En photographie, la lumière du jour c’est 5600 Kelvin.
Quand on a des ciels couverts, on monte dans les bleus vers 6500 Kelvin.
Ensuite, on a les lumière tungstènes qui sont vers 3200 Kelvin, plus vers le rouge.
Du reste, à l’époque encore pas si lointaine de la pellicule, les pellicules étaient calées sur ces données.
6400 Kelvin, je ne recommande pas. C’est beaucoup trop bleu.
Le mieux dans l’éclairage, reste des lumières tungstènes avec des gélatines de compensation pour atteindre les 5600 Kelvins.
Sinon, les HMI, mais ça, c’est hors de prix et plus pour le cinema.
Il faut faire attention, malgré l’indication de T° de couleur, au spectre général de la source de lumière car elle peut avoir une incidence sur le résultat. Par exemple, les tubes fluorescents ont des spectres qui bordent sur le vert (d’où cette couleur blafarde et suicidaire des open spaces contemporains).
La LED reste tout de même bien économique même si je trouve qu’en terme qualité, on est un peu fadasse.
Penser aussi à des diffuseurs et des réflecteurs…
Diffuseurs : Feuille translucide ou tissus qui laisse passer la lumière. A poser devant la source de lumière pour en élargir la surface de projection et donc atténuer la dureté des ombres. Plus ou moins suivant la puissance du diffuseur.
Réflecteurs : des feuilles de papier blanches ou noires font l’affaire mais il existe pléthore de matériel dans cette sphère. Cela permet de réfléchir la lumière pour éclairer d’autres parties de la scène, ou bien d’absorber la lumière pour éviter d’éclairer en plus. On peut aussi utiliser des matériaux réfléchissants argentés (ou dorés pour teinter) pour renforcer la réfléction…
My 2 cents.