En feuilletant doucement ses divers livres de cuisine, La Blatte s’amusait intérieurement des hasards du destin.
Cette nouvelle aventure avait commencé sur les cuisses d’une vampire rapidement écarté (la vampire, pas les cuisses, je vous vois venir les p’tits rigolos du fond qui suivent pas), pour enchaîner très rapidement sur celles d’amazones qui avaient peu goûter les caresses naines. Elles avaient pourtant ouvert le bal en se déchaînant sur les hobgobelins, mais sans anticiper le retour de bâton.
Et maintenant il fallait déjà penser à l’avenir qui se présentait sous la forme de grenouille, dont elles aussi, étaient munies de bien bels appendices. Amateur éclairé de bonnes choses, La Blatte s’évertuait à rechercher la meilleur façon de les cuisiner. A la poêle, sauté, grillé, accompagné de sauce, de persil ou de crème d’ail? La question était d’importance et il s’agissait de ne pas se tromper.
Fort heureusement, La Blatte disposait d’un certain délai pour approfondir ses réflexions et affiner son choix culinaires. Espérons seulement que le Yéti n’engloutisse pas tout dans le match préalable, La Blatte en avait déjà presque l’eau à la bouche…