapport à ses compères skaven Magus et Nico. Mais ne remuons pas le couteau dans la plaie, tant sa désillusion doit être grande, lui qui finissait le 2e tiers de la saison à la 12e place et qui perd donc 5 positions à cause d’une fin de championnat quelque peu ratée. Il réalise tout de même un parcours très honnête et peut se targuer d’avoir battu en saison régulière ses homologues hommes-rats qui lui piquent pourtant la dernière place des play-offs. Il pourra toujours dire qu’il était meilleur qu’eux et qu’ils ne doivent donc leur qualification qu’à leur chance insolente et abjecte ! En réalité, Baba Yara le sait, s’il avait un petit peu mieux géré certains de ses matchs nuls, voire évité les quelques défaites invraisemblables (ce 0-3 face à Chewbie par exemple qui doit lui rester au travers de la gorge…), la 16e place aurait été à lui. Placé parmi les incertitudes de la saison, il a tout de même surpris les suiveurs avec un très bon parcours en championnat, avec notamment 7 victoires notables, mais la fin de saison s’annonçait très rude pour lui et les statistiques n’ont pas menti. Il devait terminer la saison avec un total de 21 à 25 points selon les sites de paris sportifs, et manifestement ils avaient visé juste. Trop juste pour les play-offs. Cependant, comme nous l’écrivions, arrêtons de remuer le couteau dans le gâteau de Yara. Il est assez dans le baba sans cela !

18e Duda 23 pts (6V/5N/4D) / (3V/1N/1D)
C’est décidément la saison des ratés pour votre serviteur, tant il a vécu une saison pleine de rebondissements mais qui se finit par des désillusions notoires. Ainsi, il drafte un roster qui ne convient pas finalement à son jeu, il rate les play-offs pour un point (et une différence de touchdown à son désavantage) et enfin et surtout, il perd la finale de la Chocolate Cup dans une rencontre invraisemblable face aux amazones d’Alchemy. Malgré tout, il réalise un beau parcours dans cette Coupe des perdants et doit se contenter d’un parcours honorable surtout sur la fin de saison (il passe de la 23e à la 18e place). Il réalise un total de points meilleur que celui que l’on lui prédisait (les pronostics lui donnaient entre 18 et 22 points), mais insuffisant pour espérer une qualification en phases finales. Saison ratée donc, mais pleine d’enseignements, qu’il saura certainement mettre au profit de sa prochaine équipe, dont le défi de la mener vers la gloire (compte tenu du roster) s’annonce encore plus rude que lors de la saison écoulée.

19e Pedro/Laraigne 22 pts (6V/4N/5D) / (2V/2N/1D)
Voici que débarquent à la 19e place les grands vainqueurs du prix du Crampon d’Or de la Lutèce (selon certains, prix d’égale valeur à celui du vainqueur de la saison), et honorés du titre de l’équipe la plus destructrice du championnat (à égalité avec les orques de Lepropre et Nicap). Décidemment, pour performer dans le domaine de la violence cette année, le nom de l’équipe devait disposer de l’abréviation « P.S.G. » ! Les dignes successeurs de Francis Llacer, de Patrick Colleter ou encore d’Antoine Kombouaré étaient donc venus cette année avec la ferme intention d’essuyer les crampons de leurs joueurs sur les faces amochées de leurs adversaires, et il faut l’avouer – ils ont réussi dans cet exercice avec brio en égalisant le record absolu d’agressions réussies dans une saison (dont nous tairons le nom du détenteur – par pure objectivité journalistique qui me caractérise si bien… mais si vous voulez vraiment le savoir, regardez les statistiques de la saison 2013-2014…) à savoir 23 réussites ! Considérés comme des interrogations en début de saison, à cause du roster Orque noir drafté essentiellement, les deux coachs amis ont démontré qu’ils savaient jongler à la perfection entre la violence de leurs orques et l’agilité mêlée de vice de leurs gobelins, de telle sorte qu’ils réalisent un parcours plus qu’honorable en saison régulière, qui les fit frôler la zone des play-offs durant les 15 journées écoulées. Evidemment, les limites du roster apparurent rapidement, et il leur était très difficile de tenter de jouer les trouble-fêtes parmi les 16 finalistes, mais les 22 points obtenus au final correspondent au total maximal que leur attribuaient les bookmakers en fin de championnat. Pari réussi donc pour ces deux joyeux lurons, derrière les sourires desquels se cachent en réalité des compétiteurs hors-pair, qui s’offrent même le luxe de briller lors de la Chocolate Cup, avec une demi-finale atteinte, perdue uniquement face aux futures vainqueuses amazones d’Alchemy. Nous savons désormais qu’ils remettent le couvert de leur association pour la saison à venir. Il reste à savoir s’ils tenteront à nouveau de glaner le Prix du Crampon d’Or (performance jamais réalisée à la Lutèce deux années de suite, sauf erreur de ma part), ou s’ils partiront sur un tout nouveau projet. Mais une chose est sûre, au regard du nombre d’équipes minus qui s’annonce pour la saison à venir, la compétition pour le prix du meilleur cramponneur sera de tout autre acabit !

20e Kral/JC 20 pts (5V/5N/5D) / (1V/1N/3D)
Quelle fin de saison terrible pour la doublette de vétérans Kral et JC, qui avec 4 points seulement acquis lors des 5 dernières journées, voient tous leurs espoirs de qualification en play-offs envolés tels les plumes sur les casques de leurs joueurs nobles impériaux. Pourtant, les deux compères réalisaient un parcours parfaitement maîtrisé jusqu’à lors, avec une très belle 15e place à l’issue de la 10e journée. Cinq matchs après, ils se retrouvent pourtant 20e, même si en réalité, leur total de points respecte les prévisions des statisticiens, qui leur attribuaient entre 19 et 23 points à la fin du championnat. Avec trois play-offables sur leur parcours lors du 3e tiers de la saison, l’adversité était trop haute pour une équipe noble impériale qui a montré ses limites en termes de résistance physique. Malgré tout, la désillusion doit être grande chez le duo, tant leur parcours semblait plus que correct jusqu’à lors avec un roster difficile à manier et qui met du temps à performer. Manifestement, le manque d’expérience de leurs joueurs (10,6 XP par match en moyenne seulement) s’est fait cruellement sentir sur la fin du championnat, ne permettant pas à Kral et JC de se mêler positivement à la lutte pour les play-offs et les faisant dégringoler au classement général, notamment sur les 3 dernières journées sans aucune victoire d’enregistré. Le parcours en Chocolate Cup s’avéra également mitigé, avec une seule victoire (qui leur permit toutefois de se venger de Yaouch, lequel les avait battus lors de la 14e journée, sonnant le glas des espoirs de qualification deux coachs nobles) et une élimination rapide dès les 1/8e de finale face à Melphios. Kral et JC repartent toutefois ensemble pour une nouvelle aventure à la Lutèce Cup, et nul doute qu’ils essayeront à nouveau de jouer les empêcheurs de tourner en rond, avec un choix roster étonnant pour le duo, qui risque de faire parler de lui.

Dernière modification par Duda (01-09-2022 11:06:55)


Pourquoi les Nains ont la bière et les Elfes la magie ?
Parce que les Nains ont choisi en premier...

Hors ligne

 

#7 19-08-2022 12:16:36

Duda
Mythe
Date d'inscription: 15-01-2007
Messages: 3352
Sunnyvale Samsquanches (Fav Slaanesh)DEATHCLAWS s2

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

https://zupimages.net/up/22/35/1brn.jpg

21e Cosius 19 pts (5V/4N/6D) / (3V/0N/2D)
Si, parmi les coachs des nobles impériaux, il en était un qui devait symboliser à lui seul la difficulté à manier le roster noble sur une saison de la Lutèce Cup, ce serait manifestement Cosius, tant sa saison a ressemblé à de véritables montagnes russes, avec des hauts suivis de descentes vertigineuses au classement. En définitive, il termine très bien la saison, avec un 3e tiers de la compétition positif (9 points sur les 15 possibles), ce qui lui permet de prendre la première place du « ventre-mou » de la ligue. Résultat tout à fait honorable donc pour ce coach vétéran, qui a vécu un début de saison très compliqué, avec – pour rappel – aucune victoire lors des 7 premiers matchs ! L’on ne cessera de le répéter, mais le roster noble impérial met énormément du temps à se mettre en place et à devenir compétitif. Cosius a visiblement fait les frais de cette lenteur dans l’évolution des nobles impériaux et n’a commencé sa remontée dans le classement qu’à partir de la 8e journée. Evidemment, dans ces conditions, un quelconque espoir de qualification en phases finales fut balayé rapidement et avec véhémence et les 19 points obtenus en fin de saison peuvent être considérés comme un petit exploit pour le coach. Néanmoins, il ne pourra considérer sa saison comme réussie, car il a manifestement échoué dans l’objectif qu’il s’était fixé en début de saison, à savoir la lutte pour le Prix du Crampon d’Or (le nom de son équipe en témoigne parfaitement). Avec 11 agressions réussies, il se place au pied du podium, à un point du 3e. Cruelle désillusion également dans ce domaine pour notre cher coach, qui a tout de même décidé de remettre le couvert avec les Nobles Impériaux pour la saison à venir. Cosius serait-il ainsi un masochiste inconscient, un Stakhanoviste de l’effort ou simplement désireux de trouver la quintessence du roster noble ? Seul lui pourra nous répondre à cette interrogation.

22e Dritzz 19 pts (5V/4N/6D) / (4V/1N/0D)
Dritzz est l’auteur de l’une des plus belles chevauchées fantastiques de la saison, car il finit la ligue en boulet de canon, avec 13 points glanés sur 15 possibles lors du 3e tiers de la compétition, 10 places gagnées au classement, et surtout des matchs pleinement aboutis lors desquels son équipe déchainée fit couler le sang de bon nombre d’adversaires. Pour être honnête, nous avions eu du mal à reconnaitre la Death Squad en fin de saison. D’aucuns auraient pu penser que Dritzz a soit dopé ses joueurs avec des produits interdits par bon nombre de fédérations sportives (mais par la Lutèce Cup évidemment), soit remplacé l’intégralité de son effectif par des machines mortelles, soit qu’il a marabouté les équipes adverses, car ses orques ont été transfigurés sur les cinq derniers matchs. Alors qu’ils tournaient à une somme toute assez belle moyenne de 2,8 sorties par match jusqu’à lors, ils ont visiblement changé de braquet, car ils sont passés à une moyenne de 3,8 sorties par match sur le 3e tiers de la compétition, soit tout simplement le meilleur score de toutes les équipes sur la fin de saison (à égalité avec l’équipe de Ma-big-burger) ! Ce regain de forme magnifique permet ainsi à Dritzz de prendre un très belle 3e place sur le podium du Bashlord et également la 3e place des équipes les plus destructrices de la ligue. Au final, le coach doit amèrement regretter son début de saison absolument pas au niveau de son talent ni de sa connaissance du jeu orque (1 seule victoire sur les 10 premières journées), mais qui peut s’expliquer par un parcours en ligue très coriace et d’une adversité significative. Pour preuve, sachez que Dritzz eut ainsi à affronter uniquement des coachs qualifiés en play-offs entre la 4e et la 8e journée. Cela relativise quelque peu les mauvais résultats de ses orques. Il n’en demeure pas moins que nous le placions parmi les valeurs sûres du championnat en début de saison, et son parcours en ligue fut une déception. Il ne se réveilla donc que bien trop tard, mais peut être fier de son parcours en Chocolate Cup, lors de laquelle son équipe faisait office d’épouvantail et qu’elle ne doit son élimination qu’à cause d’une défaite absolument improbable en demi-finale face à l’Alliance de votre serviteur. Nous saurons bientôt si Dritzz repart pour une nouvelle aventure avec ses orques chéris ou s’il se lance dans un tout nouveau projet en ligue.

23e Aredhel 19 pts (5V/4N/6D) / (2V/1N/2D)
Comme le dit le fameux adage lutécien, n’importe quel connard peut emmener les Nains en play-offs. Mais voilà, Aredhel n’est pas n’importe quel connard et donc il ne l’a pas fait ! Pourtant, ce coach émérite de la Lutèce avait toutes les armes pour réaliser un championnat plein : une équipe solide, un roster réputé performant et un parcours clairement à sa portée. S’est-il laissé emporter par un style de jeu trop offensif et clairement pas adapté au jeu nain, a-t-il fait preuve de trop d’impatience durant ses matchs comme cela le lui arrive parfois, ou a-t-il simplement manqué de chance lors des moments cruciaux des rencontres ? La réponse réside certainement dans un savant mélange des causes, toujours est-il que nous le prévenions en début de saison : le jeu nain nécessite une application et un sérieux de tous instants. Or, nous l’avions remarqué à plusieurs reprises, Aredhel a parfois laissé parler sa fougue naturelle et son envie d’en découdre sur le terrain au détriment de la tactique, et cela lui a manifestement coûté de précieux points et des places au classement. De son côté, il vous dira que tout cela n’est que sornettes et que sa piètre performance serait avant tout due à sa méconnaissance de la tactique naine. Mais ne nous laissons pas berner par de telles inepties ayant tout à l’air d’une fausse excuse, et ce d’autant plus que l’effectif nain de l’équipe d’Aredhel semblait disposer de suffisamment de joueurs aguerris pour faire briller les It Snot a Problem dans la compétition. Le résultat final est donc une déception et il est clairement possible de parler de saison ratée de la part du coach et de son équipe, laquelle demeure par ailleurs très discrète au niveau des performances (sa seule performance notable est une 3e place du public le plus violent, à égalité avec l’équipe de Yaouch). Même le parcours d’Aredhel en Chocolate Cup a finalement déçu ses supporters, car il subit une défaite rageante contre le futur vainqueur de la compétition, dans un match dans lequel ses protégés avaient un net avantage stratégique sur une équipe amazone habituellement peu à l’aise contre les équipes naines. Les bookmakers donnaient à Aredhel entre 17 et 21 points à la fin de la 15e journée, et il est certain qu’il a atteint cet objectif. Mais c’est largement insuffisant, tenant compte de la compétitivité du roster drafté et de sa science du jeu. A l’évidence, coacher des nains sur une saison ne fut pas une expérience réussie pour Aredhel, de telle sorte que nous devrions le voir à la tête d’une toute autre équipe la saison prochaine. Retournera-t-il vers son choix de c½ur, à savoir les Slaans, ou optera-t-il pour un tout autre roster ? La réponse arrive sous peu.

24e Morrigan 18 pts (4V/6N/5D) / (0V/4N/1D)
Le dernier des coachs Bas-fonds, et le seul non qualifié en play-offs arrive tout de même à se classer à la 24e place finale, ce qui démontre parfaitement si besoin en était, la puissance et la stabilité du roster Bas-fonds. Etrange donc qu’aucune équipe de ce roster n’a été apparemment choisie pour la saison à venir, selon les dernières informations des officiels de la Lutèce Cup. Mais pour en revenir à Morrigan, certains pourraient se laisser à penser que sa non-qualification est synonyme d’échec, tant ses performances sont loin du niveau de celles de ses deux compères Bas-fonds. Rien de plus inexact cependant, si l’on garde à l’esprit que Morrigan fut le coach qui connut la plus grande adversité en ligue, et de loin. Ses quinze adversaires représentent ainsi ensemble 385 points gagnés en championnat, là où un Buckler a rencontré des adversaires représentant à peine 271 points – soit une différence de plus de 100 points entre les deux coachs (317 pour Olivierdulac, par ailleurs). L’adversité contre laquelle a dû lutter Morrigan sur l’ensemble de la saison est ainsi une des principales raisons de sa moins bonne performance avec ce roster compétitif. Manque de chance cruel donc pour le coach qui, sans aucun doute, aurait pu réaliser de bien meilleures performances s’il avait pu disposer d’un parcours un peu plus facile. Or, le malicieux dieu du hasard mit sur sa route pas moins de 9 joueurs qualifiés en play-offs sur les 15 matchs de championnat, ce qui eut pour conséquence notamment un nombre très important dans son équipe, laquelle termine ainsi en 2e position des équipes les plus amochées de la compétition. Sa position définitive au classement doit donc être relativisée, surtout que Morrigan s’en est finalement pas si mal sorti, en bâtissant une équipe performante avec notamment un Coureur d’égout devenu une véritable star de notre championnat. Qui plus est, sur le début et le milieu de la saison, Morrigan luttait efficacement pour une place en play-offs, et ne doit finalement sa chute au classement qu’à une fin de saison très compliquée, lors de laquelle il eut à affronter 4 play-offables en 5 matchs, et dut se contenter de matchs nuls uniquement pour une seule défaite. Evidemment, les parieurs sportifs avaient pressenti cette baisse de forme et ne lui accordaient qu’entre 16 et 19 points en fin de championnat, et nous pouvons constater que Morrigan a parfaitement relevé ce défi. La saison fut donc très rude pour le coach Bas-fond et nous espérons pour lui un parcours bien moins compliqué sur la saison à venir (à moins que Nuffle ne lui en veuille vraiment).

25e Melphios 18 pts (5V/3N/7D) / (1V/1N/3D)
Cette saison, notre géant lutécien avait délaissé ses équipes mort-vivantes pour un roster humain plus versatile mais également plus fragile. Nous pressentions que le style de jeu risquait de ne pas correspondre aux goûts de Melphios et nos prédictions de début de saison se sont révélées, une nouvelle fois, bonnes. Ce coach émérite a connu d’immenses difficultés à mener son équipe vers les victoires, et n’a pas performé non plus dans le domaine de l’agression – optique vers laquelle il avait tourné sa stratégie (la dénomination de la Team en étant une preuve évidente – tout comme pour Cosius). Or, avec une place dans la deuxième moitié du tableau final et à peine 7 agressions réussies en 15 matchs, nous pouvons parler de véritable gâchis. Certes, l’adversité fut également très grande pour Melphios, et il termine sur un score de points d’adversaire assez proche de celui de Morrigan (278 points), ce qui permet de relativiser quelque peu cette saison ratée. Il n’en demeure pas moins que nous avions entendu Melphios, à de maintes reprises cette année, pester sur le roster humain, sur son manque de résistance et sa polyvalence qui fait des humains des joueurs moyens dans tous les domaines, mais véritablement bons dans aucun d’eux. La fatigue du coach s’est surtout ressentie en fin de championnat, avec un 3e tiers de saison sur les rotules, lors duquel son équipe n’a pu marquer que 4 points sur les 15 possibles, avec notamment deux défaites dures à avaler contre les chaotiques de PoireAbricot et les skaven de Baba Yara. Les espoirs de qualification en play-offs très vite envolés, Melphios a fin la saison en roue libre, en respectant parfaitement les prédictions des bookmakers. En Chocolate Cup, il ne put atteindre que les quarts de finale, perdant contre le finaliste dans une rencontre assez relevée, mais force est de constater qu’il n’a que peu goûté au style de jeu humain. Il est donc fort vraisemblable – et à moins d’une réelle surprise – qu’il entame la nouvelle saison avec un roster plus adapté à son style de jeu, tel le roster Nécromantique par exemple.

26e Scarabee 16 pts (3V/7N/5D) / (0V/2N/3D)
En parlant de finir en roue-libre, s’il est un autre coach qui finit la saison exactement de cette manière-là, c’est évidemment notre cher Scarabee, dont les Expendables semblent avoir littéralement explosé en vol sur le 3e tiers de la saison, avec à peine 2 points de marqués sur 15 possibles. Pourtant, jusqu’à lors, la saison de Scarabee paraissait tenir ses promesses et il se mêlait utilement à la lutte pour les play-offs. Son bon parcours s’arrêta toutefois dès la journée 8, dernier match synonyme de victoire. En effet, à compter de la 9e journée, Scarabee ne connut que des égalités ou des défaites et il dut se rendre rapidement à l’évidence – les play-offs allaient se passer de lui. A l’évidence, son effectif s’avéra très insuffisamment expérimenté pour rivaliser avec des adversaires de plus en plus coriaces, et les défaites se sont enchainées. En définitive, il termine l’année avec le minimum de points prédit par les sites de paris sportifs (qui lui attribuaient entre 16 et 20 points en fin de journée 15) et sa saison ressemble fortement à une désillusion, de telle sorte qu’il n’envisage même pas d’inscrire son équipe en Chocolate Cup. Dommage alors même que ses Expendables finissaient la saison avec le prix du public le plus fidèle de la Lutèce Cup. Visiblement insuffisant pour le coach qui, déçu par ses joueurs et attristé par son classement définitif a semblé abandonner ses humains sans regrets et sans regard en arrière. Il se lance désormais dans un grand projet d’envergure, consistant à apprendre les bases du Blood Bowl à des Schtroumpfs, et des Schtroumpfs boiteux qui plus est ! Quelque chose nous dit qu’il réussira bien mieux dans cet exercice que dans la gestion des Expendables et souhaitons lui maints couinements de la part de ses adversaires. Il y’a des chances que ça couine vraiment en face et nous serons aux premières loges pour assister au spectacle !

27e Bosk 16 pts (4V/4N/7D) / (1V/1N/3D)
Classé parmi les sérieux outsiders du championnat en début d’année, Bosk est pourtant celui qui réalise la moins bonne saison des coachs humains. Par pure coïncidence, trois des quatre coachs du roster finissent tout proches les uns des autres au classement, mais Bosk est celui qui dispose des moins bonnes statistiques finales. S’il peut se targuer d’être à la 3e place du podium des passeurs et surtout de la 2e place au Classement des Meilleurs Chasseurs de la ligue, ses performances s’arrêtent là, tant sa saison a semblé insipide et peu enjouée. Alors qu’à l’instar de Melphios, il délaissait son roster chéri (nain en l’occurrence) pour se tourner vers la polyvalence et l’attractivité nouvelle du roster humain, il connut un parcours jalonné d’embuches et de contreperformances difficiles à avaler pour ce compétiteur-né et coach vétéran de la Lutèce Cup. Manifestement, le roster humain ne correspond pas au style de jeu de Bosk, plus posé et patient. S’il a su faire de ses joueurs des bagarreurs hors-pair (comme sa 2e place au classement des Chasseurs le démontre), la résistance naturelle des nains a certainement dû lui manquer, car il a connu un très grand nombre de joueurs morts tout au long de la saison (6 décès tout de même, avec une mention spéciale à l’Ogre bloqueur mort lors de la 11e journée). Lui aussi termine donc la saison en roue-libre, avec 4 points pris lors des 5 dernières journées, et surtout trois défaites de rang à compter de la 13e journée. Nul doute que Bosk s’est loupé dans le choix de son roster et qu’il préférera oublier cette saison manquée – preuve en est qu’il n’a pas souhaité inscrire son équipe en Chocolate Cup. Nous pouvons le dire désormais, il s’est tourné vers un roster bien plus véloce que les humains, bien qu’encore plus fragile, à savoir les Skaven. Nous verrons comment s’en sortira-t-il avec ce dernier, sachant qu’il s’agira d’une première pour lui à la Lutèce Cup.

28e Chewbie 16 pts (5V/1N/9D) / (3V/1N/1D)
Malgré sa position finale très loin du haut du tableau, Chewbie doit avoir le sourire en fin de championnat. Il a en effet magnifiquement performé sur le 3e tiers de la saison, en glanant 10 points sur 15, avec notamment trois belles victoires sur des adversaires plus expérimentés que lui et un saut de 8 places au classement. Ce jeune lutécien démontre ainsi que le travail et les efforts consentis à l’entrainement portent finalement leurs fruits et il peut être fier du parcours accompli, surtout avec un roster noble impérial complexe à prendre en main et difficile à faire bien évoluer en ligue (comme nous avons déjà eu l’occasion de le souligner). Certes, Chewbie termine la saison avec des performances très loin de celles de ses compères nobles, mais il a l’excuse d’un manque d’expérience certain par rapport à ces derniers. Ainsi, les 16 points marqués paraissent tout de même un très bon résultat pour celui qui lors de sa seule saison à la Lutèce Cup, gravitait dans le fin-fond du classement général et prenait rouste sur rouste.  Nous craignons qu’il ne subisse le même sort cette année, et lui attribuions qu’un total de 8 à 11 points à la fin de la 15e journée, mais Chewbie a su nous détromper et a montré qu’il avait en lui des ressources insoupçonnées. Il semble avoir pris de la bouteille et de l’assurance et il est de ce fait fort dommageable qu’il n’a pas souhaité s’inscrire pour la nouvelle saison. Peut-être reviendra-t-il vers nous dans le futur, qui sait ? En tous les cas, ce qui est certain c’est que Chewbie ne pourra plus être perçu comme un simple pourvoyeur de points pour les adversaires !

29e Alchemy 15 pts (4V/3N/8D) / (1V/1N/3D)
Et voilà que débarque à la 29e place le tout récent vainqueur de la Chocolate Cup, le Champion du Monde du Chaos, l’imperturbable Alchemy et ses amazones ! A dire vrai, et malgré le mirobolant succès dans la Coupe en chocolat, le coach a vécu un véritable cauchemar durant la saison régulière. Considéré comme un prétendant potentiel au titre suprême, ayant drafté un roster compétitif et très complexe à affronter, et bénéficiant d’un parcours en ligue clairement à sa portée, Alchemy avait devant lui une voie royale vers les play-offs. Mais la sortie de route arriva dès l’entame du championnat, et quelle sortie était-ce ! Quatre premiers matchs et autant de défaites, dont trois premiers par des 2 à 0 avec surtout aucun point d’expérience glané par ses joueuses (outre le JPV) et des blessées à la pelle ! Les Amazones connurent l’un des pires démarrages pour une équipe de la Lutèce Cup de l’histoire de la compétition. Ce fut un véritable cauchemar pour Alchemy, qui sut très vite que les play-offs s’étaient définitivement éloignés pour lui. En compétiteur émérite, il a su toutefois faire le dos rond face à l’adversité et a patiemment construit un effectif efficace qui lui permit de briller de mille feux en Chocolate Cup. Il profita ainsi d’une adversité légèrement moins grande en seconde partie d’année pour renforcer la léthalité de ses joueuses, pour un résultat satisfaisant, car les Panthères Bleues finissent avec un résultat positif (et surprenant) dans le domaine de la violence, avec 33 joueurs adverses blessés contre 35 amazones. Pas mal pour une équipe connue pour le manque de résistance de ses joueuses. Toutefois, les 15 points glanés en fin de saison sont clairement un résultat très mauvais pour ce grand champion et multiple play-offable à la Lutèce, de sorte que seule sa victoire finale en Chocolate pouvait être un pansement suffisant pour colmater la plaie ouverte que fut sa saison ratée. Visiblement lassé du manque de solidité de son effectif, Alchemy se tourne vers un tout autre roster pour la saison à venir, et quelque chose nous dit que – une fois n’est pas coutume – il tentera ses chances dans la course pour le trophée du Crampon d’Or !

30e PoireAbricot 15 pts (4V/3N/8D) / (0V/1N/4D)
Quelle cruelle désillusion que la saison de PoireAbricot, lui qui était pourtant parti sur les chapeaux de roue en début de saison avec notamment deux victoires lors des deux premières journées. Mais par la suite, ses bons résultats se firent plus rare, et la mauvaise passe se transforma peu à peu en débâcle. Le premier tiers de la saison géré avec une certaine dose de réussite, PoireAbricot enregistra par la suite une seule et petite victoire en 10 journées et connut surtout des défaites horribles lors desquelles ses joueurs ont démontré toutes les lacunes du roster chaotique. Réputés pourtant pour leur résistance, les joueurs du chaos de PoireAbricot allèrent de déconvenue en désillusion et furent même dépassés à de nombreuses reprises par les adversaires sur les aspects qui font traditionnellement leur force, à savoir l’intensité physique, ce qui se termina par la perte tragique et couteuse de deux Guerriers du chaos. PoireAbricot termine ainsi l’année avec à peinte 7 touchdown marqués, soit la 2e plus mauvaise attaque de la ligue, alors même que son équipe est la 3e la plus agressée. Mais le pire dans cette morne présentation est le total de points d’expérience glanés par ses joueurs. Avec 125 XP au total, son équipe est la 2e la moins expérimentée de la compétition et dans ces conditions, elle ne pouvait tout simplement pas performer en ligue cette année. Le résultat est une 30e place, soit la toute fin du ventre-mou du classement et une élimination directe lors de la Chocolate Cup. Mais PoireAbricot peut véritablement pester contre ses joueurs tant ils ont semblé dépassés sur les terrains dès l’entame du 2e tiers de la saison. Manque de préparation physique, mauvaise stratégie employée ou tout simplement un manque de chance ? Le coach pourra mieux nous éclairer sur les raisons de cette saison gâchée. N’en doutons cependant pas, PoireAbricot reviendra durant la saison à venir avec de nouvelles intentions et, fort de son expérience avec le roster chaotique, il ne sera certainement pas un adversaire facile à affronter. Il reste à voir le roster pour lequel il a opté cette année, mais quelque chose me dit que nous risquons d’être surpris.

Dernière modification par Duda (02-09-2022 16:43:52)


Pourquoi les Nains ont la bière et les Elfes la magie ?
Parce que les Nains ont choisi en premier...

Hors ligne

 

#8 19-08-2022 12:16:43

Duda
Mythe
Date d'inscription: 15-01-2007
Messages: 3352
Sunnyvale Samsquanches (Fav Slaanesh)DEATHCLAWS s2

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

https://zupimages.net/up/22/36/7jyu.jpg

31e Drah 14 pts (4V/2N/9D) / (2V/0N/3D)
Pour sa dernière saison à la Lutèce avant longtemps, ce tribun au verbe haut et à la langue bien pendue était venu avec un objectif majeur : celui de décrocher le Prix du Crampon d’Or, d’où un choix de roster et de l’effectif bien spécifiques – basé essentiellement sur des trois-quarts norsques appuyés par un Yéti. Malheureusement pour lui, cela ne s’est pas passé comme prévu et même si Drah finit 3e meilleur agresseur de la ligue, avec 12 agressions réussies il est très loin de la performance réalisée par Pedro et Laraigne. La saison peut ainsi être considérée comme ratée, dans la mesure où la tactique employée par le coach n’a pas porté ses fruits mais a surtout exposé son équipe, déjà bien fragile, à des contres assassins de la part de ses adversaires. Le bilan est ainsi très sombre pour ce poète des rues moderne, avec à peine 14 points mais surtout 27 touchdown encaissés (Drah finit 3e pire défense de la compétition, ex-aequo avec Ma-big-burger, ce qui pour un entraineur aussi expérimenté que lui à la Lutèce est un bien piteux résultat. En réalité, Drah redresse quelque peu la barre du drakkar de son équipe que sur la fin de saison, avec 2 victoires sur les 5 dernières journées, soit autant de succès que durant les dix matchs précédents. Cela lui permet de stagner à la 31e place. S’il ne finit pas entièrement dans la fange du classement, il n’a que la tête qui dépasse et à peine. Nous regretterons évidemment sa gouaille et sa verve naturelles et espérons qu’il reviendra rapidement vers nous après un passage reposant pour le corps et l’esprit dans son sud chéri.

32e LouisX 13 pts (3V/4N/8D) / (1V/0N/4D)
Nous avions prévenu ce vétéran de la Lutèce – qui était de retour cette année à la compétition après une très longue absence – que la saison risquait d’être compliquée et poussive pour lui et pour son équipe, pas uniquement à cause d’un niveau général de la compétition de plus en plus relevé, mais également à cause d’un choix de roster de sa part qui pouvait potentiellement s’avérer difficile à gérer sur la seconde partie de l’année. Cela n’a évidemment pas raté, dans la mesure où après un début de saison très performant – et accompagné de quelques envolées lyriques de la part du coach sur sa science du jeu supérieure – avec notamment aucune défaite subie lors des 6 premières journées de la compétition, LouisX connut une vraie descente aux enfers avec pas moins de 8 défaites d’affilée entre la 7e et la 14e journée ! Le coach et ses orques enregistrent ainsi l’une des pires de défaites de l’année, même si l’on reste loin de certaines performances mémorables de quelques coachs tombés dans l’oubli. Certes, LouisX aura une excuse toute trouvée pour cette débâcle mémorable, et insistera certainement sur le fait qu’étant occupé par ailleurs, il se fit remplacer dans la période incriminée par des coachs mercenaires qui, selon son impression, n’ont pas toujours donné le meilleur d’eux-mêmes lors des matchs qui les concernaient. Mais il s’agira-là naturellement de propos outrageants et inexacts d’un coach qui cherche avant tout à justifier les lacunes de son effectif en avançant des arguments fallacieux et extérieurs aux problématiques réelles de l’équipe orque noire. La réalité est en effet toute autre et se reflète parfaitement dans les piètres résultats de LouisX, tant au niveau des performances globales qu’à celui, et surtout, des agressions – domaine dans lequel ses Orques noirs ont été à des années-lumière de briller, et ce alors même que son effectif était taillé pour performer en la matière. Mais 5 agressions réussies à peine en 15 matchs sont un résultat à la limite du honteux pour toute équipe Orque noire qui se respecte. La saison est donc à oublier pour LouisX, qui repart visiblement requinqué cette année, avec l’appui non-négligeable d’un autre coach vétéran lutécien qui nous revient cette année, et qui n’est autre que Martoni. Attention donc à cette nouvelle doublette, qui risque de faire rabattre les cartes du championnat cette année.

33e Schouf 12 pts (3V/3N/9D) / (3V/0N/2D)
Belle fin de saison pour celui qui, à l’issue de la 10e journée, était dernier au classement avec peu d’espoir de quitter les abîmes sombres des profondeurs infernales de la Lutèce. Mais le coach et ses Nécromantiques se sont merveilleusement ressaisis avec 3 victoires en 5 matchs, ce qui leur a permis de gagner 7 places au classement sur la fin d’année. La performance est admirable et permet à Schouf d’amoindrir quelque peu les très mauvais cotés de sa saison. Jusqu’à la 10e journée, ce dernier enregistrait effectivement des statistiques effroyables, tant son équipe peinait à performer durant les matchs. La résultat s’et légèrement amélioré, même si la saison de Schouf reste, in fine, très déprimante et marquée par des résultats très médiocres. Le coach gagné ainsi, cette année, deux des récompenses les moins souhaitées à la Lutèce (même s’il reste loin de la « performance » de Frakas), à savoir :
-    Le Prix Hansablast, pour l’équipe la plus agressée
-    Le Prix du Roi des Mendiants, pour l’équipe la moins rentable du championnat
Il figure par ailleurs sur le podium de deux autres classements des contreperformances, car il est 2e du Prix du Pire Public et 3e des équipes les moins expérimentées.
Ce constat nous amène à conclure que Schouf s’est malheureusement raté dans son parcours, mais également dans la composition initiale de son équipe. Visiblement, débuter le championnat avec deux Loups-garous n’a pas été un pari gagnant et ce même si, en fin de saison, ses deux lycanthropes sont devenus de magnifiques performeurs et que son effectif semble assez bien construit – d’où probablement les très bonnes performances de l’équipe sur le 3e tiers de la compétition. Il reste à expliquer les raisons du désamour manifeste pour l’équipe de Schouf de la part du public, des sponsors mais également des joueurs adverses, car il est étonnant qu’une équipe Nécromantique intéresse aussi peu les fans et attire aussi peu de financeurs sur une saison de la Lutèce Cup. De la même manière, les 11 agressions subies (soit le pire résultat de l’année) sont un grand étonnement, car même si l’on connait la volonté des joueurs adverses à marcher sur les tibias des goules (et cela se vérifie dans le cas de Schouf, qui a perdu deux de ces joueuses sur la saison), d’autres équipes bien plus fragiles que les Nécromantiques auraient dû connaitre un sort bien pire que celui de la Maison Borniol. Saison ratée donc pour Schouf, qui embraye cette saison sur un tout autre projet, avec un roster orque qui a plus que fait ses preuves sur la saison écoulée. Nous allons donc être attentifs aux performances de Schouf sur la saison à venir et verrons s’il saura faire aussi bien que ses prédécesseurs.

34e Manuratus 11 pts (3V/2N/10D) / (0V/1N/4D)
S’il en est un qui a fait un parcours inverse à celui de Schouf sur le 3e tiers de la ligue, c’est bien de Manuratus qu’il s’agit, tant son équipe a régressé sur la fin de saison, passant de la 28e à la 34e place en marquant qu’un petit point sur les 15 possibles. Terrible fin de saison pour le coach chaotique, qui démontre ainsi parfaitement les difficultés à gérer en fin d’année un roster du Chaos insuffisamment expérimenté. Les bookmakers ne s’étaient toutefois pas trompés, en lui attribuant entre 10 et 13 points à la fin de la 15 journée, et avec 11 points, il n’a pas fait mentir les statistiques. Ainsi, la saison de Manuratus fut des plus tumultueuses, avec des positionnels qui ont mis un longtemps à progresser et de nombreuses blessures graves qui ont plombé les performances globales de l’équipe. C’est surtout le manque de résistance de l’effectif qui étonne pour un roster chaotique habituellement connu pour mieux faire face à l’adversité. Comment expliquer alors un facteur de blessures négatif pour l’équipe (36 destructions adverses pour 42 blessures subies) et surtout une 2e place au Prix Hansablast des équipes les plus agressées ? Les raisons sont certainement multiples, mais l’on peut légitimement se demander si Manuratus ne s’est pas trompé dans l’approche de sa stratégie et n’a pas surestimé la résilience de ses joueurs. Evidemment, la performance globale de l’équipe reste très négative, et la fin de saison ressemble à un cauchemar éveillé pour le coach. Ajoutons à cela que les chaotiques sont éliminés dès l’entame de la Chocolate Cup, certes par les futures vainqueuses amazones, et on peut considérer que l’année est à oublier pour Manuratus. Il revient cette année avec un tout autre roster drafté, bien pour équilibré, à savoir les Humains et il parait évident qu’il sera difficile pour le coach de faire des résultats pires que la saison qui vient de s’achever.

35e Yaouch 11 pts (3V/2N/10D) / (1V/2N/2D)
Sur la fin de saison, Yaouch stagne dans les profondeurs du classement et n’arrive pas à décoller, alors même que le roster choisi, des plus performants, devait lui permettre d’assurer une saison plus qu’honorable au regard de son expérience de coach et de sa connaissance du jeu Homme-lézard. Il n’en a rien été et Yaouch a vécu une saison dans un anonymat relatif, entrecoupée uniquement par quelques moments de malchance notoire (votre serviteur peut en témoigner directement), qui en font un des coachs les moins en réussite cette année. Au-delà de ce constat, les performances de l’équipe laissent clairement à désirer, tant le Kommando Kommodo Klub a été en dessous des résultats que l’on est en droit d’attendre d’une équipe Homme-lézard, et tant ils ont été loin des performances de l’autre équipe sang-froid engagée dans la compétition, à savoir les Lava Dragon de Skarlan. C’est effectivement le jour et la nuit entre les deux équipes, avec l’une qui a joué les tout premiers violons sur l’ensemble de la saison, tandis que l’autre a écumé les fonds du classement et a enchainé les contreperformances. Le résultat est très négatif pour Yaouch, avec notamment à peine 10 touchdowns marqués (pour 22 encaissés), ce qui est un score à la limite du supportable pour une équipe d’Hommes-lézards, dont la vivacité et l’agilité des skinks doit leur permettre d’être à l’aise sur le plan offensif (par comparaison, Skarlan a marqué 27 touchdown dans le même temps). Les suiveurs de la Lutèce avaient toutefois bien analysé le parcours de Yaouch et ont rapidement su que la saison allait être compliquée pour lui. Ils lui attribuaient entre 7 et 11 points en fin de championnat, et sur ce point Yaouch a clairement atteint les objectifs, même si le résultat final reste très mauvais. Certes, son effectif n’a pas été épargné par les blessures et a dû souffrir de quelques pertes de joueurs notoires. Mais cet élément est insuffisant pour expliquer, à lui seul, les mauvaises performances de l’équipe. La terrible passe de zéro victoire en six matchs entre la 8e et la 14e journée est difficilement explicable, tout comme parait improbable la défaite du Kommando Kommodo Klub dès l’entame de la Chocolate Cup, contre les Ducs de Charonne de Kral/JC, que les Hommes-lézards avaient pourtant battus quelques semaines auparavant, lors de la 14e journée (les privant par la même occasion de tout espoir de qualification en play-offs). Cruelle désillusion donc pour Yaouch, qui a décidé cette année d’innover et a opté – comme tant d’autres coachs malheureux sur la saison passée – pour le roster le plus en réussite ces derniers temps, à savoir les Orques ! Une nouveauté pour lui à la Lutèce Cup, et il sera intéressant de voir comment Yaouch s’en sort avec une équipe bien moins mobile que ses Hommes-lézards.

36e Yugxul 9 pts (2V/3N/10D) / (1V/2N/2D)
Yugxul ouvre le bal des cinq derniers au classement, des cinq coachs maudits qui ont vécu une saison cauchemar en ne dépassant pas la barre fatidique des 10 points sur la saison entière.  Nous avions pourtant prévenu ce coach éprouvé, qui nous est arrivé cette année de sa Bretagne lointaine : la Lutèce Cup est exigeante et haute en intensité et les débutants dans la compétition doivent redoubler d’efforts s’ils souhaitent performer dans celle-ci. Cette mise en garde a été prophétique pour Yugxul qui, malgré un choix de roster fort compétitif, n’a jamais pu décoller des fin-fonds du classement et a trainé les guêtres de ses joueurs (et les sabots de ses Centaures-taureaux) entre la 30e et la 40e place, avec notamment une terrible série de 11 matchs sans victoire entre la 2e et la 12e journée. Evidemment, cette méforme globale des Nains du chaos se reflète parfaitement dans les statistiques, car la fameuse Compagnie Noire a semblé très loin de leur légende en réalisant des prestations très en dessous de ce qu’on attendait d’une troupe de mercenaires aussi glorieuse. Et même si elle termine comme l’équipe la moins agressée du championnat (ex-aequo avec les nordiques de Drah), et qu’elle peut se targuer de n’avoir donné aucun point à ses adversaires dans le trophée du Meilleur Chasseur (au même titre que les nains d’Aredhel), elle finit tout de même 3e pire attaque, 3e équipe la moins populaire et 3e la moins lucrative du championnat – un comble pour des nains avides d’argent ! Certes, après un 2e tiers de saison catastrophique, les bookmakers avaient vu juste en n’attribuant à Yugxul qu’un faible total de 7 à 11 points en fin d’année, et le coach nain du chaos a respecté ces prédictions. Mais sa saison se termine en eau de boudin avec une surprenante défaite en 8e de finale de la Chocolate contre les elfes de Frakas par un score improbable de 4-1. Fort de ce premier essai à la Lutèce, bien que douloureuse, Yugxul resigne pour une nouvelle année à la Lutèce, cette fois-ci avec un roster qui lui ressemble peut-être plus, à savoir les Nordiques. Gageons qu’avec l’expérience acquise, il saura les mener à des succès plus nombreux que ceux connus avec les nains du chaos.

37e Yetislx 9 pts (1V/6N/8D) / (1V/2N/2D)
Nous craignions, en début d’année, que le roster drafté par Yetislx allait lui causer des difficultés importantes tant il ne correspondait pas véritablement à son style de jeu – lui qui est connu pour préférer des équipes athlétiques et résistantes telles que les orques, les nains ou les chaotiques. Nous ne nous étions visiblement pas trompés, car Yetislx a vécu une saison catastrophique, avec notamment à son palmarès le record cette année de la série la plus longue des matchs sans victoire, car Yetislx a obtenu son premier succès lors de la 14e journée de championnat seulement ! Manifestement, le style de jeu Elfe noir ne correspond pas du tout au coach, et nous l’avions vu tout au long de l’année, il a terriblement souffert du manque d’impact physique de ses joueurs tout en oubliant ce qui fait leur force première, l’agilité et la versatilité innée des druchii. Yetislx n’a pas su tirer le meilleur de ses joueurs et cela se voit parfaitement dans les statistiques. Ses Nightblood finissent ainsi la saison comme l’équipe la moins expérimentée de la ligue, une aberration pour un roster elfe noir habituellement plus à l’aise dans la montée en puissance de ses joueurs. Le pauvre jeu dégagé par son équipe sur le terrain a valu à Yetislx d’être le coach avec le pire public de la compétition (moins de 3.000 fans par match en moyenne !), et il figure également en 2e place des équipes les moins rentables. Ajoutons à ce funeste listing que les Nightblood terminent l’année comme la 3e pire attaque (également une hérésie pour des elfes noirs), la 2e équipe ayant réalisé le moins de sorties et la 3e la moins destructrice (à égalité avec l’autre équipe elfe noire). Les statistiques parlent ainsi d’elles-mêmes, la saison de Yetislx est une véritable catastrophe et les sites de paris ne s’étaient pas trompés en lui attribuant entre 5 et 9 points en fin de saison. A ce niveau-là de manque de forme, Yetislx peut être heureux de n’avoir pas fini la saison sans la moindre victoire en championnat. Fort heureusement, le coach semble avoir compris la leçon et a opté, sur cette nouvelle saison, pour un roster qui correspond bien plus à son style de jeu, à savoir la violence dans la bagarre, et il a décidé de diriger une équipe du Pacte du Chaos qu’il sera intéressant de suivre notamment pour savoir si elle saura faire aussi bien en termes d’hémoglobine versée que celle de Ma-big-burger.

38e Frakas 8 pts (1V/5N/9D) / (1V/2N/2D)
A la 38e place nous retrouvons celui dont le style de jeu si inimitable a fait hurler les foules (souvent de désespoir), a médusé (dubitativement) les coachs lutéciens, a fait sourire (de bonheur) ses adversaires, je veux naturellement parler du feu-follet de la ligne de scrimmage, de l’esquiveur piétiné, de l’amoureux du houblon, celui qui court le vent dans les cheveux, le nez dans le gazon et les gambettes en l’air, Monsieur Frakas lui-même, l’auto-proclamé deuxième meilleur attaquant de la Lutèce, mais surtout apôtre de la philosophe frakassienne selon laquelle si on a pas de joueurs pour jouer un match, on ne peut pas perdre ! Bien qu’il finisse la saison sur une petite note positive, consistant en sa seule et unique victoire en 15 matchs enregistrée lors de la fameuse 13e journée (il s’en est passé des choses lors de cette 13e journée), Frakas et ses elfes semblent avoir battu, cette année, tous les records en termes de contreperformances. Certes, nous sommes loin de la fameuse saison ayant vu l’apparition d’un certain coach au patronyme comportant trois A, Frakas nous a démontré que la magie noire, le maraboutage et le vaudou pratiqués sur une seule et même équipe, c’était tout à fait possible ! Revoyons ensemble le palmarès de notre cher coach cette saison :
-    Pire Défense
-    Prix de la Crevette (le moins de sorties réalisées)
-    Prix du Gant de Velours de l’équipe la moins destructrice
-    Equipe la plus fragile (et de très loin)
-    Pire ratio blessures causées / blessures subies
-    2e au prix Hansablast de l’équipe la plus agressée (à égalité avec Manuratus)
Seule zone grise à ce tableau noir profond est la 2e place obtenue au Prix du Meilleur Passeur, mais au regard du roster drafté, encore heureux que Frakas performe (réellement pour le coup) dans ce domaine. Saison catastrophe pour notre coach adoré qui certes, a connu un joli parcours en Chocolate Cup, malheureusement stoppé en quarts de finale, où ses elfes ont perdu un match largement à leur portée contre les Orques noirs de Pedro et Laraigne, et finirent même à être tous blessés gravement par les vicieuses peaux-vertes. Une véritable « table-rase » qui résume fort bien la saison de Frakas. Sans s’en émouvoir plus que ça (et même s’il tient à son soi-disant prix de la 2e meilleure attaque si l’on compte les phases finales), Frakas repart de l’avant et s’est tourné, en cette nouvelle année, vers les Hommes-lézards. Mais cette fois-ci, point d’expérimentation de sa part, une saison avec une équipe composée uniquement de skinks, il l’a déjà fait et ne recommencera plus. Il est donc fort probable qu’il performe plus que la saison écoulée, et ce ne pourra être que profitable à l’image et à la popularité de la Lutèce Cup !

39e Ankmorpork 8 pts (2V/2N/11D) / (0V/1N/4D)
Ankmorpork est un éleveur de champions, qui soigne et bichonne ses poulains telle une mère-poule avec ses poussins. Ankmorpork a créé une véritable star des pelouses de la Lutèce Cup, le fameux et redouté John Moon, élu meilleur joueur de la saison et auteur de 52 passes en saison régulière. Ankmorpork ne s’est toutefois pas adapté au style de jeu elfe, car sa saison est une souffrance, un martyre, un véritable chemin de croix parsemé de corps elfes déchiquetés et broyés par leurs adversaires. Ayant glané le même nombre de points que son compère Frakas, Ankmorpork nous livre une prestation qui nous laisse pantois et dubitatifs. Ce coach pourtant émérite de La Lutèce Cup semble pourtant avoir tout raté cette saison, sauf l’entrainement de son lanceur-star). Il vécut un début de saison cauchemardesque, en enregistrant sa première victoire qu’à la 7e journée de championnat, et n’a plus connu de succès depuis la 9e journée, soit 6 matchs pour 5 défaites et un seul petit match nul en toute fin de saison. L’équipe se fait par ailleurs éliminer dès le premier tour de la Chocolate Cup face aux brutaux nains d’Aredhel. Sur le plan des statistiques, Ankmorpork brille effectivement avec le Prix du Meilleur Passeur. Mais il est vrai que la très faible concurrence dans ce domaine (quatre équipes elfes en tout et pour tout, donc 2 équipes d’Elfes noirs) l’a grandement aidé dans ce succès. Il n’avait d’ailleurs qu’un seul adversaire sérieux, Frakas, qu’il a certes dominé, mais de l’aveu même de Frakas, ce dernier ne concourrait pas véritablement pour ce prix. Pour le reste, les statistiques sont effroyables pour les Elfes de Chelsey. Ils terminent la saison comme 2e pire défense (à un TD seulement de Frakas), 3e au Prix de la Crevette, 2e équipe la moins destructrice et 3e équipe la plus fragile (même si Ankmorpork a subi tout de même pratiquement 20 sorties de moins au total que son compère Frakas). Non, véritablement, ce n’était pas une histoire d’amour entre Ankmorpork et ses elfes, or nous le savons pertinemment, ce grand romantique a besoin d’affection et de compréhension pour performer. En défitivie, les deux coachs elfes réalisent ce qui est probablement l’un des pires résultats pour un roster à la Lutèce Cup, car ils finissent tous les deux à la 38e et 39e place sur les 40 équipes engagées, avec un nombre total de 8 points chacun. En véritable maître masochiste adepte du fouet et des lanières en cuir, Ankmorpork semble toutefois persister dans son délire autodestructeur car, après les elfes, il attaque la nouvelle saison à la tête d’une équipe Haut elfe cette fois-ci, certes légèrement plus résistante que ses anciens protégés. Nous verrons rapidement si cet entêtement du coach portera ses fruits ou s’il connaitra une nouvelle terrible désillusion, même si, au regard de la composition des équipes cette année, nous pouvons légitimement penser qu’Ankmorpork ne vivra pas une saison aussi cauchemardesque que la précédente.

40e Ma-big-burger 6 pts (2V/0N/13D) / (0V/0N/5D)
Terminons cette revue des coachs en beauté par celui qui fut, pour nous les Lutéciens, une véritable découverte, une explosion de bonheur, un rayon de soleil dans le paysage parfois insipide de la Lutèce, je veux naturellement parler de l’inventeur fou du Beeschruger, du maestro de la spatule, du découpeur fou de lasagnes, Ma-big-burger himself, qui nous a chanté une splendide ode à la violence pendant toute l’année. Il l’avait pourtant annoncé dès sa présentation, il venait à la Lutèce pour la baston et il a tenu parole ! Bashlord dès sa première participation à la compétition (dire que d’autres se sont essayés tant de fois, sans succès…), il nous a régalé par son sens du second degré, son détachement face aux déconvenues de son équipe et son appétence pour la violence jamais rassasiée. Dommage qu’il ne gérât pas mieux ses attaquer, car en réalité, sur les terrains, son équipe ne s’en sortait pas si mal que cela, surtout quand il n’y avait pratiquement plus d’adversaires en face. Malheureusement pour lui, Ma-big-burger oublia que la violence débridée, non refrénée et non-contrôlée, mène souvent à la défaite. C’est ce qui s’est passé évidemment pour ses joueurs du Pacte du Chaos, qui subirent tout de même 13 revers, soit un record de défaites cette année en compétition, ainsi qu’une élimination directe durant la Chocolate Cup. Le 3e tiers de la compétition fut très difficile pour Ma-big-burger qui a connu 5 défaites de rang en autant de matchs sur le 3e tiers – total qui s’élève en réalité à 8 défaites de rang entre la 8e et la 15e journée, soit un record de défaites cette saison en compétition. Nous l’avions d’ailleurs prévenu qu’il risquait de rétrograder de la 35e place qu’il occupait à la fin de la 10e journée, et cela n’a pas raté car il termine la saison à la dernière place. Autre point négatif, il fut le coach ayant marqué le moins de touchdown (6 à peine en 15 journées), tout en étant le 3e de ceux qui en ont encaissé le plus. Ce n’était pas l’année du Pacte du Chaos en termes du jeu de balle. Mais du côté de la violence, ses Meat Doom Mans (et non pas Men, bande d’ignares), outre le prix du Bashlord, terminent tout de même la 2e équipe la moins agressée (à égalité avec d’autres teams) et la 2e la plus destructrice (battus à ce jeu par des équipes plus sournoises et agressives). Nous imaginons que cette première expérience à la Lutèce Cup était très profitable pour ce petit jeune qui n’en veut, et qui termine tout de même la saison auréolé (rappelons-le) du titre de Bashlord. Il lui sera cependant difficile de réitérer cet exploit, lui qui – avide de défis – a opté en cette nouvelle saison pour un roster probablement encore plus complexe à gérer que le Pacte du Chaos, à savoir celui de l’Alliance du Vieux Monde. Et votre serviteur est très bien placé pour en parler. Néanmoins nous lui souhaitons le meilleur pour la saison à venir, et surtout beaucoup de courage. Il lui en faudra.

Dernière modification par Duda (05-09-2022 17:11:02)


Pourquoi les Nains ont la bière et les Elfes la magie ?
Parce que les Nains ont choisi en premier...

Hors ligne

 

#9 19-08-2022 12:17:01

Duda
Mythe
Date d'inscription: 15-01-2007
Messages: 3352
Sunnyvale Samsquanches (Fav Slaanesh)DEATHCLAWS s2

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

https://zupimages.net/up/22/22/ua8q.jpg

Pour finir le fameux tableau d'efficacité des coachs, basé sur les deux stats essentielles au Blood-bowl :

- Le facteur TD (TD marqués/TD encaissés)
- Le facteur bash (blessures infligées/blessures subies).

Deux teams se démarquent clairement.
Par contre, toutes celles qui sont dans les quatre petits carrés avec les deux quotients inférieurs à 1, on peut clairement parler de saison ratée.

Dernière modification par Duda (05-09-2022 17:17:09)


Pourquoi les Nains ont la bière et les Elfes la magie ?
Parce que les Nains ont choisi en premier...

Hors ligne

 

#10 19-08-2022 12:17:37

Louis X
Mythe
Date d'inscription: 14-09-2005
Messages: 4426

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

C'est facile de faire des analyse quand on mercenarise des teams pour les faire rentre dans ses prédictions de début de saison mrgreen


Sympa l'ambiance à la Lutèce !
NAF number 264

Hors ligne

 

#11 19-08-2022 12:31:04

lepropre
Admin
Lieu: Issy les moulineaux
Date d'inscription: 07-07-2011
Messages: 9906
Nemosus Corsairs s2

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

Même tard c'est cool de voir ça arriver.


Je n'ai jamais vraiment perdu un match dans ma carrière, j'ai juste manqué de temps certaines fois.
NAF : 26062

Hors ligne

 

#12 20-08-2022 11:30:00

cosius
Mythe
Date d'inscription: 21-07-2006
Messages: 2602
Creepy Cryptes

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

lepropre a écrit:

Même tard c'est cool de voir ça arriver.

You know nothing... c'est le teasing de la prochaine saison big_smile

En lisant entre les lignes, tu comprends facilement qu'Ashrame et Garden sont arrivés en finale limite par hasard...


Dernière modification par cosius (Aujourd'hui 23:62:17)

------------------------------------------------------------------
NAF 12130 - 9 tournois / Blood Bowl III - pseudo : cosius75

Hors ligne

 

#13 21-08-2022 15:56:53

Ankha
Champion
Date d'inscription: 20-07-2006
Messages: 758

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

Amen.

Hors ligne

 

#14 21-08-2022 16:15:54

Ma-Big-burger
Champion
Date d'inscription: 07-08-2021
Messages: 627
[TMNT] Rainettes de Belleville

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

On constatera que la seule raison qui m'a fait louper le titre du plus destructeur c est mon respect pour l adversaire au sol, je doit encore être trop gentil je pense tongue


Florian avec un i comme "1 relance 1"

Numero NAF :32797

Hors ligne

 

#15 21-08-2022 19:30:40

Ashrame
Mytho
Date d'inscription: 29-04-2018
Messages: 1704
Poussins de la colère (Fav Nurgle)

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

cosius a écrit:

lepropre a écrit:

Même tard c'est cool de voir ça arriver.

You know nothing... c'est le teasing de la prochaine saison big_smile

En lisant entre les lignes, tu comprends facilement qu'Ashrame et Garden sont arrivés en finale limite par hasard...

Mieux vaut être chanceux que talentueux !

En vrai on a sous-marine !


Eh BIIIMMMM

Hors ligne

 

#16 21-08-2022 21:07:22

Dritzz
Membre Bureau
Lieu: Paris
Date d'inscription: 14-11-2006
Messages: 1843
Site web
Chaos Emeralds (Fav Khorne)

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

Énorme  cette analyse !
Merci poto wink

Yeah 3ème pour le titre de grand destructeur c'est pas si mal à la vue de cette saison mrgreen

Dernière modification par Dritzz (21-08-2022 21:08:20)


- Louper un plaquage, c'est comme enculer un collègue ... C'est moche !!!   Smiley 014
- Meilleur défenseur WC 2023 avec 2 TD d'encaissé !

Hors ligne

 

#17 23-08-2022 16:28:08

Duda
Mythe
Date d'inscription: 15-01-2007
Messages: 3352
Sunnyvale Samsquanches (Fav Slaanesh)DEATHCLAWS s2

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

Hé hé merci les gars !

Louis X a écrit:

C'est facile de faire des analyse quand on mercenarise des teams pour les faire rentre dans ses prédictions de début de saison

Évidemment que j'ai fait exprès, tu pouvais pas passer devant moi quand même ! Et puis sinon, mes prévisions auraient foiré, et ça, ce n'était pas possible ! lol

Cosius a écrit:

En lisant entre les lignes, tu comprends facilement qu'Ashrame et Garden sont arrivés en finale limite par hasard...

Mais clairement. De toute façon les mecs en play-offs c'est que des chattards.
Quant à moi, c'est bien connu, je ne suis que fiel et méchanceté wink

Quoi qu'il en soit la suite vient d'être postée : analyse par roster.


Pourquoi les Nains ont la bière et les Elfes la magie ?
Parce que les Nains ont choisi en premier...

Hors ligne

 

#18 23-08-2022 16:36:05

Azzroag
Mythe
Lieu: Issy les moulineaux
Date d'inscription: 15-06-2009
Messages: 7064
CheeseHead

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

moi je retiens que grace à moi les mV sont devenus un roster OP et complètement hors stats. Attention au retour de baton pour ceux qui vont les drafter l'année prochaine car perso j'ai trouvé le roster hyper poussif et très limité


"Ecoute gamin, quand tu auras fait la teflon tu pourra revenir me causer de bloodbowl, retourne donc teter les seins de ta mere et va au lit, c'est bientot 20h.
Eddie : "Si Aredhel et le Sgt sont devant moi au classement à la date du LB, non seulement je joue en String mais avec en plus "Mamar Forever" écrit sur le boule..."

Hors ligne

 

#19 23-08-2022 18:08:07

Laerthis
Mythe
Date d'inscription: 31-07-2015
Messages: 4038
[TMNT] AS Bashtraciens

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

Merci Duda smile

Hors ligne

 

#20 23-08-2022 18:50:56

Aredhel
Arbitre
Date d'inscription: 02-04-2006
Messages: 8843
Flying RoubignollesLoose Spyral

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

roster moyennasse, c'est vachement mieux de ce a quoi je m'attendais pour la saison naine.. je les voyais bien plus bas avec moi en coach


Le Genie (maléfique) de l'internationalement reconnue team "Les Experts Lutèce".

Sgt Taliesin : Après un match comme ça tu peux me tirer tout ce que tu veux mon grand mrgreen
vivement le tirage de la prochaine saison !!!!!

Hors ligne

 

#21 24-08-2022 18:55:58

Duda
Mythe
Date d'inscription: 15-01-2007
Messages: 3352
Sunnyvale Samsquanches (Fav Slaanesh)DEATHCLAWS s2

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

Aredhel a écrit:

roster moyennasse, c'est vachement mieux de ce a quoi je m'attendais pour la saison naine.. je les voyais bien plus bas avec moi en coach

Bah non, position moyenne assez haute finalement, de bonnes stats dans les domaines dans lesquels on les attendait, et au moins 1 team en play-offs... saison moyennasse donc.
Merci Sobhek mrgreen

Au fait, la suite a été postée : la revue des joueurs-stars et pas que ! cool


Pourquoi les Nains ont la bière et les Elfes la magie ?
Parce que les Nains ont choisi en premier...

Hors ligne

 

#22 24-08-2022 19:43:46

Skarlan
Mythe
Lieu: Asnières
Date d'inscription: 16-01-2015
Messages: 3171
Malevolent Raveners s2

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

Je vis dans l'ombre...
Je m'attendais a voir au moins certains de mes skinks primés en trois quart prometteur
Comme le lutte arracher le ballon
Ou le parade tackle auteur de 3 sorties... Peu de minus peuvent en dire autant 😁
Mais le public est ainsi fait on s'intéresse aux stars pas au jeu d 'equipe 😉

Quant à ma contre performance en phase finale... Clair je me suis pris 3-0 au tir au but
J'étais vraiment pas a la hauteur...😂

Dernière modification par Skarlan (24-08-2022 19:46:54)


"La chance c'est pour les débutants"
on n’a jamais que l’âge auquel on a commencé à jouer aux échecs, car après on cesse de vieillir" Raoul Capablanca

Hors ligne

 

#23 25-08-2022 09:54:32

pixmen
Légende
Date d'inscription: 24-11-2011
Messages: 1989
Défis Fantastiques

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

Quel boulot mon cher Duda smile
Bravo pour tout ton travail laraigne

Hors ligne

 

#24 25-08-2022 16:07:52

Duda
Mythe
Date d'inscription: 15-01-2007
Messages: 3352
Sunnyvale Samsquanches (Fav Slaanesh)DEATHCLAWS s2

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

Merci les gars ! wink

Honneur aux 10 premiers, l'analyse individuelle du Top 10 a été postée !

La suite... attendra un peu, j'ai du taf' lol


Je vis dans l'ombre...
Je m'attendais a voir au moins certains de mes skinks primés en trois quart prometteur
Comme le lutte arracher le ballon
Ou le parade tackle auteur de 3 sorties... Peu de minus peuvent en dire autant 😁
Mais le public est ainsi fait on s'intéresse aux stars pas au jeu d'equipe 😉

Sont très bien tes skinks, t'inquiète. C'est juste que je me suis posé comme principe de ne citer que les véritables stars (et encore pas toutes), donc au moins 30 XP, 3 comp et/ou qui figurent dans le gratin du championnat (au moins dans l'un des tableaux particuliers). Tes skinks ne répondaient à aucun de ces critères.
Je sais, j'ai fait quelques petites exceptions à cette règle...
Note tout de même cher Skarlan qu'au regard de ma plus profonde intégrité journalistique qui me caractérise si bien, je n'ai cité qu'un de mes 3 joueurs pouvant figurer dans le gotha des cadors de la compétition big_smile


Pourquoi les Nains ont la bière et les Elfes la magie ?
Parce que les Nains ont choisi en premier...

Hors ligne

 

#25 25-08-2022 17:12:52

lepropre
Admin
Lieu: Issy les moulineaux
Date d'inscription: 07-07-2011
Messages: 9906
Nemosus Corsairs s2

Re: ANALYSE : FIN DE SAISON REGULIERE

Je tiens à rétablir une vérité importante que Duda en bon journaliste regrettera d'avoir modifié bien involontairement.
Aucun Rhum arrangé n'a été bue le soir de la demi finale.
C'est d'ailleurs bien là que se trouve le problème.
Le Rhum était pure ! Et c'était pas un rhum de petit joueur.
Notons aussi que l'apparition de Tequila peu avant la soirée n'a rien arrangée à la situation.


Je n'ai jamais vraiment perdu un match dans ma carrière, j'ai juste manqué de temps certaines fois.
NAF : 26062

Hors ligne

 

Pied de page du Forum

Propulsé par FluxBB